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Armenolobby | Kaspar Karampetyan  - Heghine Evinyan

Armenolobby | Kaspar Karampetyan - Heghine Evinyan

Belga HayBelga Hay

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Armenolobby | Kaspar Karampetyan - Heghine Evinyan Belgahay vous propose une série d'émissions sur le lobbying, le travail politique que font les organisations arméniennes, ce qu'elles essaient de faire, leurs succès, leurs échecs... Nicolas Tavitian est l'ancien président du Comité des Arméniens de Belgique. Il a longtemps travaillé comme lobbyiste justement, pour des organisations et des mouvements de la société civil, pour faire entendre leur voix auprès des institutions européennes. Jusqu'

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Arménolobby is a new show that focuses on politics in Belgium. This week, they discuss an article that accuses the Euro-Armenian Federation for Justice and Democracy and its president Kaspar Karampetian. The article contains false information and is part of a campaign by Azerbaijan to discredit Armenia. The media plays a powerful role in shaping public opinion, and it is important to be aware of misinformation and propaganda. Arménolobby, votre nouvelle émission avec Nicolas Tavitian et ses invités, tous les lundis à 15h et les mercredis à 11h. Bonjour, vous êtes bien sur Arménolobby, l'émission qui s'intéresse au rouage de la politique en Belgique. Cette semaine, nous n'allons pas parler de ce qui se passe au Parlement ou au gouvernement belge, comme nous l'avons fait les semaines précédentes. Nous allons parler de la presse et des médias, et tout particulièrement d'un article qui est sorti tout récemment, qui met en cause une personne et son organisation. L'article, c'est celui qu'a rédigé un certain Sébastien Boussois dans le magazine Leviv. Il est intitulé Arménia Gate en vue. L'Europe doit mettre de l'ordre dans ses groupes d'amitié. Fin du titre. L'article lance de graves accusations contre la Fédération euro-arménienne pour la justice et la démocratie et contre son président Kaspar Karampetian. Cette organisation est actuellement la seule organisation de la diaspora arménienne qui travaille avec les institutions européennes. Pour en avoir le cœur net, j'ai interviewé M. Boussois, l'auteur de l'article, et M. Karampetian, qui y est mis en cause. Malheureusement, peu après avoir parlé à M. Boussois, son avocat m'a écrit pour m'interdire de publier cette interview. Nous avons décidé de ne pas diffuser l'interview aujourd'hui, mais nous allons entendre Kaspar Karampetian. On peut se demander pourquoi accorder de l'attention à un article aberrant et à une fausse information. Les politiques de la Belgique sont évidemment décidées au sein de ses institutions, le gouvernement et le parlement. Mais elles sont puissamment influencées aussi par les médias, les journaux, la télévision, les médias sociaux et tous les autres canaux de communication. A l'inverse, ceux qui détiennent le pouvoir politique ont énormément d'influence, à leur tour, sur les médias. La plupart de nos auditeurs qui s'intéressent à l'actualité de l'art minier de sa région auront remarqué ces dernières années, surtout ces deux dernières années, combien l'information à ce sujet est peu fiable. Dans le meilleur des cas, le sujet est négligé par rapport à d'autres crises dans le voisinage de l'Europe. Quand on couvre le Caucase, on le couvre souvent de manière vade ou ambiguë. Les médias donnent l'impression que l'information est incertaine, qu'il est impossible de déterminer ce qui s'est passé. Lorsque la guerre de 2020 a éclaté, par exemple, nous avons eu droit à ce genre d'annonce. Après un dimanche de combats meurtriers, les affrontements se poursuivent entre les forces d'Arménie et d'Azerbaïdjan dans la région séparatiste due au Karabakh. Les deux pays s'accusent mutuellement de recourir à l'artillerie lourde et se renvoient dos à dos la responsabilité de l'initiative guerrière. Celle-là était de France Info. A la BBC, Stephen Stacker, qui est très célèbre, disait impérial qu'il se souciait peu qui avait initié le conflit comme si ce n'était pas le travail des médias de s'informer et de nous informer. Le plus souvent, il est difficile de comprendre exactement pourquoi le sujet est si maltraité. Est-ce dû au manque d'informations des journalistes, à leur ignorance, au manque d'intérêt du public, à l'influence du gouvernement, à la puissance des informations provenant par exemple de l'Azerbaïdjan ? Une chose est sûre, la couverture