Pauline Arnaud-Drut, who works at Mutex, is passionate about social and environmental issues. She became involved in activism while studying and now leads the company's RSE initiative. She is engaged on various levels, both professionally and personally, working on climate and homelessness issues. She also started a club at her university to promote ecological and social transition. Pauline believes in the power of collective engagement and emphasizes the importance of finding a cause that one is passionate about and taking action, whether through activism or within the workplace. She finds motivation and support in working together with others and encourages everyone to try different ways of getting involved.
Ce podcast vous est présenté par VivaSolidaire. Les questions sociales et environnementales animent Pauline de longue date. Son master de rempoche, elle pilote depuis janvier 2023 la démarche RSE de Mutex. Son engagement est né au contact de MecSense alors qu'elle était étudiante. C'est aussi à cette occasion qu'elle découvrit la richesse de l'engagement quand il est vécu collectivement. Moi, c'est Pauline Arnaud-Drut, je travaille chez Mutex du groupe VivaSolidaire et je suis en charge des sujets RSE. Je suis arrivée dans l'entreprise en janvier 2023, c'est tout récent puisque je sors d'études.
J'ai obtenu un master en développement durable à Paris-Dauphine et d'où le fait que je travaille aujourd'hui sur les sujets RSE. Je dirais que je suis un petit peu engagée sur tous les niveaux, à la fois dans le cadre professionnel à travers justement mon poste sur les sujets RSE mais aussi dans l'univers un peu plus associatif et au niveau de mes études et dans mon engagement, mon vie personnelle aussi. Pour le travail, travailler sur les sujets RSE dans mon quotidien, c'était assez évident depuis 3-4 ans de le souhait de vouloir travailler là-dedans, mais c'est venu de l'associatif.
J'ai commencé à m'engager sur les sujets écologiques chez Make Sense. Je me suis dit mais je ne me vois pas faire autre chose le reste de mes journées et j'ai envie aussi d'être engagée sur ces sujets-là dans le cadre de mon travail. Je fais différentes choses, j'ai été pas mal engagée sur les sujets climatiques mais aussi sur les sujets de personnes sans abri et réfugiés, sur des programmes de mobilisation qui permettent de sensibiliser les citoyens à ces enjeux et de leur donner les moyens de passer à l'action.
C'est des programmes qui suivent dans des petites promotions de 15 à 20 personnes où ils découvrent un petit peu le sujet et puis surtout des leviers d'action. J'ai été pas mal engagée sur ces sujets-là en tant que formatrice et mobilisatrice. Et sinon, dans un autre cadre, on a monté avec d'autres étudiants à Paris Dauphine justement un club à l'Uni sur la transition écologique et sociale et dont le but est d'intégrer de plus en plus les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux dans les différents masters et différents enseignements qu'il y a à Dauphine, mais c'est aussi permettre de faire le lien entre les étudiants et les alumnes qui travaillent dans la transition aujourd'hui pour leur montrer en fait que c'est possible d'aller s'engager sur ces sujets-là dans le cadre professionnel, quels que soient les métiers.
On a monté ce club dans le but de faire un petit peu la transition mais aussi au sein des universités, parce que les écoles ont leur rôle à jouer là-dedans. Et après, dans mon engagement personnel, je suis plutôt très engagée dans mon mode de vie personnelle, j'essaie de faire attention à beaucoup de choses sur mon impact écologique et puis mon impact social, de faire attention à ce que je consomme, comment je consomme, comment je voyage aussi.
Ces programmes de mobilisation ont été conçus pendant le Covid, donc ils ont d'abord conçu ça à distance, mais en fait dès que le Covid, on est un petit peu sorti de tout ça, on a eu la possibilité de se rencontrer en présentiel. Et c'est là où c'est devenu encore plus motivant et je me souviens d'une promotion que j'ai mobilisée sur les sujets climatiques et on s'est rejoints pour faire la marche pour le climat ensemble. Et là, de se retrouver en personne, c'est un peu la concrétisation du reste du programme et ça fait toujours du bien de s'engager avec d'autres gens.
D'un point de vue plutôt personnel, au départ, dans mon entourage proche, je suis la seule à m'intéresser à ce sujet, c'est pas possible, je passe pour une extrémiste, l'école observiste, etc. Et en fait, on rencontre des gens qui se battent pour des causes qui nous tiennent tous à cœur et je trouve que c'est hyper important et c'est indispensable, le collectif, dans l'engagement, parce que sinon sans ça, on se rend très vite seuls, on désespère, on peut devenir aussi anxieux, on parle souvent des confiétés dans les sujets climatiques.
Je trouve que de faire ça ensemble et à plusieurs, c'est motivant et ça fait du bien. Je pense que ce qu'il faut, c'est déjà oser aller essayer, parce que parfois on se dit, ça va me prendre tout un tas de temps, par exemple, je ne sais pas comment, je n'ai pas le temps pour ça, j'ai mon travail, j'ai ma vie personnelle. Il faut oser aller essayer différents choses, peut-être que ce qui peut convenir à quelqu'un, c'est l'engagement associatif, peut-être que ce sera de développer quelque chose dans son entreprise, peut-être qu'on peut très bien travailler à la finance, quelque chose qui n'a rien à voir avec les sujets RSE, puis lancer une initiative, être force de proposition sur un sujet comme ça.
Donc en fait, c'est réfléchir à ce qui nous tient à cœur, est-ce que j'ai une cause en particulier qui m'intéresse, est-ce que c'est le climat, est-ce que c'est les jeunes en situation de précarité, les personnes âgées isolées, on réfléchit un petit peu à quelle cause me tient le plus à cœur, la cause qui m'a le plus touchée depuis un moment, et c'est juste essayer, et après c'est à nous de trouver le format qui nous convient avec le temps qu'on a à y accorder.
pour découvrir les offres de bénévolat disponibles près de chez vous. C'est une belle aventure humaine qui pourrait commencer.