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Podcast - Interview de Laurette AULOY - responsable marketing Nutrisens

Podcast - Interview de Laurette AULOY - responsable marketing Nutrisens

Ludovic Bellenguez

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Le centre de carrière d'UniLaSalle a le plaisir d'interviewer aujourd'hui Laurette AULOY, responsable Marketing chez Nutrisens. Laurette est diplômée 2021 de notre formation d'ingénieur Alimentation & Santé. L'occasion pour elle de nous faire un retour d'expérience sur UniLaSalle, son apprentissage puis son emploi chez Nutrisens et ses conseils avisés de professionnelle!

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Lorette Loi, a graduate from IMES Santé, is currently working as a marketing manager at NutriSense, a medical nutrition company. She discusses her career path, starting with a BTS in dietetics and then deciding to pursue further studies at UniLaSalle. Lorette highlights the intense and technical nature of the BTS program, as well as the value she found in the courses at UniLaSalle, particularly in the areas of biochemistry, physiology, and industry-related topics like marketing and quality control. She also mentions the importance of the practical experiences and group work at UniLaSalle in developing professional skills and collaboration with different profiles. Lorette joined NutriSense through an apprenticeship program, which she chose to gain professional experience and further develop her career goals. Eh bien bonjour à tous et bienvenue pour cette nouvelle séquence de podcast. Je suis Ludovic Bélanguet, consultant carrière du Nile à Salles et je suis très heureux de lancer cette deuxième séquence avec une diplômée du Nile à Salles, Lorette Loi, qui est diplômée à l'IMES Santé et qui est actuellement responsable marketing chez NutriSense. Du coup ça va être l'occasion pour nous d'avoir ton témoignage Lorette. Du coup je te laisse peut-être dans un premier temps nous dire qui t'es, ce que tu fais actuellement. Eh bien bonjour à tous, donc Lorette, je suis diplômée en effet d'alimentation et santé promotion 018, donc c'est pas si vieux que ça encore. Ça passe vite mais c'est pas si vieux. Donc je vis à Lyon et je travaille actuellement chez NutriSense qui est une société de nutrition médicale. Donc on fait des produits en fait pour les personnes qui sont malades, donc à l'hôpital, en établissement de santé ou à domicile via la pharmacie. Et donc moi je gère une des deux business units. J'ai vu la dénutrition, on va en parler tout à l'heure. Moi ce que je te propose c'est un peu qu'on repasse un peu en revue tout ton parcours. Je pense que c'est ce qui intéressera finalement ceux qui nous écoutent. Je relisais un peu ton profil LinkedIn, j'ai vu les termes qui m'avaient marqué BTS diététique, unir la salle ensuite, j'ai vu de l'apprentissage, moi c'est des choses qui m'intéressent. Quand t'as eu ton bac, qu'est-ce qui a fait que t'aies fait un BTS diététique à la base ? Alors avant le BTS diète, pour être honnête, il y a eu un an de médecine aussi. Ouais, comme beaucoup, j'ai l'impression. Et en fait je savais que cette année de médecine n'a pas fonctionné, je savais que je voulais absolument rester dans le monde de la santé, je m'intéressais énormément à la nutrition et donc je suis partie naturellement au BTS diététique dans le nord de la France et donc voilà. Le BTS, il y a des cours qui t'ont marqué comme ça, quels souvenirs tu gardes de cette formation ? J'ai en tête une formation assez technique, assez terrain, c'est vrai ou pas ? Le BTS diète, c'est hyper intense, dense en termes de contenu, il y a beaucoup de par-cœur, ce qu'on apprend en fait, toute la physiopathologie, la biochimie, c'est des cours ensuite que j'ai retrouvés en fait à une île à salles pour la plupart mais c'est vrai que là en fait on est vraiment en condition pour prendre en charge les patients, ouvrir un cabinet à la suite du BTS donc c'est assez intense et en fait la différence avec le diplôme d'ingénieur, c'est qu'on passe le BTS à la fin des deux ans donc il faut continuer à connaître ces cours en fait. Il y a la pression de l'examen. C'est ça, exactement. Ouais, je comprends, après on