... Ici Radio Courtoisie, la radio libre du pays réel et de la francophonie. Dans le cadre des archives de Radio Courtoisie, vous écoutez le libre journal de Jean Ferré, assisté de Maryvonne. Émission du 27 août 2001. Nous revoilà au bout du fil Jean Dutour de l'Académie Française. Tout va toujours très bien. Ah, je suis ravi de vous entendre, monsieur Jean Dutour. Comment ça va ? Ça va bien. Alors, il paraît que Saint-Simon va recevoir le prix Jean Dutour.
Oui, c'est un peu de chose près la même chose. C'est à peu près ce que vous dites, sauf qu'il faut avertir les termes. Ah bon ? Oui, d'autant plus que c'est dans l'ancien château de Saint-Simon, détruit à la Révolution, et dont les communs sont superbes. Ah oui, mais c'était un château merveilleux. Et puis, quand on passe ici, on est vraiment plein de respect et d'amour. Alors, comme je sais beaucoup de choses, monsieur Dutour, je sais que cet après-midi, vous avez mis tout au point pour samedi.
Oui, tout a été mis au point. Et alors, tout le monde m'a parlé de vous, monsieur Pocar. Sans blague. Oui, oui, tout le monde m'a dit, alors il vient, monsieur Pocar, n'est-ce pas ? Il vient. Tout le monde avait lu l'ouvrage intitulé Dutour, l'incorrigible. Ah, ils ne seraient pas temps. Ils sont formidables. Alors, ce qui est formidable encore plus, c'est que ça se passe à la Ferté-Vidame. Ah, ben oui, c'est ça, c'est ça le charme de la chose.
Qui est un endroit, donc, qui est dans le Perche. Oui, c'est dans le pays Chartrain, comme ça. Voilà, c'est entre Dreux et... Je crois que c'est dans l'Eure-et-Loire, très exactement. L'Eure-et-Loire, c'est près de Dreux. Oui. Et vous allez dédicacer Jeannot, après la remise... Alors, on va me planquer ma médaille en chocolat. Oui. Et puis après, je vais faire un discours, où plutôt le maire et le président du conseil général vont me faire un discours, après quoi je répondrai, alors ça, ça va être bien, très gentil.
Moi, je me réjouis beaucoup de cette petite fête. Et puis après, vous allez dîner. Alors là, je ne sais pas, écoutez, on verra quand on y sera, hein. Vous savez, quand on est dans le Perche, il faut dîner, hein. Ce n'est pas vrai. Oui, mais... Vous aurez voulu dire des choses comme ça à la radio. Mais je parle en bon français. Ah oui, en très bon, oui, excellent. À part l'abbé Vartel, qui ne comprend pas tout, mais...
Dites-moi, donc ce serait pas mal, finalement, si des auditeurs qui résident vers la Ferte Evidam, Dreux, Chartres, allaient vous dire un petit bonjour ? C'est gentil de leur part, évidemment. Je les serrerai tous autrement que j'ai les bras très grands. Ça se passe quand et à quelle heure ? Alors, écoutez, je crois que c'est samedi, mais M. Poquer, c'est ça beaucoup mieux pour eux. Mais non, mais... C'est pas ? Mais non, mais... Ça, c'est samedi prochain, non ? Ah oui, c'est samedi prochain.
Samedi prochain à la Ferte Evidam. Voilà. Samedi 1er septembre ? Voilà, samedi 1er septembre à la Ferte Evidam. Je serai là. Et vers quelle heure vous vous dédicacez ? Oh boy ! Ils viennent me chercher à 2h30, je serai donc là-bas, à plus tard, à 4h. J'y resterai jusqu'à vers 7h. Enfin, autant que je sois encore refugé. Mais vous savez, ça peut durer un peu plus longtemps, ou peut-être un peu moins, j'en sais rien. Vous ne resterez pas dîner, c'est sûr ? Ah non, non, non, non, non.
Je rentrerai à Paris assez tôt. Vous savez quoi ? C'est difficilement de passer de Paris, parce que je suis un lecteur assidu d'un ouvrage que vous connaissez peut-être. Oui, oui, oui. Oui. Voilà, voilà. Vous voyez ce que je veux dire ? Mais justement... Il y a cauchemar dedans. Oui, et puis il y a... En Amérique, Nightmare. D'ailleurs, vous savez, à propos de vacances, j'ai décidé d'exclure un des membres du club déronchant. Ah, vrai ? Si. C'est bizarre, ça.
Et qui c'est ? Le jeune Pastorino. Ah bon, pourquoi ? Il m'a téléphoné hier, il m'a dit je pars 8 jours sur la côte d'Azur. Ah, alors là, c'est un cas tendable. Bon, alors, d'accord, il va chez un oncle et une tante, mais vous savez ce qu'il a ajouté ? Qu'est-ce qu'il a ajouté ? Il a dit, tu comprends ? Même à cette époque-là, l'eau est à 27 degrés. Oh là là. Vous pensez pas que c'est un cas d'exclusion ? Oh là, tout à fait.
Il est très atteint. Très atteint et peut-être contagieux. Alors, ça sera fait dès son retour. Il sera exclu. Ah, oui, alors absolument, il est exclu en grande pompe. Oui. Oui, oui, oh là là, le guillotine vous le fera rago. En plus, étant donné, je ne suis non seulement président du club déronchant, mais auteur de cet ouvrage dont vous parliez il y a quelques minutes à peine. Ouvrage remarquable. Dont le titre est Le cauchemar des vacances. Le cauchemar des vacances.
