Details
Nothing to say, yet
Big christmas sale
Premium Access 35% OFF
Details
Nothing to say, yet
Comment
Nothing to say, yet
The transcript is a conversation between two former students of Lycée Claudel, Sophia Kahn and Isabelle Fabie, discussing their experiences at the school and their studies in law at the University of Ottawa. They share their favorite memories, the teachers who inspired them, and the benefits they gained from their education at Lycée Claudel. They also talk about their university journey, including internships and specialization in different areas of law. They provide advice for future law students, discuss the format of exams, and describe the changes they experienced compared to their high school studies. They conclude by describing their years at Lycée Claudel as "formative" and "enriching." Bonjour à toutes et à tous. Cette année, le lycée Claudel fête son 60e anniversaire. Pour l'occasion, nous avons décidé de lancer une série d'émissions retraçant le parcours de nos alumnes. Pour ce premier épisode de Paroles d'anciens, nous avons le plaisir d'avoir au téléphone deux anciennes élèves de la promotion 2017, Sophia Kahn et Isabelle Fabie. Ensemble, elles se replongent dans leurs souvenirs au lycée et nous parlent de leurs études postsecondaires en droit à l'Université d'Ottawa. Pour commencer, je pense que toute l'équipe pédagogique aimerait savoir aussi quel est votre meilleur souvenir au lycée Claudel. Donc, pour ma part, moi c'est Isabelle. J'ai été au lycée environ huit ans, donc c'est sûr que j'ai quand même beaucoup de bons souvenirs au lycée Claudel, mais quelque chose, je pense, qui m'a vraiment marquée, c'est qu'en terminale, on a des comités et je pense que c'est définitivement un de mes meilleurs souvenirs, surtout le comité de danse. On avait quand même beaucoup de liberté, on pouvait organiser plusieurs événements et je pense que c'est certainement quelque chose qui m'a marquée. Puis la proximité, on a quand même des petites promotions. Je pense que la nôtre, on était environ 62. On était quand même assez proches, puis c'est ça. Bonjour, moi c'est Sophia. Pour ma part, les meilleurs moments au lycée, c'était vraiment aussi les moments passés avec les gens de notre cohorte, comme tous les petits moments au foyer ou même pendant l'heure du lunch ou en cours, quand on pouvait parler, socialiser. Puis c'est ça, comme dans le moment, on ne réalisait pas la chance qu'on avait d'avoir une petite cohorte et de connaître tout le monde et pouvoir discuter avec tout le monde. Très bien, donc les moments hors classe. Mais y a-t-il un professeur qui a marqué particulièrement votre scolarité et en quoi il a inspiré votre parcours ? Je dirais M. Gallaud, qui est prof d'histoire et géographie. Je pense qu'il est encore là aussi et en fait, je l'ai eu vraiment plusieurs fois comme prof d'histoire pendant mon parcours au lycée Claudel. Donc, c'est sûr que de le connaître depuis un très jeune âge et jusqu'à ma terminale, c'était quand même une chance. Puis je pense que sa passion aussi pour la matière, c'est quelque chose d'inspirant de voir quelqu'un qui aime son travail. Donc ça, je pense que de cette manière-là, ça m'a inspirée à vouloir trouver quelque chose qui me passionnait autant. Et je pense que j'ai eu la chance avec mes études en droit de trouver ce domaine-là. Donc moi, je dirais, oui, M. Gallaud. Pour ma part, que je dirais M. Masson, notre prof de SF. On a eu de la seconde à la terminale pendant trois années et c'était vraiment un moment où on est fait de trouver ce qu'on voulait étudier plus tard. Donc, c'était vraiment comme des années formatrices. L'ambiance dans les cours était vraiment bonne. On passait vraiment des bons moments avec lui puis entre nous. Puis aussi, du côté plus académique, il nous poussait vraiment à réfléchir sur les enjeux actuels dans notre société. Donc, c'est vraiment lui qui m'a inspirée pour choisir la filière ES. Puis ensuite, vraiment de poursuivre dans un domaine où je pourrais être face à ces enjeux dans le domaine que j'avais choisi. Très bien. Alors, M. Gallaud et M. Masson sont toujours au lycée et en effet, c'est vraiment deux stars encore à ce jour. Très, très appréciés de nos élèves. Merci beaucoup pour vos réponses. Et maintenant que vous êtes à l'université, que vous avez un petit peu de recul, qu'est-ce que vous a apporté le lycée Claudel? Plusieurs choses. C'est une réponse qui