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Au dela des medailles ft Gaspard Gervaise

Au dela des medailles ft Gaspard Gervaise

Théo Vandenameele

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"Beyond the Medals" is a podcast where athletes can freely express their emotions and share their stories. The host, Théo, is a ski coach and mental coach. The podcast features athletes discussing their experiences, emotions, and memorable moments. Emotions are linked to memories, with stronger emotions creating more intense and memorable experiences. The athletes in the podcast experience both pleasant and unpleasant emotions, but they focus on the positive and use mental preparation to overcome challenges. They also engage in activities outside of sports to cope with frustrations. Injuries and failures in achieving desired results are common obstacles faced by athletes, but they use these experiences to learn and grow. Overall, the podcast aims to inspire and provide insight into the lives of athletes beyond their accomplishments. Salut et bienvenue sur Au-delà des médailles, le podcast pour que les athlètes puissent exprimer librement et parler de leurs émotions, ici tu auras une discussion hors du commun qui je l'espère t'inspirera, je me suis toujours demandé comment vivaient les champions avant même d'en être un, je suis Théo entraîneur de ski alpin et coach mental, mon métier me permet de côtoyer au quotidien des jeunes athlètes, dans ce podcast tu pourras écouter le début de leur grande histoire et te partageront leurs émotions, leurs moments de vie marquants et toutes les anecdotes qu'ils veulent bien te raconter, ce podcast c'est une discussion avec un athlète, au-delà des médailles, c'est parti. Au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, au-delà des médailles, Est-ce que tu penses que les émotions sont liées un peu aux souvenirs et au fait que les choses soient mémorables ? En gros, est-ce que plus les émotions sont élevées, plus les souvenirs sont intenses et plus ça devient mémorable ce que tu as entendu ? C'est sûr que plus on ressent du plaisir ou pas quand on se quitte ou plus le souvenir va être fort, plus on va avoir envie d'y retourner. Les émotions décuplent les souvenirs. Est-ce que toi tu vis beaucoup d'émotions ou en tout cas beaucoup d'émotions fortes ? J'en vis beaucoup, c'est plutôt pas mal, après des fois je fais un peu le mec aigri et là du coup j'ai moins d'émotions et c'est des journées un peu compliquées. Mais franchement beaucoup d'émotions et super bien. Les émotions tu les vis autant quand elles sont désagréables que agréables ou tu vis plus des émotions agréables que désagréables ou l'inverse ? Plus d'émotions agréables parce qu'avant tout on est là pour le plaisir et surtout qu'on a une très très bonne ambiance de groupe du coup tout le monde se sent à l'aise, on peut partager tous nos trucs et du coup c'est très agréable. Et les émotions désagréables justement comment tu les vis ? Est-ce qu'après coup ça devient quand même des super souvenirs ? Quand je dis des émotions désagréables j'entends la colère, la peur, tous les trucs qu'on n'aime pas forcément ressentir. Toi comment est-ce que tu vis ces émotions là ? Et tout à l'heure on parlait un peu de prête mentale, est-ce que justement tu te sers de la prête mentale pour mieux les vivre et pour y faire face ? C'est-à-dire que par exemple quand quelque chose est très désagréable tout ça, qu'on est en colère, qu'on n'est pas bien tout ça, on peut toujours essayer de tirer du positif et du coup il y a plein d'émotions, je dirais pas forcément désagréables mais plutôt négatives qui se transforment en émotions positives en dix minutes comme ça grâce à la prête mentale et aux autres. Ouais trop bien, moi j'ai le souvenir de quand on était en Ardèche et qu'on devait sauter là dans des falaises dans l'eau et que tout le monde le faisait, c'était pas l'année dernière mais il y a deux ans, et que moi j'avais super peur de le faire et moi c'est un des plus gros souvenirs parce que justement cette émotion de peur était tellement forte que c'est devenu un souvenir et vous m'aviez tous aidé à surmonter cette peur et tout, donc pour moi c'était un gros souvenir, c'est pour ça que je te pose la question, si pour toi aussi les émotions désagréables sont des grands souvenirs, qu'est-ce qu'on a des émotions agréables ? Ouais pareil j'ai ressenti à peu près une émotion comme ça, c'était pas les sauts mais en gros au défi Ardèche, on avait fait beaucoup de vélos avec des vieux vélis, on faisait des grands cols, et les montées c'était vraiment dur, on se donnait tous à fond, on se challengeait tous mais avec la chaleur, les vieux vélos, c'était très très dur, et du coup c'était un peu une émotion négative sur le coup, mais après quand t'es arrivé en haut, t'étais super content et ça s'est transformé en positif, et là après cet âge j'en tiens vraiment du positif plus plus, c'était vraiment super bien. Est-ce que tu pourrais nous parler d'un obstacle, de quelque chose