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On Friday, March 29th, the hosts of the radio show Impulsoge from Paris came to do a live broadcast in Pouzeau. They played games, took phone calls, and even had a soapbox race. Clément Lanoue, one of the hosts, shared advice for young radio broadcasters, emphasizing the need to be creative and not be afraid of hard work. He spoke about his love for the morning show and the joy of connecting with listeners. He also mentioned his favorite guests, including musician Mathieu Chedid. Clément Lanoue talked about his journey in radio, starting at a young age and eventually returning to where he began. He explained that his passion for radio was sparked by his experiences with a school radio station and attending a live radio event. Overall, the interview was a great opportunity to connect with Clément Lanoue and learn about his career in radio. Vendredi 29 mars, nous sommes allés assister à la matinale d'Europe 2, Clément Saint-Cruste, animé par Clément Lanoue, Sandra Cohen, Fabien Delêtre, Julie et Loïc. Ils sont tout droit venus de Paris pour délocaliser l'émission Impulsoge le temps d'une journée. Il y avait environ 200 personnes qui arrivaient, repartaient au travail, tandis que d'autres se dirigeaient vers le collège et les écoles. Nous avons pu assister à différents jeux en direct ou en off, quelques fois avec des personnes au téléphone. Pour finir la matinale, l'équipe avait organisé une petite course de caisses à savon, à l'intérieur desquelles se trouvaient les deux animatrices. Après cette course, nous avons pris une photo avec tous les spectateurs présents. Quelques minutes plus tard, nous avons assisté à une course contre la montre de Clément Lanoue, qui était appelée de toutes parts pour des photos ou pour discuter. Nous lui avons ensuite demandé si l'on pourrait l'interviewer. Voici quelques questions que nous lui avons posées. Quel conseil donnerais-tu à des jeunes animateurs de radio pour les pousser à en faire leur métier ? Il faut être créatif. C'est un métier où il ne faut pas avoir peur de travailler. Moi, j'ai longtemps été prof dans une école de radio où il y en a qui arrivaient qui voulaient être des stars, qui arrivaient, qui voulaient être juste connus, rigolés et tout. Et il y a les autres qui étaient passionnés de radio et qui aimaient vraiment la radio. Et là, ça fait 20 ans, on en a perdu pas mal en route, qui ont fait d'autres métiers en se disant bon, finalement, on faut bosser. Ça nous fatigue un peu. Et en fait, je vais vous dire de ce cas, ça fait 20 ans que je fais ça, tout le monde me dit tiens, t'es le matin sur Europe 2, parfois l'après-midi sur Europe 1, tu bosses tout le temps. Moi, j'ai une boîte d'opéra d'à côté. Et en fait, je fais tellement ce que j'aime qu'en vrai, j'ai l'impression d'être une énorme arnaque de jamais avoir bossé un seul jour dans ma vie. Là, on va me dire tu dois être crevé, vous avez bossé des horaires. Je suis venu, je suis à Pouzeau, je fais une émission, je suis trop content, j'ai l'impression de rigoler tout le temps. Ça, c'est chouette. Mais il y a un énorme travail qui ne se voit pas en amont, mais comme dans tous les métiers, on sait que tu es passionné, tu n'auras même pas l'impression que tu te travailles. Je préfère mille fois la matinale. Je suis clairement du matin. Sur les 20 dernières années, je crois que j'ai fait 19 ans de matinale. C'est un rythme à prendre et j'adore me lever, avoir les infos avant tout le monde, voir le monde se lever, sortir les gens du lit. Ça, je trouve ça très, très chouette. Ça, ça me plaît. La préparation en amont, l'improvisation, les échanges avec les auditeurs. Les échanges avec les auditeurs, j'adore. Le public, j'adore. Le direct, évidemment. La préparation en amont, si tu demandes à mon équipe, ils vont te dire, Clément, ils préfèrent l'impro. Clairement, j'aime bien quand c'est important de bien préparer, c'est important de bien travailler. Mais j'adore casser un peu ce qui a été prévu pour surprendre et qu'il y ait de la magie. Donc, évidemment, le direct, que tout puisse se passer. Ma meilleure rencontre ? Ça dépend. Dans la vie radiophonique, sur les invités, il y en a énormément. Il y a plein d'invités que j'adore avoir, que j'adore recevoir, des gens dont je suis assez fan de leur travail. Quand tu les rencontres pour la première fois, tu discutes avec eux, tu deviens copain avec eux. C'est chouette. Il y a un gars que j'adore recevoir. Par exemple, c'est Mathieu Cheddi, M, que je trouve génial parce que je suis allé voir plusieurs fois en concert. Maintenant, je le prohase quand même souvent. Et quand il vient, j'ai encore les yeux d'enfant de me dire, j'adore sa musique, j'ai allé voir en concert. On boit des coups avec lui et on discute de musique. Ça, c'est chouette. Mais il n'y en a pas une en particulier. C'est des chouettes rencontres. J'ai fait le lycée à Pouzeau. Après, je suis parti. J'ai fait une école de radio qui s'appelait à l'époque le studio École de France. C'est une école en deux ans où tu peux en plus être en alternance. Je suis rentré très vite à Europe 2 à l'époque. C'était la radio qui m'a donné envie de faire de la radio. Après, j'en ai fait d'autres. Je suis parti à RFM, sur d'autres radios, Radio AFG, Europe 1. Je suis revenu. Aujourd'hui, je suis retourné là où j'ai commencé il y a 20 ans. J'ai 40 ans. Mon premier métier, mon premier contrat, c'était à 20 ans. C'est sur Europe 2. J'ai eu 40 ans il y a quelques jours et je suis sur Europe 2. C'est assez chouette comme parcours. Voilà comment ça s'est passé. Qu'est-ce qui m'a donné envie de faire de la radio ? J'ai eu la chance de grandir à Pouzeau. Au collège où j'étais, il y avait une radio. Comme vous êtes en train de faire dans mon collège, j'ai trouvé ça génial. Même en primaire, un jour, en CP, j'étais à l'école juste au-dessus. Je ne lisais pas trop mal. Quelqu'un est venu. On a été sélectionnés pour aller au collège enregistrer ça. Je suis rentré dans le studio. J'ai mis un casque sur mes oreilles. On nous a appris à poser notre voix, tout ça. Je me suis dit que j'adore cette sensation. Après, il y a autre chose aussi. Il y avait une radio au Pouzeau. J'étais à Pouzeau. Mes parents ont été invités un jour là-bas. Je me suis dit que c'est marrant. Mes parents ne sont pas là. Je les entends. Je vois ça génial. Magique. J'aime beaucoup. Je n'aime pas trop la télé. J'aimais bien, en tant que grand supporter du FC Nantes, du pitch sur les baskets. J'aimais beaucoup écouter les matchs à la radio plutôt que à la télé. Les bons matchs, c'était sur Canal. Je n'avais pas l'abonnement. Du coup, je me suis dit que je vais faire journaliste sportif. Au début, je voulais être un fonds commentateur sportif. Nous avons tous aimé ce moment d'échange avec Clément Lanoue.