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EP03bisbis

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L’Agence LENGO

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Pati and Pitcha host a podcast called "Réalité Amoureuse" where they discuss relationship issues. They invite guests to share their experiences and provide advice to listeners. In this episode, they talk about expectations in relationships with guests Ezekiel and Juliane. Ezekiel explains that he is single because he doesn't know his own expectations and needs to figure them out before being in a relationship. Juliane agrees and adds that they are still in the process of self-discovery. They discuss the challenges of balancing personal ambitions with relationships and the importance of knowing oneself before committing to someone else. They also mention the influence of social media on dating choices. They conclude that their generation is both ambitious and dreamy, with some people actively pursuing their goals while others simply fantasize about them. They emphasize the need for self-awareness and being ready to invest in a relationship before seeking a partner. Hello, bienvenue dans le podcast Réalité Amoureuse, moi c'est Pati et moi c'est Pitcha. Dans ce podcast, on va parler des différents problématiques qu'il peut y avoir dans un couple. Étant donné que c'est un sujet qui peut toucher tout le monde, on a trouvé intéressant de partager des expériences des uns et des autres afin de pouvoir aider les personnes qui nous écoutent. Dans ce podcast, nous allons également inviter différents profils qui partageront avec nous leurs expériences. On vous donne aussi la possibilité de participer, d'interagir avec nous par le biais de nos différents réseaux. Donc, n'hésitez pas à poser vos questions, à nous donner des suggestions, voire même à nous partager vos expériences. C'est parti pour un nouvel épisode. Aujourd'hui, on va faire un épisode sur les attentes. Et pour parler de ça, aujourd'hui, on aura deux invités, donc Ezekiel et Juliane. Bonjour. Bonjour. Alors, vous laissez vous présenter de manière très rapide. Ezekiel, salarié. Je fais de la danse derrière et c'est tout. Je n'en ai rien de plus. T'as quel âge ? 28 ans. 28 ans, oui. Et moi, c'est Juliane, aka Gigi. J'ai 29 ans. Et moi, c'est Ezekiel. Et moi, c'est Juliane. Et moi, c'est Ezekiel. Et moi, c'est Ezekiel. Et moi, c'est Ezekiel. Et moi, c'est Ezekiel. Et moi, c'est Ezekiel. Et moi, c'est Ezekiel. Et moi, c'est Ezekiel. Et moi, c'est Ezekiel. Et moi, c'est Ezekiel. Je fais de la danse derrière et c'est tout. Je n'en ai rien de plus. T'as quel âge ? 28 ans. 28 ans, oui. Et moi, c'est Juliane, aka Gigi. Et moi, c'est Juliane, aka Gigi. J'ai 27 ans. Et moi, c'est Juliane, aka Gigi. J'ai 27 ans. Et moi, c'est Juliane, aka Gigi. J'ai 27 ans. Et moi, c'est Juliane, aka Gigi. J'ai 27 ans. Et moi, c'est Juliane, aka Gigi. J'ai 27 ans. Et moi, c'est Juliane, aka Gigi. J'ai 27 ans. Et moi, c'est Juliane, aka Gigi. T'es filmer, en fait, pourquoi t'es tout célibataire ? C'est comme tu l'as dit, on introduit des attentes. Il y a des attentes pour la personne. Moi, je ne connais pas mes attentes pour moi-même, déjà. Du coup, j'ai mes propres attentes. Et il faut que je connaisse les miennes avant de demander ou de voir quelque chose à quelqu'un. Donc, je pense que c'est pour ça que je suis célibataire. Quand tu dis qu'il faut que tu connaisses les tiennes, ça veut dire quoi ? Je ne sais pas ce que tu veux. Je ne sais pas ce que je veux exactement d'une femme. Et il faut que je sache exactement ce que je veux déjà de moi-même avant de m'engager dans une relation. Après, 5 ou 6 mois plus tard, je me rends compte que c'est parce qu'une relation. Et après, hop, et ainsi de suite. Et que même moi, j'arrive, elle me voit, sur une certaine forme, sur un certain format. Et après, elle va me voir d'un coup. Ah, mais il n'était pas comme ça avant. Et elle va se dire, ah ouais, il change de tout au tout. Parce qu'il ne sait pas lui aussi exactement ce qu'il veut. Voilà pourquoi je suis célibataire. Tu penses que c'est la seule cause ? Non, ce