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cover of sustainable fashion o’clock Ep2
sustainable fashion o’clock Ep2

sustainable fashion o’clock Ep2

MARION GABRIEL

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Fast fashion refers to brands that produce clothes quickly, often and cheaply. This has negative environmental impacts like water pollution, textile waste, deforestation, and greenhouse gas emissions. Socially, fast fashion exploits workers in developing countries with low wages, long hours, and unsafe working conditions. There is no job security or workers' rights. Fast fashion also limits individual expression and encourages frequent purchases of cheap, low-quality clothes. To combat this, the speaker suggests shopping at thrift stores for better environmental and social impact, and to create a personal style while honoring values. Bonjour à tous et bienvenue dans Sustainable Fashion O'clock. C'est Marion et aujourd'hui on va parler du plus grand fashion faux pas, la fast fashion. Donc tout d'abord on va se poser la question, c'est quoi en fait la fast fashion ? Parce que oui, je suis sûre que certains ou certaines d'entre vous n'ont pas spécialement idée de ce que c'est. Mais bon, c'est pas grave, cet épisode est là pour ça. Pour avoir une définition un peu plus complète, j'ai demandé à un étudiant en sustainability de nous développer un petit peu le sujet. La fast fashion en français se traduit par mode rapide. C'est en fait une mouvance de marques qui produisent des vêtements très très vite, très souvent et pour pas cher. Une marque de fast fashion peut sortir jusqu'à 36 collections par an, alors que pour une marque de mode classique, on est plus sur du 4 fois par an. Ce qui pose problème dans un système comme celui-là, c'est que pour produire autant, il y a forcément des conséquences. Donc voilà, c'était Alex, merci beaucoup à lui de nous avoir donné de son temps. Il nous a également expliqué certains impacts de ce système économique. Il y aura premièrement des conséquences environnementales, donc par la consommation et la pollution d'eau pour traiter les vêtements, les déchets textiles, la déforestation pour avoir accès à certains tissus ou encore à l'émission de gaz à effet de serre pour le transport et la conception des vêtements. Donc tout ça réunit et puis à ça, on va ajouter les conséquences sociales. Parce que oui, ce ne sont pas des machines qui vont sortir 36 collections par an. Les conditions de travail sont vraiment précaires, c'est-à-dire que les employés se font vraiment exploiter. Les vêtements de fast fashion sont souvent produits dans des pays en développement où les normes de travail sont moins strictes. Les travailleurs sont souvent soumis à des salaires très bas, bien en dessous du salaire minimum vital et surtout à des heures de travail excessives. Les usines de production de fast fashion sont parfois mal entretenues et donc deviennent dangereuses au niveau des accidents qui peuvent arriver, mais aussi au niveau de la santé des travailleurs qui peuvent se dégrader. Évidemment, il n'y a pas que le lieu de travail qui est dangereux. C'est aussi le fait qu'il n'y ait aucune sécurité syndicale. Les travailleurs dans l'industrie de la fast fashion ont souvent peu voire pas de droits syndicaux, ce qui empêche les travailleurs de revendiquer de meilleures conditions de travail et des salaires plus justes. Les femmes sont souvent plus nombreuses que les hommes dans ces entreprises et il n'est pas rare qu'elles subissent du harcèlement, qu'il soit moral, physique ou sexuel. Vous l'aurez compris, la fast fashion, ça ne fait de bien à personne. Et vous savez quoi ? Ça ne fait pas non plus de bien à nos garde-robes et nos styles personnels. Vu que la fast fashion revient toutes les deux semaines avec des nouvelles collections, elle crée des tendances qui sont adoptées directement par tout le monde et c'est très facile de se laisser emporter dans les tendances dictées par les grandes enseignes. Je le sais et vous le savez, nous avons tous déjà craqué pour des mini trends et chopé en fast fashion. Tous les magasins proposent les mêmes choses. Cela réduit fortement la diversité des styles et ça pousse les consommateurs à acheter et porter les mêmes vêtements que tout le monde. Résultat, l'expression individuelle est vraiment limitée. En plus de cela, les vêtements de fast fashion sont souvent de qualité moindre et ils ne durent pas longtemps. D'une certaine manière, ça décourage un peu l'investissement dans les pièces de meilleure qualité qui pourraient constituer la base d'un style un peu plus personnel et surtout durable. Là, les consommateurs sont plutôt incités à acheter fréquemment de nouveaux articles bon marché. Pour lutter contre ça, moi personnellement, je vais faire les frippes. Vous le savez déjà sûrement si vous me suivez depuis un petit moment, mais ça me permet d'avoir un meilleur impact sur l'environnement et sur la société. C'est super important pour moi car je dis souvent la petite phrase « ce n'est pas parce qu'on souffre de loin que l'on souffre moins ». Et en plus de ça, ça me permet de suivre les trends que je vois sur Pinterest et que j'aime bien et de pouvoir les adapter à ma sauce en les revisitant un peu pour pouvoir affirmer mon style tout en honorant mes valeurs. Enfin, c'est fini pour cet épisode sur la fast fashion. J'espère qu'il vous aura inspiré. Merci de m'avoir écouté jusqu'ici. Maintenant, vous savez comment faire pour sortir des codes de la société. Je compte sur vous pour m'envoyer vos meilleures tenues de seconde main et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode sur la mob wife, cette nouvelle tendance qui détrône petit à petit la clean girl. ❤️ par SousTitreur.com

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