Arménolobby is a new show that focuses on politics in Belgium. This week, they discuss an article that accuses the Euro-Armenian Federation for Justice and Democracy and its president Kaspar Karampetian. The article contains false information and is part of a campaign by Azerbaijan to discredit Armenia. The media plays a powerful role in shaping public opinion, and it is important to be aware of misinformation and propaganda.
ArmĂ©nolobby, votre nouvelle Ă©mission avec Nicolas Tavitian et ses invitĂ©s, tous les lundis Ă 15h et les mercredis Ă 11h. Bonjour, vous Ăªtes bien sur ArmĂ©nolobby, l'Ă©mission qui s'intĂ©resse au rouage de la politique en Belgique. Cette semaine, nous n'allons pas parler de ce qui se passe au Parlement ou au gouvernement belge, comme nous l'avons fait les semaines prĂ©cĂ©dentes. Nous allons parler de la presse et des mĂ©dias, et tout particulièrement d'un article qui est sorti tout rĂ©cemment, qui met en cause une personne et son organisation.
L'article, c'est celui qu'a rĂ©digĂ© un certain SĂ©bastien Boussois dans le magazine Leviv. Il est intitulĂ© ArmĂ©nia Gate en vue. L'Europe doit mettre de l'ordre dans ses groupes d'amitiĂ©. Fin du titre. L'article lance de graves accusations contre la FĂ©dĂ©ration euro-armĂ©nienne pour la justice et la dĂ©mocratie et contre son prĂ©sident Kaspar Karampetian. Cette organisation est actuellement la seule organisation de la diaspora armĂ©nienne qui travaille avec les institutions europĂ©ennes. Pour en avoir le cÅ“ur net, j'ai interviewĂ© M. Boussois, l'auteur de l'article, et M.
Karampetian, qui y est mis en cause. Malheureusement, peu après avoir parlé à M. Boussois, son avocat m'a écrit pour m'interdire de publier cette interview. Nous avons décidé de ne pas diffuser l'interview aujourd'hui, mais nous allons entendre Kaspar Karampetian. On peut se demander pourquoi accorder de l'attention à un article aberrant et à une fausse information. Les politiques de la Belgique sont évidemment décidées au sein de ses institutions, le gouvernement et le parlement. Mais elles sont puissamment influencées aussi par les médias, les journaux, la télévision, les médias sociaux et tous les autres canaux de communication.
A l'inverse, ceux qui détiennent le pouvoir politique ont énormément d'influence, à leur tour, sur les médias. La plupart de nos auditeurs qui s'intéressent à l'actualité de l'art minier de sa région auront remarqué ces dernières années, surtout ces deux dernières années, combien l'information à ce sujet est peu fiable. Dans le meilleur des cas, le sujet est négligé par rapport à d'autres crises dans le voisinage de l'Europe. Quand on couvre le Caucase, on le couvre souvent de manière vade ou ambiguë.
Les mĂ©dias donnent l'impression que l'information est incertaine, qu'il est impossible de dĂ©terminer ce qui s'est passĂ©. Lorsque la guerre de 2020 a Ă©clatĂ©, par exemple, nous avons eu droit Ă ce genre d'annonce. Après un dimanche de combats meurtriers, les affrontements se poursuivent entre les forces d'ArmĂ©nie et d'AzerbaĂ¯djan dans la rĂ©gion sĂ©paratiste due au Karabakh. Les deux pays s'accusent mutuellement de recourir Ă l'artillerie lourde et se renvoient dos Ă dos la responsabilitĂ© de l'initiative guerrière. Celle-lĂ Ă©tait de France Info.
A la BBC, Stephen Stacker, qui est très cĂ©lèbre, disait impĂ©rial qu'il se souciait peu qui avait initiĂ© le conflit comme si ce n'Ă©tait pas le travail des mĂ©dias de s'informer et de nous informer. Le plus souvent, il est difficile de comprendre exactement pourquoi le sujet est si maltraitĂ©. Est-ce dĂ» au manque d'informations des journalistes, Ă leur ignorance, au manque d'intĂ©rĂªt du public, Ă l'influence du gouvernement, Ă la puissance des informations provenant par exemple de l'AzerbaĂ¯djan ? Une chose est sĂ»re, la couverture mĂ©diatique s'accorde avec l'indiffĂ©rence des autoritĂ©s belges et europĂ©ennes sur ce dossier.
Alors comme tout ça est bien compliquĂ©, on va commencer aujourd'hui par un cas très simple. Parfois, les mĂ©dias ne se contentent pas d'adopter une attitude distante ou indiffĂ©rente Ă l'Ă©gard de la crise, de crĂ©er le flou ou de dĂ©placer le sujet. Parfois, ils vĂ©hiculent tout simplement des informations mensongères et mĂªme calomnieuses. Nous en avons eu un bel exemple dans un article paru le 1er mars dernier dans le magazine Le Vif. L'article Ă©tait intitulĂ© « Armeniagate en vue ».
Arméniagate, c'est évidemment une manière de dire qu'il y a un scandale lié à l'armée. De quel scandale s'agit-il ? Je vous explique. Dans cet article, Sébastien Bouchsois, qui se dit politologue, prétend qu'il y a en Europe un lobby arménien qui corrompt les parlementaires européens pour qu'ils soutiennent la cause de l'Arménie. Et il va plus loin. Il formule des accusations contre le président d'une organisation arménienne, la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie. Kaspar Karampetian prétend l'article serait diamantaire et pratiquerait le trafic de diamants.