n'est pas la seule cause. Il y a un panel de choix en ce moment qui s'appelle les réseaux sociaux. Du coup, ça veut dire qu'on ne sait pas vraiment ce qu'on veut parce qu'on voit de tout. Et on se dit, en tout cas, moi ce que je pense, c'est que les gens se disent en général, indirectement, mais l'herbe, elle est toujours plus verte ailleurs. Du coup, ça veut dire qu'ils vont venir, ils vont voir. Ah ouais, mais elle, elle, ça continue et tout. Ah oui, mais il y a elle aussi. Ah ouais, mais il y a elle aussi qui m'a follow hier et tout. Il y a tellement de choix. Et inversement. Je dis le mec, mais c'est les femmes. Juliane, elle va nous donner son avis. Pour reprendre ce qu'Evelyne a dit, du moins je suis plus ou moins d'accord avec lui, dans le sens où on se cherche. Du coup, on n'a pas forcément le temps de se mettre en couple. Et aussi, au niveau des attentes, pour ma part, je ne sais pas ce que je peux donner à une autre personne. Du coup, je me restreins, on va dire. Et donc, tout simplement, c'est de la recherche. On est en train de se chercher. Et quand on se sera trouvé, je pense que c'est à ce moment-là qu'on saura ce qu'on attend d'une personne. Tout simplement. Je ne sais pas si ça vous parle. Ouais, ça me parle. Mais du coup, vous pensez que vous serez prêt vers quel moment ? Est-ce que c'est un travail qui est en cours ? Vous êtes en train de chercher un peu qui vous êtes, ce que vous voulez, vos attentes, etc. Donc, peut-être, je ne sais pas, moi, dans 2-3 ans, vous serez prêt. Ou c'est juste, voilà, je ne sais pas. On est là, on croit. J'avoue que c'est un travail, je n'ai jamais mis de temps, de deadline dessus, d'objectif. Et pour rebondir sur ce qu'elle a dit, je trouve qu'on est une génération ambitieuse. Genre en mode, on veut vivre de nos rêves et tout. Et du coup, ça aussi, c'est quelque chose qui a beaucoup changé comparé à l'époque de nos parents. Ils sont arrivés en mode survie et nous, on est là en mode on veut vivre. Donc, ça veut dire qu'on est là, on fait nos projets. Elle, elle fait du DJing, moi, je danse. Ça veut dire qu'il y a beaucoup d'heures qu'on pourrait consacrer à quelqu'un, qu'on consacre à nous-mêmes. Pour s'entraîner, pour travailler, pour aller mixer, pour aller danser, pour aller voyager, pour aller danser. Donc, ça veut dire que c'est du temps en mode pour la compagne ou le compagnon qu'on peut avoir. Donc, ouais, génération ambitieuse, c'est nous. Génération ambitieuse ou génération à prendre et se prendre la tête ? Parce que là, ce que j'entends, c'est en gros, si t'es avec quelqu'un, ça va être un peu difficile de jongler entre les deux. Un peu, parce que ça demande de l'énergie. Comme il l'a dit, c'est qu'il faut mettre du temps dans la relation. Il faut chérir la personne, il faut être là pour elle, prendre soin d'elle, programmer des voyages pour retenir la relation. C'est tout un truc. Et pour l'instant, moi, je ne me vois pas, en tout cas, je n'ai pas l'énergie à mettre dans une relation. Et quand est-ce que j'aurai cette énergie-là ? Je pense que ce serait quand je me serais trouvée. Et ça, malheureusement, on ne quantifie pas ce temps-là. Mais après, dans l'idéal, j'aimerais bien me poser à 30 ans. Dans l'idéal, mais est-ce que ce sera le cas ? Je ne sais pas. Est-ce que tu as commencé ce travail de recherche de qui tu es toi-même ? Oui, bien sûr. Je l'ai commencé, on va dire, à mes 25 ans. Et là, je me trouve de plus en plus, on va dire. Donc, disons que j'avance quand même dans ma recherche de moi-même. Je pense que toi aussi, Ezekiel ? Oui, carrément. Moi, j'ai commencé plus tard. J'ai commencé à 27 ans. J'ai réalisé à 27 ans que j'ai du chemin encore pour mieux me connaître et savoir réellement ce que je voulais. Et pendant ces 27 ans-là, j'étais en couple. Et du coup, je me suis investi un peu plus dans ma personne. Et théoriquement, j'ai oublié mon couple. Je ne l'ai pas fait exprès. Comme j'aime dire, la génération ambitieuse ou rêveur. Ou rêveur. Parce que j'ai capté ce qu'elle voulait dire quand elle a dit « on ne se rend pas à la tête ». Non, moi, j'essaie de faire les choses. Moi, c'est à 27 