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The Daily podcast discusses the book "Des fleurs pour Algernon" which explores the dangers of experiments on living beings. The story follows Charlie Gordon, a man with mild intellectual disability, who undergoes a medical experiment to increase his intelligence. As Charlie becomes smarter, he realizes the ethical and moral implications of the experiment. The book raises questions about consent, trust, and the exploitation of vulnerable individuals in the name of research. It emphasizes the importance of respecting all living beings. The discussion also touches on the perspective of the mouse, Algernon, who undergoes the same experiment. Overall, the book serves as a warning about the potential negative effects of experiments on living beings. Bienvenue, vous écoutez The Daily, le podcast à déguster sans modéfication. C'est toujours depuis New York que j'aimais les bonnes ondes d'aujourd'hui. Ce mois-ci, Central Park est devenu une oasis de couleurs. Les sentiers s'enveloppent de feuilles tombées et les lacs reflètent le miroirement de la nature. Notre studio se trouve juste à 5 minutes de marche sur Broadway à Columbia Circle. L'air se refroidit, le thé et le café chaud deviennent nos boissons quotidiennes et la lecture fait partie de notre routine de bien-être. Je vous accompagnerai au long de cette nouvelle série de podcasts et pour 7 jours, on part à la découverte de romans de science-fiction avec, comme toujours, des interviews, des débats, des lectures. C'est ici avec vous jusqu'à la fin pour se connaître le gagnant de cette semaine qui remportera un bon d'achat de 200 $ au restaurant Nobu. Je m'appelle Diana et je suis l'animatrice du podcast The Daily. Le roman d'aujourd'hui s'appelle « Des fleurs pour Algernon » de Daniel Keefe et notre première spécialiste, c'est Anaya. Elle est d'origine égyptienne et a un diplôme en philosophie. Bon matin, Diana. Je suis fin prête. J'ai le livre à ma gauche, mon thématique à ma droite et je suis enchantée de parler de ce livre. Bon, nos lecteurs veulent savoir si le roman permet de réfléchir aux dangers des expériences sur le vivant. Oui, absolument. Le roman « Des fleurs pour Algernon » offre une réflexion profonde sur ces expériences. L'histoire suit Charlie Gordon, un homme ayant une déficience intellectuelle légère qui subit une expérience médicale pour augmenter son intelligence. Au début, Charlie est enthousiaste à l'idée de cette opportunité. Mais plus son intelligence augmente, plus il réalise les implications éthiques et morales de l'expérience. Il comprend surtout pourquoi il souhaite devenir intelligent. C'est pour être aimé par les autres et en particulier par sa mère. Et pourquoi les autres souhaitent le rendre normal ? C'est parce qu'ils ont peur de la différence. En effet, des questions éthiques essentielles. On s'attache à Charlie, n'est-ce pas ? Comme lui-même s'attache à la petite souffle de l'aboratoire qui subit la même expérience, Algernon. L'expérience a des conséquences inattendues sur la vie de Charlie. Surtout sur le plan émotionnel. Au fond, il n'est pas heureux. Au début, il pensait que ça allait l'aider à avoir des amis et à sortir de la solitude. Mais plus l'expérience avance, plus il comprend qu'il ne maîtrisera rien. Il est comme Algernon, il subit. Cela montre que les expériences sur le vivant peuvent avoir des effets profonds et inattendus. Charlie n'est pas en mesure de donner son consentement pour l'expérience. Le livre souligne l'abus de confiance puisque les médecins eux-mêmes ne savent pas trop ce qu'ils font. C'est un danger de l'ambition scientifique et de l'exploitation des individus vulnérables au nom de la recherche. Évidemment, aucun médicament et aucune opération ne pourra jamais vous faire aimer, vous rendre heureux ou même empêcher d'être seul. Et non, bien, ce livre est peut-être une alerte pour l'avenir. Il ne faut pas tout mélanger et respecter le vivant, que ce soit des humains, des animaux ou même des plantes. Ce qui est intéressant est la façon dont le livre semble offrir une perspective particulièrement approfondie sur ce sujet. Absolument, c'est l'une des raisons pour lesquelles il est si souvent recommandé pour ceux qui réfléchissent aux implications éthiques des expériences sur le vivant. Pour l'amour de Dieu, Rose, laisse-le tranquille. Tu l'as terrifié, tu fais toujours cela, et le pauvre gosse... Alors pourquoi ne m'aimes-tu pas ? Il faut que je fasse tout moi-même. Tous les jours, j'essaie de le faire apprendre, de l'aider à rattraper les autres. Il a l'esprit lent, c'est tout, mais il peut apprendre, comme tout le monde. Tu te fais des illusions, Rose. Ce n'est pas honnête, ni envers nous, ni envers lui, de vouloir le croire normal, de vouloir le dresser comme s'il était un animal qui puisse apprendre à faire des tours. Pourquoi ne le laisses-tu pas tranquille ? C'est parce que je veux qu'il soit comme tout le monde. Bon, merci pour votre temps. Je vais devoir vous laisser passer, puisque nous avons une deuxième invitée. Merci pour la discussion. Votre deuxième invitée se nomme Feriel Gali. Elle est née en Tunisie et est diplômée en informatique. Elle a pris un vol depuis Chicago, juste pour participer au podcast d'aujourd'hui. Donc, je vous remercie énormément. Aucun souci. J'aime New York, de toute façon. Avec vous, j'aimerais explorer une autre question sur le roman. Petite expérience de pensée. Et si la souris Adjernan avait appris à écrire, que s'était-il dit ? Cela aurait-il changé l'attitude du savant ? Cette question n'est pas vraiment abordée dans le roman. Cependant, si Adjernan avait pu communiquer son expérience, il aurait peut-être partagé son vécu de cobaye, comme Charlie, mais avec en plus l'absurdité de la tentative. Adjernan est parfaitement normal au regard de la société des souris. Le rendre intelligent, dans la définition qu'en ont les médecins, ça veut dire trouver des issues dans un labyrinthe. On peut imaginer que si Adjernan trouvait un moyen de communiquer, il se moquerait de cette bêtise. Et cela aurait peut-être sensibilisé les savants et les chercheurs sur l'impact potentiellement négatif des expériences sur le vivant. C'est vrai. Mais il est intéressant de noter que dans le roman, la majorité de l'histoire est racontée du point de vue de Charlie Gordon, après son augmentation d'intelligence. Nous n'avons donc pas accès à la perspective d'Adjernan. Exact. Le succès initial de l'expérience sur Adjernan a renforcé la conviction des médecins que c'était une avancée scientifique majeure. Si Adjernan avait pu communiquer de manière significative, ça les aurait amenés à réfléchir davantage. Mais on peut espérer que la conscience des humains envers le vivant avance sans qu'on ait besoin d'attendre l'invention d'une machine à communiquer avec les souris de laboratoire. Effectivement. Bon, je vous remercie énormément pour votre temps et notre échange. Profitez bien de votre séjour. Et comme promis, le gagnant de cette semaine qui remportera un bon d'achat de 200$ au restaurant Nobu et Lucas Smith. A tous mes auditeurs, je vous aime et j'espère que cet épisode vous a ramené un peu d'appaisement dans cette matinée.