Je cite l'article. « Karampetian a créé un rĂ©seau Ă©tendu et semblant de commerce de diamants. Il a mĂªme introduit en contrebande en Belgique des diamants au blond de couleur. » C'est prĂ©cis. Et que fait de cet argent mal acquis, ce sinistre personnage ? Eh bien, il corrompt les parlementaires europĂ©ens par-dessus. Il va de soi que cet article est un tissu de calomnie. M. Karampetian est diamantaire comme je suis danseur de flamenco. Pour ce qui est de corrompre les parlementaires europĂ©ens, son organisation qui n'a que deux employĂ©s n'en a guère les moyens.
Pour en savoir un peu plus sur M. Karampetian, sur son organisation et sur ce qu'il pense de ces accusations, nous sommes allés l'interviewer. Cependant M. Karampetian ne parle pas le français et l'interview est donc en anglais. J'en exclut avance auprès de nos auditeurs qui ne sont pas familiers de cette langue. Avant de l'entendre, un mot de commentaire encore sur cet article. L'article a recours à une série de techniques classiques de la désinformation. Il essaye de donner l'impression qu'il ne fait que répercuter des informations venant d'ailleurs.
Par exemple, il Ă©crit que certains parlent dĂ©jĂ de Kaspar Gates. Il Ă©crit comme si l'expression Ă©tait bien connue dans certains milieux, ce qui, Ă©videmment, n'est pas le cas. C'est un moyen classique, mais de mauvaise foi, de donner l'impression que l'expression vient d'ailleurs alors que c'est Bouchoy lui-mĂªme qui l'invente. Autre technique, le titre lance une accusation, Armenia Gates en vue, avec un point d'interrogation. Il ajoute le point d'interrogation comme s'il s'agissait d'un questionnement, plutĂ´t que d'une accusation, comme si l'article Ă©tait une analyse des accusations formulĂ©es ailleurs.
Et le reste est Ă l'avenant. L'article est fondĂ© sur des affabulations mensongères. D'oĂ¹ vient ce type de calomnie ? Si ce type d'attaque est heureusement rare dans la presse belge, en tout cas concernant les ArmĂ©niens, ce n'est pas le cas de la presse de l'AzerbaĂ¯djan et de la Turquie oĂ¹ elles sont courantes. Les ArmĂ©niens y sont systĂ©matiquement prĂ©sentĂ©s comme des extrĂ©mistes, une force internationale puissante et malĂ©fique, exactement Ă l'image du cĂ©lèbre complot judĂ©o-maçonnique des antisĂ©mites europĂ©ens.
Pas plus tard que vendredi, le parlement de l'AzerbaĂ¯djan a qualifiĂ© la diaspora armĂ©nienne de cancer de l'Europe, par exemple. Mais dans le cas des ArmĂ©niens, ce discours de haine extrĂªme ne trouble pas les consciences des diplomates et gouvernements europĂ©ens. Plus spĂ©cifiquement, le gouvernement de l'AzerbaĂ¯djan s'efforce d'exploiter l'actualitĂ© Ă son profit et au dĂ©triment de l'ArmĂ©nie. Lors de la guerre en Ukraine, par exemple, il a tentĂ© de prĂ©senter l'ArmĂ©nie comme alliĂ© de la Russie dans son invasion de l'Ukraine.
La BBC et plusieurs mĂ©dias internationaux ont d'ailleurs mordu Ă l'hameçon et repris cette fausse information. Or en dĂ©cembre a Ă©clatĂ© une crise au Parlement europĂ©en, comme chacun sait, un scandale de corruption. Plusieurs parlementaires recevaient des montants importants de la part du Qatar et je crois du Maroc pour adopter des positions favorables Ă ces pays. Alors n'y une ni deux. Avec leur imagination habituelle, les diplomates et les mĂ©dias d'AzerbaĂ¯djan ont imaginĂ© de mettre l'ArmĂ©nie dans le mĂªme panier.
Après le Qatar-guerre, ils ont imaginĂ© l'ArmĂ©nia-guerre. Ce type d'argumentation a une triple utilitĂ©. D'une part, elle permet aux dĂ©cideurs azerbaĂ¯djanais d'expliquer les Ă©checs diplomatiques au Parlement europĂ©en. Elle leur permet de prĂ©tendre que si le Parlement europĂ©en a adoptĂ© quelques rĂ©solutions favorables Ă l'ArmĂ©nie et au Karabakh, ce n'est pas en raison de la situation et des agressions de l'AzerbaĂ¯djan, non. C'est parce que les parlementaires europĂ©ens Ă©taient corrompus. D'autre part, elle permet d'intimider les parlementaires tentĂ©s de soutenir l'ArmĂ©nie et qui peuvent craindre d'Ăªtre souillĂ©s par l'association.
Et puis enfin et surtout, ces campagnes de dĂ©sinformation relèvent de la pratique du contre-feu. Car enfin, parmi les pays les plus cĂ©lèbres pour la corruption de parlementaires en Europe, il y a nos amis l'AzerbaĂ¯djan. Ce pays a fait l'objet ces dernières annĂ©es de quelques scandales croustillants et de grande envergure. Il y en a d'ailleurs tellement que ces scandales mĂ©ritent une Ă©mission Ă eux tout seuls. Les accusations formulĂ©es rĂ©gulièrement par l'AzerbaĂ¯djan sont des accusations miroir. On accuse l'ArmĂ©nie ou les ArmĂ©niens des mĂªmes crimes que ceux pour lesquels on est dĂ©jĂ connu.
