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Interview journaliste Vosges Télévision

Interview journaliste Vosges Télévision

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Transcription

The transcription is an interview with journalist Livia Buchler from Vosge TV. She discusses her job as a journalist, her motivations for pursuing this career, the qualifications needed to become a journalist, and the qualities required for the job. She also talks about working with different team members and the process of creating a news report. Livia mentions that she has not yet covered any famous personalities or participated in any protests. She explains that the time required to complete a report varies depending on the subject and the deadline. Overall, she emphasizes the richness and diversity of her job, as well as the constant opportunity for new encounters and discoveries. Bonjour et bienvenue à la Jeune Envoie, émission spéciale semaine de la presse. Aujourd'hui nous accueillons Livia Buchler, journaliste à Vosge TV, qui est venue faire un reportage dans notre collège. Nous en profitons donc pour lui poser quelques questions. En quoi consiste votre métier ? C'est un métier très riche, très différent. Chaque jour on doit aller à la rencontre des personnes pour chercher l'information, donner l'information au public qui nous regarde, au téléspectateur, et puis la transmettre de la manière la plus juste possible, la plus compréhensible. Merci. Quelles étaient vos motivations pour devenir journaliste ? Je crois qu'il y en avait beaucoup, mais c'était surtout de pouvoir avoir un métier riche, diversifié, de rencontrer toujours d'autres personnes. C'est un métier où en fait on ne s'ennuie jamais, il n'y a pas de routine, même si on a toujours notre micro et notre caméra, mais c'est toujours d'autres découvertes, des nouvelles personnes, des nouveaux métiers, plein de rencontres, et je crois que c'est cette richesse qui me plaît beaucoup. Quelle étude faut-il faire pour devenir journaliste ? Alors là, t'as l'embarras du choix. Si tu regardes à la rédaction de Vosge TV, il y a déjà beaucoup de profits différents. Moi personnellement, j'ai fait une licence d'information et de communication, et après j'ai fait une licence professionnelle, journalisme et médias numériques, et après t'as des écoles de journalisme, t'en as beaucoup, t'as des BTS, il y a vraiment beaucoup de possibilités. Je pense que si t'as vraiment envie d'être journaliste, tu pourras y arriver. Que préférez-vous dans votre travail ? Ce que je disais un petit peu tout à l'heure, ce qui m'a motivée à faire ce métier, je pense que c'est vraiment la richesse, je le répète, mais la richesse des rencontres que je fais quotidiennement dans mon boulot, je ne m'ennuie jamais en fait. Ça fait bientôt 4 ans que je suis à Vosge TV, et je suis toujours contente d'aller au travail, parce que je sais qu'il n'y a pas une journée qui se ressemble, il y a des fois un petit peu d'adrénaline aussi, parce qu'on ne sait pas trop de quoi la journée va être faite, mais c'est toujours beaucoup d'échanges et beaucoup de rencontres. Quelles sont les qualités nécessaires pour devenir journaliste ? Ça, c'est une grande question. Je dirais l'écoute, la capacité de retranscrire de la manière la plus juste possible les informations qu'on nous donne sans commettre d'erreur, parce qu'une information peut vite être transformée en fake news. Je dirais l'écoute et puis l'envie d'échanger, de rencontrer. Avez-vous un équipier et faites-vous des briefings ? On a plein d'équipiers différents. Les rédactions travaillent toutes différemment. Nous, à Vosge TV, on travaille souvent en binôme. Il y a un rédacteur et un cadreur. Comme aujourd'hui, je suis venue avec un cadreur, mais on n'a pas une équipe fixe. Il y a des jours où on travaille avec certaines personnes, d'autres jours avec d'autres. Ça peut nous arriver aussi d'aller tout seul sur le terrain. C'est ce qu'on appelle les JRI, les journalistes-reporteurs d'image. Là, on parle avec la caméra et notre micro tout seul. En général, c'est plus sur des briefs, il n'y a pas forcément d'interview. Sinon, on part toujours souvent en équipe. Quant au briefing, c'est le matin, c'est notre conférence de rédaction. Là, on est tous là avec notre rédacteur en chef. On planifie la journée, alors qu'il a quand même déjà bien planifié avant. Mais on donne nos avis sur des sujets, sur la manière d'aborder certains sujets, puis ce qu'on va voir dans le journal le soir à 18h. Quel est votre plus beau ou marquant reportage ? C'est une grande question, ça aussi. Alors, j'aurais dû réfléchir avant. Là, je ne sais pas. J'en ai beaucoup. Est-ce qu'il y en a un qui m'a marqué plus qu'un autre ? Pas forcément, pour l'instant. Alors, comme je le disais, ça ne fait pas encore 4 ans que je suis à Vosges Télévision. Non, je n'ai pas un reportage qui m'a marqué plus qu'un autre pour l'instant. Avez-vous déjà interviewé une personne célèbre ? Ça dépend où on met le curseur de la célébrité. Non, des sportifs. Au niveau local, au niveau vosgien, certaines Clémence Beretta qui fait de l'athlétisme à très haut niveau. Mais sinon, si on parle de personnalité, peut-être comme vous le voyez, des chanteurs, des sportifs, des footeux ou des choses comme ça. Non. Avez-vous déjà fait un reportage dans une manifestation ? Alors, une manifestation comme on voit en ce moment ? Alors, moi, non. Parce que le jeudi, il y a souvent des manifestations le jeudi. Et le jeudi, en général, je reste au bureau parce que je suis chargée du fil info. C'est en fait des journalistes sur le web. On retranscrit l'information sur notre site internet et les réseaux sociaux. Donc, je n'ai pas encore couvert une manifestation. Bon, ça arrivera certainement très vite. Combien de temps faut-il pour faire un reportage ? Alors ça, c'est si on prend à partir du moment où on prépare le reportage parce qu'avant de venir ici, j'ai quand même préparé le reportage, voir un petit peu de quoi il s'agissait, etc. Jusqu'à la diffusion, il y a beaucoup d'étapes. Donc déjà, le temps qu'on va passer sur place, en moyenne, 1h, 1h30 sur place en fonction du sujet, bien évidemment. Après, il faut rentrer. Il faut dérusher, c'est-à-dire couper les interviews, choisir quel morceau on va garder de chaque personne, écrire le texte pour coller avec tout ça. Ensuite, il faut mixer le texte. Et puis après, c'est le rôle du monteur. Donc c'est souvent le cadreur qui va monter les images sur le texte. Donc il n'y a pas de temps vraiment. Si on est pressé par le temps, il faut sortir le sujet pour le soir. En 1h ou 1h30, ça doit être bouclé. Bien, ça sera bouclé parce qu'il y a l'impératif. Dix heures, le journal va commencer. Il ne va pas nous attendre si on a un sujet à faire. Par exemple, le reportage qu'on fait cet après-midi, il va passer demain dans notre journal. Donc j'ai un peu plus de temps pour affiner, pour aller plus loin dans ma découpe d'interview et dans le texte. Donc c'est vraiment aléatoire. Il n'y a pas de cahier des charges précis là-dessus. Merci. Merci beaucoup. C'était l'émission spéciale de La Presse sur la Jeanne-en-Voix.

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