médiatique s'accorde avec l'indifférence des autorités belges et européennes sur ce dossier. Alors comme tout ça est bien compliqué, on va commencer aujourd'hui par un cas très simple. Parfois, les médias ne se contentent pas d'adopter une attitude distante ou indifférente à l'égard de la crise, de créer le flou ou de déplacer le sujet. Parfois, ils véhiculent tout simplement des informations mensongères et même calomnieuses. Nous en avons eu un bel exemple dans un article paru le 1er mars dernier dans le magazine Le Vif. L'article était intitulé « Armeniagate en vue ». Arméniagate, c'est évidemment une manière de dire qu'il y a un scandale lié à l'armée. De quel scandale s'agit-il ? Je vous explique. Dans cet article, Sébastien Bouchsois, qui se dit politologue, prétend qu'il y a en Europe un lobby arménien qui corrompt les parlementaires européens pour qu'ils soutiennent la cause de l'Arménie. Et il va plus loin. Il formule des accusations contre le président d'une organisation arménienne, la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie. Kaspar Karampetian prétend l'article serait diamantaire et pratiquerait le trafic de diamants. Je cite l'article. « Karampetian a créé un réseau étendu et semblant de commerce de diamants. Il a même introduit en contrebande en Belgique des diamants au blond de couleur. » C'est précis. Et que fait de cet argent mal acquis, ce sinistre personnage ? Eh bien, il corrompt les parlementaires européens par-dessus. Il va de soi que cet article est un tissu de calomnie. M. Karampetian est diamantaire comme je suis danseur de flamenco. Pour ce qui est de corrompre les parlementaires européens, son organisation qui n'a que deux employés n'en a guère les moyens. Pour en savoir un peu plus sur M. Karampetian, sur son organisation et sur ce qu'il pense de ces accusations, nous sommes allés l'interviewer. Cependant M. Karampetian ne parle pas le français et l'interview est donc en anglais. J'en exclut avance auprès de nos auditeurs qui ne sont pas familiers de cette langue. Avant de l'entendre, un mot de commentaire encore sur cet article. L'article a recours à une série de techniques classiques de la désinformation. Il essaye de donner l'impression qu'il ne fait que répercuter des informations venant d'ailleurs. Par exemple, il écrit que certains parlent déjà de Kaspar Gates. Il écrit comme si l'expression était bien connue dans certains milieux, ce qui, évidemment, n'est pas le cas. C'est un moyen classique, mais de mauvaise foi, de donner l'impression que l'expression vient d'ailleurs alors que c'est Bouchoy lui-même qui l'invente. Autre technique, le titre lance une accusation, Armenia Gates en vue, avec un point d'interrogation. Il ajoute le point d'interrogation comme s'il s'agissait d'un questionnement, plutôt que d'une accusation, comme si l'article était une analyse des accusations formulées ailleurs. Et le reste est à l'avenant. L'article est fondé sur des affabulations mensongères. D'où vient ce type de calomnie ? Si ce type d'attaque est heureusement rare dans la presse belge, en tout cas concernant les Arméniens, ce n'est pas le cas de la presse de l'Azerbaïdjan et de la Turquie où elles sont courantes. Les Arméniens y sont systématiquement présentés comme des extrémistes, une force internationale puissante et maléfique, exactement à l'image du célèbre complot judéo-maçonnique des antisémites européens. Pas plus tard que vendredi, le parlement de l'Azerbaïdjan a qualifié la diaspora arménienne de cancer de l'Europe, par exemple. Mais dans le cas des Arméniens, ce discours de haine extrême ne trouble pas les consciences des diplomates et gouvernements européens. Plus spécifiquement, le gouvernement de l'Azerbaïdjan s'efforce d'exploiter l'actualité à son profit et au détriment de l'Arménie. Lors de la guerre en Ukraine, par exemple, il a tenté de présenter l'Arménie comme allié de la Russie dans son invasion de l'Ukraine. La BBC et plusieurs médias internationaux ont d'ailleurs mordu à l'hameçon et repris cette fausse information. Or en décembre a éclaté une crise au Parlement européen, comme chacun sait, un scandale de corruption. Plusieurs parlementaires recevaient des montants importants de la part du Qatar et je crois du Maroc pour adopter des positions favorables à ces pays. Alors n'y une ni deux. Avec leur imagination habituelle, les diplomates et les médias d'Azerbaïdjan ont imaginé de mettre l'Arménie dans le même panier. Après le Qatar-guerre, ils ont imaginé l'Arménia-guerre. Ce type d'argumentation a une triple