Par exemple, pour se défendre de l'accusation de génocide, la Turquie avait compris que la meilleure défense c'est l'attaque. Elle ne s'est pas contentée de nier le génocide. Elle accusait les Arméniens d'avoir commis un génocide contre les Turcs. Que l'accusation soit ridicule pour tous ceux qui connaissent un peu, la question n'est pas un problème. La plupart des gens ne la connaissent pas ou sont tout disposés à faire écho aux deux accusations dans la foulée. On a d'ailleurs entendu cela avec Stephen Sacco et la BBC un peu plus tôt dans l'émission.
Le rĂ©sultat est de crĂ©er la confusion et de neutraliser les accusations de l'adversaire. Et ça marche très bien. Nous l'avons constatĂ© dans la couverture mĂ©diatique rĂ©cente sur le conflit du Carabin. Pour un citoyen belge, ce qui est particulièrement prĂ©occupant, c'est que les journalistes et les rĂ©dactions de ce pays ne soient pas conscients de cette technique et se prĂªtent si facilement Ă ce jeu. Si vous doutez de l'information que vous transmet votre journal ou votre tĂ©lĂ©vision, vous avez bien raison.
VoilĂ donc pour la mise en contexte de cette affaire. A prĂ©sent, nous allons entendre ce que M. CarapĂ©tian lui-mĂªme a Ă en dire. M. CarapĂ©tian, je le rappelle, est le prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration Euro-ArmĂ©nienne pour la Justice et la DĂ©mocratie. Nous serons Ă©galement en compagnie de sa collègue HĂ©rinĂ© Évignan, qui est la directrice de l'organisation. Bonjour CarapĂ©tian. Bonjour HĂ©rinĂ©. Nous sommes avec CarapĂ©tian et HĂ©rinĂ© Évignan, qui sont respectivement le prĂ©sident et la directrice de la FĂ©dĂ©ration Euro-ArmĂ©nienne pour la Justice et la DĂ©mocratie.
Merci d'Ăªtre avec nous. Merci de participer Ă cette interview. Nous sommes ici aujourd'hui pour discuter d'un article publiĂ© la semaine dernière, le 1er mars, et d'un article qui prĂ©tend prĂ©senter l'ArmĂ©nie-Gate. Mais avant de discuter de l'article et avant de parler de ce qu'ils appellent l'ArmĂ©nie-Gate, j'aimerais entendre un peu plus sur chacun d'entre vous, pour que les gens puissent vous connaĂ®tre si ils ne vous connaissent pas dĂ©jĂ , et sur les activitĂ©s de la FĂ©dĂ©ration. Kaspar, vous Ăªtes le prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration.
C'est votre occupation en plein temps ces jours-ci. Est-ce que vous pourriez dire quelques mots sur vous-mĂªme ? Oui. Je suis nĂ© en Grèce, il y a 75 ans. Et maintenant, pendant les 12 dernières annĂ©es, je suis Ă Bruxelles comme prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration EuropĂ©enne d'ArmĂ©nie pour la justice et la dĂ©mocratie. Avant cela, j'Ă©tais le prĂ©sident de notre comitĂ© grec local, avant de venir Ă Bruxelles. Depuis ma très jeune vie, j'ai Ă©tĂ© impliquĂ© dans la communautĂ© armĂ©nienne.
Avant Bruxelles, j'étais dans l'organisation des jeunes, président de notre organisation internationale des jeunes. Puis, pendant plusieurs années, je suis le président du comité national arménien grec. Dans ma vie privée, j'ai travaillé dans une compagnie d'importation d'équipements photographiques. Et pendant les 12 dernières années de ma vie privée, j'ai été le chancelier de la préface arménienne de la Grèce. Depuis 2007, je suis en pension. Et depuis que j'ai ma pension, la Fédération Européenne d'Arménie a décidé, depuis que mon prédécesseur, Hilda Tchobouyan, a dû retourner en France, puisqu'elle a été élue dans le Conseil Régional de l'Area de Lyon, et qu'on a dû avoir un nouveau président ici, on a décidé que, depuis que j'étais en pension, je pourrais venir, car je suis venu volontairement, et essayer de m'aider avec l'expérience que j'ai eu pendant tous ces années, pour promouvoir le travail de la Fédération Européenne.
Maintenant, pendant ces 12 dernières annĂ©es, je suis ici, et j'essaie de servir autant que je peux, si possible. Peut-Ăªtre que HĂ©rinĂ©e peut continuer, ou que vous avez une autre question. C'est merveilleux. HĂ©rinĂ©e, oui, est-ce que tu voudrais dire quelques mots sur toi-mĂªme ? Donc, tu n'es pas vraiment Ă la scène, peut-Ăªtre que ton CV est un peu plus court que son. Dis-nous quelque chose sur toi-mĂªme. Je suis la directrice exĂ©cutive de la FĂ©dĂ©ration EuropĂ©enne. Je suis nĂ©e et Ă©tudiĂ©e en ArmĂ©nie, mais je suis allĂ©e en ArmĂ©nie relativement tĂ´t pour continuer mon Ă©ducation.
