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Evelyne NVUEZOLO - LE HARCELEMENT S_ARRETE ICI - Pat Patoma Radio Air Libre 20240601
00:00-11:30
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Listen to Evelyne NVUEZOLO - LE HARCELEMENT S_ARRETE ICI - Pat Patoma Radio Air Libre 20240601 by Pat Patoma MP3 song. Evelyne NVUEZOLO - LE HARCELEMENT S_ARRETE ICI - Pat Patoma Radio Air Libre 20240601 song from Pat Patoma is available on Audio.com. The duration of song is 11:30. This high-quality MP3 track has 56 kbps bitrate and was uploaded on 3 Jun 2024. Stream and download Evelyne NVUEZOLO - LE HARCELEMENT S_ARRETE ICI - Pat Patoma Radio Air Libre 20240601 by Pat Patoma for free on Audio.com – your ultimate destination for MP3 music.
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The speaker is Evelyne Voiselot, who is visiting the studio to discuss her campaign against workplace harassment, discrimination, and bullying. She mentions that she has been a victim of these issues for two years and wants to raise awareness and support for others in similar situations. The event will be a conference and performance collaboration featuring Pitchi Banda and Treza, aimed at informing and inspiring people to take action against these abusive practices. The goal is to create a collective effort to address the issue seriously and provide support for victims. The event will take place at BISPOR in Brussels, and entry is free as it is intended as a means of raising awareness and gathering support. The speaker emphasizes the importance of collective action and the need for financial and legal support for those who wish to take legal action against their abusers. The event is an opportunity to come together as a community and create a better future without workplace harassment Bote na yo Kongo, Togo, Kabo, Nigeria, Sudan, Liberia, Bungi, Uganda Elle est donc déjà dans nos studios, Mme Evelyne Vuesolo, que je suis en tout cas très content de recevoir pour la première fois dans nos studios, Mme Evelyne Vuesolo, bonjour. Bonjour. Alors, qu'est-ce qui vous emmène chez nous ? Alors avant de commencer, je tenais quand même à vous remercier pour l'invitation, et moi ce qui m'emmène ici ce matin, c'est pour partager une action que je mène et qui me tient particulièrement à cœur, c'est une action qui lutte contre le harcèlement, les discriminations et le mobbing sur le lieu de travail. Alors, je vois sur l'affiche le harcèlement s'arrête ici, pourquoi ? Parce que je suis victime donc de harcèlement et de discrimination depuis maintenant deux ans. Quand vous dites je suis victime, c'est vous ? Tout à fait, c'est moi qui suis victime, et donc ça fait deux ans maintenant que je me bats contre tout ça, et je me suis dit, j'ai décidé de poursuivre mon combat pour dénoncer, pour faire en sorte que ça s'arrête et pour que mon histoire puisse être un exemple pour toutes ces victimes qui ont vécu ou malheureusement qui vivent encore ces pratiques abusives et qui devraient ne plus pouvoir exister dans notre quotidien. Ça va prendre la forme de quoi ? Comment ça va se présenter pour le public ? C'est tellement personnel. Oui, mais ici, je ne veux pas en faire un cas personnel parce que mon cas n'est pas un cas isolé. Nous sommes beaucoup qui sommes dans cette situation. Suite à mon histoire, il y a des personnes qui ont été touchées, qui ont été choquées, qui ont même voulu mettre en place un collectif qui s'appelle Stop 10. J'ai voulu y participer parce que ça me tient à cœur, déjà dans un premier temps. Depuis ce moment-là, j'ai rencontré pas mal de victimes avec lesquelles j'ai pu discuter, j'ai pu partager, j'ai pu échanger et je me suis rendu compte que malheureusement, ça existe encore trop souvent et ces situations sont souvent encore dans l'ombre. L'idée, c'est vraiment d'organiser, de mettre en place, de porter cette conférence spectacle qui est en collaboration avec Pitchi Banda et je prends le temps de le remercier ici ce matin parce que dès qu'on lui a exposé la situation directement, il a accepté de pouvoir participer au projet et donc lui, il sera là en tant que compteur. Il va nous compter sa position par rapport à ses questions et alors on a aussi un deuxième artiste qui est Treza et donc c'est un rappeur slammer. Dès le moment également quand j'ai partagé avec lui, il a directement voulu écrire un morceau et vraiment pour me soutenir, soutenir toutes ces victimes et vraiment mettre en lumière ce qu'on vit malheureusement dans notre quotidien. Madame, vous êtes au centre de cette activité. Pas nécessairement, j'ai été l'inspiration on va dire. Oui, parce que sur l'affiche, je ne vous vois nulle part. Parce que comme je dis, le but n'est pas que je sois mis au centre même si ce collectif est né suite à mon histoire. Mais moi, je suis vraiment porteuse du projet dans le sens où je veux accompagner toutes les victimes et je veux vraiment faire en sorte qu'elles puissent comprendre que pour pouvoir faire en sorte que ça s'arrête ou du moins que ça soit minimalisé, il faut vraiment qu'on puisse le dénoncer et c'est ensemble qu'on pourra y arriver. Ça va se passer où ? Alors, ça va se passer au BISPOR, avenue de la Basilique numéro 14 à Berkel-Saint-Agathe. Est-ce que vous pouvez indiquer comme ça aux gens, c'est où ? Alors, je ne sais pas le dire de manière précise mais c'est du côté de la place Schweitzer, c'est juste un peu derrière la place Schweitzer et donc c'est dans le centre sportif BISPOR. En tout cas, c'est une activité très intéressante. Vous êtes absolument tous conviés. Le harcèlement s'arrête ici. Stop 10, c'est l'organisateur. Est-ce que vous pouvez nous parler de ce collectif Stop 10 ? 