utilité. D'une part, elle permet aux décideurs azerbaïdjanais d'expliquer les échecs diplomatiques au Parlement européen. Elle leur permet de prétendre que si le Parlement européen a adopté quelques résolutions favorables à l'Arménie et au Karabakh, ce n'est pas en raison de la situation et des agressions de l'Azerbaïdjan, non. C'est parce que les parlementaires européens étaient corrompus. D'autre part, elle permet d'intimider les parlementaires tentés de soutenir l'Arménie et qui peuvent craindre d'être souillés par l'association. Et puis enfin et surtout, ces campagnes de désinformation relèvent de la pratique du contre-feu. Car enfin, parmi les pays les plus célèbres pour la corruption de parlementaires en Europe, il y a nos amis l'Azerbaïdjan. Ce pays a fait l'objet ces dernières années de quelques scandales croustillants et de grande envergure. Il y en a d'ailleurs tellement que ces scandales méritent une émission à eux tout seuls. Les accusations formulées régulièrement par l'Azerbaïdjan sont des accusations miroir. On accuse l'Arménie ou les Arméniens des mêmes crimes que ceux pour lesquels on est déjà connu. Par exemple, pour se défendre de l'accusation de génocide, la Turquie avait compris que la meilleure défense c'est l'attaque. Elle ne s'est pas contentée de nier le génocide. Elle accusait les Arméniens d'avoir commis un génocide contre les Turcs. Que l'accusation soit ridicule pour tous ceux qui connaissent un peu, la question n'est pas un problème. La plupart des gens ne la connaissent pas ou sont tout disposés à faire écho aux deux accusations dans la foulée. On a d'ailleurs entendu cela avec Stephen Sacco et la BBC un peu plus tôt dans l'émission. Le résultat est de créer la confusion et de neutraliser les accusations de l'adversaire. Et ça marche très bien. Nous l'avons constaté dans la couverture médiatique récente sur le conflit du Carabin. Pour un citoyen belge, ce qui est particulièrement préoccupant, c'est que les journalistes et les rédactions de ce pays ne soient pas conscients de cette technique et se prêtent si facilement à ce jeu. Si vous doutez de l'information que vous transmet votre journal ou votre télévision, vous avez bien raison. Voilà donc pour la mise en contexte de cette affaire. A présent, nous allons entendre ce que M. Carapétian lui-même a à en dire. M. Carapétian, je le rappelle, est le président de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie. Nous serons également en compagnie de sa collègue Hériné Évignan, qui est la directrice de l'organisation. Bonjour Carapétian. Bonjour Hériné. Nous sommes avec Carapétian et Hériné Évignan, qui sont respectivement le président et la directrice de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie. Merci d'être avec nous. Merci de participer à cette interview. Nous sommes ici aujourd'hui pour discuter d'un article publié la semaine dernière, le 1er mars, et d'un article qui prétend présenter l'Arménie-Gate. Mais avant de discuter de l'article et avant de parler de ce qu'ils appellent l'Arménie-Gate, j'aimerais entendre un peu plus sur chacun d'entre vous, pour que les gens puissent vous connaître si ils ne vous connaissent pas déjà, et sur les activités de la Fédération. Kaspar, vous êtes le président de la Fédération. C'est votre occupation en plein temps ces jours-ci. Est-ce que vous pourriez dire quelques mots sur vous-même ? Oui. Je suis né en Grèce, il y a 75 ans. Et maintenant, pendant les 12 dernières années, je suis à Bruxelles comme président de la Fédération Européenne d'Arménie pour la justice et la démocratie. Avant cela, j'étais le président de notre comité grec local, avant de venir à Bruxelles. Depuis ma très jeune vie, j'ai été impliqué dans la communauté arménienne. Avant Bruxelles, j'étais dans l'organisation des jeunes, président de notre organisation internationale des jeunes. Puis, pendant plusieurs années, je suis le président du comité national arménien grec. Dans ma vie privée, j'ai travaillé dans une compagnie d'importation d'équipements photographiques. Et pendant les 12 dernières années de ma vie privée, j'ai été le chancelier de la préface arménienne de la Grèce. Depuis 2007, je suis en pension. Et depuis que j'ai ma pension, la Fédération Européenne d'Arménie a décidé, depuis que mon prédécesseur, Hilda Tchobouyan, a dû retourner en France, puisqu'elle a été élue dans le Conseil Régional de l'Area de Lyon, et qu'on a dû avoir un nouveau président ici, on a décidé que, depuis que j'étais en pension, je pourrais venir, car je suis venu