est à bonne école avec la prépa santé qui est assez exigeante. Toi, t'avais déjà en tête de faire des études longues quand t'as fait ton BTS ? Non, pas forcément, en fait c'est plutôt en discutant avec des professionnels de santé, des diètes où je me suis rendu compte en fait que le marché du travail était un petit peu bouché quand même en diététique. Il y a énormément d'écoles en fait de diététiques qui ont été montées un peu partout. C'est un diplôme en fait qui n'est pas très bien valorisé aujourd'hui. Les consultations ne sont pas prises en charge, les places à l'hôpital, c'est un métier qui n'est pas assez valorisé aujourd'hui, et donc je me suis dit qu'il fallait que j'aille plus loin. Et aussi dans mon corps professionnel, il y avait une ancienne d'alimentation et santé. Ah, d'Universal ? Oui, d'Universal. D'accord, et c'est elle qui t'a donné de l'avis ? Du 002. Ah très bien, les premières promos. Les premières promos, et en fait c'est elle qui m'a parlé de cette école et qui m'a dit qu'il faut absolument que t'ailles aux portes ouvertes, etc. Et elle m'a fait ma petite lettre de recommandation, etc. Et en fait c'est comme ça que je suis entrée. Et t'as pas hésité entre différentes formations ? Tu t'es directement dit qu'Universal c'est l'école où on vient de faire les études ? Bah en fait, donc il y avait oui des licences, des autres écoles d'ingénieurs, mais en fait je me suis rendue compte qu'Universal c'était la seule école qui avait la partie vraiment alimentation et santé. D'accord. Les autres écoles sont plutôt agro, pure, avec une spécialisation en 5ème année. Et moi je voulais vraiment garder en fait ce côté santé, ce côté patient. D'accord. Ouais c'était le bon compromis en finale. Exactement. Du coup, on parlera de l'apprentissage tout à l'heure, moi ça m'intéresse, mais les cours, à Uni la salle, quels souvenirs ça t'a laissé ? Quels sont un peu les cours qui t'ont marqué, les profs qui t'ont marqué ? Déjà j'étais contente de retrouver quand même, d'aller plus loin en fait sur des cours que j'avais commencé en BTS, donc la biochimie, la physiopathologie, l'immunologie. Et puis de découvrir toute une autre partie en fait liée à l'industrie que je ne connaissais pas du tout. Donc le marketing, la qualité, R&D et toutes les parties culinaires. Je dirais que les cours qui m'ont vraiment marqué, c'est les cours avec Philippe Pouillard. C'est la référence. C'est devenu mon tuteur d'apprentissage après. Forcément, c'est un prof qui a été marquant pour toi. Ouais, voilà. Et puis j'ai beaucoup aimé les cours avec Anne-Claire Louvel. D'accord. Anne-Marie. Anne-Marie vous y est peut-être ? Ah oui, pardon. Je traduis pour les auditeurs. Anne-Marie, tu nous écoutes. Désolée. Mais j'ai adoré parce que je la trouvais hyper… Enfin, ça sentait qu'elle avait vraiment eu une grande expérience dans la grande distribution. Et du coup, elle nous parlait toujours avec des anecdotes fortes, avec… Enfin, on sentait vraiment le métier à travers… Anne-Marie qui enseigne le marketing pour ceux qui nous écoutent. Et qui effectivement, avant d'intégrer Unilassal, a travaillé longuement dans le métier en entreprise. Et du coup, j'aimais beaucoup. Et puis après, tous les profs, on va dire, très santé. Anne-Sagne Younès, Karine Delaire. Enfin, forcément, moi, c'était pour ça que j'étais venue ici. Ça a complètement répondu à cette attente que tu avais en intégrant Unilassal. C'est vrai qu'une école d'ingénieurs, c'est également des projets académiques, des projets associatifs. Il y a des choses comme ça qui t'ont particulièrement marquée en école ? Ben, le Gala Les Ovalies. Enfin, c'est des expériences incroyables. Enfin, je pense qu'il n'y a que… Pour le coup, j'ai fait la fac, le BTS. Et c'est vrai qu'en arrivant dans ma colle d'ingé, je n'avais encore jamais vécu des expériences associatives comme ça. Le monde aussi de la fête, les étudiants, les liens qui se créent. C'est des moments de convivialité, mais pas que. Parce que tu as appris des choses qui te servent dans ta profession actuelle. Exactement. De gérer des événements, d'organiser avec des partenaires, des prestataires. Tout ça, c'est ce qui me sert aujourd'hui dans la vie de tous les jours. J'ai mon réflexe