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The sacrament of Chrismation, also known as the sacrament of the Holy Myron, is the second sacrament of the Church and is closely linked to the sacrament of Baptism. It signifies the integration of the baptized individual into the entire Church. Initially, the imposition of hands by the elders or bishops marked this integration, but due to the increasing number of Christians, the anointing with Holy Myron replaced this practice. The descent of the Holy Spirit upon the baptized is symbolized by this anointing. There are differing opinions among Orthodox churches regarding the preparation of Holy Myron and its connection to autonomy. The Romanian Orthodox Church emphasizes that each autonomous church should have the right to prepare Holy Myron as a sign of its autonomy, but there is no uniformity on this matter within the Orthodox Church as a whole. Nonetheless, the preparation of Holy Myron signifies the reception of full autonomy, and the right to prepare it is generally accepted. Nous allons parler aujourd'hui du sacrement du Saint Miron, la Chrismation. C'est le deuxième sacrement de l'Église, lié au sacrement du baptême, parce que, dès le début de la vie de l'Église, on avait la conscience que celui qui est baptisé n'est pas baptisé par le baptême d'un apôtre ou d'un évêque ou d'un membre de l'Église, mais son baptême était reçu par l'Église toute entière. Donc, pour cette raison, le sacrement de l'Anction avec le Saint Miron, ou de la Chrismation, marque l'intégration du baptisé dans l'Église toute entière. Et cette réception dans la communion de l'Église toute entière est marquée par des gestes liturgiques qui ont eu une évolution pendant le temps. Au début, celui qui était baptisé était envoyé aux anciens pour que les anciens imposent leurs mains sous lui. Après, ce sont les évêques qui marquaient par l'imposition de leurs mains l'accueil de celui qui était baptisé dans l'Église. Et ensuite, à cause du fait que les chrétiens sont multipliés, qu'il était difficile d'envoyer tous les baptisés à l'évêque, ou que l'évêque vienne imposer ses mains sur ce qui était baptisé, l'imposition des mains a été remplacée par l'Anction avec le Saint Miron, avec la Chrisma. Les actes des apôtres, dans le chapitre 8, versets 15 et 16, nous disent « Ceux-ci arrivaient chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le Saint-Esprit, car ils n'étaient encore descendus sur aucun d'eux. Ils avaient seulement été baptisés au nom de Jésus-Christ. » Donc, on voit bien qu'il y a une distinction entre le baptême et la descente du Saint-Esprit sur chacun de ceux qui étaient baptisés. Et la tradition de l'Église nous dit que cette descente du Saint-Esprit était marquée justement par l'Anction avec le Saint Miron. Dans le deuxième épitre corinthien, verset 21-22, il est dit « Et celui qui nous a fermés avec vous en Christ, et qui nous a un, c'est Dieu, lequel nous a aussi marqués d'un son, et a mis dans nos cœurs les arrêts de l'Esprit. » En partant de ce texte, dans l'Église a été développée cette tradition de l'Anction avec le Saint Miron, qu'on appelait aussi « Chrisma ». Dans le dictionnaire patristique, Georges Lambre parle de ce « Chrisma » en soulignant qu'il s'agissait de l'Anction des prêtres, des rois, comme le pédagogue de Clément le précise, qu'il s'agissait aussi de l'Anction du Christ, comme Justin, martyre et confesseur le dit dans les dialogues. Mais il est marqué aussi le fait qu'il y avait la Chrismation des fidèles, une Chrismation spirituelle par la participation à la Chrismation du Christ et la descente du Saint-Esprit liée au baptême. La tradition canonique nous parle de ce sacrement de la Chrismation, et on a quelques éléments qui mettent en évidence le lien entre la Chrismation et le baptême. Les canons 48 de l'Odyssée disent « Ceux qui ont été baptisés doivent être ou un du crème céleste et devenir participants du royaume du Christ. » Donc