EP2

The podcast episode discusses fast fashion, which refers to brands that produce clothes quickly and cheaply. This leads to environmental consequences such as water pollution, textile waste, deforestation, and greenhouse gas emissions. There are also social consequences, including poor working conditions, low wages, long hours, and lack of workers' rights. Fast fashion limits individual expression and style diversity, as everyone ends up wearing the same trends. The clothes are often of low quality and don't last long, discouraging investment in better-quality pieces. The host encourages shopping second-hand as a way to have a positive impact on the environment and society while still following trends and expressing personal style. Bonjour à tous et bienvenue dans Sustainable Fashion O'Clock, c'est Marion et aujourd'hui on va parler du plus grand fashion faux pas, la fast fashion. Donc tout d'abord on va se poser la question, c'est quoi en fait la fast fashion ? Parce que oui, je suis sûre que certains ou certaines d'entre vous n'ont pas spécialement idée de ce que c'est. Mais bon, c'est pas grave, l'épisode est là pour ça. Pour avoir une définition un peu plus complète et un peu plus précise, j'ai demandé à un étudiant en sustainability de nous développer un peu le sujet. La fast fashion en français se traduit par « mode rapide ». C'est en fait une mouvance de marques qui produisent des vêtements très très vite, très souvent et pour pas cher. Une marque de fast fashion peut sortir jusqu'à 36 collections par an, or que pour une marque de mode classique, on est plus sur du 4 fois par an. Ce qui pose problème dans un système comme celui-là, c'est que pour produire autant, il y a forcément des conséquences. Donc voilà, c'était Alex, merci beaucoup à lui de nous avoir donné de son temps. Il nous a également expliqué certains impacts de ce système économique que je vous citerai moi-même. Donc il y aura des conséquences environnementales premièrement, donc de par la consommation et la pollution d'eau pour traiter les vêtements, les déchets textiles, la déforestation pour avoir accès à certains tissus ou encore l'émission de gaz à effet de serre pour le transport et la conception des vêtements. Donc tout ça réunit et puis à ça on ajoute les conséquences sociales parce que ce ne sont pas des machines qui sortent 36 collections par an. Les conditions de travail sont vraiment précaires, c'est-à-dire que les employés se font exploiter. Les vêtements de fast fashion sont souvent produits dans des pays en développement où les normes de travail sont moins strictes qu'ici. Les travailleurs, majoritairement des femmes, sont souvent soumis à des salaires très bas, bien en dessous du salaire minimum vital et surtout à des heures de travail excessives. Les usines de production de fast fashion sont parfois mal entretenues et donc deviennent dangereuses au niveau des accidents qui peuvent arriver mais aussi au niveau de la santé des travailleurs qui peut se dégrader. Et il n'y a pas que le lieu de travail qui est dangereux. Aussi, il n'y a aucune sécurité syndicale. Les travailleurs dans l'industrie de la fast fashion ont souvent peu voire pas de droits syndicaux, ce qui empêche les travailleurs de revendiquer de meilleures conditions de travail et des salaires plus justes. Il n'est pas rare que les femmes, qui sont donc plus nombreuses à travailler dans ces endroits, subissent du harcèlement, qu'il soit moral, physique ou sexuel. Vous l'avez compris, la fast fashion, ça ne fait du bien à personne. Et vous savez quoi ? Ça ne fait pas non plus de bien à nos garde-robes et nos styles personnels. Vu que la fast fashion revient toutes les deux semaines avec des nouvelles collections, elle crée des tendances qui sont adoptées directement par tout le monde. Et c'est très facile de se laisser importer dans les tendances dictées par ces grandes anciennes. Je sais, vous le savez, nous avons tous déjà craqué pour ces mini-trends et chopé en fast fashion. Tous les magasins proposent les mêmes choses, mais cela réduit la diversité des styles et ça pousse les consommateurs à acheter et porter les mêmes vêtements que tout le monde. Résultat, l'expression individuelle est vraiment limitée. En plus de cela, les vêtements de fast fashion sont souvent de qualité moindre et ils ne durent pas longtemps. D'une certaine manière, ça décourage un peu l'investissement dans des pièces de meilleure qualité qui pourraient en fait constituer la base d'un style un peu plus personnel et durable. Les consommateurs sont plutôt incités à acheter fréquemment des nouveaux articles bon marché. Pour lutter contre ça, moi, personnellement, je vais faire les tripes. Vous le savez déjà sûrement si vous me suivez depuis un moment, mais ça me permet d'avoir un meilleur impact sur l'environnement et la société. C'est super important pour moi. Je dis souvent, ce n'est pas parce qu'on souffre loin qu'on souffre moins. En plus de ça, ça me permet de suivre les tendances que je vois sur Pinterest et que j'aime bien et de pouvoir les adapter à ma sauce en les revisitant un petit peu et pouvoir affirmer mon style tout en honorant mes valeurs. Enfin, c'est fini pour cet épisode sur la fast fashion. J'espère qu'il vous aura inspiré. Merci de m'avoir écouté jusqu'ici. Maintenant, vous savez comment faire pour sortir des codes de la société. Je compte sur vous pour m'envoyer vos meilleures tenues de seconde main et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode sur la mob wife, cette nouvelle tendance qui détrône petit à petit la clean girl. Sous-titrage ST' 501