10-D-I-S. Tout à fait. Donc, c'était pour mettre un peu l'amalgame sur le 10 pour dire Stop 10 de discrimination. Et en fait, comme je l'ai expliqué, c'est un collectif qui est né, un groupe de personnes qui s'est rassemblé pour soutenir cette action parce que je pense qu'on est arrivé à un moment, à un air du temps où ce n'est plus possible d'accepter ce genre de situation et donc c'est un groupe de personnes qui a voulu s'unir, créer des synergies pour vraiment mettre en place des actions, sensibiliser, informer, interpeller pour que la majorité des personnes, que ce soit les journalistes, que ce soit les personnalités politiques, que ce soit tout simplement les citoyens, qu'on puisse vraiment prendre cette situation au sérieux parce que c'est quelque chose de très grave qui peut vraiment apporter des conséquences graves sur la santé mentale. Et donc je pense que c'est vraiment une cause qu'il faut porter et c'est une cause qu'il ne faut pas prendre à la légère. Pourquoi l'entrée est libre ? Alors l'entrée est libre parce que dans un premier temps, c'est une action de sensibilisation et comme on ne sait pas où cette action va nous mener, on espère évidemment d'atteindre nos objectifs, c'est-à-dire de sensibiliser, d'interpeller les journalistes et les personnalités politiques dans un but de, pourquoi pas, mener d'autres actions et qui vont justement permettre de mettre en place des dispositifs, mettre en place plus de moyens au sein des entreprises, qu'elles soient privées, publiques, pour que lorsqu'une personne se sent persécutée, qui se sent discriminée, qui se sent pas respectée, puisse directement être, son histoire puisse être directement prise en charge et qu'on ne laisse pas la situation s'envenimer parce qu'il arrive un moment où quand la confiance est rompue, il n'y a plus de solution possible. Par contre, il faut s'inscrire obligatoirement. Il faut s'inscrire obligatoirement à travers l'adresse mail suivante, info.stop10.js.gmail.com Qu'est-ce que vous pouvez dire aux gens qui, lorsqu'on leur dit que l'entrée est gratuite, ils négligent l'activité, considérant que si c'est gratuit, c'est que ce n'est pas important. C'est tout le contraire, en fait. Tout à fait. En fait, ici, comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est vraiment une action de sensibilisation et surtout un appel, un appel, un appel au soutien. Parce que pour pouvoir porter ce genre de cause, ce genre de situation, moi-même je suis dans le cas aujourd'hui, seul, je n'y arriverai pas. C'est un combat qu'il faut mener en collectif, il faut pouvoir être soutenu, il faut pouvoir être encadré, que ce soit au niveau matériel, au niveau financier. Parce que quand on dit qu'on se bat ou quand on dit qu'on mène un combat, derrière, il y a des conséquences, évidemment. Et ici, c'est vrai que quand on est aussi dans l'envie d'aller jusqu'en justice, il y a des avocats qui sont aussi en jeu et qui dit avocat, qui dit frais d'avocat. Et donc, c'est vrai que c'est vraiment l'idée, c'est vraiment de créer cette synergie entre toutes ces personnes, parce qu'aujourd'hui, c'est moi, demain, ça peut être vous, demain, ça peut être quelqu'un d'autre. Donc, on est tous concernés. C'est quelque chose où il faut se dire que derrière, on a nos enfants qui vont être la génération de demain. Et donc, pour que cette génération ne puisse pas connaître ce genre de situation, du moins très peu, il faut que le travail soit fait en un mot. Donc moi, c'est vrai que je suis partante pour vraiment travailler, pour vraiment donner mon énergie, mais je ne peux pas le faire seul. Donc, c'est pour ça qu'on a besoin de soutien de la communauté, de personnes qui sont sensibilisées, interpellées par la question et qui ont aussi cette volonté de vouloir faire en sorte que ces situations abusives cessent au sein de nos lieux de travail et tout simplement au sein de nos relations. Donc, il faut favoriser davantage le vivre ensemble. Et pour cela, il faut réinstaurer certaines choses et certains cadres à remettre en place. En tout cas, vous avez bien compris qu'un appel est fait à vous pour que vous veniez soutenir Mme Evelyne Voiselot au travers d'autres artistes, Treza et Piyoti Banda, qu'on ne présente plus, qui seront donc là le jeudi 6 juin 2024, de 18h30 à 21h30. Vous quittez votre travail tout de suite, vous n'entrez pas à la maison, vous allez directement au BISPOR Salterras, 14 avenue de la Basilique à 1082 Bruxelles. Si vous venez par la Basilique, vous passez devant ce qui était l'hôpital français, vous continuez, vous arrivez à la place choisir, c'est derrière. Il y a des terrains, un petit parc, c'est par là. Je pense, oui, c'est de ce côté-là. En tout cas, c'est vraiment derrière la place choisir. En tous les cas, aujourd'hui, pas d'excuses pour ne pas trouver l'endroit. Vous tapez sur Google, vous trouverez, vous dirigez très facilement. Il y a un tram qui passe par là. En tout cas, Mme Evelyne Voiselot, c'est la première fois qu'on vous voit ici dans nos studios. Nous espérons que ce ne sera pas la dernière. J'espère également. En tout cas, merci pour l'invitation. Et on se revoit le 6 juin. Merci beaucoup. Soyez nombreux, on vous attend. C'est ensemble qu'on pourra changer la donne. Merci beaucoup. Merci, madame.
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