volontairement, et essayer de m'aider avec l'expérience que j'ai eu pendant tous ces années, pour promouvoir le travail de la Fédération Européenne. Maintenant, pendant ces 12 dernières années, je suis ici, et j'essaie de servir autant que je peux, si possible. Peut-être que Hérinée peut continuer, ou que vous avez une autre question. C'est merveilleux. Hérinée, oui, est-ce que tu voudrais dire quelques mots sur toi-même ? Donc, tu n'es pas vraiment à la scène, peut-être que ton CV est un peu plus court que son. Dis-nous quelque chose sur toi-même. Je suis la directrice exécutive de la Fédération Européenne. Je suis née et étudiée en Arménie, mais je suis allée en Arménie relativement tôt pour continuer mon éducation. Donc, je suis allée aux États-Unis, car j'étudiais à l'université, au département des États-Unis, pour étudier le journalisme. Ensuite, je suis allée en Allemagne pour faire mon master. Après l'Allemagne, j'ai reçu une offre d'internship ici, au Parlement européen, pour travailler avec un équipe d'un membre austrien du Parlement européen. L'internship s'est transformé en un travail à plein temps, le contrat. Donc, c'était ma première expérience de travail en Europe, en tant qu'advocate d'un membre austrien du Parlement européen. Et, après le terme législatif, le député n'a pas été réélu. Qui était le membre du Parlement ? Martin Ehrenhauser. Et, après ça, j'étais dans une phase de contemplation sur comment je voulais continuer et ce que je voulais faire. Et, vu que j'avais déjà des relations avec mon collègue précédent, qui s'appelle John, qui était en charge des affaires publiques, ici, dans l'AFJD, et on se connaissait comme collègues arméniens. Et, vu qu'il était dans le Parlement européen relativement souvent, on se rencontrait pour discuter des développements. Et, un jour, il m'a proposé d'aller à l'office et de discuter des possibilités de coopération. Et, comment tout a commencé, dans l'AFJD, c'était en 2015. J'ai rejoint l'AFJD en tant qu'officier. Et, depuis, j'ai travaillé pour la Fédération pour m'assurer de la coopération. Donc, tu as travaillé ici pendant quelque chose comme 8 ans ? Oui, un peu plus. Parce que j'ai commencé en part-temps. Et puis, ça s'est transformé en... Excellent. C'est une carrière très internationale. Dites-nous maintenant de l'organisation, la Fédération, la Fédération arménienne. Qu'est-ce qu'elle fait ? Qu'est-ce que votre travail implique ? Juste dans quelques minutes. Vous lobbiez, une organisation dédiée principalement à lobbier dans Bruxelles vers les institutions européennes ? Oui, nous lobbions. C'est une organisation d'entreprise ou d'organisation civile. Donc, notre tâche, c'est de coordonner le travail de nos membres, de tous nos volontaires, pour soutenir les causes importantes pour nous, notamment pour renforcer la relation entre l'Union européenne, la République arménienne et la République d'Arsach. Et comme tous nos membres sont citoyens, les membres de l'Union européenne, ils ont le droit de parler à leurs décideurs et d'advocater pour les causes importantes pour eux. Donc, notre tâche, c'est de coordonner leurs activités. C'est exactement l'esprit du programme. Il s'appelle Arménien Lobby, vous vous rappelez, sur la citoyenneté active. Quelles questions lobbyisez-vous ? Vous avez parlé des relations entre l'Union européenne et l'Arménie. Plus précisément, qu'est-ce qui s'est passé au-dessus de votre agenda au cours des dernières années ? Je dirais, Carabach ? Oui. Jusqu'en 2015, c'était aussi la reconnaissance du génocide. La ré-reconnaissance, disons, parce qu'en 1987, c'était reconnu pour la première fois par le Parlement européen. Et jusqu'en 2015, l'une de nos principales tâches était, encore une fois, de renouer cette reconnaissance et, d'une certaine façon, en meilleure forme. Et nous avons réussi, avec l'aide aussi, à ce moment-là, de notre communauté. Vous voyez, à l'époque, à l'AGBU, nous avons coopéré à ce moment-là. Et bien sûr, avec la collaboration de l'ambassade de la République d'Arménie, nous avons réussi et nous avons eu presque un vote unanime. Avec une bonne résolution, nous avons réussi à l'avoir à ce moment-là. Après ça, chaque année, encore une fois, quand nous avons le rapport de progrès sur la Turquie, il est mentionné, cette résolution du Parlement européen. En plus de ça, même dans ces années où nous essayons d'avoir le rapport de progrès du Parlement européen, nous avions, bien sûr, le problème de Nagorno-Karabakh, ou d'Artsakh. Notre tâche basique était, parce qu'Artsakh était isolé, ces gens étaient isolés, c'était très difficile pour eux de voyager, personne ne les acceptait, personne n'y allait, très peu de gens allaient à Artsakh. Notre tâche basique était de détruire cette isolation. Et nous avons réussi. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles l'Azerbaïdjan et l'Aryé sont si en colère avec nous. Parce que nous avons réussi à avoir des groupes d'amitié avec Artsakh, Nagorno-Karabakh et le Parlement européen. Nous avons ici, en Belgique, deux groupes d'amitié. L'un parlant français, l'autre parlant flamandais. Et nous avons, en 2013, le président de Nagorno-Karabakh, Pako Saakyan, venu à Bruxelles, et dans le Parlement européen, avec à sa côte, le président du PVP, pour s'adresser au Parlement européen en tant que président de la République de Nagorno-Karabakh. Puis nous avons eu, le président de l'Assemblée nationale, le ministre des Affaires étrangères, qui est venu ici. Je reviendrai en détail sur le Karabakh. J'aimerais passer à l'article le plus récent. Mais allez-y, si vous voulez. Je vais conclure. Et c'était l'opposé aussi, pour les gens, pour faciliter les délégations à Artsakh, pour aller voir par les yeux la situation, le progrès de la démocratie à Artsakh. Deux fois, nous avons pris des observateurs internationaux dans les élections, en gardant le même format que l'ODIHR, comme l'Union européenne ou l'OAS le fait. Donc, c'était l'un de nos tâches, l'autre, bien sûr, nous voulions avoir des résolutions, des décisions, des réunions, pour soutenir les groupes, les trois groupes de l'Union Européenne, les trois principes basiques, qui reconnaissent la self-détermination comme un droit égal avec les autres deux, qui sont l'utilisation de force et l'intégrité territoriale. Donc, c'était, en général, notre travail en 2020, notre travail basique. Je veux dire que, juste 15 jours après la guerre, nous avons eu la délégation de cinq membres du groupe français de Nagorno-Karabakh, d'Artsakh, en Belgique, et c'était, pour eux, une décision très courageuse de visiter juste 15 jours après la guerre. Et pendant la pandémie de la COVID, ils ont pris des risques, ils sont allés comme ils devaient, et, bien sûr, après ça, tout notre problème et notre tâche est d'aider Nagorno-Karabakh à survivre maintenant. Parce que la chose principale, maintenant, c'est qu'ils survivent et qu'ils évitent l'évacuation ethnique que l'Azerbaïdjan essaie de faire avec le blocage, l'interruption du gaz, de l'électricité et tous les pressions. Et maintenant, il y a deux jours, l'infiltration des commandos azerbaïdjans dans Nagorno-Karabakh et ils ont tué trois policiers. Nous avons mentionné dans le dernier programme, je pense, la résolution dans le Parlement européen, et je suis sûr que vous avez joué un rôle clé dans l'adoption de cette résolution. La résolution qui a condamné le blocage. Ce n'est pas seulement le blocage, c'est les dernières années après la guerre, pendant la guerre aussi, où nous avons réussi à que le Parlement européen condamne l'Azerbaïdjan en tant qu'agresseur. Et après cela, et c'était quelque chose de très important, en travaillant ensemble avec l'ambassade arménienne ici, nous avons réussi à avoir trois, je pense, résolutions, qui sont très importantes, résolutions urgentes, ce qui est une situation très rare, d'avoir des résolutions urgentes, l'une après l'autre. Et tous les trois ont complètement condamné l'Azerbaïdjan. C'est ce dont vous parliez. Quels sont les sanctions aussi ? Je reviendrai en détail sur cela, car il y a beaucoup à parler là-dessus. Mais aujourd'hui, j'aimerais discuter de l'article qui a été publié le 1er mars dans le magazine belge Le Vif. Ce n'est pas la première fois que des articles libéraux sont publiés sur l'Arménie et les Arméniens. Mais dans ce cas, ils font des accusations spécifiques envers vous. Je pense que personne qui connaît l'article ou les méthodes d'Azerbaïdjan ne prendrait pas ces accusations sérieusement. Mais les écrivains innocents, ceux qui sont moins proches de l'issue, le feront. C'est un moment important. J'aimerais résumer ce que sont les accusations. Quelqu'un d'entre vous peut résumer ce que sont les accusations ? Je peux vous résumer. Je peux vous élaborer plus. La principale accusation est qu'en fait, notre organisation, notamment le Président de notre organisation, Kaspar Karam Péchan, est impliquée dans des activités illégales, notamment la corruption et la fraude des décideurs. Ils sont en Europe pour s'assurer que les décisions qui sont prises sont en faveur de