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EUCHARISTIE_ET_COMMUNION

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We will talk about the canonical dimension of the sacrament of the Eucharist. In the early years after Christ's ascension, the Church structured the Eucharist based on His commandments. Communion with the body and blood of Christ was considered fundamental for the Christian life. The Eucharist was always celebrated with bread and wine, following the practice instituted by Jesus at the Last Supper. The gifts were brought to the altar by the faithful, emphasizing their participation in the ecclesial communion. Only bread, wine, and water could be brought to the altar for the sacrifice. The liturgical wine had to be mixed with water, and the priest had to be careful not to change its nature. The celebration of the Eucharist required a community gathered around the altar. The priest had to be in communion with the whole Church and receive the blessing of the bishop to celebrate. Private celebrations and privatization of the Eucharist were discouraged. The liturgy had to be celebrated accor Nous allons parler de la dimension canonique du sacrement de l'Eucharistie, et nous allons toucher aujourd'hui des éléments concernant la divine liturgie elle-même, la manière de la célébrer, et la manière dans laquelle les chrétiens reçoivent la communion. Pendant les premières décennies après l'ascension du Christ, l'Église a structuré l'Eucharistie en partant des commandements que Jésus-Christ nous a donnés. Chaque fois que les disciples se réunissaient pour partager le pain et le vin, le Christ était présent. Participer à la communion au corps et au sang du Christ était considéré dès le début comme un acte fondamental pour la vie chrétienne. Pendant les premiers quatre siècles, nous pouvons constater une évolution, et la tradition canonique arrive à fixer quelques éléments concernant la célébration de la divine liturgie et la manière dans laquelle les fidèles sont rapportés avec cette divine liturgie. L'Eucharistie a été célébrée toujours avec du pain et du vin. Cette pratique a été instituée par le Seigneur Jésus-Christ à la Sainte Cène dont les évangélistes Matthieu et Luc parlent. Matthieu 26, verset 26-28 et Luc 22, verset 17-20. La matière est le pain levé, pain de blé propre et le vin produit de raisins naturellement fermentés sans aucun ajout. Les dons sont apportés à l'autel par les fidèles, et ce fait d'apporter les dons, les fruits de leur travail, c'est aussi une participation à la communion ecclésiale. Donc, ce don était reçu à l'autel de la main des fidèles qui étaient membres de la communauté. Les canons 3, dites des apôtres, attirent l'attention que l'on ne peut pas apporter à l'autel d'autres matières pour le sacrifice. Donc, on peut apporter seulement le pain, le vin et l'eau, et le canon dit aussi qu'on peut apporter l'huile pour les chandelles. Donc, cette rigueur a été adoptée pour souligner que dans l'Eucharistie, on constitue la communauté en Christ, et qu'il ne s'agit pas d'une réunion où on apporte le sacrifice comme on le faisait dans la tradition juive. Les canons 37 de Carthage précisent que le vin liturgique doit être mélangé avec de l'eau, en se souvenant du fait que de la côte de Jésus-Christ est sortie du sang et de l'eau. L'eau doit être ajoutée pour chauffer aussi le vin, mais le prêtre doit être attentif de ne pas mettre trop d'eau et ne pas changer la nature du vin. Ce canon est reçu par les Conciles in Trullo, qui par les canons 32 présentent aussi les fondements de l'utilisation de l'eau dans la Sainte Eucharistie. Saint Nicéphore le Confesseur, dans son canon 13, souligne l'obligativité de la célébration de la viniturgie avec de l'eau chaude, et seulement dans des circonstances exceptionnelles, on peut déroger de cette règle. Le canon 13 de Saint Nicéphore le Confesseur est un canon qui s'ajoute à la collection fondamentale des canons. Concernant la manière dont la viniturgie est célébrée, la tradition canonique montre que dans la célébration sont réunis les fidèles dans le corps ecclésial, autour de chaque autel. Donc, en partant de cette constatation, de cette précision, on peut comprendre que pour chaque divine liturgie, il faut qu'une communauté soit réunie, les prêtres, les fidèles, qui ensemble constituent le corps du Christ. Pour qu'on puisse parler d'une communauté ecclésiale, les fidèles et les prêtres doivent se réunir en communion avec leur évêque. Donc, une des exigences est que celui qui célèbre la viniturgie soit en communion avec l'Église toute entière par son évêque. Dès le début du christianisme, il s'est développé la tradition qu'un prêtre soit nommé, soit ordonné et nommé pour une communauté. Et l'évêque et les prêtres ont la compétence de célébrer la