pourrait me prendre du temps. Mais je dirais que du côté plus académique et surtout pour mes études en droit, je trouve que le lycée Claudel nous a vraiment inculqué une vraiment bonne éthique de travail qui m'a vraiment servi pour mes études universitaires. Je veux dire, c'est vrai que des fois dans le moment quand on est étudiant, c'est quand même beaucoup. Je veux dire, on a des bacs blancs, des gros examens. C'est des étapes qui peuvent paraître très stressantes. Mais avec le recul, je réalise que même aujourd'hui maintenant dans le milieu de travail, ça m'a servi. Puis cette éthique de travail qui m'a été inculquée à un très jeune âge, je suis très reconnaissante d'aller au lycée Claudel et avoir eu cette méthode d'enseignement qui est un peu différente des écoles canadiennes. Mais moi, je suis vraiment d'accord avec Isabelle. On en parlait souvent à l'université quand on était vraiment reconnaissante d'avoir eu cette formation. Je pense aussi, d'un autre côté, on a vraiment développé un réseau incroyable et je pense que c'est quelque chose auquel on ne pensait pas trop quand on était au lycée. Mais après comme plusieurs années, on a quitté. Là, on voit vraiment comme l'importance de ce réseau. Comme d'un côté, un réseau d'amis. Les gens du lycée se tiennent vraiment proches même après la graduation. Mais aussi, il y a un côté plus professionnel. Beaucoup des gradués ont poursuivi des études supérieures. Donc là, on a un énorme réseau de différents professionnels. C'est vraiment impressionnant. Et aussi, même juste au niveau international avec tous les diplomates qui viennent au lycée, même s'ils partent peut-être avant la terminale ou ils ne poursuivent pas leurs études universitaires au Canada. C'est vraiment très cool d'avoir un réseau comme ça international et connaître des gens de partout au monde quand on va voyager par exemple. D'accord. Très intéressant. Merci beaucoup. L'objectif de cette émission, c'est également de pouvoir découvrir votre univers universitaire, voir un petit peu à comment vous vous êtes adaptés et puis que vous puissiez nous parler de vos études. Pouvez-vous nous parler de votre parcours universitaire en droit à l'Université d'Ottawa ? On a de nombreux élèves intéressés par ce programme ou ces programmes. Et donc, on aimerait un petit peu en savoir plus. Oui, bien sûr. Donc, moi et Isabelle, on a fait le même parcours universitaire. Donc, on a commencé avec notre licence en droit civil. C'est un programme de trois ans à l'Université d'Ottawa. Nous, on a choisi de faire l'option co-op aussi. Et je pense que c'est important de le mentionner car souvent les étudiants ne sont pas au courant de cette option co-op et ne comprennent pas vraiment en quoi ça consiste. Donc, en fait, c'est au courant de la licence. Les étudiants ont l'opportunité de faire des stages dans des milieux professionnels. Donc, nous, on l'a fait dans le domaine juridique. Par allonger un peu notre diplôme, notre licence en droit, donc au lieu de prendre trois ans, ça nous a pris trois ans et demi. On a fait trois stages. Moi, j'en avais fait mon premier au ministère de la Justice à Gatineau dans l'équipe juridique. Et ensuite, j'ai fait mes deux autres stages en consensus chez BIARAI à Montréal. Pour ma part, j'ai fait mon premier stage au Bureau de la concurrence au gouvernement fédéral et dans l'équipe des cartels. Et après, j'ai fait un stage en pratique privée dans un cabinet de droits de la famille à Longueuil. Et puis après, pour mon troisième stage, je suis également retournée au Bureau de la concurrence. On a pu voir en quoi consistait la pratique de droit dans différents domaines, donc au gouvernement, puis aussi en pratique privée et en consensus. Donc, je pense que c'est quelque chose que les étudiants qui appliquent en droit devraient vraiment considérer. Après notre licence en droit, nous, on a décidé de faire directement l'école du barreau. Pour devenir avocat au Québec, il faut passer l'examen de l'école du barreau et ensuite faire un stage pratique de six mois. Donc, nous, on a fait notre école du barreau en quatre mois. On a passé notre examen. Et ensuite, l'année scolaire suivante, on a décidé de faire notre Juris Doctor pour avoir un diplôme en common law et ainsi pouvoir pratiquer partout au Canada. Donc, avec la licence en droit et devenir membre du barreau du Québec, on peut pratiquer au Québec, mais ensuite pour pratiquer dans les autres