Valentin visited a pétanque club and spoke to the president to debunk common stereotypes about the sport. Pétanque requires skill and strategy, and it is not allowed to drink alcohol during games. People of all ages can play and it is a social activity. Jean-Marie, the oldest member of the club, shared anecdotes about playing in difficult conditions. Pétanque is a passion for him, and he plays every day. The club participates in various championships and has had teams qualify for the national championships. The season lasts for several months and includes competitions for veterans and young players. The club also has an academy for children as young as 6 years old. Pétanque brings people together, regardless of age, and the club offers membership for those interested in playing regularly.
Tout autre chose à présent avec un reportage sur la pétanque concoctée par Valentin qui s'est rendu au boulodrome de l'homme, alors dis-moi Valentin, tu tires ou tu pointes ? Bonjour Alexis, bah tu vois, moi je suis plus de style tireur, je sais pas toi mais j'entends beaucoup de clichés sur la pétanque, comme cette fameuse question, alors j'ai demandé à Francine Coutel, présidente du club de l'omnisport municipal Lomois, pétanque, depuis 6 ans et joueuse depuis 1984, ce qu'elle pourrait dire pour déconstruire ces fameux clichés, dis-t-il.
Il faut boire du Ricard pour jouer avec les gens, mais non, malheureusement, c'est interdit. Oui, parce qu'on associe souvent la pétanque à quelque chose qui est trop détendu au camp. Oui, c'est tout de même, ça fait un jeu d'adresse, c'est tout de même, il faut dire les choses comme elles sont. Et de réflexion aussi en fait, un peu tactique. Et de réflexion, un peu tactique, tout à fait, et puis il faut faire attention aux joueurs, comment ils jouent, c'est vrai, parce qu'il y a tous des petits asus, comme on voit qu'il s'est tiré à 7 mètres, on a rallonge le poissonnier, parce qu'on sait très bien que peut-être il tirera moins.
Voilà, il y a tous des asus. Tout le monde peut faire de la pétanque. Oui, dans le Japon, oui, puis c'est convivial, c'est vrai que c'est, toujours quand on part en Afrance, c'est vrai, dans tous les terrains, le camping en général, il y a de la pétanque, c'est un moment de se reposer et de compléter ses amis, c'est vrai. La pétanque, c'est ça aussi, c'est aller jouer avec ses amis, passer du bon temps, à la retraite, le soir, le week-end.
En baladant entre les terrains, j'ai croisé des joueurs de tous âges, rigolants et jouants. Puis je suis allé à la rencontre de Jean-Marie, qui m'a à son tour bien fait rigoler. Bonjour, vous vous appelez comment ? Monsieur Jean-Marie Bernard. Et vous faites de la pétanque depuis quand ? 40 ans. 40 ans, qui en font le plus ancien membre du club. Jean-Marie le connaît bien et regorge d'anecdotes quant à la manière de jouer avant que le bouledrome ne soit construit.
Avant, il y avait des terrains là-bas dehors, on n'avait que ça. Et juste, c'est une ferme, je vous mentionne une ferme. Donc on n'avait pas le droit de jouer dehors, on jouait tout le temps dehors là-bas, et c'était comme hiver. Il neigeait, on jouait toujours dehors aussi. Et après, à la ferme, on a eu l'autorisation, le samedi après-midi et le dimanche matin, on pouvait jouer à la ferme, mais on n'avait pas de chauffage, on n'avait rien du tout.
Donc on prenait un tonneau, on mettait du bois, on chauffait comme ça, au maximum, et on jouait l'après-midi comme ça, la pétanque. On s'est dit, allez pour pire, on va manger de la fumée aussi. Allez pour pire, on mangeait plusieurs fois. Les gens, ils voyaient de la fumée, mais nous, on faisait un peu pour nous réchauffer. On jouait à la neige, le verglas, tout. On devait balayer, enlever la neige pour nous jouer à la pétanque. On était des mordus.