Donc, je suis allée aux États-Unis, car j'étudiais à l'université, au département des États-Unis, pour étudier le journalisme. Ensuite, je suis allée en Allemagne pour faire mon master. Après l'Allemagne, j'ai reçu une offre d'internship ici, au Parlement européen, pour travailler avec un équipe d'un membre austrien du Parlement européen. L'internship s'est transformé en un travail à plein temps, le contrat. Donc, c'était ma première expérience de travail en Europe, en tant qu'advocate d'un membre austrien du Parlement européen. Et, après le terme législatif, le député n'a pas été réélu.
Qui était le membre du Parlement ? Martin Ehrenhauser. Et, après ça, j'étais dans une phase de contemplation sur comment je voulais continuer et ce que je voulais faire. Et, vu que j'avais déjà des relations avec mon collègue précédent, qui s'appelle John, qui était en charge des affaires publiques, ici, dans l'AFJD, et on se connaissait comme collègues arméniens. Et, vu qu'il était dans le Parlement européen relativement souvent, on se rencontrait pour discuter des développements. Et, un jour, il m'a proposé d'aller à l'office et de discuter des possibilités de coopération.
Et, comment tout a commencé, dans l'AFJD, c'était en 2015. J'ai rejoint l'AFJD en tant qu'officier. Et, depuis, j'ai travaillé pour la Fédération pour m'assurer de la coopération. Donc, tu as travaillé ici pendant quelque chose comme 8 ans ? Oui, un peu plus. Parce que j'ai commencé en part-temps. Et puis, ça s'est transformé en... Excellent. C'est une carrière très internationale. Dites-nous maintenant de l'organisation, la Fédération, la Fédération arménienne. Qu'est-ce qu'elle fait ? Qu'est-ce que votre travail implique ? Juste dans quelques minutes.
Vous lobbiez, une organisation dĂ©diĂ©e principalement Ă lobbier dans Bruxelles vers les institutions europĂ©ennes ? Oui, nous lobbions. C'est une organisation d'entreprise ou d'organisation civile. Donc, notre tĂ¢che, c'est de coordonner le travail de nos membres, de tous nos volontaires, pour soutenir les causes importantes pour nous, notamment pour renforcer la relation entre l'Union europĂ©enne, la RĂ©publique armĂ©nienne et la RĂ©publique d'Arsach. Et comme tous nos membres sont citoyens, les membres de l'Union europĂ©enne, ils ont le droit de parler Ă leurs dĂ©cideurs et d'advocater pour les causes importantes pour eux.
Donc, notre tĂ¢che, c'est de coordonner leurs activitĂ©s. C'est exactement l'esprit du programme. Il s'appelle ArmĂ©nien Lobby, vous vous rappelez, sur la citoyennetĂ© active. Quelles questions lobbyisez-vous ? Vous avez parlĂ© des relations entre l'Union europĂ©enne et l'ArmĂ©nie. Plus prĂ©cisĂ©ment, qu'est-ce qui s'est passĂ© au-dessus de votre agenda au cours des dernières annĂ©es ? Je dirais, Carabach ? Oui. Jusqu'en 2015, c'Ă©tait aussi la reconnaissance du gĂ©nocide. La rĂ©-reconnaissance, disons, parce qu'en 1987, c'Ă©tait reconnu pour la première fois par le Parlement europĂ©en.
Et jusqu'en 2015, l'une de nos principales tĂ¢ches Ă©tait, encore une fois, de renouer cette reconnaissance et, d'une certaine façon, en meilleure forme. Et nous avons rĂ©ussi, avec l'aide aussi, Ă ce moment-lĂ , de notre communautĂ©. Vous voyez, Ă l'Ă©poque, Ă l'AGBU, nous avons coopĂ©rĂ© Ă ce moment-lĂ . Et bien sĂ»r, avec la collaboration de l'ambassade de la RĂ©publique d'ArmĂ©nie, nous avons rĂ©ussi et nous avons eu presque un vote unanime. Avec une bonne rĂ©solution, nous avons rĂ©ussi Ă l'avoir Ă ce moment-lĂ .
Après ça, chaque annĂ©e, encore une fois, quand nous avons le rapport de progrès sur la Turquie, il est mentionnĂ©, cette rĂ©solution du Parlement europĂ©en. En plus de ça, mĂªme dans ces annĂ©es oĂ¹ nous essayons d'avoir le rapport de progrès du Parlement europĂ©en, nous avions, bien sĂ»r, le problème de Nagorno-Karabakh, ou d'Artsakh. Notre tĂ¢che basique Ă©tait, parce qu'Artsakh Ă©tait isolĂ©, ces gens Ă©taient isolĂ©s, c'Ă©tait très difficile pour eux de voyager, personne ne les acceptait, personne n'y allait, très peu de gens allaient Ă Artsakh.
Notre tĂ¢che basique Ă©tait de dĂ©truire cette isolation. Et nous avons rĂ©ussi. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles l'AzerbaĂ¯djan et l'AryĂ© sont si en colère avec nous. Parce que nous avons rĂ©ussi Ă avoir des groupes d'amitiĂ© avec Artsakh, Nagorno-Karabakh et le Parlement europĂ©en. Nous avons ici, en Belgique, deux groupes d'amitiĂ©. L'un parlant français, l'autre parlant flamandais. Et nous avons, en 2013, le prĂ©sident de Nagorno-Karabakh, Pako Saakyan, venu Ă Bruxelles, et dans le Parlement europĂ©en, avec Ă sa cĂ´te, le prĂ©sident du PVP, pour s'adresser au Parlement europĂ©en en tant que prĂ©sident de la RĂ©publique de Nagorno-Karabakh.