ans que j'ai pris conscience que je ne savais pas exactement ce que je voulais. Et là, je suis dessus. Je suis en plein dessus. Ça avance. D'ailleurs, dites-nous si vous pensez que c'est une génération plutôt ambitieuse ou une génération rêveuse. Pourquoi je dis rêveuse ? Parce qu'en gros, pour moi, quand on est ambitieux, on met des actions en place. On met les actions en place chaque jour pour pouvoir atteindre son objectif, son ambition. Mais rêveur, c'est « ah, j'aimerais bien faire ci, mais je ne suis pas prêt à payer le prix qu'il faut pour ça ». Et ça, pour moi, ça marche autant pour les projets, mais aussi pour le couple. Moi, je dirais 70-30. Dans le sens où 30% de personnes sont ambitieuses et 70% rêveurs. En vrai, on regarde les influenceurs, les danseurs, les chanteurs, tous les artistes qui vivent de leurs rêves. Les entrepreneurs qui ont créé leurs entreprises jeunes, c'est des personnes ambitieuses. Il y en a de plus en plus et on le voit grâce au réseau. Et même grâce au réseau, les ambitieux vivent de leurs rêves. Et il y a les rêveurs qui voient les ambitieux et qui se disent « Ouais, moi aussi, je vais faire la même chose », parce que l'organisation, ce n'est pas forcément la même. Mais après aussi, on ne voit pas dans les réseaux le processus. C'est-à-dire que c'est à nous de le créer, c'est à nous de le faire. Mais comme nous, on ne voit que le résultat final, on se dit « Ouais, moi aussi, je vais arriver ». Et du coup, on fonce sur le résultat final sans, comme tu as dit, créer le process, investir dans « Est-ce que je suis prêt à mettre certains montants pour faire ça ? » Je te pose la question parce que pour moi, en fait, tout ce que tu viens de répondre, c'est vrai. Mais autant c'est valable pour tes ambitions et tes rêves, mais c'est aussi valable pour le couple, en fait. Je ne sais pas si réellement, il faut attendre d'être « prêt », entre guillemets, pour que toi, tu te sois trouvée pour chercher l'autre personne. Je ne suis pas forcément prêt à 100%. Il y a un pourcentage. Tu ne peux pas aller investir dans un couple alors que tu ne sais pas ce que tu veux, mais à 20%. Un minimum, 50-60%. Et à tout moment, le restant, c'est ton compagnon, ton partenaire qui va te le donner. Mais il faut un minimum. Il faut que le puzzle soit à moitié fait au moins, sinon ça ne va pas fonctionner. Elle va te dire « c'est quoi ce fouillis ? » Elle ne va pas comprendre. Donc oui, je suis d'accord avec toi. En vrai, je suis d'accord avec toi qu'il ne faut pas chercher trop longtemps. Il faut qu'au bout d'un moment, tu te connaisses un minimum, je pense. Et après, tu te dis « bon, je pense que je suis prêt ». Après, des fois, ça peut tomber sur toi. Oui, c'est vrai. Parce que l'amour, tu ne le cherches pas forcément et pas s'il arrive « je suis là ». En général, pour moi, je ne le cherche pas. Moi, je ne le cherche pas. Non, franchement. Non, ça arrive comme ça. Bon, il y avait les mariages arrangés, les trucs comme ça à l'ancienne. L'évolution des mariages arrangés, c'est les fêtes de rencontre, je pense. Mais pour moi, ça se fait naturellement. C'est pur, genre. Je trouve que ça enlève de sa pureté un petit peu ce côté organisationnel de « on va planifier ça. Tiens, elle, elle sera pour toi ». Je la connais à peine. C'est bizarre. Pour moi, ça crée une géométrie. Non, pas « elle sera pour toi », mais dans le sens où réfléchir vraiment à « est-ce que je me vois vraiment continuer de faire un long trajet avec cette personne-là ? » Plus longue d'années. Et ça, je pense que c'est un travail qui doit se faire un petit peu en avant, se préparer. C'est vrai que ça me tombe dessus comme ça quand on gîte. Mais après, c'est comme ça qu'on ne sait pas réellement ce qu'on veut. On vit le moment présent. Et après, on se retrouve deux, trois ans après à se dire que finalement, cette personne-là, non, c'est elle. Oui, c'est vrai. Mais après, je trouve que quand même… Tout à l'heure, on a répondu qu'on n'avait pas réellement des attentes parce qu'on n'était pas focalisé sur ça. Mais on a quand même un peu des attentes. Par exemple, je ne peux pas me mettre avec un