ce qu'ils appellent le régime séparatiste en Arménie, notamment Nagorno-Karabakh. Et bien sûr, c'est une terminologie qui est utilisée pour créer une image très négative. Notamment, nous savons tous que les Arméniens de Nagorno-Karabakh sont en train de survivre, de se battre pour leur droit de continuer dans leur pays. Ils sont victimes d'une agression vicieuse par l'Azerbaïdjan et par la Turquie. Ce que cet article fait, c'est qu'il essaie de transformer la victime, qui est dans ce cas la population native d'Arménie de Nagorno-Karabakh, en perpétrateur. Les Arméniens de Karabakh ne sont pas accusés de rien dans cet article ? Ils sont appelés séparatistes, mais en général, les Arméniens sont accusés dans ce cas, d'être impliqués dans des activités corrompues. C'est pourquoi j'utilise la terminologie Arménia Gates, car c'est un mot qui sonne la cloche dans le contexte actuel de la guerre corrompue de Qatar Gates, qui a tué le Parlement européen, ce qui, malheureusement, les politiciens européens sont impliqués dans des activités illégales. Ils essayent donc de créer une sorte de milieu de jeu, parce que l'Arménie a une réputation de terroriste. Il y a eu de nombreux scandales dans les dernières années, où il est devenu clair qu'ils ont créé un système très élaboré de corruption et de briberie, l'armement de l'Arménie, qui est devenu une notion. Ce qu'ils essayent maintenant avec cet article, c'est d'essayer de créer l'impression que les Arméniens font exactement la même chose. C'est pourquoi j'utilise cette terminologie. Et s'il y a des succès, si les institutions européennes prennent des positions en condamnant l'Azerbaïdjan, ce n'est pas parce que la cause est juste, mais parce que ces gens sont bribés. Il y a aussi des accusations personnelles envers Kaspar. Dans l'article. Oui, ils disent que je suis un visionnaire impliqué dans la briberie des diamants sanglants. Est-ce que tu es impliqué dans... Beaucoup de gens qui le savent l'ont demandé. Non. Heureusement ou malheureusement, je ne suis pas. Comme je l'ai dit, je suis un pensionnaire. C'est une pension modeste que j'ai. Mais ils disent cela pour présenter que j'ai de très grandes capacités en tant qu'homme. En tant qu'homme très riche. Et même s'ils disent sans dire l'adresse que j'ai aussi un visionnaire ici au Brésil. Et dans de nombreux autres pays. Et la chose d'habitude quand vous voulez discréditer quelqu'un pour certains circles, disons, sans mentionner certains circles de Vardos. Bien sûr, nous savons certains circles de Vardos. Cet article de M. Sébastien Boussois est une copie-paste des articles publiés dans les journaux Nazaré. C'est une copie-paste des articles de Bakour, oui. Et M. Boussois, comme nous l'avons vu dans des sources publiées sur Internet, a écrit des dizaines d'articles. Et si quelqu'un prend ce qu'ils m'ont écrit dans la presse azerbaïdjanaise depuis 2018 jusqu'à maintenant, il verra que ce sont les mêmes accusations que les azerbaïdjanais faisaient contre moi. Maintenant, M. Boussois le fait. Bien sûr, je n'ai rien à faire, et je n'ai jamais rien à faire avec des diamants ou avec de l'arbre. Ils m'accusent d'être un terroriste sans aucun fond, sans me dire, de dire aux gens quel acte terroriste j'ai commis. Et bien sûr, d'autres choses, même un petit peu drôle, mais ok. Ils disent que je suis un citoyen de Luxembourg. J'ai été seulement deux fois à Luxembourg, je ne sais pas. Azeris a créé ça, et il l'a pris sans faire de recherche et l'a écrit. La question, la question basique, M. Tavitian, c'est que M. Boussois, ici, présente lui-même comme docteur de sciences et chercheur, un scientifique politique. Et quelqu'un pourrait se poser la question comment, si quelqu'un est vraiment ce qu'il prétend, il publie des articles sans même vérifier des choses qui sont très évidentement liées. Mais je peux penser, et nous pouvons penser pour beaucoup de choses, je ne veux pas blâmer quelqu'un sans avoir une approche, pourquoi il le fait. Je peux penser. Nous pouvons tous imaginer pourquoi il le fait. Nous pouvons tous imaginer quelles pourraient être les motivations. Et je pense que cela va au cœur de beaucoup d'issues concernant la qualité de la presse, aujourd'hui, la désinformation, le désintérêt du public dans ces questions. Ce genre de choses doit être pris absolument sérieusement. Vous n'allez pas vous assister, vous allez répondre à l'article ? Oui, bien sûr, nous allons répondre, parce que c'est plein de lies, c'est une déformation pour moi, et c'est évident que, pour moi, la déformation