divine liturgie seulement dans la communauté où ils étaient investis. Les canons 31 des apôtres et les canons 10 du Carthage montrent combien il est important que l'évêque et les prêtres soient affectés à une communauté qui est autour d'un autel, élevé avec la bénédiction de l'évêque du lieu, comme les canons 31 d'introulo le montrent. Ainsi, pour qu'une liturgie soit canonique, durant sa célébration, le prêtre doit commémorer l'évêque du lieu qui a donné la bénédiction pour l'autel ou qui lui a donné l'antimension qui est l'autel portable sur lequel on peut célébrer la divine liturgie. L'Église a essayé de limiter la célébration de la divine liturgie dans des endroits privés, dans des chapels privés, justement parce que la divine liturgie est communautaire. C'est les canons 58 de l'Odyssée et les canons 31 d'introulo qui s'occupent de cet aspect et la motivation est justement pour ne pas privatiser la divine liturgie. Devant le corps du Christ, tous les fidèles sont membres du même corps, donc on ne peut pas tolérer la ségrégation. La divine liturgie doit être célébrée selon les rituels qui sont prescrits dans les livres de culte publiés avec l'accord de l'autorité ecclésiale. Les canons 29 d'introulo soulignent le fait que la divine liturgie doit être célébrée à jeunes. Si on ne respecte pas cette règle, celui qui est coupable d'une telle transgression ne peut plus célébrer la divine liturgie. Dans des situations de force majeure, les laïcs peuvent communier avec les saints-dons, même à l'extérieur de la divine liturgie. Les prêtres peuvent donner les prêts sanctifiés aux fidèles qui sont en besoin, en urgence, et la tradition canonique nous montre que dans des situations exceptionnelles, et dans des crises et dans la tradition du premier siècle, on avait la possibilité que même un laïc puisse porter la communion au cas où un prêtre était indisponible. On ne peut pas lier la divine liturgie à une rémunération. Les canons 23 du quatrième concile communique interditent de manière expresse que le prêtre conditionne le communier à la réception d'une somme et de l'argent. La communion est un don et on ne peut pas le lier à une taxe ou à un prix que les fidèles payent. Donc, c'est absolument interdit de pratiquer. En même temps, les canons 19 de l'Odyssée montrent qu'il y a une différence concernant la place où on reçoit la communion. Donc, les membres du clergé ordonné doivent communier à l'autel et ils doivent respecter l'ordre hiérarchique. Les diacres reçoivent la communion après les prêtres et les prêtres après l'évêque, comme le canon 18 du premier concile communique nous présente. Quand l'évêque célèbre, tout le clergé reçoit et tout le fidèle reçoit la communion de la main de l'évêque. Les canons 103 du concile du Carthage soulignent le fait qu'il est important que le peuple, le prêtre, accepte l'éducation musée. Le rituel prescrit doit être respecté. Les canons 9 du désapôtre et les canons 2 d'Antioche parlent du fait que les fidèles qui participent à la divine liturgie doivent tous communier. Les canons 9 du désapôtre soulignent que ne pas communier pendant la participation à la divine liturgie provoque des désordres. Et les canons 2 d'Antioche soulignent le fait qu'il est interdit de s'ennuyer par lui-même de la vivante communion. L'église peut interdire à quelqu'un de communier s'il y a des situations qui s'imposent, s'il se dit à communier des actions incompatibles avec la communion, mais il ne peut pas s'abstenir de la communion lui-même. Il doit confronter sa propre conscience avec la conscience de l'église. Ce pouce-là, dans la tradition de l'église, était lié à la communion et à la confession. Les gens se confessaient au moment où ils pensaient qu'il y avait un empêchement pour la communion. Donc la confession n'était pas parce que les gens désiraient communier, mais justement parce qu'ils sentaient que, selon leur conscience, il y a un empêchement pour communier. Donc, pour qu'ils ne s'abstiennent eux-mêmes de la communion tout seuls, ils allaient se confesser. Et éventuellement, l'église pouvait, par les prêtres et par les bébés, suspendre la communion ou la retarder. Si les prêtres participent à une divine liturgie, ils doivent communier comme le canoïte et les apôtres le disent. Donc, on peut constater que, pour les fidèles et pour les cherchés, le fait de participer à une divine liturgie suppose aussi la communion. Le canon de l'église montre qu'on ne peut pas concelébrer avec des gens qui sont suspendus et qui n'ont pas une prêtrise validée du point de vue canonique. Le prêtre qui concelèbre avec un prêtre suspendu ou interdit à la célébration sera lui-même interdit. La troisième prescription canonique du Saint-Baptiste des Grands montre que le prêtre doit être quelqu'un de paisible, qu'il doit se préparer