en fait. Exactement. Non, je comprends. Ça apprend aussi à travailler avec les autres qui ont des profils différents. En fait, moi, ce que je retiens d'Uniassal, c'est même peut-être plus ça. C'est qu'en fait, au-delà des matières, des connaissances qu'on acquiert, il y a énormément de travaux de groupe. Et on apprend plus à travailler sur soi-même, à se connaître, et à comment on travaille avec des profils très différents. C'est ça que je retiens plus de ma formation. Moi, c'est souvent le discours que je tiens en journée porte ouverte aux étudiants qui s'intéressent à Uniassal, c'est de leur dire le rôle d'une école, c'est d'être une sorte de réceptacle à l'expérience. On suit des cours, on met en pratique dans des projets, dans des stages, dans l'apprentissage, on va à l'étranger, on fait de l'associatif. Et tout ça, ça permet de développer une maturité qui est très utile pour avoir des réflexes dans la vie professionnelle. Je ne sais pas si ça te parle, si ça t'analyse. Complètement. Super, je ne dis pas des bêtises alors. Non. Super. Je vois l'apprentissage. Je me souviens, tu as ton profil LinkedIn, tu as eu de l'apprentissage directement chez Nutrition. L'apprentissage, j'ai pu en tête ce détail. Est-ce que tu as intégré l'université par la voie de l'apprentissage ou c'est quelque chose qui s'est décidé plus tard dans ta scolarité ? Non, en fait, j'ai intégré l'université en deuxième année. D'accord. Donc, j'ai fait deux ans de formation initiale. Tronc aux mains avec les autres étudiants. Exactement. Et j'ai intégré le parcours apprenti à partir de la quatrième année. Donc j'ai fait deux ans d'apprentissage. Qu'est-ce qui t'a donné envie de poursuivre plutôt l'apprentissage plutôt que le cursus initial ? Je pense que je suis arrivée avec… J'avais déjà fait d'autres études, pas mal de stages et j'étais un petit peu plus avec les autres. Et en fait, je ressentais ce besoin d'avoir une expérience professionnelle. Je me sentais prête en fait à aller dans le monde du travail. C'est vrai que ça a quand même une maturité particulière l'apprentissage parce qu'il faut avoir déjà une maturité sur son projet professionnel parce que ce n'est pas au bout de deux mois où on peut dire « en fait, ce n'est pas le métier que je veux faire ». Exactement. Comment ça s'est fait pour toi ? Quel était un peu ton cahier des charges de recherche métier quand il a fallu rechercher l'apprentissage ? En fait, j'ai eu la « chance » d'avoir quelques échecs avant d'arriver à l'université. Et du coup, je pense que j'avais vraiment mon projet professionnel plutôt mature parce que je m'étais vraiment posé la question de pourquoi je voulais faire cette formation, où je voulais aller. Donc, j'avais une idée très précise du type d'entreprise que je voulais, de la taille d'entreprise, du domaine. Et en fait, j'ai intégré mon entreprise en stage avant d'aller en apprentissage. J'ai fait mon stage de troisième année en R&D. D'accord. J'avais quand même un doute encore sur l'R&D, le marketing. Je ne savais pas trop. Clairement, de la technique ou plutôt une fonction un peu plus transverse, un peu plus support. Donc, j'ai commencé en R&D. En fait, comme on était tout le temps en lien avec le marketing, je me suis dit que je vais essayer le marketing. Et donc, j'ai postulé en interne. D'accord. Pour la petite anecdote, j'ai écrit d'abord à l'experte en nutrition du groupe. Pour moi, c'était la star. C'est elle qu'on voit toujours sur LinkedIn. C'est la référence. Oui. Pour moi, c'était la star de nutrition. Et en fait, elle m'a dit non, ne prends pas d'apprentis chez Nutrition. Ça ne se fait pas. Donc, elle ferme une porte. Elle me ferme une porte. J'ai écrit au RH. Ils m'ont dit non, on n'a jamais pris d'apprentis. Ce n'est pas du tout dans la culture de l'entreprise. Et puis en fait, je ne comprenais pas. Du coup, j'ai écrit à la Big Boss. D'accord. Super. La direction générale. Oui, c'est ça. Direction France. Ok. Et j'ai dit je m'appelle Laurette, je suis en stage en R&D et je vais absolument intégrer votre service marketing en apprentissage. J'ai déjà écrit. Je sais que vous n'avez pas fait ça, mais est-ce que vous connaissez bien en fait les avantages aussi d'une entreprise de