homme qui ne travaille pas, qui chaume. Moi, je travaille et il chaume. Non, ce n'est pas possible. Et pourquoi ? Parce que dans mes valeurs, on doit être deux personnes à travailler, aller chercher son pain, avoir des objectifs. Un minimum. Moi, je ne suis pas la plus ambitieuse. Mais je pense que c'est bien d'avoir des objectifs dans sa vie. Enfin, voilà, quoi. On a quand même un minimum d'attentes vis-à-vis d'une personne. Mais une personne qui chaume… Là, je faisais la question. Un chômeur. Un chômeur ambitieux et on le voit. Quand je dis moi, je n'ai pas dit rêver. Je dis ambitieux et on le voit. Tu peux ou pas ? Oui, mais… Tu sais, son temps de chômage, là, c'est temporaire. Oui, c'est temporaire. Mais un chômeur ambitieux, je veux bien. Mais il va falloir qu'il se mette des deadlines. Ok, je vais chômer combien de temps ? 6 mois. Si au bout de 6 mois, je n'ai pas fait 6 à 1, je vais trouver un autre… En fait, il faut qu'il soit débrouillard. Oui, je suis d'accord. Il ne peut pas se lamenter sur son sort. Voilà, exactement. Donc, chômeur ambitieux, je veux bien. Chômeur ambitieux, mais pas rêveur. Pas rêveur. On va le détecter. Si c'est un rêveur ou si c'est… Ah, le détecter, c'est une autre histoire. C'est une autre histoire à durer. On ne peut pas savoir tout de suite. Tout de suite, c'est impossible. Je faisais cette question parce que je me suis rendu compte que si tu es ambitieux et que tu as un travail derrière, c'est dur de s'organiser. En tout cas, si tu es un enseignant, c'est dur de s'organiser et de savoir pleinement ce que tu veux faire. Tu peux faire le plan, mais bon, faire actionner des trucs quand tu es en 35 heures, c'est compliqué. Ça prend déjà toute ta journée. Et après, tu as la fin de ta journée. Et si tu commences à 13 heures, tu es entre 9 heures, 8 heures et midi. Et si tu commences le matin, tu es entre 17 heures et 21 heures. Mais après, entre-temps, tu n'as pas grand-chose pour t'organiser. C'est pour ça que j'ai demandé… En fait, quand tu es ambitieux et que tu as un objectif, normalement, tu fais tout. Tu ne dors plus limite. Donc, le matin, tu te réveilles tôt, tu fais avant de travailler. Dès que tu as un laps de temps, tu es à fond dans ton projet. Et là, dans ce cas-là, je comprends qu'une relation… C'est compliqué. C'est ça que je suis en train de dire. C'est compliqué parce que, du coup, tu travailles plus ton projet. Et le reste… C'est compliqué, t'arrives, t'es fatigué. Il y a ta copine qui te dit « ça va » et tout. Et moi, je suis là. Je vais dormir. Bonne nuit. Mais peut-être qu'on ne peut pas concilier les trois. Difficilement, parce que quand même, c'est ta compagne. Ce n'est pas deux jours dans la semaine. Tout dépend de ses attentes. Oui, voilà. C'est ça. Et tout dépend aussi si vous êtes compatibles. Parce que si c'est une personne qui se dit que… Qui considère que t'es un river, t'es pas un ambitieux, et que ça ne sert à rien ce que tu fais, ça ne va mener à rien, elle ne va pas comprendre. Alors que si elle-même aussi, elle a des projets à côté, elle pourra t'aider. Ça peut aussi se concilier. Ça dépend. Il faut trouver la personne avec qui on est compatible. Avec qui nos valeurs sont compatibles, nos projets, nos objectifs sont compatibles. Et là, ça peut marcher. Ok. Je comprends. C'est vrai. Mais c'est vrai qu'après, c'est… Quand tu es dans le milieu, par exemple, de la musique, de la danse, etc., c'est plus facile de trouver quelqu'un qui comprendra votre passion. C'est vrai. Pas forcément. Parce qu'il y a les spectateurs, en vrai, et il y a les… Les passionnés. Les spectateurs vont kiffer, mais ils ne vont pas voir le temps de travail que tu mets dessus. Et quand ils vont se rendre compte du temps de travail, c'est chaud. Enfin, dans le monde d'artistique, c'est chaud un peu. Ok. Donc, du coup, on va dire que c'est un peu aussi par manque de temps de répartir, en fait. Mais est-ce que vous savez quelles sont vos attentes vis-à-vis de votre partenaire ? Tout à l'heure, tu nous as dit ça, mais répondons le positif. Qu'est-ce que tu aimerais avoir comme partenaire ? Où tu n'as jamais réfléchi ? Tu n'as pas