Puis nous avons eu, le prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale, le ministre des Affaires Ă©trangères, qui est venu ici. Je reviendrai en dĂ©tail sur le Karabakh. J'aimerais passer Ă l'article le plus rĂ©cent. Mais allez-y, si vous voulez. Je vais conclure. Et c'Ă©tait l'opposĂ© aussi, pour les gens, pour faciliter les dĂ©lĂ©gations Ă Artsakh, pour aller voir par les yeux la situation, le progrès de la dĂ©mocratie Ă Artsakh. Deux fois, nous avons pris des observateurs internationaux dans les Ă©lections, en gardant le mĂªme format que l'ODIHR, comme l'Union europĂ©enne ou l'OAS le fait.
Donc, c'Ă©tait l'un de nos tĂ¢ches, l'autre, bien sĂ»r, nous voulions avoir des rĂ©solutions, des dĂ©cisions, des rĂ©unions, pour soutenir les groupes, les trois groupes de l'Union EuropĂ©enne, les trois principes basiques, qui reconnaissent la self-dĂ©termination comme un droit Ă©gal avec les autres deux, qui sont l'utilisation de force et l'intĂ©gritĂ© territoriale. Donc, c'Ă©tait, en gĂ©nĂ©ral, notre travail en 2020, notre travail basique. Je veux dire que, juste 15 jours après la guerre, nous avons eu la dĂ©lĂ©gation de cinq membres du groupe français de Nagorno-Karabakh, d'Artsakh, en Belgique, et c'Ă©tait, pour eux, une dĂ©cision très courageuse de visiter juste 15 jours après la guerre.
Et pendant la pandĂ©mie de la COVID, ils ont pris des risques, ils sont allĂ©s comme ils devaient, et, bien sĂ»r, après ça, tout notre problème et notre tĂ¢che est d'aider Nagorno-Karabakh Ă survivre maintenant. Parce que la chose principale, maintenant, c'est qu'ils survivent et qu'ils Ă©vitent l'Ă©vacuation ethnique que l'AzerbaĂ¯djan essaie de faire avec le blocage, l'interruption du gaz, de l'Ă©lectricitĂ© et tous les pressions. Et maintenant, il y a deux jours, l'infiltration des commandos azerbaĂ¯djans dans Nagorno-Karabakh et ils ont tuĂ© trois policiers.
Nous avons mentionnĂ© dans le dernier programme, je pense, la rĂ©solution dans le Parlement europĂ©en, et je suis sĂ»r que vous avez jouĂ© un rĂ´le clĂ© dans l'adoption de cette rĂ©solution. La rĂ©solution qui a condamnĂ© le blocage. Ce n'est pas seulement le blocage, c'est les dernières annĂ©es après la guerre, pendant la guerre aussi, oĂ¹ nous avons rĂ©ussi Ă que le Parlement europĂ©en condamne l'AzerbaĂ¯djan en tant qu'agresseur. Et après cela, et c'Ă©tait quelque chose de très important, en travaillant ensemble avec l'ambassade armĂ©nienne ici, nous avons rĂ©ussi Ă avoir trois, je pense, rĂ©solutions, qui sont très importantes, rĂ©solutions urgentes, ce qui est une situation très rare, d'avoir des rĂ©solutions urgentes, l'une après l'autre.
Et tous les trois ont complètement condamnĂ© l'AzerbaĂ¯djan. C'est ce dont vous parliez. Quels sont les sanctions aussi ? Je reviendrai en dĂ©tail sur cela, car il y a beaucoup Ă parler lĂ -dessus. Mais aujourd'hui, j'aimerais discuter de l'article qui a Ă©tĂ© publiĂ© le 1er mars dans le magazine belge Le Vif. Ce n'est pas la première fois que des articles libĂ©raux sont publiĂ©s sur l'ArmĂ©nie et les ArmĂ©niens. Mais dans ce cas, ils font des accusations spĂ©cifiques envers vous.
Je pense que personne qui connaĂ®t l'article ou les mĂ©thodes d'AzerbaĂ¯djan ne prendrait pas ces accusations sĂ©rieusement. Mais les Ă©crivains innocents, ceux qui sont moins proches de l'issue, le feront. C'est un moment important. J'aimerais rĂ©sumer ce que sont les accusations. Quelqu'un d'entre vous peut rĂ©sumer ce que sont les accusations ? Je peux vous rĂ©sumer. Je peux vous Ă©laborer plus. La principale accusation est qu'en fait, notre organisation, notamment le PrĂ©sident de notre organisation, Kaspar Karam PĂ©chan, est impliquĂ©e dans des activitĂ©s illĂ©gales, notamment la corruption et la fraude des dĂ©cideurs.
Ils sont en Europe pour s'assurer que les dĂ©cisions qui sont prises sont en faveur de ce qu'ils appellent le rĂ©gime sĂ©paratiste en ArmĂ©nie, notamment Nagorno-Karabakh. Et bien sĂ»r, c'est une terminologie qui est utilisĂ©e pour crĂ©er une image très nĂ©gative. Notamment, nous savons tous que les ArmĂ©niens de Nagorno-Karabakh sont en train de survivre, de se battre pour leur droit de continuer dans leur pays. Ils sont victimes d'une agression vicieuse par l'AzerbaĂ¯djan et par la Turquie. Ce que cet article fait, c'est qu'il essaie de transformer la victime, qui est dans ce cas la population native d'ArmĂ©nie de Nagorno-Karabakh, en perpĂ©trateur.