prendre un apprenti ? En fait, j'ai vraiment vendu l'apprentissage. Super. Et là en fait, elle m'a rappelé. Elle m'a dit rencontrons-nous. Tu as eu l'opportunité de discuter en tant que stagiaire avec la Big Boss de l'entreprise. En fait, après, elle m'a vraiment remercié. C'est ce qui lui a plu en fait, ce culot de dire que je m'étais pris des portes et que j'ai osé. Et en fait, elle m'a dit ça a joué quand même. Et du coup, j'ai été la première apprentie. Et ensuite, après, ils ont compris. Je comprends. Tu vois, ce que je retiens dans ton discours, c'est plusieurs choses. Moi, je crois vraiment à la vertu pédagogique de l'échec, c'est-à-dire qu'on n'apprend jamais autant sur soi-même que quand on est dans la difficulté. Et c'est un peu le sentiment que me laisse ton propos dans ce que tu disais tout à l'heure, la persévérance. C'est vrai que parfois, on se prend une porte et on aurait tendance à abandonner un peu trop facilement. Donc, je trouve que tu illustres bien le fait qu'il faille avoir de la persévérance et puis oser. 100% des gagnants ont tenté leur chance. Exactement. Est-ce que tu aurais risqué à ne pas envoyer un mail à la Big Boss ? Tu n'aurais pas eu de retour ? Est-ce que tu en serais décédée ? Je ne pense pas. Non ? Non. Mais en tout cas, ça a marché. Super. Je ne connais pas très bien Nutrition. Si tu devais nous planter un peu le décor de cette société, qu'est-ce qu'ils font exactement ? Il y a combien de personnes ? Ça se situe où ? Alors Nutrition, c'est une entreprise qui a été créée il y a 12 ans. Donc, c'est plutôt une jeune entreprise. C'est plutôt récent. Oui. On est spécialisé dans la nutrition médicale et la nutrition clinique. Donc, en fait, notre mission, c'est d'apporter du plaisir dans la nutrition pour les patients qui sont malades, que ce ne soit pas perçu comme un médicament et vraiment que ce soit intégré dans leur alimentation du quotidien. Donc, il y a une belle finalité. Il y a beaucoup de sens dans l'entreprise. Je comprends mieux le nom de la société. Vous êtes combien du coup ? On est 600 aujourd'hui. Donc, belle entreprise. On ne peut plus parler de PME, on est déjà dans une belle société. C'est une entreprise qui croît très vite, qui a une belle croissance. Donc, c'est super de faire partie d'une aventure comme ça parce qu'on voit une croissance. On participe à la construction d'entreprises, on voit les bureaux s'agrandir. On a changé de siège il y a très peu de temps parce qu'on ne tenait plus. Donc, c'est une aventure. Oui, vraiment une aventure. Et il y a des projets partout. On ne manque pas de travail, de développement, de potentiel. On tire une ficelle et en fait, il y en a 10 qui arrivent. Je comprends. Du coup, c'est passionnant. OK. Du coup, combien de sites ? Parce que tu me parlais de la direction France, de Lyon. J'ai peut-être mal compris. Je te laisse peut-être nous en dire un peu plus. Oui. Donc, le siège de l'entreprise est à Lyon. D'accord. Et ensuite, on a des usines pour la plupart en France et on a aussi une usine en Espagne. D'accord. Voilà. Donc, on a des usines principalement en Bourgogne et également en Normandie, à Loudun. Voilà. Et donc, le siège à Lyon. OK. Et après, on a des filiales. Donc, plutôt des filiales de distribution qui sont en Europe. D'accord. C'est une partie stratégique, le développement européen. En Europe. Donc, il faut avoir des relais en région, dans les pays qui vous intéressent. Donc, on a Italie, Espagne, Portugal, Allemagne. OK. Voilà. Donc, une belle histoire. Le marketing, là-dedans, la direction marketing, c'est combien de personnes ? Je te laisse peut-être nous en dire sur ta place au sein de cette équipe. Eh bien, le marketing. Donc, on a des services marketing dans chaque pays. Moi, je travaille vraiment pour la France. Et en France, on est séparé en deux ce qu'on appelle « business unit ». Ouais. Et donc, jusqu'alors, on est divisé en deux. Il y a la « business unit » d'Italy. Donc, c'est Troubles de la dégustation. Et la « business unit » des nutritions parce que c'est vraiment les deux grosses pathologies aujourd'hui qu'on adresse en France. D'accord. Mais on tend à diversifier aussi les pathologies qu'on adresse. Voilà. Super. Ça représente combien de