de super dur à affronter, que t'as déjà vécu dans ta jeune carrière ? Les blessures tout ça, le fait de ne plus pouvoir skier pendant longtemps, d'être blessé, de voir les autres progresser et réussir, et toi t'es dans tout un app et tout ça, ça c'est dur. Tu pourrais nous en dire un peu plus, tu t'es blessé où d'abord ? Moi je me suis blessé au genou pendant à peu près 5 ou 6 mois, j'ai eu de la chance, c'était fin d'hiver, mais du coup ça m'a plombé tout mon été, surtout la fin d'hiver avec les courses importantes et mémorables, et du coup c'était un peu dur de voir les autres réussir, ça c'est tant mieux pour eux tout ça, mais toi de ne pas pouvoir tenter, de ne rien pouvoir faire, c'est un peu dur. Oui de ne pas pouvoir t'exprimer, mais tu y arrives pas, ça n'est plus dur. Et t'as eu d'autres blessures à part ça ? Sinon la dernière à la tête, on faisait un stage tout ça, un stage de ski à Val-Saint-Alès, traumatisme crânien tout ça, du coup c'était pour 3 semaines de repos donc c'est pas forcément énorme, mais du coup dans ces 3 semaines là il y avait un autre stage de ski à Val-Saint-Alès qui avait l'air mémorable, et je n'étais malheureusement pas là, du coup j'étais un peu frustré et même beaucoup. Et comment tu faisais face à la blessure ? Qu'est-ce que tu faisais pendant que t'étais blessé ? Qu'est-ce qui se passait pour toi ? Pourquoi c'était si dur à vivre ? C'était pas forcément si dur que ça, enfin c'était dur tout ça parce que tu voyais les stories des copains qui passaient du bon temps et tout, mais en même temps j'essayais de trouver d'autres choses où je pouvais m'amuser qui n'étaient pas liées au sport ni au ski, et du coup ça me permettait de me calmer et de me consoler un petit peu. Et est-ce que tu pourrais nous en parler de ce que tu faisais qui n'était pas lié au sport ou au ski ? Je jouais un peu aux jeux vidéo et tout ça, ça permettait de se détendre et d'extérioriser, et c'est tout. Donc ce que tu es en train de nous dire c'est que pendant ce moment de blessure où tu étais un peu bloqué, tu ne pouvais pas trop faire les deux choses, tu te concentrais sur autre chose que tu aimais bien et ça te permettait de voir autre chose, de penser à autre chose et de décompresser à travers autre chose. Oui, ça permettait d'oublier un peu cette frustration et voilà, en se concentrant sur autre chose. Oui, ça te permettait de lâcher un peu prise sur le ski alpin et de te concentrer sur autre chose. Ok, trop cool ! Est-ce qu'il y a d'autres obstacles comme ça que tu as dû surmonter ? Ou vraiment la blessure c'est ce qui te marque le plus actuellement ? La blessure c'est pas mal, après il y a aussi l'échec en termes de résultats, ça c'est un obstacle assez imposant parce que souvent c'est en milieu d'une saison et du coup tu es forcément obligé d'être focus pour les autres courses, de bien travailler pour les courses et tout ça, et en même temps tu dois gérer cette frustration des résultats que tu n'as pas obtenu. Et tu as vécu ça quand du coup ? Pour moi c'était plus cette saison où je visais des objectifs du type top 5 régional tout ça et j'ai pas du tout atteint cet objectif là et du coup ça m'a pas mal frustré mais avec un peu de recul et maintenant j'en tire quand même du positif grâce à un entretien individuel tout ça et ça me permet aussi d'être encore plus motivé pour la saison qui arrive et voilà. Donc ce que tu me dis c'est qu'avec un peu de prêtemental tu as réussi à comprendre que ce gros échec que tu as vécu tout l'hiver ça t'a permis d'être encore plus motivé pour l'hiver qui vient et ça t'a permis de venir à tous les entraînements et être motivé à 100% aux entraînements. Voilà, ça permet de vraiment te motiver et d'avoir tout le temps, dès que tu fais un entraînement tout ça, d'avoir une motivation derrière la tête qui te pousse et qui te motive. C'est quoi le plus gros avantage, le plus gros aspect positif d'avoir échoué cet hiver ? Pour moi, comme je l'ai dit, c'est la motivation pour l'hiver prochain et l'envie d'en découdre et d'en faire mieux et de se surpasser et surtout d'atteindre ces objectifs là du coup. Cette désillusion de cet hiver, elle me motive encore plus pour l'hiver qui va venir. Mais comment ça se fait qu'un échec, quelque chose qui est censé être désagréable à vivre, en fait te donne encore plus de motivation ? Par quoi t'es passé pour vivre quelque chose de désagréable, à ressentir une émotion qui te donne encore plus envie d'aller à l'entraînement ? On va dire, encore une fois, passer par la prête mentale et les entretiens individuels avec le coach, ça m'a vraiment permis de pouvoir extérioriser, d'avoir aussi les paroles d'un professionnel. Ça m'a vraiment aidé à oublier cet échec, il faut vraiment oublier ça et il faut se concentrer sur ce qui va venir mais en même temps on peut en tirer du positif et du coup ça c'est toujours bien. Et c'est quoi le positif que t'en tires à part la motivation ? J'essaie d'aller un petit peu plus loin dans ce concept là de rebondir après un échec. Tu me dis qu'il faut en