C'est un titre superbe. Et dans une belle langue. Et est-ce que vous savez, c'est une réédition, est-ce que vous savez que dans France Soir du 10 juillet 1993, Oui, il y a eu un très bon article. Un article signé Jean Dutour. Oui, en première page, en bas, encadré. Ah, c'était la belle époque. Il s'est titulé Le cauchemar des vacances. Eh bien, voilà. Parce que moi, je sais comment il faut faire de la réclame aux auteurs. Il faut reprendre leur titre ou mettre leur nom dans le titre.
Et vous disiez des choses, d'ailleurs, dont une partie, je l'ai reprise derrière. Rappelez-moi un peu, parce que j'ai un peu oublié. Alors, vous disiez quelque chose. Là, je le dis de mémoire. Vous disiez que vous aviez lu un livre qui vous avait bien remonté les vacances. Bien remonté le moral. Ah, oui, oui, je me souviens. Parce que, si tôt qu'on approche de cette période des vacances, vous êtes en proie à l'abattement et à l'accablement. C'est la transhumance.
La transhumance annuelle des vaux citadins. C'est terrifiant. Alors, vous savez comment vous terminez votre article ? Non, je ne sais pas comment je termine un peu. Eh bien, je l'ai noté. Oui. Vous disiez ceci. Une telle perspicacité ne peut qu'être la marque d'un de ces rares esprits qui composent le club à la fois célèbre et secret des ronchons, c'est-à-dire des quelques hommes qui mettent leur point d'honneur à se révolter contre les horreurs du progrès. Eh bien, c'est très bien.
Je n'ai pas un mot à retrancher. Voilà, voilà. Je n'ai pas changé d'avis de celui-ci. Mais cela dit, on parle actuellement dans le studio de vacances devant quelqu'un qui en a pris des vacances. C'est ce que vous voulez. Personne n'est parfait. L'abbé Vartel a pris des vacances. L'abbé Vartel a pris des vacances. Je vous le dis. Non, c'était une liégiature. Oh là là. Naturiste, peut-être. Je suis allé travailler sur les questions de la recherche d'Alésia. Ouais.
Et alors ? Si vous étiez à Alésia, c'est déjà moins grave que si vous étiez à la mer. Oui, je parle d'Alésia, la vraie. Oui. Mais j'en parlerai tout à l'heure. Bon. Alésia, la vraie. Mais oui. Mais attendez. Où dormiez-vous ? Il y avait un hôtel 3 étoiles à côté, non ? Oui, oui. Dans la chambre où couchait César. Il y a peu de chance. Alors, monsieur l'abbé, je vous avais offert mon livre avant que vous partiez en vacances.
L'aviez-vous lu ? Oui. Je l'avais déjà lu, d'ailleurs, dans sa première édition. Oui. J'ai trouvé la deuxième assez semblable à la première, avec quelques améliorations. Quelques coquilles en moins ? Oui, par exemple. Vous savez que pour quelqu'un il y a eu une idée géniale, qui est de mettre les touristes dans des cartes plombées. 7 pays en 7 semaines, dans des cartes plombées, ils ne sortent pas. Oui. Ils ont l'air conditionné. Ils ont tout. Ils ont tout.
Ils ont de la bouffe. Ils ont des frigidaires. Il y a juste quelques trous par lesquels ils peuvent prendre des photos. Oui. Et encore. Et encore. Et ça, je trouve que c'est une idée géniale, les cartes plombées pour touristes. Et de même que cela, ils commencent à s'en aller. Oui. Il y aurait une sociologie du touriste qui est passionnante, qui serait passionnante à faire. C'est que le touriste a gardé la magie qu'il avait il y a 100 ans.
Alors, il y a 100 ans, les touristes en avaient très peu, parce qu'il n'y avait pas beaucoup de moyens de transport. Et ensuite, parce que seuls les gens très riches pouvaient faire du tourisme. Alors, quand un touriste arrivait quelque part, c'était lâchement, parce que les gens se disaient on va le plumer celui-là, tandis que maintenant, ils n'ont plus le rond. Alors, il n'y a pas moyen de les plumer. Ils sont déjà complètement plumés quand ils arrivent.
Et en plus de ça, ils répandent partout le chien-livre. Tu sais, on n'a pas besoin d'obtenir de renforts sur le chien-livre. Cher gens du tour, est-ce que vous me permettez de poser une question indiscrète à Rimpocard ? Ah ben oui, bien sûr. Dans ce livre, où vous êtes assez méchant pour les vacanciers, vous avez fourni maines occasions de déplaire. Est-ce que quelqu'un vous a engueulé dans un journal ou est-ce que vous avez reçu des lettres très désagréables ? Des lettres, non.
Et puis, vous savez, le bûcher à la mode, c'est le silence. Quand il était sorti la première fois, j'avais une belle petite presse. Alors évidemment, ceux qui n'aimaient pas n'en avaient pas parlé. Non, on ne m'a pas engueulé. On m'engueule ? Là, il y a un message pour m'engueuler ? Ah, dommage. J'aime bien qu'on m'engueule aussi. Non, vous voulez tout. Vous êtes insatiable. Je veux la chaîne et la montre. Voilà. Est-ce que certains vous ont soutenu ? Ah, ça je dois dire.
Alors, honnêtement, il y a deux personnes à ce micro qui m'ont toujours soutenu dans l'horreur des vacances. C'est Jean Dutour et Jean Ferré. Bon. Ben oui, on s'entend quelquefois, nous les deux. Oui, oui, tous les trois, même. Soutenu par l'exemple. Ça suffit pour faire la plus belle des majorités. Ben, voilà. Ben, 3 sur 6, c'est la majorité. Pas arithmétique, mais morale. Pardon, vous n'avez pas de lecteur qui vous ait écrit pour vous engueuler ? D'organisateur de vacances, de voyage de vacances ? Non.
De tourisme sexuel ? Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non.
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