chaque fois avant de célébrer la communion avec une pénitence sincère et qu'il puisse voir tous ceux qui sont autour de lui comme frères, parce qu'en célébrant, il est devant le règne des dieux. Le prêtre doit faire preuve d'une grande responsabilité au moment où il donne la communion, mais aussi au moment où il suspend la communion pour quelqu'un, et il doit être toujours attentif et responsable. La tradition de l'Église parle du besoin de se préparer pour recevoir la communion. Saint Justin, martyre et confesseur et philosophe, dit que nous nommons le corps et le sang du Christ Eucharistique et qu'on peut communier seulement si on a la même foi et on a reçu le baptême, et si on vit selon les commandements du Christ. Les cinq canons parlent du fait que seulement celui qui communie est un membre plénière de l'Église. On ne peut pas être considéré membre du corps du Christ et ne pas participer à la divine liturgie. Les canons 4 et 20 du Concile in Trullo disent que si quelqu'un ne participe pas trois dimanches consécutifs à la divine liturgie sans avoir raison valide, donc sans qu'il soit dans une situation exceptionnelle, il soit considéré comme s'il abandonnait l'Église. Même si les canons parlent d'une participation à la divine liturgie, étant donné la manière dans laquelle envisagent cette participation les canons 9 du Desapôtres et 2 Antioches, on peut bien comprendre que la tradition canonique de l'Église était justement communier régulièrement, celui qui ne communie pas trois dimanches sans qu'il soit empêché pour des motifs raisonnables, donc qu'il soit considéré comme quelqu'un qui soit loin de l'Église. L'Église a souligné le lien entre la constitution de la communion et la célébration de la divine liturgie. Étant donné que pendant les grands carèmes, les fidèles sont à jeûne jusqu'au soir, donc la tradition canonique, par les canons 52 intrus l'eau, souligne le fait qu'on ne peut pas célébrer la divine liturgie du Saint Jean Chrysostome dans d'autres jours que les samedis et les dimanches. Les samedis et les dimanches étaient les seuls jours où les fidèles ne jeûnaient jusqu'au soir. Pour les autres jours, on devrait participer qu'à des offices qui ne comprennent pas la divine liturgie ou après la constitution de la divine liturgie des préscientifiés, en célébrant cette divine liturgie créée par Saint Grégoire du Dialogue. Il a créé cette liturgie justement pour ne pas donner la communion sans que le corps ecclésiaque soit constitué. Les pères de l'Église parlent du fait que la communion est un médicament et par ce médicament nous recevons la santé. Saint Grégoire de Nice, dans son grand mot catéchétique, souligne ces aspects et il marque le fait que par la communion toute notre nature humaine est unie au Christ. Saint Cyril de Jérusalem exhorte les fidèles d'avoir une vie cohérente en respectant le commandement du Christ pour qu'on puisse communier au corps et au sang du Christ. En même temps, la réception du corps et du sang du Christ est une œuvre de restauration. Donc, les prières de préparation pour cette communion montrent que la communion nous donne aussi le pardon du péché. Comme l'apôtre Paul le présente dans son écrit et première écrite au cours XXI, chapitre 11, verset 28, on peut recevoir les saints sacrements seulement si nous avons une conscience vigilante et cohérente et si nous nous sommes préparés du point de vue corporel et spirituel. Les canons 29 d'Intrullo nous montrent le fait qu'on doit recevoir le sacrement si nous avons observé le carême. Les canons 5 de Timothée d'Alexandrie et les canons 13 du Concile d'Intrullo nous montrent qu'on doit observer la continence. Les canons 41 de Carthage et 29 d'Intrullo, le jeûne liturgique. Donc, on peut dire que pour la préparation pour la communion, on doit être dans un état de pénitence, donc être conscient de nos faiblesses, on doit avoir une vie ordonnée, alterner les jours de carême avec les autres jours et pour pouvoir communier, on doit être à jeûne. Donc, la préparation pour la sainte communion est une condition et l'Église doit soutenir les fidèles dans cette préparation. Pendant le temps, l'Église a institué un temps de pénitence pour ceux qui étaient affaiblis par les péchés. Étant donné que les gens étaient très attachés à la divine communion, Saint Basile les Grands montrent que pour les corriger, pour les aider à renoncer aux péchés, à la vie pécheresse, les fidèles peuvent être interdits à la communion pour une certaine période, justement, si cette interdiction les donne plus envie de communier. Saint Jean des Jeûneurs, dans son canon 3, montre que Saint Basile de Césarée a introduit cette épitémie d'abstention de la communion à l'époque où les gens étaient très attachés à la communion régulière, mais qu'on peut aussi donner d'autres