va à l'AFJD, parce qu'ils pensent que s'ils me neutralisent, alors l'AFJD aussi sera neutralisé, ce qui n'est pas le cas. Caspar Garabetianis aujourd'hui, demain, peut-être quelqu'un d'autre, c'est toujours le cas, mais c'est ce qu'ils pensent. Mais nous allons répondre à cela, parce que ce n'est pas acceptable, pas pour moi, mais surtout pas pour l'AFJD, qui n'a jamais donné quelque chose à personne. C'est contre notre principe de donner des dons ou de frapper quelqu'un, c'est contre notre principe. Donc quand les parlementaires vous accompagnez à Karabakh ou à l'Arménie, vous ne couvrez pas de leurs coûts ? Je peux vous donner les deux derniers exemples. Un mois auparavant la porte du Qatar, nous avions trois membres du Parlement européen. Nous avons facilité la visite des trois membres du Parlement européen à l'Arménie, à Yerevan et à l'Arménie du Sud, à Goriz, et au village qui était gardé par les Azerbaïdjanis. Et dans mon invitation, j'ai clairement écrit que toutes vos dépenses de voyage, d'avion, d'hôtel, etc., seront payées soit par vous-même, soit par le Parlement européen. Nous payons seulement les dépenses de notre personnel, c'est-à-dire de M. Rignan et de mon présence là-bas. Donc nous faisons toujours ça. Maintenant, nous avons encore un nouveau groupe de parlementaires qui a visité Yerevan et Goriz. Nous faisons la même chose. Et même une d'entre elles, Sylvie Guillaume, a publié dans son compte Twitter que j'ai reçu une invitation de l'Arménie européenne, et en gardant et en vérifiant toutes les règles du Parlement européen, j'ai accepté l'invitation et je vais à l'Arménie. Nous avons toujours été clairs, et nous allons être clairs, car nous croyons que notre cause est la bonne, et nous nous battons pour cela. Oui, et c'est bien sûr pourquoi les membres du Parlement acceptent de payer leurs propres dépenses, car ils croient que la cause est la bonne, et les relations avec l'Arménie sont importantes. Oui. Est-ce qu'il y a quelque chose d'autre ? Est-ce que vous aimeriez répondre plus spécifiquement sur votre plan de réponse ? La première chose sera mon réponse correcte. J'imagine que jusqu'au début de la semaine prochaine, nous avons consulté avec notre avocat nos possibilités. Nous préparerons une lettre. Elle devrait être de la même taille et au même endroit où Laviv a publié son opinion sur M. Bourboussois. Nous préparerons une lettre, ensemble avec le consentement de notre avocat, et nous l'envoyerons. J'espère que Laviv publiera. Nous croyons qu'il publiera. Je pense que c'est leur obligation légale. Et au-delà de cela ? Au-delà de cela, nous examinons en ce moment nos autres options. Et puisque nous n'avons pas encore reçu une décision finale, nous déciderons plus tôt la semaine prochaine, car nous avons 2 ou 3 options à vérifier. Nous verrons lequel est plus efficace. Et nous allons y aller. C'est pourquoi je ne veux pas spéculer en ce moment. Mais vous et votre public sont sûrs. S'il y a des accusations personnelles, je pense que vous, sans mettre les mots dans votre bouche, vous explorez probablement la prosecution criminelle, ou peut-être la prosecution civile, contre l'auteur. Oui, peut-être. Parce que si c'était Kaspar, je n'irais pas loin. Non. Parce que je dirais, ok, laissez-les écrire ce qu'ils veulent. Mais c'est ma position. Avec ma position, cela peut affecter la Fédération. Et cela peut être un gros problème pour nous. Nous allons y aller. Ce n'est pas la seule réponse. Si je puis dire, cela affecte, bien sûr, vous personnellement, la Fédération, et les Arméniens plus généralement. Cela va au-delà de l'organisation aussi, puisque c'est vraiment la réputation des Arméniens plus généralement. Pouvez-vous aller au-delà de l'article maintenant? Je veux dire, après tout, c'est un article dans un magasin dans un petit pays européen. Est-ce tout à fait signifiant dans le grand schéma des choses? Devons-nous nous inquiéter sur ce type de pratique douce? Je ne sais pas. Ce n'est pas la première. Ce n'est pas la première tentative d'Azerbaïdjan. Ils ont commencé en 2018. Avant cela, il y avait quelques menaces contre moi. Je ne sais pas si vous avez des informations, mais nous prenons des mesures pour être prudents et que rien ne se passe. Ils ont commencé en 2018 avec Interpol, en demandant de m'arrêter et de commencer à publier contre moi, même avec la participation de M. Hadjiyev, à l'époque, en tant que vice-président du Parlement d'Azerbaïdjan. Ils ont commencé les attaques contre moi avec le même contenu, un peu plus, avec plus