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La chronique internationale de la matinale du 16 février 2023

La chronique internationale de la matinale du 16 février 2023

Valentin Valette PressValentin Valette Press

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En lien avec le thème de la matinale, le véganisme, je parle dans ma chronique internationale, du Veganuary. Un mois de janvier sans viande. Tel est l'objectif fixé par ce mouvement.

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Transcription

The Veganuary movement, promoting a month of veganism, is gaining popularity in the UK. In 2023, it had over 700,000 participants worldwide, an increase of 80,000 from the previous year. While it remains more popular in the UK, other countries are also catching on. Food companies and restaurants are developing vegan products, and there are resources available for those interested in participating. The goal of Veganuary is to show that it's possible to eat without meat and to raise awareness about the impact of animal products on health and the environment. C'est maintenant l'heure de la chronique internationale avec Valentin. Besoin d'être dépaysé ? C'est l'heure de la chronique internationale. Le Veganuary a lieu tous les ans pendant le mois de janvier. En France, il n'a pas fait la une des médias. Et pourtant, il cartonne de plus en plus chez les britanniques. C'est l'Inde, c'est moi, qui vise à promouvoir une bonne action. Durant cette période, l'objectif est de réduire son alimentation à du seul végétalisme. C'est-à-dire, ne pas manger de produits d'origine animale. Pour grossir le trait, c'est le terme pour décrire la branche uniquement alimentaire du véganisme. Le mois de janvier est habituellement connu pour son mois sans alcool, le Dry January, plutôt que pour le Veganuary. Et pourtant, ce mouvement, initié au Royaume-Uni en 2014, rassemble des adhérents qui se font de plus en plus nombreux. Pour preuve, l'édition 2023 a recueilli plus de 700 000 participants à travers le monde, selon un décompte officiel de l'organisation, qui porte le même nom de Veganuary. Un bond de 80 000 participants en un an. Un succès qui se répand dans le monde, mais qui reste majoritairement populaire au Royaume-Uni. Chez nos voisins d'Outre-Manche, les entreprises alimentaires et les restaurants se prêtent au jeu. Elles vont même jusqu'à développer des nouveaux produits végétaliens qui se retrouvent dans les supermarchés, mais aussi dans les cantines. Mais il faut rappeler que pour accomplir ce mois, ce n'est pas sans contrainte. En effet, il est difficile de s'affranchir de ses habitudes alimentaires tant la viande est présente dans nos assiettes. D'autant plus qu'il y a des précautions à prendre. Il faut faire attention à son apport en fer, en protéines, en calcium. Et l'ONG Veganuary en est consciente. C'est pourquoi elle propose des recettes équilibrées. Mais elle n'est pas la seule. Si vous voulez vous lancer pendant la prochaine édition, en 2024, pas de souci. Vous pourrez retrouver de nombreuses recettes sur les réseaux sociaux, Marmiton ou tout autre site de cuisine qui vous accompagneront dans cette voie. Mais alors, quels sont les objectifs d'un tel mois ? Alors déjà, ce Veganuary a pour objectif de faire découvrir qu'il est possible de manger sans viande, que ce n'est pas sorcier et pas du tout dangereux pour la santé, si toutes les précautions sont prises, évidemment. Dans le même temps, si certains poursuivent l'expérience le reste de l'année, c'est un plus. Mais l'important, c'est aussi de sensibiliser à, au minimum, une réduction de la part de produits d'origine animale dans l'alimentation des individus. Je disais tout à l'heure que le véganisme a des contraintes. Mais il a surtout un rapport à l'engagement très important. La souffrance animale est une cause indissociable de ce mode de vie comme l'écologie. D'un côté, l'élevage intensif engendré par une consommation de viande exorbitante nuit au bien-être animal. D'un autre côté, s'ajoutent tous les enjeux environnementaux liés à cet élevage intensif. Pour prendre un exemple marquant, tiré d'une enquête menée par le PNAS, une revue scientifique de l'Académie Nationale des Sciences des Etats-Unis, un steak de boeuf émettrait environ 130 kg d'équivalent CO2 contre seulement 2 kg pour une pizza vegan. De quoi réfléchir en allant dans un fast-food. Surtout que ces derniers ont développé depuis quelques années des alternatives veggie, comme KFC qui a lancé en janvier 2022, en exclusivité dans ses anciennes Etats-Uniennes, un produit à base de poulet vegan. Alors, si même le pays du barbecue s'y met, on peut supposer que le véganisme a des jours heureux devant lui.

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