personnes, la direction marketing ? Eh bien, en total, on est… Donc, il y a la directrice marketing. Ensuite, il y a mon homologue de la BU d'Italie, moi. Et en dessous, on a des chefs de produits qui, aujourd'hui, sont trois. D'accord. Belle équipe. Et après, il y a le marketing digital. Qui sont également… J'imagine que vous avez des liens réguliers avec… Oui. Super. Donc, toi, tu as appris ton métier. Tu as eu une belle histoire. Tu es nutrition. Je vous invite à aller voir le profil LinkedIn du coup de Laurette. Tu as commencé par l'apprentissage. Quelle est la mission qui t'a le plus marquée dans le cadre de ton apprentissage ? C'est une grosse mission, en fait, qu'on a créée. Donc, avec mon équipe, on a créé une nouvelle marque, une nouvelle gamme de produits. Donc, de A à Z, les produits, la direction artistique, les packagings, la communication, la création d'un site internet dédié. Et c'était vraiment une gamme très innovante pour les seniors qui ne sont pas forcément malades, mais qui ont quand même des besoins nutritionnels qui évoluent dans le temps et qui souhaitent du coup prendre soin de leur santé. Super opportunité à faire de A à Z. Oui. C'est quoi les grandes étapes pour mener à bien tel projet ? Déjà, c'est définir ce qu'on appelle le mix produit. Donc, je pense à Corinne Astou qui… On va renvoyer les étudiants vers Corinna et Marine Marine. Je pense que ça leur fera plaisir. Donc, c'est définir un peu le positionnement des produits, quel est le circuit de distribution, quelle est la promesse du produit par rapport à ce qui existe sur le marché, le nom de marque, le logo, quels sont les produits. Du coup, même aussi dans quelle usine on va faire chacun des produits. D'accord. Donc, le retravail d'état des lieux, d'analyse. On fait en écrit les cahiers des charges aussi avec, je ne sais pas, on veut tant de protéines, tant de vitamines, on veut que le produit fasse tant de grammes. Et donc ensuite, on va travailler en lien avec la R&D pour formuler les produits. Et puis, ensuite, on va créer des supports de communication aussi pour les équipes commerciales. D'accord. J'oublie quand même un point de tout début, c'est quand même de convaincre la direction aussi du concept. Du concept et du budget et de l'argent à investir. Mais c'était un long projet qui a duré en fait quasi la totalité de ma durée d'apprentissage. Deux ou trois ans ? Deux ans, oui. Deux ans, oui. Donc, belle période. On travaille deux ans là-dessus, sur un lancement de nouveaux produits. Au bout de deux ans, on a le sentiment de progresser sur quoi concrètement, quelles sont un peu les compétences principales que tu as développées grâce à NutriSense en apprentissage ? Déjà, la vision globale de l'entreprise, ça m'a permis de travailler avec tous les services, qualité R&D, supply, contrôle de gestion. Donc, on ne travaille pas tout seul en entreprise, on a besoin de tous ces services-là. Franchement, le marketing, je le dessine un peu comme une fleur. J'ai l'impression qu'on est vraiment au centre de tous les services et on doit coordonner un petit peu tous les projets. Et puis, ça m'a appris la gestion de projet, de relancer parfois les services. Par téléphone, ça marche mieux que par mail. Oui, en vrai, par téléphone. Et puis, de suivre après, de suivre le lancement, de créer de l'emphase. On apprend à vendre son projet pour mobiliser les troupes. Exactement. Le vend en interne, d'abord, souvent, on ne précise pas assez, mais en fait, il faut toujours d'abord vendre en interne à chaque service pour que tout le monde soit impliqué vraiment dans le projet. Oui, je comprends. L'apprentissage, est-ce que tu recommandes ? Si oui, pourquoi ? Il faut se poser quelques questions si on devait faire un petit focus là-dessus. Moi, je recommande à 200 %, parce que je pense que si j'ai mon poste aujourd'hui, c'est grâce à ça. D'accord. Et je trouve que ça m'a vraiment permis d'avoir un pied dans la vie active et de me rendre compte de la vie en entreprise assez tôt. En fait, du coup, ça a été assez naturel, la transition à la fin de mes études. Donc, voilà, je recommande à 200 %. Par contre, j'imagine qu'à qui on devrait déconseiller de faire l'apprentissage ? Il fallait prendre la