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TDMA 25/01/22

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Valentin Valette PressValentin Valette Press

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Au programme de ma chronique sur l'Amérique latine : béatification au Salvador, soutien des Méxicaines face à la menace anti-avortement, état des meurtres au Mexique en 2021. Et pour finir je vous emmène au Pérou pour vous parler de l'effet d'une éruption au large du Tonga, directement sur le pays d'Amérique latine.

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Transcription

In El Salvador, two priests and two laypeople were beatified by the Catholic Church. They were murdered during the civil war, which lasted from 1979 to 1992. In the United States, the right to abortion is increasingly under threat, particularly in conservative states. Mexican activists are mobilizing to support American women. In Mexico, while overall murders have decreased, there has been a 2.7% increase in femicides. The president's handling of violence against women has been criticized. Peru has been affected by the eruption of the underwater volcano in Tonga, causing an ecological crisis and one of the largest oil spills in the country. Repsol, the owner of the refinery, may face fines totaling over $34.5 million. Le Tdava On termine notre tour du monde par l'Amérique latine avec Valentin. Bonjour. Bonjour. Parmi tes découvertes cette semaine, des citoyens mexicains qui soutiennent les droits des femmes américaines, un état des meurtres au Mexique et une béatification au Salvador. Tu nous expliques. En effet, samedi au Salvador, l'église catholique a béatifié deux prêtres et en particulier deux laïcs. La béatification est la déclaration par décret pontifical d'une personne, deux fois chrétienne, qui a pratiqué les vertus naturelles et chrétiennes de façon exemplaire. D'où le paradoxe de l'implication de laïcs dans cette tradition chrétienne. Les quatre ont été assassinés lors de la guerre civile au Salvador. Cette guerre a duré de 1979 à 1992 et a fait près de 75 000 morts. L'envoyé du pape François, le cardinal Gregorio Rosa Chavez, a qualifié ces quatre personnes de modèles et d'exemples pour tous. Le cardinal a déclaré « ce sont les noms des victimes innocentes sacrifiées sur les autels du pouvoir, du plaisir et de l'argent ». Le droit à l'avortement est de plus en plus menacé aux États-Unis. Les femmes ne sont pas soutenues, particulièrement dans les états conservateurs, et leur parole a peu de portée. En conséquence, les militantes mexicaines se mobilisent pour leur offrir leur soutien. Depuis septembre, le Mexique a dépénalisé le recours à l'avortement, alors qu'au même moment, au Texas, la loi s'est renforcée. Un véritable mouvement de solidarité se crée donc entre les femmes des deux côtés des frontières. Nous voulons créer des réseaux pour mettre les pilules entre les mains des femmes qui en ont besoin, prônent les militantes mexicaines. Bonnes et mauvaises nouvelles au Mexique sur les meurtres. En effet, ceux-ci ont baissé de 3,6% en 2021 par rapport à 2020, ce qui constitue pour le président Obrador une victoire. Lui qui, en 2018, lors de son élection, s'était engagé à faire baisser les niveaux records de violences qui sévissent dans le pays. Mais la mauvaise nouvelle concerne la hausse de 2,7% des féminicides pour atteindre un nombre glaçant de 1004. Cette fois, le président n'est pas victorieux car sa gestion à l'égard des violences faites aux femmes laisse à désirer, notamment pour la répression policière des mouvements féministes. Et pour finir, est-ce qu'il y a le Pérou qui a été l'une des grandes victimes d'une éruption au Tonga? Dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 janvier, le volcan sous-marin Onga Tonga Onga à Apay, au large des îles Tonga, est entré en éruption et a eu de graves répercussions, que ce soit dans les îles du Pacifique ou sur le continent américain. Après la mort de deux Péruviennes noyées par des vagues entraînées par l'éruption sur une plage dans le nord du Pérou, c'est une grave crise écologique auquel s'efface le pays sud-américain, connu pour sa grande diversité biologique. Cette catastrophe écologique a causé une des plus grandes marées noires du pays. La faute à la raffinerie La Pampilla, située au nord de Lima, qui a perdu 6000 barils de pétrole à cause d'une violente houle consécutive à l'éruption volcanique. Conséquence de cette marée noire, des plages couvertes d'animaux masoutés. Les autorités péruviennes se sont immédiatement saisies de l'affaire et ont exhorté l'opérateur Repsol, propriétaire de la raffinerie, à verser des indemnisations. En particulier pour les pêcheurs, qui seront pendant plusieurs semaines plus occupés à repêcher les poissons morts plutôt qu'à nourrir leurs familles. La société Repsol a nié toute responsabilité, mais une enquête a été ouverte et le géant espagnol de l'énergie pourrait se voir infliger des amendes totalisant plus de 34,5 millions de dollars. La marée noire a également touché quelques 18 000 km² de zones protégées où une grande variété de plantes et d'animaux rares résident. Pour tenter de stopper la marée noire, le gouvernement a déclaré l'état d'urgence environnementale pour 90 jours.

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