Les ArmĂ©niens de Karabakh ne sont pas accusĂ©s de rien dans cet article ? Ils sont appelĂ©s sĂ©paratistes, mais en gĂ©nĂ©ral, les ArmĂ©niens sont accusĂ©s dans ce cas, d'Ăªtre impliquĂ©s dans des activitĂ©s corrompues. C'est pourquoi j'utilise la terminologie ArmĂ©nia Gates, car c'est un mot qui sonne la cloche dans le contexte actuel de la guerre corrompue de Qatar Gates, qui a tuĂ© le Parlement europĂ©en, ce qui, malheureusement, les politiciens europĂ©ens sont impliquĂ©s dans des activitĂ©s illĂ©gales. Ils essayent donc de crĂ©er une sorte de milieu de jeu, parce que l'ArmĂ©nie a une rĂ©putation de terroriste.
Il y a eu de nombreux scandales dans les dernières annĂ©es, oĂ¹ il est devenu clair qu'ils ont créé un système très Ă©laborĂ© de corruption et de briberie, l'armement de l'ArmĂ©nie, qui est devenu une notion. Ce qu'ils essayent maintenant avec cet article, c'est d'essayer de crĂ©er l'impression que les ArmĂ©niens font exactement la mĂªme chose. C'est pourquoi j'utilise cette terminologie. Et s'il y a des succès, si les institutions europĂ©ennes prennent des positions en condamnant l'AzerbaĂ¯djan, ce n'est pas parce que la cause est juste, mais parce que ces gens sont bribĂ©s.
Il y a aussi des accusations personnelles envers Kaspar. Dans l'article. Oui, ils disent que je suis un visionnaire impliqué dans la briberie des diamants sanglants. Est-ce que tu es impliqué dans... Beaucoup de gens qui le savent l'ont demandé. Non. Heureusement ou malheureusement, je ne suis pas. Comme je l'ai dit, je suis un pensionnaire. C'est une pension modeste que j'ai. Mais ils disent cela pour présenter que j'ai de très grandes capacités en tant qu'homme. En tant qu'homme très riche.
Et mĂªme s'ils disent sans dire l'adresse que j'ai aussi un visionnaire ici au BrĂ©sil. Et dans de nombreux autres pays. Et la chose d'habitude quand vous voulez discrĂ©diter quelqu'un pour certains circles, disons, sans mentionner certains circles de Vardos. Bien sĂ»r, nous savons certains circles de Vardos. Cet article de M. SĂ©bastien Boussois est une copie-paste des articles publiĂ©s dans les journaux NazarĂ©. C'est une copie-paste des articles de Bakour, oui. Et M. Boussois, comme nous l'avons vu dans des sources publiĂ©es sur Internet, a Ă©crit des dizaines d'articles.
Et si quelqu'un prend ce qu'ils m'ont Ă©crit dans la presse azerbaĂ¯djanaise depuis 2018 jusqu'Ă maintenant, il verra que ce sont les mĂªmes accusations que les azerbaĂ¯djanais faisaient contre moi. Maintenant, M. Boussois le fait. Bien sĂ»r, je n'ai rien Ă faire, et je n'ai jamais rien Ă faire avec des diamants ou avec de l'arbre. Ils m'accusent d'Ăªtre un terroriste sans aucun fond, sans me dire, de dire aux gens quel acte terroriste j'ai commis. Et bien sĂ»r, d'autres choses, mĂªme un petit peu drĂ´le, mais ok.
Ils disent que je suis un citoyen de Luxembourg. J'ai Ă©tĂ© seulement deux fois Ă Luxembourg, je ne sais pas. Azeris a créé ça, et il l'a pris sans faire de recherche et l'a Ă©crit. La question, la question basique, M. Tavitian, c'est que M. Boussois, ici, prĂ©sente lui-mĂªme comme docteur de sciences et chercheur, un scientifique politique. Et quelqu'un pourrait se poser la question comment, si quelqu'un est vraiment ce qu'il prĂ©tend, il publie des articles sans mĂªme vĂ©rifier des choses qui sont très Ă©videntement liĂ©es.
Mais je peux penser, et nous pouvons penser pour beaucoup de choses, je ne veux pas blĂ¢mer quelqu'un sans avoir une approche, pourquoi il le fait. Je peux penser. Nous pouvons tous imaginer pourquoi il le fait. Nous pouvons tous imaginer quelles pourraient Ăªtre les motivations. Et je pense que cela va au cÅ“ur de beaucoup d'issues concernant la qualitĂ© de la presse, aujourd'hui, la dĂ©sinformation, le dĂ©sintĂ©rĂªt du public dans ces questions. Ce genre de choses doit Ăªtre pris absolument sĂ©rieusement.
Vous n'allez pas vous assister, vous allez rĂ©pondre Ă l'article ? Oui, bien sĂ»r, nous allons rĂ©pondre, parce que c'est plein de lies, c'est une dĂ©formation pour moi, et c'est Ă©vident que, pour moi, la dĂ©formation va Ă l'AFJD, parce qu'ils pensent que s'ils me neutralisent, alors l'AFJD aussi sera neutralisĂ©, ce qui n'est pas le cas. Caspar Garabetianis aujourd'hui, demain, peut-Ăªtre quelqu'un d'autre, c'est toujours le cas, mais c'est ce qu'ils pensent. Mais nous allons rĂ©pondre Ă cela, parce que ce n'est pas acceptable, pas pour moi, mais surtout pas pour l'AFJD, qui n'a jamais donnĂ© quelque chose Ă personne.