tirer du positif et que t'as réussi à en tirer du positif et que du coup t'es encore plus motivé. Mais concrètement c'est quoi le positif ? Arriver plus motivé pour l'été et pour l'hiver qui arrive, c'est un peu la conclusion finale de l'entretien individuel. Mais pendant qu'on faisait l'entretien individuel, on a parlé de l'échec et on a parlé de plein d'étapes qui nous ont permis de comprendre que du coup t'étais plus motivé. Est-ce que tu te rappelles des étapes qu'il y avait au milieu ? Franchement je ne me rappelle plus trop. Je préfère être sincère tout le temps mais je ne me rappelle plus. Tu nous as parlé un peu des objectifs de l'année dernière. Est-ce que tu te sens assez à l'aise pour nous donner quelques objectifs que tu as pour cet hiver ? Ouais pas de soucis. Pour cet hiver j'aimerais bien viser à peu près le même objectif top 5, top 10 régional et une étape des championnats de France. J'y arrive avec de la confiance mais aussi il y a beaucoup de travail à faire. Pendant ces stages d'automne, on va beaucoup travailler pour pouvoir essayer d'atteindre cet objectif. Comment tu les as fixés tes objectifs ? Je les ai fixés au terme d'un entretien individuel avec le coach. On a pas mal discuté tout ça et j'ai vu qu'il fallait être un peu ambitieux dans les choix et les objectifs que tu avais. Par exemple tu te disais que tu voulais faire un top 15 mais qu'au fond de toi tu voulais faire un top 10. Du coup il ne faut pas avoir peur de viser haut tout en restant dans le possible. Et voilà il faut être ambitieux les gars. Tu nous as dit que des fois peut-être tu voulais viser top 15 mais au fond de toi tu voulais être top 10. C'est un exemple. Oui c'est un exemple. Toi tu es passé par ce cheminement là, c'est-à-dire avoir un objectif, le voir à la hausse. Pourquoi est-ce que tu avais un objectif plus bas qu'aujourd'hui ? J'avais un objectif plus bas qu'aujourd'hui parce que je me focalisais encore sur la saison dernière et les résultats de l'année dernière qui n'étaient pas forcément à la hauteur. Je me disais que mon niveau correspondait à ce que j'avais produit cet hiver, ce qui peut être rêvé ou peut-être n'est pas vrai. Et du coup mon objectif était plus bas que ce que je voulais réellement. Tu es en train de dire que tu te basais sur les résultats de l'année dernière pour instiller tes objectifs pour la saison d'après. Sans prendre en compte que durant tout l'été et l'automne tu peux progresser et il peut se passer plein de choses. A la fois les adversaires peuvent aussi progresser, toi aussi et il peut se passer plein de trucs. C'est ça. On va bientôt approcher la fin de l'entretien parce que ça fait 26 minutes. J'aimerais qu'on fasse un petit concept, un peu comme si tu ne sais pas et même moi je ne sais pas qui sera le prochain à faire le podcast. En même temps j'aimerais que tu lui poses une question et que cette personne y réponde au début du podcast. Alors pose une question, tu ne sais pas à qui, mais une question vraiment où tu aimerais avoir une réponse normale et tu ne sais pas à qui tu la poses. La question pour le prochain c'est quelle est ta motivation dans la vie de tous les jours pour aller aux entraînements, pour faire du ski tout ça. Quelle motivation, quel objectif ou quoi que tu as en tête pour pouvoir faire tous ces sacrifices et voilà. Quelle est sa ligne rouge pour aller tous les jours à l'entraînement, tous les jours faire du ski. Ok trop cool. Et du coup qui est-ce que tu aimerais voir à côté de moi pour le prochain épisode ? Moi pour le prochain épisode j'aimerais bien voir Lubin Pascalon, c'est un UCF première année, super bon gars tout ça, il est un peu rigolo tout ça. Oui c'est un peu un clown tout ça, il fait pas mal rire et tout, mais non c'est un super bon gars et j'aimerais bien le voir répondre à cette question qui pourrait aussi m'aider pour moi. Ok tu pourrais te servir de sa réponse. Est-ce qu'il y a un sujet qu'on n'a pas abordé et dont tu aimerais parler ce soir, on a encore autant de temps que tu veux. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimerais parler avec moi, avec nous tous ? Pas vraiment, après on a peut-être des conseils à donner pour les autres ou quoi, et même pour ceux qui sont en compète et tout, qui regardent le podcast. N'ayez pas peur de vous lancer, il faut oser, dans la vie de tous les jours, dans le ski, dans le sport, dans la vie sociale avec le groupe tout ça, il faut vraiment oser et il faut surtout rester quitté. Et voilà, il ne faut pas avoir peur aussi, pas avoir peur de l'échec et de la réussite parce qu'elle peut aussi faire peur des fois, et voilà. Donc il faut oser et il faut oser avoir peur et il faut faire les choses quand on en a envie, il faut rester soi-même, oser et oser avoir peur de réussir et de perdre. Merci Gaspar, ça t'a plu ? Franchement c'était super bien et j'espère que ce sera le premier d'une longue vie lignée. Et voilà, merci beaucoup à toi Théo. Et bien moi c'est à toi, bisous bisous. Ciao

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