épitémies, d'autres responsabilités et gestes à observer, comme c'est le carême, la miséricorde, les prières, et que tout cela aide la personne respective à progresser spirituellement et à s'approcher dignement de la communion. Il est évident que cette interdiction de communier a un caractère pédagogique, seulement si par cette interdiction la personne respective a plus envie de communier, l'effet de l'abstention de la communion est positif. Le canon 13 du premier concile écuménique montre qu'on doit donner la communion à ceux qui sont en danger de mort, à ceux qui ne peuvent plus faire des efforts spirituels afin qu'ils se préparent à la communion. Donc, on voit bien que cette interdiction du communier a un caractère pédagogique et que les fidèles doivent assumer cette abstinence du communion justement pour apprendre à beaucoup plus aimer la communion. Le père spirituel, le prêtre confesseur, a les mandats de l'Église pour discuter avec les fidèles, pour trouver le bon chemin afin que les fidèles soient tenus proches de la communion, mais en même temps, si nécessaire, qu'ils soient suspendus de la communion et qu'ils attendent un temps de préparation pour qu'ils puissent prendre la communion avec beaucoup plus de responsabilité. Pendant l'Histoire, il y avait plusieurs traditions concernant cette manière de s'approcher de la divine communion. Saint Jean-Christostome dit qu'on ne peut pas établir d'une manière très rigide et juridique la manière dans laquelle on s'approche de la divine communion. Il dit que la seule condition est qu'on soit conscient du grand mystère et qu'on fait preuve de responsabilité chrétienne avec une conscience qui n'est pas affaiblie par les péchés. Saint Jean-Christian montre qu'au moment où nous sommes conscients de nos péchés et nous désirons les abandonner, il faut justement aller recevoir la communion pour obtenir une guérison du cœur, parce que nous ne pouvons pas être dignes de communier d'une manière absolue, mais nous pouvons désirer qu'on arrive à cette dignité. Dans différentes régions, il s'est établi la pratique de communier seulement tous les 40 jours, pas plus souvent que les 40 jours. Mais nous pouvons observer que la communion dans un rythme de 40 jours n'est pas la régularité, la règle de l'Église, mais, comme le montrent les canons 28 et 41 de Saint Jean le Confesseur, cette interdiction de communier plus souvent que 40 jours est un acte de pénitence. Donc, le fait d'être sous pénitence et ne pas communier est un acte que l'Église a institué justement pour encourager les gens à s'approcher de la divine communion avec plus de responsabilité. L'Église peut décider de suspendre la communion pour quelqu'un, mais toujours comme un acte curatif, et le fidèle doit lui aussi assumer cette abstention de manière volontaire. Pendant le temps, s'est développée la pratique de bénir le pain pour donner à ceux qui ne communient pas, l'antidoron. C'est une pratique qui a été développée pendant le temps et le Patriarche Nicolas de Constantinople montre en effet que cet antidoron ne doit pas être considéré comme un remplaçant pour la communion, mais qu'on peut donner cet antidoron à ceux qui, dans des circonstances spéciales, ne veulent pas communier ou après la communion du fidèle. Donc, c'est une mesure d'économie, donc soutenir ceux qui sont dans la pénitence pour qu'ils puissent se préparer mieux pour la communion. On ne peut pas donner de l'antidoron ou de l'eau bénite comme quelque chose qui remplace la communion, mais comme quelque chose qui nous prépare pour la communion. La tradition de l'Église a établi qu'on doit commencer à préparer les enfants pour la communion avant l'âge de 10 ans. Les canons 18 de Timothée d'Alexandrie montrent qu'à partir de l'âge de 10 ans, les enfants ont une responsabilité pour leur péché. Dans la pratique de la vie ecclésiale, on commence à préparer les enfants pour la communion avant les 10 ans. À partir de ces 10 ans, ils doivent apprendre à respecter la manière dans laquelle on se prépare pour la communion, voire les jeûnes et la confession. Donc, on voit bien que la tradition canonique de l'Église a entouré ce sacrement de la communion, de l'Eucharistie, et que nous avons des éléments assez clairs concernant la manière dans laquelle nous nous préparons pour la Divine Liturgie et la manière dans laquelle la célébrons, et la manière dans laquelle nous recevons la communion. Même s'il y a une certaine diversité concernant la fréquence des communions, la manière dans laquelle nous nous préparons pour la communion, il est évident que dans l'Église orthodoxe tout entière, la communion doit être assumée avec préparation, et elle doit être considérée comme étant le plus important acte de communion ecclésiale.

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