de choses que M. Boussois n'a pas mentionnées ici, mais presque avec le même contenu que M. Boussois écrit maintenant. Cela a continué juste après la porte de Qatar. Le 2e jour, immédiatement, ils ont annoncé que ce n'était pas la porte de Qatar, et bien sûr, si nous comprenons et si nous nous souvenons de ce que Gember a dit, c'est que quelque chose restera, c'est important, parce que si quelqu'un sait 5 choses sur nous, il va commencer à rire. Mais comme vous l'avez dit auparavant, beaucoup de gens ne le savent pas. Pourquoi devraient-ils savoir si je suis un millionnaire ou pas? Ils peuvent croire, et ils peuvent croire que nous faisons les mêmes tactiques qu'ils le font. C'est pourquoi c'est important et nous devons arrêter. Jusqu'à présent, je n'ai pas répondu, et nous n'avons pas répondu en tant que Fédération, aux Azeris, parce que nous savons très bien quelle est la crédibilité d'Azerbaïdjan en Europe. Il n'y avait pas besoin pour moi ou pour la Fédération de s'involer dans cela. Mais maintenant, c'est dans un bon magasin belge, et Belgique, Bruxelles, c'est le cœur de l'Europe. Ce n'est pas que Belgique est juste un petit pays. Bruxelles est le cœur de l'Europe, et beaucoup de choses sont générées d'ici, et peu importe les impressions. Ici, on peut aller dans d'autres pays aussi, ou on peut aller au Parlement et aller à la Commission. Nous avons des relations, j'ai des relations avec la Commission, j'ai des relations avec le Parlement européen, j'ai des relations avec les ambassades, j'ai des relations avec le gouvernement. Donc, si nous ne répondons pas, quelqu'un peut penser que c'est pour cela qu'il ne répond pas. C'est pour cela que je réponds, et bien sûr, c'est mon problème, c'est le problème de la Fédération, et bien sûr, la Fédération existe pour la cause des Arméniens, sinon, il n'y aurait pas besoin d'avoir cette Fédération. Donc, si la Fédération, ils attaquent la Fédération, vous avez raison, ils attaquent les Arméniens, et la cause des Arméniens, les différentes causes des Arméniens. Et c'est très important pour nous. Nous devons défendre, pas moi, nous devons défendre la Fédération, et nous devons défendre aussi la cause des Arméniens. Très bien. Donc, sur ces derniers mots, je termine. J'aimerais ajouter mon propre... Je pense que c'est très important de répondre à ce genre de choses, et nous devons, depuis maintenant, le faire beaucoup plus assertivement. Comme vous le disiez, pas tellement parce qu'en Azerbaïdjan, ils nous écouteront, mais parce que le public belge est influencé par ce genre de propagande. Nous avons, je pense, la façon dont les médias ont traité tout le conflit au cours des dernières années, qui reflète le fait que nous n'avons pas été suffisamment agressifs en mettant nos arguments. Nous avons souvent tourné l'autre cheveu quand la propagande affectait les médias. Toute la couverture sur les portes de caviar, sur la diplomatie de caviar, ou sur le laundromat azerbaïdjani. Ce sont des portes qui ne sont pas mises au public par les Arméniens, et qui, souvent, ont complètement déconnecté la corruption azerbaïdjani dans l'Europe du problème de Karabakh, même si c'est central à l'issue. Donc, pour ne pas apparaître, ces organisations qui dénonçaient la corruption, pour ne pas apparaître, pour être en lien avec les Arméniens, n'ont pas parlé du conflit de Karabakh. Et donc, nous avons perdu l'opportunité d'expliquer qu'il n'y a pas d'équilibre entre les deux côtés. Il n'y a pas d'équilibre entre les deux côtés. Il n'y a pas d'équilibre entre les deux côtés. Et si c'était le cas, je serais certainement le premier à le dénoncer. Si les Arméniens disparaissaient l'argent et corrompaient le Parlement européen je serais le premier à le dénoncer. Mais ce n'est pas le cas. Merci beaucoup d'avoir pris le temps. J'aimerais être le premier à entendre votre travail, surtout votre travail en Belgique, puisque c'est ce dont nous sommes intéressés. Mais la nouvelle est autrement, donc je reviendrai si vous m'accompagnez. Merci beaucoup. Merci M. Davitian, et j'espère que nous aurons encore l'opportunité de parler. Merci d'avoir participé à cette initiative à l'Arménien Radio, parce que c'est quelque chose qui manquait. Et c'est bien pour notre communauté d'entendre des choses sensibles, comme la politique ou le lobbying, et je vous félicite pour votre initiative. Merci beaucoup. Vous pouvez également réécouter Armène Lebi en podcast. Pour ce faire, rendez-vous sur notre site belgarhaï.be

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