LSDA #09 Nathalie

Nathalie, a triple life as an executive assistant, mother, and co-founder of an association, promotes connections between French, American, and European teens. The "Sens de l'action" podcast gives a voice to elected officials and engaged collaborators of the Vif group. Nathalie explains how she started the association with a Franco-American friend, joining Operation Friendship. The association helps teens fundraise and organize activities to host American teens in France. It is a rewarding experience that creates lasting friendships and cultural exchanges. ViveSolidaire encourages concrete engagement and offers volunteer opportunities on their website. Ce podcast vous est présenté par Vif Solidaire. Le saviez-vous, Nathalie est une triple vie. Assistante de direction à l'UMG, elle est aussi mère de famille et cofondatrice d'une association. Elle favorise les rencontres entre des jeunes français, des américains mais aussi des ados de toute l'Europe pour tisser des liens inaltérables. Le sens de l'action est un podcast qui donne la parole aux élus et aux collaborateurs engagés du groupe Vif. Ça me permettait de les suivre tout en participant à certaines réunions et en intégrant un peu plus l'école. J'ai commencé tout d'abord comme ça. Petit à petit, avec les relations qu'on se fait avec les parents d'élèves, devant les grilles d'école aussi, on parle pas mal, je me suis liée l'amitié avec une dame, elle est franco-américaine, fin 2018, aux enfants grandissants, donc on se voyait moins à l'école mais on continuait à se voir et elle a eu l'idée de créer une association d'échange entre nos ados français et les ados américains. Elle avait des contacts aux Etats-Unis, on a rejoint une association qui s'appelle Opération Friendship. C'est une association qui a été créée aux Etats-Unis et qui existe depuis plus de 50 ans. C'était un collectif de plusieurs organisations qui sont un peu éparpillées dans plusieurs pays d'Europe. Ça n'existait pas, donc on a eu l'idée ensemble de faire cette association pour la France, de la créer. On a commencé en 2018 et après on a continué, on ne savait pas trop par quel bout commencer mais on a réussi et puis il y a plusieurs parents qui nous ont rejoints et c'est arrivé comme ça. Ça ne prenait pas trop de temps par rapport au travail, parce que c'est ça qui est difficile au travail professionnel, il faut qu'on gagne notre vie. On ne gagne pas notre vie avec une association, c'est sûr, mais on arrive à faire des choses le week-end ou le soir. Internet et les nouveaux réseaux sociaux, tout ça, ça nous aide quand même pas mal à fluidifier la communication et à réagir vite. On essaie de localiser les jeunes dans la même commune, parce que déjà ils se connaissent, c'est plus facile. Les jeunes sont au cœur du projet et nous on est derrière pour les aider, pour les guider, leur expliquer comment on fait pour gagner un peu d'argent, parce que quand ils reçoivent les Américains, donc une année sur deux, les frais noirs reçoivent les Américains, l'année d'après ils y vont, c'est un engagement de deux ans, ils signent un contrat et ils doivent trouver des fonds et trouver des activités pour recevoir les Américains pendant les trois semaines du mois de juillet. On leur a travaillé le mode projet un peu. Il faut qu'ils aient entre 16 et 21 ans. Ce sont des jeunes qui sont en général au lycée et après quand ils commencent à partir en enseignement supérieur, c'est plus compliqué de les garder parce qu'ils ont déjà beaucoup de choses à faire, souvent des jobs d'été, mais ils reviennent souvent. Certains reviennent dans un autre programme qui s'appelle Young Adult et là ils se gèrent eux-mêmes. Ils ont appris grâce à l'expérience qu'ils ont vécue quand ils étaient mineurs, ils ont appris à gérer ses projets. Comment on commence ? Alors déjà au départ, le jeune s'engage pour deux ans, les parents doivent s'engager aussi à participer à des réunions préparatoires, à accompagner les jeunes pour trouver des fonds. On a plusieurs exemples, on peut faire des brocantes, on peut laver des voitures, vendre des tartes dans des événements de la ville ou à côté, laver des carreaux dans des boutiques ou des espaces sociaux. Il faut aussi travailler un peu en partenariat avec la mairie pour qu'elle puisse nous donner des espaces aussi pour nous réunir. On guide les jeunes pour qu'ils essaient de financer au maximum leur voyage. On n'arrive pas à financer à 100% mais petit à petit ça commence à venir. Et l'idée aussi c'est que ces jeunes comprennent que ce voyage, ils se l'autofinancent au maximum. Donc c'est pas du tout cuit. À travers ces œuvres, c'est aussi créer du lien entre eux pour qu'après le voyage se passe bien. Créer des amitiés à la fois en France, aux Etats-Unis et s'ouvrir, voir différentes cultures. Quand on organise un voyage, il y a cinq thèmes à respecter. C'est des jeunes qui cherchent, mais on est derrière eux, ils doivent chercher des activités culturelles, des sorties religieuses, toutes religions confondues en fait, touristiques, historiques et après sociales. J'avais eu la chance d'aller en Allemagne et on a visité un camp de concentration avec les jeunes parce que quand on va aux réunions internationales, on a quelques représentants de jeunes aussi parce que c'est eux qui oeuvrent. Donc ils doivent parler aussi et mettre leurs souhaits. C'est un Allemand qui nous a fait visiter un camp de concentration et quand on a visité ce camp avec eux, c'était très puissant parce qu'ils ont osé nous faire visiter ça en racontant l'histoire et avec le pardon et toute l'humilité qu'on peut avoir quand on vit ce genre de trucs. C'était impressionnant. Vraiment, même quand j'en parle encore aujourd'hui, c'est émouvant. C'est surtout les liens ce qui est important. Et surtout après, quand on revient en dehors des chapitres, toutes les connexions qu'on fait avec les jeunes, les parents américains, les parents français entre nous, toutes ces connexions sont magnifiques et ce sont des liens qu'on garde vraiment. Ce n'est pas superficiel, c'est vraiment des liens qu'on garde à vie et qui rendent la vie plus jolie. Le fait de partager aussi cette association qui oeuvre pour la jeunesse m'a permis aussi de partager des choses avec mes enfants. J'ai consigné l'obligation familiale avec l'envie associative. Ça permet si des gens ont du mal à s'engager dans une association et qu'ils ne savent pas dans quel secteur, parce que c'est vrai que ça prend du temps, autant le faire avec une association qui nous rallie à nos enfants, pour justement joindre l'utile à l'agréable. Et partager aussi, c'est pareil, tes enfants après quand ils te disent « tiens, je me rappelle quand tu nous accompagnais » et quand on a vécu telle chose, tu sais de quoi on parle et ça crée des souvenirs. Il ne faut pas avoir peur, pas avoir peur de se tromper. Alors surtout le plus important c'est de s'engager dans un domaine qui nous plaît, auprès d'une population qui a besoin d'aide. C'est aussi des belles rencontres, même nous entre parents on a créé des liens, des amitiés et quand les jeunes après reviennent, ils reviennent nous voir. En fait créer une association, c'est pas seulement oeuvrer pour une association, c'est personnellement très enrichissant, vraiment on se crée presque une deuxième vie je dirais. Donner de soi ne va pas de soi et quand on y est prêt, mille et une raisons nous poussent à reporter notre investissement. C'est pour favoriser l'engagement concret de ses collaborateurs et de ses élus que ViveSolidaire a été créé. Alors rendez-vous sur la plateforme vivesolidaire.fr pour découvrir les offres de bénévolat disponibles près de chez vous. C'est une belle aventure humaine qui pourrait commencer. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org