on voit bien le lien entre le baptême et la réception de la marque du don du Saint-Esprit. Par cette participation à l'Anction, celui qui est baptisé est participant du royaume du Christ, donc il devient citoyen de ce royaume. Toujours les canons 7 de l'Odyssée parlent de cette réception de la communion de l'Église par la Chrismation donnée à ceux qui sont enloignés de l'Église, donc qui sont dans l'hérésie et qui retournent. Les canons 7 de l'Odyssée disent « Que ceux qui reviennent de l'hérésie, c'est-à-dire de celles d'innovations, de fautiniens ou de cartes ou de ciments, qu'ils aient été dans ces sectes, catéchumènes ou fidèles, ne sont pas reçus avant d'avoir anathématisé toutes les hérésies, et en particulier celles dont ils sortent. Ceux d'entre eux qui, dans ces sectes, sont appelés fidèles, auront participé au Saint-Mystère après avoir appris les symboles de la foi et avoir été ou un des Saintes Crèmes. » Donc, de le quatrième siècle, on voit bien cette présence de l'onction dans les cas où certains rentraient ou retournaient de l'hérésie ou du schisme. Il y en a deux canons dans l'Église orthodoxe qui parlent de la manière dans laquelle cette chrismation était donnée. Il s'agit du canon 7 du deuxième concile œcuménique et du canon 95 du concile introulo. En effet, le canon 95 du concile introulo reprend les éléments du canon 7 du deuxième concile œcuménique. Ce canon 7 du deuxième concile œcuménique dit « Ceux qui passent de l'hérésie à l'orthodoxie et à l'héritage des élus doivent être reçus de la manière suivante. Les Aryens, les Macédoniens, les Sabbasiens, les Novaciens, qui se qualifient de purs, et les Aristérois, de même que les Tétradites, les Apollinaristes, ne doivent être amis qu'après avoir anathématisé par écrit toutes les hérésies qui ne s'accordent pas avec la sainte catholique apostolique Église de Dieu. Et aussi, après avoir été marqué ou un du Saint-Crème, en forme de croix, au front, aux yeux, au nez, à la bouche et aux oreilles, et en les marquant du signe de la croix, nous disons « Saut du don du Saint-Esprit ». Et après, les canons parlent de ceux qui sont reçus par les baptêmes. Donc, dans ce canon 7 du Deuxième Conseil écuménique, on voit bien la forme de l'acclimation. Certains disent que cette auction du canon 7 du Deuxième Conseil écuménique, c'est un acte de manifestation de l'économie de Dieu, donc l'accueil de ce qui était baptisé hors l'Église, et ils ne voient pas forcément dans ce canon l'acclimation, donc le deuxième sacrement de l'Église. Mais si nous faisons le lien entre ces gestes d'accueil dans la communion, dont les actes des apôtres et la deuxième Épître aux Corinthiens nous parlent, et le fait que ceux qui étaient reçus dans l'Église étaient ouins, donc on voit bien qu'il s'agit du même sacrement, celui de l'intégration de la personne dans la communion de l'Église. Ce Saint-Crème, Saint-Miron, est un île bénie par les évêques, justement pour marquer la communion à l'Église toute entière de ceux qui sont ouins avec les Saint-Crèmes. Il est évident qu'à l'époque où chaque évêque était pleinement responsable de son Église, avant d'avoir le système métropolitain et d'avoir le système patriarcal, ou de parler des Églises autocéphales dans le sens actuel du terme, chaque évêque était pleinement responsable et, par conséquence, il confectionnait aussi le Saint-Crème, le Saint-Miron, pour donner l'ancien après le baptême. Les canoncistes de Carthage, dit Fortunat, évêque dit, nous nous souvenons que dans les synodes précédents il fut décidé que l'une soit faite par des prêtres, ni les Saint-Crèmes, ni la réconciliation des pécheurs répandant, ni la consécration des vierges. Mais si jamais quelqu'un se présente qui fasse cela, que doit-on décider à son égard ? Aurélius, évêque, dit, votre descendance a entendu ce qui a été rapporté par Fortunat, notre frère, dans l'épiscopat. Que dites-vous à cela ? Par tous les évêques, il fut déclaré que la confection