question dans l'angle inverse parce que tout le monde a un peu sa sensibilité. À qui tu déconseilles ? Alors, je pense que pour aller en apprentissage, il faut vraiment avoir un projet plutôt concret et bien défini. Je pense que c'est vraiment la base parce que c'est long, 2 ans, 3 ans. Et pour les personnes qui ont plus de doutes, je privilégierais plutôt des stages. Pour tester. Voilà. Oui, je comprends. Du coup, la recherche du premier emploi. Toi, tu as directement enchaîné apprentissage et CDI, mais il y a peut-être eu une réflexion sur est-ce que je continue chez Nutrissance ? Est-ce que je vais voir ailleurs ? Comment tu as vécu cette période-là ? J'ai assez tôt quand même manifesté l'envie de rester dans mon entreprise. Et je savais quand même qu'eux aussi avaient envie. Après, c'était une création de pub, donc ce n'est pas toujours évident. Même si les deux parties ont envie, il y a quand même aussi une question de budget. Donc, ça a quand même duré. Enfin, ce n'était pas évident tout de suite pour tout le monde. Donc, j'ai quand même dû me poser la question. Qu'est-ce que je fais si je ne peux pas rester chez Nutrissance ? Et de toute façon, je savais que je voulais rester dans le domaine de la nutrition spécialisée, de la nutrition santé. Moi, c'est vraiment ce qui me plaît. À la fin de mon apprentissage, j'étais quand même convaincue que j'avais fait le bon choix, que j'avais choisi le bon domaine. Le marketing, je ne l'ai jamais regretté. Donc, il y avait un côté un peu naturel, logique à poursuivre. Il y a eu un processus de recrutement ou alors ça s'est fait naturellement ? J'ai quand même passé des entretiens. Normal. Oui. Je pense que c'est important. Non, je comprends. Pour faire le bilan de mon apprentissage, un peu les questions que tu me poses, la mission que tu as marquée, qu'est-ce que tu as appris, c'était un peu ça. On pourrait presque croire que j'ai été recruté un jour. C'est ça. Du coup, tu as intégré une trissance. Ça fait quelques années maintenant que tu y évolues. Oui, c'est 4 ans, un peu plus de 4 ans. Si on devait faire un focus sur une mission qui t'a vraiment marquée, qui t'a tenue à cœur, dont tu es fière, tu parlerais de quoi ? Déjà, j'ai une trissance. Il y a tellement de missions. C'est bien. Difficile de choisir. Très dure. Autant dans les grands groupes, de ce que je comprends, d'expérience de mes collègues, c'est parfois très segmenté. Il y a la partie marketing très stratégique, innovation, la partie développement de produits, la partie activation plutôt communication, etc. Nous, on est vraiment 360. Tu es responsable de toute la chaîne. De toute la chaîne. On fait autant les réseaux sociaux, les emailings, les développements de produits avec les usines, la stratégie à 5 ans. C'est absolument complet. Quelle est la partie sur laquelle tu es la meilleure ? Moi, ce que je préfère faire, je pense que c'est la partie stratégique. C'est la partie où, typiquement en ce moment, on est en train de prendre un gros virage, où on se diversifie sur d'autres pathologies. On doit tout écrire. Je prends un patient oncologie, c'est quoi ses besoins nutritionnels ? Quel est son parcours de soins ? Qu'est-ce qu'il existe sur le marché ? Quels sont les acteurs ? Quelles sont les offres ? Comment je peux le différencier ? C'est vraiment tout. C'est passionnant. On va parler avec des aidants, des patients, des professionnels. On pose plein de questions. Ça, je trouve que c'est vraiment passionnant. Parce qu'en plus, on écrit vraiment l'histoire d'entreprise. Après, un moment qui est hyper valorisant et que j'adore, c'est quand on présente en séminaire commercial le nouveau produit sur lequel on a travaillé. C'est quand même... C'est une immense fierté, en tout cas, de voir le bébé qui est là. D'autant plus quand il se vend bien après. Excellent. Il y a le qualitatif, mais il y a le quantitatif. C'est intéressant. Je comprends. Qu'est-ce qui est le plus dur ? Quelles sont les missions qui sont un peu plus pénibles, mais qu'il faut faire quand même ? Les techniques des produits. Vérifier les valeurs nutritionnelles, que les cahiers de décharge qu'on a écrits sont bien respectés. Et puis, je dirais, le plus dur, c'est, par exemple, quand