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LSDA #01 Sandra

LSDA #01 Sandra

00:00-08:54

Tout a commencé avec le sport pour Sandra. Mais c’est auprès d’une association en lien avec la petite enfance qu’elle s’est le plus investie. Elle a toutefois dû faire un choix pour construire sa propre vie. Aujourd’hui, Sandra a muri mais garde l’engagement cheville au corps et un grand cœur.

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Sandra, who works at Vives, shares her experiences with volunteering and engagement. She started by working with an association that connected adults with children who needed help with their studies. Sandra realized the importance of addressing inequalities in society and decided to get more involved in causes related to women's health and homelessness. She participated in a project to gather data on the homeless population in Lyon and felt gratified by the impact she made. Sandra emphasizes the importance of self-reflection and finding the right type of engagement that aligns with one's interests and availability. She encourages others to take the leap and get involved in making a difference. Vives Solidaires was created to support and encourage concrete engagement from its members. The platform vivesolidaires.fr offers various volunteer opportunities. Ce podcast vous est présenté par Vives Solidaires. Tout a commencé avec le sport pour Sandra, le sens du collectif et de la solidarité. Très jeune, elle s'est investie dans une association. Elle a toutefois dû faire un choix pour construire sa propre vie. Aujourd'hui, Sandra a mûri, mais garde l'engagement chevilleux corps et un grand cœur. Bonjour, je m'appelle Sandra. Je travaille dans le groupe Vives depuis un petit peu plus de trois ans. Par ailleurs, je suis lyonnaise depuis deux ans. Je n'ai pas d'enfant propre, mais je vous ai trois en tant que belle-maman. Dans ma vie, pour le coup, très personnelle, j'allie des bons moments conviviaux avec mes amis autour de bons verres de vin et de nourriture. Je fais un peu de sport pour brûler quelques calories et me sentir bien dans cette tête. J'essaie de temps en temps, autant que possible, de m'engager sur des causes qui me tiennent à cœur et qui me paraissent vraiment importantes. Une fois rentrée dans la vie active, vers 25 ans, par le biais de ma vie, j'ai été contactée par une association qui avait pour but de mettre en relation des adultes avec des enfants dont les parents ne pouvaient pas forcément assurer ainsi de leurs études après l'école, de pouvoir faire quelques devoirs et de compléter en cas de besoin leurs difficultés. Donc, j'ai pris en charge la petite antenne locale de Courbevoix dans le 92. Ça a demandé quand même une implication en termes de temps et puis aussi de découvrir le monde associatif, le mode de fonctionnement que je ne connaissais que peu finalement jusqu'alors. Donc, les gens qu'on aide et puis aussi les bénévoles puisque moi j'avais en charge de mettre en lien des bénévoles avec les personnes qui avaient des besoins divers et variés et notamment là on était sur la population de la petite enfant. Ce n'est pas toujours évident de mettre en lien un inconnu avec un autre inconnu et en plus un intermédiaire qui est le parent puisque forcément si vous faites faire les devoirs à des enfants, il y a des parents quand même autour, il faut faire en sorte que tout ce monde-là s'entende bien pour que ça fonctionne et aussi que des liens forts se créent parce que quand même tout ça, c'est autour de la confiance. C'est comme ça que je suis arrivée dans une forme d'engagement. J'ai dirigé cette petite antenne locale en région parisienne qu'un an et demi parce que je me suis rendu compte que d'une part pour m'engager et le faire vraiment comme je le souhaitais, il me fallait peut-être un petit peu plus de disponibilité. Ça a été mon premier apprentissage grâce à l'engagement. Le second apprentissage, ça a été tout simplement de me rendre compte que j'étais quand même relativement jeune et que je me suis mise dans une situation où j'ai découvert des parcours de vie qui n'étaient pas faciles. Ça m'a aussi beaucoup ouvert les yeux sur les inégalités qui sont parfois dans notre ville, qui ne sont franchement pas loin de chez nous mais qu'on ne voit pas nécessairement, qui sont invisibilisées. J'ai pris la décision assez rapidement de passer le flambeau parce que je ne m'y trouvais pas même si par contre mon engagement était très fort et je pense que justement plus il était fort, plus j'avais du mal à me dire qu'on pouvait rester les bras ballants face à ce type de situation. Donc, je m'étais promis quelques années plus tard quand je me sentirais peut-être un peu plus aguerri dans ma propre vie de retourner à un engagement. Et donc, j'ai déménagé à Lyon il n'y a pas longtemps. J'ai vieilli bien évidemment entre temps. J'ai décidé de reprendre une forme d'engagement mais qui soit plus en lien avec mes disponibilités et également des sujets qui sont pour moi vraiment très importants au sujet de la santé des femmes. Mais aussi le sujet difficile à aborder mais qui me paraît essentiel parce que ce sont des gens qu'on laisse de côté, qu'on le veuille ou non, qui est le sujet autour des personnes qui vivent dans la rue, qui sont sans abri. Ma dernière action