C'est contre notre principe de donner des dons ou de frapper quelqu'un, c'est contre notre principe. Donc quand les parlementaires vous accompagnez Ă Karabakh ou Ă l'ArmĂ©nie, vous ne couvrez pas de leurs coĂ»ts ? Je peux vous donner les deux derniers exemples. Un mois auparavant la porte du Qatar, nous avions trois membres du Parlement europĂ©en. Nous avons facilitĂ© la visite des trois membres du Parlement europĂ©en Ă l'ArmĂ©nie, Ă Yerevan et Ă l'ArmĂ©nie du Sud, Ă Goriz, et au village qui Ă©tait gardĂ© par les AzerbaĂ¯djanis.
Et dans mon invitation, j'ai clairement Ă©crit que toutes vos dĂ©penses de voyage, d'avion, d'hĂ´tel, etc., seront payĂ©es soit par vous-mĂªme, soit par le Parlement europĂ©en. Nous payons seulement les dĂ©penses de notre personnel, c'est-Ă -dire de M. Rignan et de mon prĂ©sence lĂ -bas. Donc nous faisons toujours ça. Maintenant, nous avons encore un nouveau groupe de parlementaires qui a visitĂ© Yerevan et Goriz. Nous faisons la mĂªme chose. Et mĂªme une d'entre elles, Sylvie Guillaume, a publiĂ© dans son compte Twitter que j'ai reçu une invitation de l'ArmĂ©nie europĂ©enne, et en gardant et en vĂ©rifiant toutes les règles du Parlement europĂ©en, j'ai acceptĂ© l'invitation et je vais Ă l'ArmĂ©nie.
Nous avons toujours Ă©tĂ© clairs, et nous allons Ăªtre clairs, car nous croyons que notre cause est la bonne, et nous nous battons pour cela. Oui, et c'est bien sĂ»r pourquoi les membres du Parlement acceptent de payer leurs propres dĂ©penses, car ils croient que la cause est la bonne, et les relations avec l'ArmĂ©nie sont importantes. Oui. Est-ce qu'il y a quelque chose d'autre ? Est-ce que vous aimeriez rĂ©pondre plus spĂ©cifiquement sur votre plan de rĂ©ponse ? La première chose sera mon rĂ©ponse correcte.
J'imagine que jusqu'au dĂ©but de la semaine prochaine, nous avons consultĂ© avec notre avocat nos possibilitĂ©s. Nous prĂ©parerons une lettre. Elle devrait Ăªtre de la mĂªme taille et au mĂªme endroit oĂ¹ Laviv a publiĂ© son opinion sur M. Bourboussois. Nous prĂ©parerons une lettre, ensemble avec le consentement de notre avocat, et nous l'envoyerons. J'espère que Laviv publiera. Nous croyons qu'il publiera. Je pense que c'est leur obligation lĂ©gale. Et au-delĂ de cela ? Au-delĂ de cela, nous examinons en ce moment nos autres options.
Et puisque nous n'avons pas encore reçu une dĂ©cision finale, nous dĂ©ciderons plus tĂ´t la semaine prochaine, car nous avons 2 ou 3 options Ă vĂ©rifier. Nous verrons lequel est plus efficace. Et nous allons y aller. C'est pourquoi je ne veux pas spĂ©culer en ce moment. Mais vous et votre public sont sĂ»rs. S'il y a des accusations personnelles, je pense que vous, sans mettre les mots dans votre bouche, vous explorez probablement la prosecution criminelle, ou peut-Ăªtre la prosecution civile, contre l'auteur.
Oui, peut-Ăªtre. Parce que si c'Ă©tait Kaspar, je n'irais pas loin. Non. Parce que je dirais, ok, laissez-les Ă©crire ce qu'ils veulent. Mais c'est ma position. Avec ma position, cela peut affecter la FĂ©dĂ©ration. Et cela peut Ăªtre un gros problème pour nous. Nous allons y aller. Ce n'est pas la seule rĂ©ponse. Si je puis dire, cela affecte, bien sĂ»r, vous personnellement, la FĂ©dĂ©ration, et les ArmĂ©niens plus gĂ©nĂ©ralement. Cela va au-delĂ de l'organisation aussi, puisque c'est vraiment la rĂ©putation des ArmĂ©niens plus gĂ©nĂ©ralement.
Pouvez-vous aller au-delĂ de l'article maintenant? Je veux dire, après tout, c'est un article dans un magasin dans un petit pays europĂ©en. Est-ce tout Ă fait signifiant dans le grand schĂ©ma des choses? Devons-nous nous inquiĂ©ter sur ce type de pratique douce? Je ne sais pas. Ce n'est pas la première. Ce n'est pas la première tentative d'AzerbaĂ¯djan. Ils ont commencĂ© en 2018. Avant cela, il y avait quelques menaces contre moi. Je ne sais pas si vous avez des informations, mais nous prenons des mesures pour Ăªtre prudents et que rien ne se passe.
Ils ont commencĂ© en 2018 avec Interpol, en demandant de m'arrĂªter et de commencer Ă publier contre moi, mĂªme avec la participation de M. Hadjiyev, Ă l'Ă©poque, en tant que vice-prĂ©sident du Parlement d'AzerbaĂ¯djan. Ils ont commencĂ© les attaques contre moi avec le mĂªme contenu, un peu plus, avec plus de choses que M. Boussois n'a pas mentionnĂ©es ici, mais presque avec le mĂªme contenu que M. Boussois Ă©crit maintenant. Cela a continuĂ© juste après la porte de Qatar. Le 2e jour, immĂ©diatement, ils ont annoncĂ© que ce n'Ă©tait pas la porte de Qatar, et bien sĂ»r, si nous comprenons et si nous nous souvenons de ce que Gember a dit, c'est que quelque chose restera, c'est important, parce que si quelqu'un sait 5 choses sur nous, il va commencer Ă rire.
