LSDA #07 Marine

Marine, a former volunteer, found her passion for social engagement and combined it with her interest in culture and health through her work at the Youstek Lab Vif 3 Centre Val-de-Loire. She started getting involved in solidarity actions later on and initially had some reservations, but found that they went well and were not too time-consuming. She particularly enjoyed her experience during a gap year, where she participated in activities such as organizing literacy workshops for migrants. This experience helped her find her professional path in socio-health mediation. Marine believes that solidarity engagement brings something more than personal leisure and encourages others to take part in actions that align with their values. She also emphasizes the importance of tolerance, learning about others, and self-discovery through engagement. She currently volunteers in the evenings and weekends, combining it with her work. Marine encourages everyone to find a solidarity action that resonat Ce podcast vous est présenté par Vif Solidaire. Ancienne volontaire du service civique, Marine a trouvé sa voie dans l'engagement. Elle a alors complété sa formation initiale jusqu'à lier son goût pour la culture, le social et la santé au sein du Youstek Lab Vif 3 Centre Val-de-Loire. Elle reste évidemment engagée sur son temps libre car être solidaire fait partie de son équilibre. Je m'appelle Marine, je travaille pour Vif 3 Centre Val-de-Loire dans le laboratoire Youstek Lab, qui est un laboratoire qui étudie l'impact des nouvelles technologies dans le milieu de la santé. Donc mon travail consiste principalement à effectuer de la veille, de la gestion et du suivi de projets. Je me suis engagée sur des actions solidaires plutôt tardivement. Au début, ce sont surtout des amis qui m'ont incité à les accompagner sur des petites actions ponctuelles. J'avais plutôt des appréhensions, mon engagement me semblait un peu fort. J'avais peur que ce soit compréhension au niveau du temps. En fait, ces actions se passaient toujours très bien. Et c'est plutôt à partir de mes 18 ans, quand j'ai quitté le lycée et que je suis allée à l'université, que j'ai commencé à faire quelques petites activités plus pérennes, des actions régulières, par exemple le don du sang. C'était des activités qui étaient inscrites dans le calendrier. J'y allais avec d'autres donneurs, avec des amis. Donc déjà, ça incitait aussi à y aller plus régulièrement. Et ça se passait toujours dans une bonne ambiance. Ça ne demandait pas un grand investissement dans le sens où ça ne demandait pas de travailler en amont ou en aval de cette action. J'y allais, on faisait le don et ensuite, on avait un moment de convivialité avec les autres donneurs. Et voilà, c'était terminé. L'expérience qui m'a principalement marquée, c'est ce que j'ai passé lors d'une année sabbatique. Après ma licence, je ne savais pas trop ce que je voulais faire dans mon avenir. Et j'ai pris cette année déjà pour prendre un peu de temps pour moi, pour sortir de mon quotidien. Je voulais reprendre des activités culturelles, sportives et solidaires. Et j'avais entendu parler du service civique. Alors je me suis renseignée et j'ai trouvé une mission qui m'a beaucoup intriguée et qui m'a beaucoup plu, qui consistait à animer des ateliers d'alphabétisation auprès de nouveaux arrivants allophones, donc principalement un public migrant. Donc j'avais autant des groupes d'adultes que des groupes d'enfants. On participait à des ateliers d'animation, on allait faire des activités culturelles ou sportives ensemble. Et le but, c'était d'échanger, de discuter, d'apprendre le français de travers de ces animations. C'était une expérience humaine très riche pour moi, qui était stimulante et valorisante et qui m'a beaucoup appris et fait mûrir. Suite à cette expérience, j'ai réussi à trouver ma voie professionnelle. C'était un très bon tremplin pour moi. Je voulais travailler dans de la médiation socio-sanitaire, vraiment liée à la santé et le culturel. Et c'est par la suite que j'ai repris un master en éducation à la santé. J'ai fait le lien entre les deux. Des anecdotes, j'en ai beaucoup. En 10 mois, il s'est passé beaucoup de choses. Ce que je trouvais surtout intéressant, c'était le pouvoir échanger et de voir qu'on n'avait pas forcément la même opinion, ni même la même culture, donc pas la même vision des choses. Et pourtant, on était capable de s'écouter, de s'asseoir autour de la table et d'échanger, d'être dans l'entente, dans la compréhension, dans le respect de chacun. Je pense que ça a été une très bonne leçon de tolérance pour moi. Et ça m'a appris à apprendre à connaître les autres et à me connaître soi. Ça m'a sorti d'une bulle de confort et j'ai trouvé ça très stimulant. Aujourd'hui, je fais principalement du bénévolat le soir ou le week-end. Donc, je m'engage sur des courtes durées. J'essaie de combiner loisirs et travail. L'engagement solidaire, je trouve que ça apporte quelque chose d'autre que ses propres loisirs. Ça nous oblige à aller vers les autres, à s'interroger, à se sensibiliser à certaines questions. Et je trouve que c'est plutôt intéressant et que moi, ça m'a beaucoup aidé à apprendre en maturité. Je pense que c'est essentiel tout au long de sa vie de tendre vers l'autre pour apprendre aussi à se connaître soi. L'environnement, c'est autant pour notre bien-être que pour le bien-être de tout le monde. Ça concerne tous les pans de la population. Ce n'est pas une question de statut social ou d'âge. C'est un engagement qu'on doit tous prendre d'une certaine manière et qu'on peut tous faire à notre échelle. Déjà, de se renseigner, de trouver une action solidaire qui convienne, qui fasse écho à sa sensibilité. Ne pas hésiter à y aller avec quelqu'un aussi parce que souvent, ça fait peur d'y aller tout seul. On n'ose pas forcément passer le port. Et de prendre le temps de savoir identifier aussi le temps qu'on peut accorder et qu'on a envie d'accorder. Donner de soi ne va pas de soi. Et quand on y est prêt, mille et une raisons nous poussent à reporter notre investissement. C'est pour favoriser l'engagement concret de ses collaborateurs et de ses élus que ViveSolidaire a été créé. Alors rendez-vous sur la plateforme vivesolidaire.fr pour découvrir les offres de bénévolat disponibles près de chez vous. C'est une belle aventure humaine qui pourrait commencer.