d'engagement très concrète, je l'ai découverte par Ville Solidaire qui m'a permis de découvrir qu'il y avait une action qui allait être réalisée par la ville de Lyon. Elle avait pour but d'aller à la rencontre de personnes sans abri afin de voir avec eux s'ils acceptaient de répondre à un questionnaire. Donc l'idée vraiment de cette action, c'est de pouvoir remonter des données fiables pour le coup et des données humaines auprès des services sociaux de la mairie afin que la communauté territoriale puisse répondre de façon encore plus précise aux besoins de ces populations qui sont franchement fragilisées. Dans l'engagement, je crois qu'il y a déjà un excellent moment à vivre, c'est celui d'avoir la sensation de faire quelque chose avec laquelle on est aligné. Finalement, on s'écoute soi quand on donne de soi. Donc ça en soi, c'est déjà très gratifiant pour soi et ce n'est pas un sujet d'orgueil, c'est vraiment que je me suis sentie à ma place et pourtant je ne faisais pas quelque chose d'extraordinaire, je ne suis pas un héros, mais en tout cas je faisais quelque chose avec mon cœur, par le cœur. Ça c'est déjà très important et je pense que c'est vraiment quelque chose qui marque. Ce n'est pas toujours autant de s'engager, alors à deux titres. Un, parce qu'être dans une association, quand on s'engage de façon récurrente, etc., vous allez rencontrer des gens avec qui vous allez adorer être, puis d'autres avec qui le feeling peut être un petit peu moins. Encore une fois, on ne fait pas tout et n'importe quoi, donc même si on n'est pas dans le cadre du travail, on peut recevoir à ce qui s'apparente des ordres, mais qui sont faits pour l'égalité sociale que poursuit l'association. Et puis le deuxième ordre, ce n'est pas rose parce que ça nous ouvre les yeux un petit peu plus grands sur ce qui se passe autour de nous. Et là, pour prendre le dernier exemple, on date sur le questionnaire qu'on a pu dirigenter auprès de personnes sans-abri. Il s'avère que la première personne que j'ai rencontrée dans la rue, c'était une femme d'une cinquantaine d'années, qui en paraissait 15 de plus, qui de toute évidence avait des problèmes dentaires, elle était alédentée. Elle expliquait quand même qu'il y a encore quelques années seulement, je crois que ça faisait à peine cinq ans de mémoire qu'elle était dans la rue. De toute évidence, elle s'est amasculée. Forcément, ça fait de la peine. Elle était accompagnée de chats parce qu'elle explique que finalement, elle a plus confiance aux animaux qu'aux humains. Et ça, c'est difficile à entendre. Et on a forcément envie de l'aider, mais parfois, on ne peut pas donner plus que ce que l'on a. Et ça aussi, c'est quelque chose que j'ai appris avec l'engagement. C'est que chacun peut donner un peu de soi, mais on ne peut pas donner plus que ce que l'on a. C'est un apprentissage hyper intéressant. Cette femme, à la fin, on l'a acceptée de répondre à toutes les questions. Ce n'était pas évident parce qu'il y en a qui ne sont pas intrusives, mais qui parlent vraiment de ce qu'ils vivent ou ce qu'ils ne vivent pas d'ailleurs dans la rue. Et à la fin, j'étais accompagnée, nous étions à chaque fois deux. Elle nous a remercié. Elle nous a dit merci de m'avoir écoutée et d'avoir discuté avec moi, avec un grand sourire, mais vraiment une étincelle dans les yeux et rien que là d'en reparler. C'est émouvant parce que ce n'était pas grand-chose pour moi, ce n'était peut-être pas grand-chose non plus pour elle, mais finalement, ça a quand même créé un petit moment, je pense une minute où elle avait vraiment l'impression d'exister. Et moi, j'avais l'impression d'avoir fait quelque chose de bien. Alors, ce n'était pas un conseil, c'était plein de petites choses. Déjà, il faut savoir s'écouter. Moi, ce que j'ai appris dans tout ça, c'est qu'il y a des moments qui sont peut-être plus faciles pour soi, pour donner du temps, mais on focalise beaucoup sur le temps, mais en fait, ce n'est pas que le temps, c'est aussi être, pardonnez-moi l'expression un peu triviale, mais il faut être bien dans ses pompes pour pouvoir aider les autres. Être bien avec soi, c'est savoir qu'on a envie de faire, avec quel type de personne en difficulté, pas en difficulté d'ailleurs, et quelque part, il faut aller jusqu'au bout de la réflexion, c'est comment j'ai envie de le faire. Est-ce que j'ai envie de donner beaucoup, beaucoup de temps? Est-ce que j'ai envie de faire ça de temps en temps? Est-ce que j'ai envie de faire quelque chose qui est vraiment très proche de mon domicile parce que c'est plus pratique, mais aussi parce que je m'en sens plus justement proche? Je pense vraiment que le meilleur conseil, c'est déjà de se poser des questions sur soi. Et après, comment passer le pas? Franchement, il faut juste oser. Pour moi, s'engager, c'est se permettre de vivre des choses. Donner de soi ne va pas de soi et quand on y est prêt, ni une raison ne nous pousse à reporter notre investissement. C'est pour favoriser l'engagement concret de ses collaborateurs et de ses élus que Vives Solidaires a été créé. Alors rendez-vous sur la plateforme vivesolidaires.fr pour découvrir les offres de bénévolat disponibles près de chez vous. C'est une belle aventure humaine qui pourrait commencer.

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