Mais comme vous l'avez dit auparavant, beaucoup de gens ne le savent pas. Pourquoi devraient-ils savoir si je suis un millionnaire ou pas? Ils peuvent croire, et ils peuvent croire que nous faisons les mĂªmes tactiques qu'ils le font. C'est pourquoi c'est important et nous devons arrĂªter. Jusqu'Ă prĂ©sent, je n'ai pas rĂ©pondu, et nous n'avons pas rĂ©pondu en tant que FĂ©dĂ©ration, aux Azeris, parce que nous savons très bien quelle est la crĂ©dibilitĂ© d'AzerbaĂ¯djan en Europe. Il n'y avait pas besoin pour moi ou pour la FĂ©dĂ©ration de s'involer dans cela.
Mais maintenant, c'est dans un bon magasin belge, et Belgique, Bruxelles, c'est le cÅ“ur de l'Europe. Ce n'est pas que Belgique est juste un petit pays. Bruxelles est le cÅ“ur de l'Europe, et beaucoup de choses sont gĂ©nĂ©rĂ©es d'ici, et peu importe les impressions. Ici, on peut aller dans d'autres pays aussi, ou on peut aller au Parlement et aller Ă la Commission. Nous avons des relations, j'ai des relations avec la Commission, j'ai des relations avec le Parlement europĂ©en, j'ai des relations avec les ambassades, j'ai des relations avec le gouvernement.
Donc, si nous ne répondons pas, quelqu'un peut penser que c'est pour cela qu'il ne répond pas. C'est pour cela que je réponds, et bien sûr, c'est mon problème, c'est le problème de la Fédération, et bien sûr, la Fédération existe pour la cause des Arméniens, sinon, il n'y aurait pas besoin d'avoir cette Fédération. Donc, si la Fédération, ils attaquent la Fédération, vous avez raison, ils attaquent les Arméniens, et la cause des Arméniens, les différentes causes des Arméniens.
Et c'est très important pour nous. Nous devons dĂ©fendre, pas moi, nous devons dĂ©fendre la FĂ©dĂ©ration, et nous devons dĂ©fendre aussi la cause des ArmĂ©niens. Très bien. Donc, sur ces derniers mots, je termine. J'aimerais ajouter mon propre... Je pense que c'est très important de rĂ©pondre Ă ce genre de choses, et nous devons, depuis maintenant, le faire beaucoup plus assertivement. Comme vous le disiez, pas tellement parce qu'en AzerbaĂ¯djan, ils nous Ă©couteront, mais parce que le public belge est influencĂ© par ce genre de propagande.
Nous avons, je pense, la façon dont les mĂ©dias ont traitĂ© tout le conflit au cours des dernières annĂ©es, qui reflète le fait que nous n'avons pas Ă©tĂ© suffisamment agressifs en mettant nos arguments. Nous avons souvent tournĂ© l'autre cheveu quand la propagande affectait les mĂ©dias. Toute la couverture sur les portes de caviar, sur la diplomatie de caviar, ou sur le laundromat azerbaĂ¯djani. Ce sont des portes qui ne sont pas mises au public par les ArmĂ©niens, et qui, souvent, ont complètement dĂ©connectĂ© la corruption azerbaĂ¯djani dans l'Europe du problème de Karabakh, mĂªme si c'est central Ă l'issue.
Donc, pour ne pas apparaĂ®tre, ces organisations qui dĂ©nonçaient la corruption, pour ne pas apparaĂ®tre, pour Ăªtre en lien avec les ArmĂ©niens, n'ont pas parlĂ© du conflit de Karabakh. Et donc, nous avons perdu l'opportunitĂ© d'expliquer qu'il n'y a pas d'Ă©quilibre entre les deux cĂ´tĂ©s. Il n'y a pas d'Ă©quilibre entre les deux cĂ´tĂ©s. Il n'y a pas d'Ă©quilibre entre les deux cĂ´tĂ©s. Et si c'Ă©tait le cas, je serais certainement le premier Ă le dĂ©noncer. Si les ArmĂ©niens disparaissaient l'argent et corrompaient le Parlement europĂ©en je serais le premier Ă le dĂ©noncer.
Mais ce n'est pas le cas. Merci beaucoup d'avoir pris le temps. J'aimerais Ăªtre le premier Ă entendre votre travail, surtout votre travail en Belgique, puisque c'est ce dont nous sommes intĂ©ressĂ©s. Mais la nouvelle est autrement, donc je reviendrai si vous m'accompagnez. Merci beaucoup. Merci M. Davitian, et j'espère que nous aurons encore l'opportunitĂ© de parler. Merci d'avoir participĂ© Ă cette initiative Ă l'ArmĂ©nien Radio, parce que c'est quelque chose qui manquait. Et c'est bien pour notre communautĂ© d'entendre des choses sensibles, comme la politique ou le lobbying, et je vous fĂ©licite pour votre initiative.
Merci beaucoup. Vous pouvez Ă©galement réécouter Armène Lebi en podcast. Pour ce faire, rendez-vous sur notre site belgarhaĂ¯.be