provinces, il faut un common law. Donc, nous, on s'est dit que ça serait une bonne idée de le faire. Puis, c'est juste comme une année de plus. Donc, c'est quand même une belle expérience pour nous. Et maintenant, à ce moment-là, nous, les deux, on est en train de compléter notre stage du barreau de six mois à Montréal. Donc, moi, je suis à un bureau qui s'appelle Lavrie. C'est un bureau indépendant québécois qui se spécialise en droit du travail. Ici, j'ai droit des affaires. Et moi, je fais mon stage du barreau dans un cabinet qui s'appelle Clyde & Co. C'est un cabinet qui se spécialise vraiment en droit des assurances, la construction, l'IT et tout ça. C'est un cabinet plus international. Donc, c'est quand même assez intéressant aussi. Donc, voilà. Ça, c'est pas mal notre parcours. On a suivi exactement le même parcours jusqu'à maintenant où est-ce qu'on travaille dans des cabinets différents. Très bien. D'accord. Et donc, vous parliez de spécialisation. À quel moment se fait la spécialisation en droit civil? En fait, ce qu'on voulait ajouter, c'est que beaucoup de gens pensent que les études en droit, c'est un peu comme les études en médecine où à un moment donné, une fois que tu as fini tes études en médecine, tu vas faire ta résidence ou quoi que ce soit dans ton domaine spécifique. En droit, c'est différent. Je veux dire, quand tu fais ta licence, quand tu fais ta common law, on a des cours obligatoires et c'est vraiment sur tous les domaines de droit. Ce n'est pas au niveau universitaire que tu dois te spécialiser. Si tu as vraiment un intérêt pour le droit, par exemple, criminel, tu peux pendant tes études vraiment prendre tous tes cours optionnels en droit criminel parce que tu sais qu'après, c'est ce que tu veux faire. Mais en général, les cours qui sont offerts sont dans tous les domaines parce qu'à l'école du barreau, quand tu passes ton examen du barreau, c'est sur tous les domaines et non sur un domaine spécifique. Donc, c'est plutôt au niveau de la pratique et une fois que tu deviens avocat que tu choisis en quoi tu veux te spécialiser. Une fois que tu commences à pratiquer, si tu veux faire un masters après ou un doctorat, dans ce cas-là, tu peux te spécialiser. Mais au niveau de la licence du Juris Doctor, ce n'est pas à ce moment-là. D'accord, très bien. Merci, c'est clair. Alors, on a une élève qui est intéressée par vos études. Elle m'a transmise quelques questions que je vous pose tout de suite. Quel conseil donneriez-vous aux futurs étudiants de première année de droit, donc au niveau de l'organisation surtout et de la prise de notes? Donc, je dirais que c'est sûr qu'en droit, c'est vraiment important d'assister aux cours, de toujours être attentif et de prendre beaucoup de notes parce que les examens valent pour beaucoup en droit. Ce n'est pas vraiment des travaux à faire à la maison ou des projets de groupe. Les examens comptent énormément. Donc, je trouve que c'est important de travailler continuellement aussi. Vu que les examens valent pour autant et qu'on n'a pas tellement de travaux de mi-session, il faut s'assurer de rester en préparation de cet examen et puis de ne pas juste penser « ah bien l'examen est dans trois mois ». Essayer de prévoir à l'avance pourquoi arriver le jour du examen et de rendre compte que « ah non, je n'ai pas compris certains concepts » ou « je n'ai pas pris assez de notes ». Donc, de rester assidu dans son travail tout au long de la session. Oui, moi je suis vraiment d'accord avec Isabelle et je pense qu'au lycée, on nous a impliqué vraiment une bonne méthodologie d'études et de prise de notes. Donc, je pense continuer à appliquer les bonnes habitudes qu'on a apprises au lycée, rester organisé et puis on ne va pas avoir vraiment d'autres problèmes à ce niveau. Donc, la régularité dans le travail. C'est vrai que les clodéliens sont bien habitués. Alors, sous quelle forme se tiennent les examens? On a des élèves qui nous ont posé la question. En fait, en droit civil, pour la plupart des cours, je veux dire qu'il y a toujours des exceptions, mais pour la plupart, tu vas avoir un examen qui s'appelle intra, donc à la mi-session. D'habitude, ces examens-là valent pour environ 20 à 30 % de ta note finale. Et puis après, tu as un examen final qui vaut environ, dépendamment, entre 70 et 80 % de ta note finale. Donc, c'est vraiment presque tout sur l'examen final. Et en common law pour notre Juris Doctor, c'est