on lance un nouveau produit, il faut faire des prévisions de ventre pour que les lignes s'approvisionnent en quantité de matière, pour qu'on ne se stocke pas trop. Et ça, c'est hyper difficile, parce que souvent, c'est des hypothèses. C'est de la prévision, du forecast. C'est ça. Je dirais que c'est le plus difficile. Ce n'est pas du doigt mouillé en l'air. C'est ça. Non, non. On est à plusieurs. Mais là, il fait un peu de pression en se disant qu'on n'a pas intérêt à se planter. Je comprends. Ça va faire quelques années que tu évolues chez NutriSense. Tu as pris différents rôles. Tu as pris des responsabilités. Ça s'est fait comment, cette prise de responsabilité ? Est-ce qu'il a fallu se battre ? Il y a eu de la compète ? Ou alors, ça s'est fait naturellement ? Comment ça s'est passé pour toi ? En fait, j'ai en effet pris un nouveau pass là en début d'année 2023, donc il y a un an. J'ai pris la responsabilité d'un service marketing. En fait, mon manager qui était mon maître d'apprentissage avant est parti à monter sa propre société. D'accord. J'ai eu une nouvelle chef. Et en parallèle, on était deux chefs de produit dans cette équipe-là. L'autre chef de produit est parti aussi. D'accord. Et en fait, je me suis un peu retrouvée du coup la seule qui avait l'historie de l'entreprise, la seule qui avait un peu à la connaissance. Si je comprends bien, c'est de l'opportunité et aussi du contexte qui finalement se sont rejoints et t'ont permis de prendre des responsabilités naturellement. Oui, c'est ça. Et puis en fait, ça a duré quelques mois où ça a été quand même difficile parce qu'on avait un équilibre qui s'est un peu effondré. C'était une bonne idée, ça a fallu le refaire. C'est ça. Et en fait, là, je me suis énormément investie. Et du coup, ma hiérarchie a vu en moi... Moi, je me suis révélée à aucun moment que j'avais pensé à prendre ce poste-là. Et en fait, c'est au fur et à mesure des mois où j'ai pris les responsabilités un peu petit à petit, malgré moi, du fait de la situation qu'ils m'ont proposé le poste. Alors, tu t'étonnes sur quoi en ce moment ? Si on m'avait dit que j'étais capable de faire ça, je n'aurais pas cru y a X années. Je m'étonne des progrès que je fais assez rapidement. Mais c'est dû aussi à la taille de mon entreprise. C'est dû au fait que c'est une entreprise qui croît très vite, où on a plein de projets. Où aussi, du coup, parfois, on se trompe. On fait tellement de choses que parfois, on se trompe. Et je pense qu'on apprend vite. Toujours la vertu pédagogique de l'échec. On a le droit d'échouer. Ce n'est pas une part. On apprend beaucoup. C'est ça. Super. Voilà. Nutrissance, tu disais que c'est une entreprise en plein développement. J'imagine que vous recrutez stagiaires apprentis maintenant. Je pense que c'est devenu un grand volet recrutement. Tu as ouvert une porte. CDI, je te laisse peut-être nous en dire un petit peu plus sur les postes qui sont ouverts et comment se passe la sélection des candidats chez Nutrissance. Si on peut conseiller des personnes qui nous écoutent, qui auraient envie de postuler. Complètement. On prend régulièrement des stagiaires, des apprentis en qualité, en R&D, en marketing, en achats, dans tous les services, dans l'entreprise. D'accord. Et moi, je ne fais que promouvoir UniLassalle. C'est vrai. On a une philosophie à UniLassalle. Oui, tout à fait. D'ailleurs, dans mon équipe, il y a une lassalienne aussi. Très bien. Ça fait plaisir encore. Non pas qu'on ne fasse que la promotion d'UniLassalle. La diversité, c'est très bien, mais ça fait plaisir encore. Voilà. Donc, n'hésitez pas à postuler. Si vous voyez des offres, on recrute régulièrement des stagiaires et des apprentis. Comment se passe le processus de recrutement ? Il y a combien d'étapes ? Quelles sont les questions qui sont posées ? Est-ce qu'il y a des tests techniques ? Est-ce que ça parle anglais ? Tout dépend du service dans lequel on va postuler. On a des offres qui vont être plutôt tournées à l'international, à l'export. D'accord. Moi, pour le coup, je travaille plus pour la France, mais comme on a des usines en Espagne, on a des collègues, on travaille régulièrement avec nos filiales italiennes, etc. L'anglais est quand même