C'est quoi pour vous la pétanque ? À un moment, c'était une passion. Ma femme le sait, mes enfants le savent. C'est une passion pour moi. J'ai un temps libre, je suis sur mon téléphone, je regarde la poche en pétanque, tout ça. Sur la batterie, c'est la pétanque. Et vous, vous jouez tous les jours ? Tous les jours. Quand j'en ai marre, j'arrête un ou deux jours pour me reposer le bras. Mais deux jours après, je reviens.
C'est plus fort. C'est obligé, c'est ça, c'est une bonne passion, la pétanque. Et plus on joue, et plus on essaie de s'améliorer. Voilà, vous, c'est quoi, c'est une bonne partie. Ça, c'est d'armature. Voilà. Vous jouez en double, ça, c'est ça ? C'est en double, oui. Et vous gagnez ? Pour l'instant, c'est 3-6. 6 pour eux, 3 pour nous. Vous venez de regagner une place, ça ? Oui. Non ? Le tirage vers. Là, c'est le premier qualificatif de triceps mixtes.
Alors, s'il y a une équipe de chez moi qui se qualifie, elle va au championnat. Avec tous les autres clubs, ça s'appelle un championnat. Et en faisant ce championnat, si jamais mon équipe, elle sort vainqueur, elle est qualifiée pour les championnats de France. Comme vous pouvez vous retourner, regardez, là, tous mes joueurs, toutes les photos. Regardez, en haut. Ah, c'est en fait. Voilà. Vous n'avez appris combien qui ont déjà joué au championnat de France ? Tout ça, c'était tous ceux qui ont été au championnat de France.
Vous pouvez traiter plus d'une dizaine. Ah, oui, oui. Moi, j'ai des triplettes. Il y a les triplettes féminines. J'ai les triplettes hommes. J'ai les doublettes féminines. Triplettes hommes. Après, moi, là, j'ai deux équipes qui ont été qualifiées au championnat de France à Strasbourg en 2018. Et ils ont été jusque la fin. En finale cette semaine. Ils se sont affrontés tous les deux en demi-finale. Et puis, il y en a une qui était en finale. Vous aviez deux équipes qui ont fini.
Deux équipes qui ont fini. C'était la première fois que ça a eu lieu. La même club. Malheureusement pour eux, ils se sont pinclinés contre Ylan Rocher et Henri Lacroix, multiples champions du monde, accompagnés de Stéphane Roubineau, quatre fois champion de France, dont trois fois avec cette triplette. A préciser qu'il existe différentes formules de championnat. Il y a les triplettes, doublettes, tête à tête et tir de précision, féminins et masculins. Et également pour apporter de la mixité, du triplette et de la doublette mix.
Mais ça ne s'arrête pas là, ce qui fait que la saison des championnats dure plusieurs mois. Parce que parmi ces compétitions, les vétérans et les jeunes ont leur championnat aussi en triplettes. Où ils peuvent ensuite se confronter aux meilleurs de la France dans leur catégorie. Pour arriver fin prix à ces échéances, l'OSML compte sur trois éducateurs pour former et accompagner ces jeunes. C'est le cas de Noa, 11 ans, qui fait partie des 8 enfants de l'école de pétanque, accueillant ces jeunes pépites à partir de 6 ans.
Et oui, la pétanque c'est aussi une affaire de famille, mais pas que. Ce sont également des anciens copains du foot qui se retrouvent pour passer leur après-midi ensemble, en souvenir du bon vieux temps, toujours dans l'esprit compétitif. Les clichés peuvent peut-être vous repousser, mais de mon côté, je peux vous assurer qu'ils vont passer une excellente après-midi, en compagnie de ces joueuses et joueurs passionnés du même sport, dans la bonne humeur, avec des générations qui se confondent.
C'est ce qui fait aussi la beauté de la pétanque. Alors si vous aussi, vous voulez vous lancer dans ce sport, un peu plus sérieux qu'au camping, et tout simplement passer une après-midi de pétanque, quelle que soit la saison, au chaud, l'OSML Pétanque, qui est jumelé avec les villes de Lomme, Lille et LM, propose une carte de membre à l'année, pour un prix de 25 euros, vous permettant de profiter des terrains en extérieur, du bouleau de rhum, et également des concours internes organisés par le club.
C'est la fin de ce reportage, et bon réveil sur Radio Campus.