du Saint-Crème et la consécration des vierges ne doivent pas être faites par des prêtres, ni qu'il soit permis à un prêtre de réconcilier quelqu'un pendant un office d'éthogie publique. Cela plaît à tous. On voit bien que, par les carences de Carthage, est marqué le fait que l'évêque du lieu a la compétence de préparer le Saint-Crème, le Saint-Miron, donc c'est une prérogative de celui qui est à la tête de l'église locale. Comme je vous l'ai dit déjà, il s'agissait du pratique au moment où l'évêque de l'église locale était considéré l'autorité suprême, n'ayant pas un système supradiocésain d'organisation ecclésiale. Au moment où le système métropolitain, le système patriarcal sont développés, tacitement, le droit de consacrer le Saint-Miron et de l'envoyer à toutes les paroisses a été transféré vers le siège métropolitain, ou le siège patriarcal, le siège de l'église, pleinement autonome, qu'on peut appeler déjà autocéphale. Et la préparation du Saint-Miron était considérée comme étant un des signes de la pleine autonomie. Aujourd'hui, il y a un débat concernant cette pratique. Dans les documents qui proclament l'autocéphalie des églises autocéphales, il y a cette précision concernant le Saint-Miron. Pour certaines églises autocéphales, l'église de Constantinople a donné le droit de la préparation du Saint-Miron aux églises autocéphales en signe de la reconnaissance de l'autocéphalie. Pour d'autres églises autocéphales, l'église de Constantinople a gardé le droit de préparer le Saint-Créme, donc qui est transmis aux églises respectives, en signe de lien de l'église autocéphale avec l'église qui a donné l'autocéphalie. Certains disent que le fait de garder ce préalable de la préparation du Saint-Créme est un acte qui est abusif, on peut dire, de l'église de Constantinople, étant donné que la préparation du Saint-Créme est un signe d'une pleine autonomie, et que l'autocéphalie est le signe d'une pleine autonomie. D'autres disent que l'autonomie, l'autocéphalie n'est pas indépendance, donc il est normal qu'il y ait un lien entre toutes les églises autocéphales par le biais de la préparation du Saint-Miron, du Saint-Créme. Donc, on peut constater simplement qu'il y a une divergence d'opinion à ce niveau. L'église orthodoxe roumaine insiste sur le fait que chaque église autocéphale doit avoir les droits de la préparation du Saint-Miron comme signe de son pleine autonomie ou de l'autocéphalie. Mais cette position n'est pas acceptée en totalité par toutes les églises orthodoxes, et il nous est carrément impossible aujourd'hui de parler d'une uniformité au niveau de l'église tout entière concernant cette pratique. De toute façon, ce qui est important de retenir, c'est que la préparation du Saint-Miron est la marque de la réception d'une autonomie plénière, et que les droits de préparer le Saint-Miron, même s'il n'est pas uniformément présenté, est tacitement accepté. Certaines églises autocéphales préparent depuis longtemps le Saint-Miron. Et peut-être qu'alors, dans les Saints et Grands Conciles de l'église orthodoxe, il y aura la possibilité de trouver une solution, une marque cohérente, pour souligner le fait que le sacrement du Saint-Miron est un sacrement de communion. Et peut-être qu'il y aura une décision concernant l'uniformité de la pratique de l'église orthodoxe. Pour l'instant, on a donc ces deux pratiques. La préparation du Saint-Miron par une église autocéphale, le Jeudi Saint dans la liturgie unie avec le Vepre, liturgie du Saint-Basile Grand, ou la préparation par le Patriarchat Ecuménique et l'envoi de ce Saint-Miron aux églises autocéphales. Il faut en conclusion aussi souligner le fait que cette onction avec Saint-Miron peut être considérée aussi l'équivalent de l'imposition de main, qui est un geste, un acte de la manifestation de l'economia de l'église. Les deux significations de l'onction avec le Saint-Miron sont en effet le signe de la manifestation de la communion ecclésiale.