important, j'ai l'impression. Oui, ça devient indispensable. Et il l'aide de plus en plus, en fait. Et donc, comment se passe le processus de recrutement ? Donc, on répond à l'offre. Et souvent, il y a un premier entretien téléphonique avec le service RH. Ensuite, il y a un entretien avec le ou la manager, accompagné du RH. Et donc, si ça se passe bien, en fonction du nombre de candidats, il peut y avoir un deuxième entretien. Et vraiment, pour la validation, il y a systématiquement, du coup, la directrice... Qui est là pour valider ce qui est normal. Alors, si tu avais un tip, une astuce à donner aux candidats qui nous écoutent, aux éventuels potentiels candidats qui nous écoutent, tu leur dirais quoi ? Il faut faire quoi absolument pour bien marquer l'esprit d'un recruteur ? Pour moi, c'est être soi-même, en fait. Ça peut être bateau, mais en fait, on a envie de travailler avec, avant tout aussi, des personnalités qui matchent, quoi. C'est sympa. Il faut être soi-même. Il ne faut pas se donner un rôle. Il ne faut pas s'inventer, être trop sérieux en entretien, etc. Il faut vraiment laisser aussi paraître sa vraie personnalité. N'hésitez pas à raconter des anecdotes, même si c'est des expériences associatives, même si c'est des petites expériences, c'est ça qui fait la différence. Super. Quel est le meilleur conseil pro qu'on t'ait jamais donné dans ta carrière ? Justement, de savoir être parfois culottée et parfois... Tu nous l'as prouvé tout à l'heure. Effectivement, la persévérance, l'audace. Ça va. Super. Tu l'as bien illustré. Un bouquin, une activité, une rencontre à nous conseiller pour mûrir professionnellement, des choses que tu trouves inspirantes, qu'on doit faire. Là où j'apprends le plus, c'est quand je vais dans des lieux de rencontres professionnels. Ça peut être des salons. Là, typiquement, aujourd'hui, je suis venue à Ninastal pour un forum alimentaire et santé où je rencontre plein de professionnels du secteur, des industriels, des docteurs, des aidants, etc. Et c'est dans ces moments-là où je trouve qu'on apprend le plus de chacun parce qu'on a tous des parcours différents. Donc, c'est s'ouvrir aux autres, aller à la rencontre des autres. Je comprends ce que tu veux dire. Parfois, la vie professionnelle, on est la tête dans le bidon dans notre quotidien, dans notre petit microcosme. Prendre le temps de s'arrêter, de relever la tête, de discuter avec toutes ces personnes qui gravitent autour du business, c'est important. Et en fait, le réseau à Ninastal, on nous le dit souvent avec les amis, mais avec mes quelques années d'expérience, je me rends compte qu'avant, c'est hyper important. Ça m'a servi plein de fois et ça me fait encore… Une anecdote sur l'utilisation du réseau ? Typiquement, du coup, Chloé, la chef de produit qui est dans mon équipe, c'est grâce au réseau qu'on s'est… Elle t'avait contactée via le réseau de Ninastal à l'Uni. Elle t'avait quoi ? Demandé des témoignes sur ton métier ? Des renseignements sur Nutrisson ? Moi, en fait, la poste chez Nutrisson, c'est du coup… Moi, j'ai vu Ninastal et en fait, ça m'a… Oui, ça a fixé. Ça a fixé. C'est un bon point. Là, j'ai encore discuté aujourd'hui avec plein d'étudiants. Enfin, le réseau, je pense que ça… Ça va faire plaisir aux universités à l'Uni qui nous écoutent. On arrive à la fin de cette interview. Est-ce qu'on aurait oublié de dire un truc ultra important qui aurait mérité qu'on y passe encore quelques secondes ? Je réfléchis. Je ne vois pas comment. En tout cas, je pense qu'on peut facilement te trouver sur LinkedIn. Je rappelle Lorette, Lorette Ollois, A-U-L-O-Y. Je pense qu'on te trouvera facilement sur LinkedIn. Et si vous avez envie de rester en contact avec Lorette, n'hésitez pas. En tout cas, un grand merci de nous avoir consacré du temps. Merci à toi. Merci à vous qui nous écoutez. N'hésitez pas si vous avez des questions à m'écrire. Il n'y a pas de problème. Super. Si vous avez envie en tout cas d'être interviewé de cette façon par le centre de carrière du Ninastal, n'hésitez pas à vous manifester. Je suis facilement accessible sur LinkedIn. Ludovic Bélanger du centre de carrière du Ninastal. À bientôt. À bientôt.

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