presque la même chose, mais la différence est que la plupart du temps, ces examens finaux vont valoir pour environ 100 %. Puis pour le contenu des examens, c'est vraiment des examens, surtout de mise en situation. Donc, on n'avait pas souvent des QCM ni rien. C'est souvent des réponses à développement. Et c'est ça. Ensuite, il fallait vraiment juste appliquer le droit qu'on avait appris en cours à des situations pratiques que les professeurs nous donnaient. Y a-t-il eu un cours très difficile, en particulier, qui vous a posé problème pendant votre cursus? Je pense que c'était quand même assez subjectif. Je veux dire, tu demanderais à n'importe qui un droit et tout le monde aurait un cours qu'ils ont trouvé plus difficile que d'autres, mais ce n'est pas le même pour tout le monde. Je pense que ça dépend de tes intérêts, du prof aussi, ça, c'est sûr. Donc, pour ma part, moi, je dirais que droit administratif était quand même un cours que j'ai trouvé assez compliqué. C'était peut-être pas nécessairement la matière, mais c'était le format de l'examen pour moi. C'était différent, mais encore une fois, c'est subjectif. C'est subjectif, puis peut-être que d'autres personnes trouveraient ça très facile. Pour moi, c'était notre cours de droit constitutionnel, mais c'est pas comme ils l'avaient dit. Je sais qu'il y a des gens qui l'ont trouvé plus facile, mais pour moi, je ne sais pas, j'avais un peu de difficulté à saisir la matière. Il y avait vraiment beaucoup de lectures. Ça semblait très théorique et j'avais plus de facilité avec les cours, plus d'applications pratiques, comme disant genre droit de la famille, mais encore une fois, ça dépend vraiment. D'accord. Et j'avais une dernière question d'une élève. Alors, quel a été le plus gros changement comparé aux études au lycée? Moi, je dirais en fait que, bien évidemment, un changement, c'est peut-être qu'on a moins d'heures de cours qu'au lycée. On a environ 18 heures de cours, donc on a beaucoup plus de temps libre. C'est une bonne chose, mais comme je l'ai dit tout à l'heure, il faut quand même rester assidu et s'assurer de continuer à travailler de façon continue. Donc, je pense que ça, c'est un changement. Mais sinon, je dirais que, puisqu'au lycée, on est habitué à avoir des gros examens, comme le bac, puis étudier toute la matière depuis le début de l'année, je dirais qu'il y a quand même assez de points similaires avec notre programme. Donc, malgré le fait que c'est l'université, je n'ai pas trouvé qu'il y avait de si gros changements, sauf peut-être avoir plus de temps puis de devoir réguler mon horaire moi-même. Oui, je suis d'accord avec Isabelle. Je trouve qu'on était quand même bien préparés, donc on n'a pas eu de gros shots quand on est arrivé à l'université. Par contre, moi, ce que j'ai remarqué, c'est qu'au lycée, pour moi, aux examens, c'était plus des exercices de mémorisation. Peut-être que c'était à cause de ma filière aussi en EF. Alors qu'à l'université, on était vraiment concentrés sur l'application du droit. Il fallait vraiment surtout comprendre la matière et ensuite l'appliquer. Donc, ça ne servait à rien vraiment d'apprendre par cœur. Et moi, je trouvais que c'était une bonne chose. Très bien, merci beaucoup. Alors, pour terminer cette émission, si vous avez un mot pour décrire vos années au lycée Claudel, quel serait-il? Je dirais que mes années au lycée ont été très formatrices. Je sais que c'est un mot très général, mais c'était tant sur le plan personnel que professionnel et académique. Et sur le plan personnel, c'était vraiment des années où on a vraiment tissé des bons liens, puis on a des bonnes racines qu'on ne va jamais oublier. Donc, c'est ça. Je dirais qu'elles étaient très formatrices. Puis pour ma part, bon, c'est un mot qui peut-être se ressemble un peu. J'aurais dit « enrichissant » pour toutes les mêmes raisons que Sophia a mentionnées. Je veux dire enrichissant au niveau académique, enrichissant au niveau amical, au niveau réseau, tout ça. Donc, pour moi, c'est ce qui en ressort de mes années au lycée Claudel. Sophia, Isabelle, un grand merci pour avoir partagé vos expériences en tant qu'étudiantes en droit à l'Université d'Ottawa. Nos élèves seront ravis de vous écouter et d'écouter vos conseils. N'hésitez surtout pas à revenir nous voir, ça nous fera très plaisir. Un grand merci et une belle journée. Merci à vous aussi. Merci beaucoup. Au revoir. Au revoir. Au revoir.