de critères ? Tout de suite, là, non, je n'ai pas de critères. Mais je dirais… C'est une personne qui… qui te motive chaque jour. Parce qu'on a des conjoints, mais les conjoints, c'est comme un partenaire, c'est comme… Enfin, on fait un quin et c'est un duo. Ça veut dire que moi… Si mon partenaire, il n'est pas bien, il est dans un bad mood, il faut que je sois là pour le rebooster. Enfin, je n'ai pas le mot exact, mais… Un coéquipier. C'est important pour moi. Que vous puissiez ramer dans le même sens, en fait. Oui, c'est ça. C'est pas que toi, tu essaies d'avancer, l'autre, tu te tires de l'autre côté. Exactement. Mais est-ce que tes attentes, tu penses qu'aujourd'hui, tes attentes, elles peuvent être objectives ? Je m'explique. Parce qu'en fait, aujourd'hui, vous êtes matraqué à longueur de journée par les couples au go, la vie parfaite, les belles choses, en fait. Du coup, tu ne penses pas que tes attentes, elles vont être un peu déformées par rapport à tout ce à quoi tu es exposé ? Oui. Oui, un peu. En vrai, toutes ces images-là, qu'on voit des couples qui sont dans un bateau, on ne voit que les jambes, le dos, tu vois, la meuf, elle a un corps de ouf, le mec, il est musclé de fou et tout, ça peut jouer, en vrai. En vrai, ça peut jouer. Et en plus, je le vois sur les réseaux, certaines personnes que je suis, elles partagent vraiment le même type de couple. Genre, c'est… Genre, les couples à la américaine, le couple au go, le couple au go, ouais. Ouais, moi, moi, oui, moi, en vrai, oui. Ça peut me biaiser dans ma vision des choses. Clairement, je pense que ça le fait. Ouais. En fait, parce que moi, j'ai lu dans un livre des CQB d'ailleurs, le principe de contraste où, en fait, on peut dire qu'à force d'être exposé à des images trop parfaites, trop parfaites, tu vas forcément, la vision que tu as de la réalité sera déformée. En fait, si on te plonge tes mains dans une eau très froide et l'autre main dans l'eau très, très chaude, quand on va sortir les deux mains et on va les mettre les deux dans le même seau d'eau tiède, tu n'auras pas le même ressenti, en fait. Ah oui, bah oui. Par rapport à d'où tu viens. Et je pense la même chose qui se crée aujourd'hui avec les réseaux sociaux, c'est que tu ne vois que des filles qui sont parfaites, mais vraiment parfaites, des gars, mais vraiment parfaits. Donc, quand tu vois le gars un peu avec le ventre un peu beuglant, tu te dis, oh, non. Oui, ça biaise ma... C'est mort. Ça biaise ma vision et ce qui est censé être normal, en gros, c'est qu'on voit un truc, comme tu as dit, extrême, genre, à force de le voir, il y a une autre normalité, elle vient à la hausse et du coup, on devient... on commence à avoir des attentes un peu plus élevées que la moyenne. D'où le fait que j'ai dit que je cherche d'avoir ce que je veux. D'avoir ce que je veux, mais d'attendre pour ma propre personne avant de... avant d'aller voir quelqu'un et de dire, ouais, moi, j'attends ça de toi, j'attends ça de toi, j'attends ça de toi. J'attends que tu sois fit, j'attends que tu me fasses à manger tous les jours. C'est mort. Bah, moi, les couples gaules, ça me fait moins rêver. Je ne sais pas pourquoi, parce que, je sais, enfin, si je sais un peu pourquoi, parce que, bah, tout ce qu'ils font, c'est du market, on sait qu'ils sont payés pour ça et tout. Et puis, en vrai, on ne sait pas s'ils vivent au quotidien. Ils ne montrent que la... comment on dit la face cachée de la vie? La belle face. Donc, avant, oui, quand j'étais plus jeune, mais maintenant, en prenant de l'âge, pour moi... Là, tu es consciente de la réalité. Ouais, je suis d'accord. Je suis vraiment d'accord. Non, mais c'est vrai, je suis d'accord, les réseaux sociaux, ça joue. Parce que, même moi, en tant que personne en couple, je ne suis pas très réseau social, mais mon partenaire l'est. Il regarde beaucoup et, des fois, il va m'envoyer des réels. Ah, c'est ça que tu devrais faire. Non, mais ça, c'est dans... dans tes rêves les plus fous, en fait. C'est pas comme ça, la vraie vie. Donc, je pense que, oui, ça déforme un peu la réalité. Est-ce que tu veux, ouais. Forcément, on aimerait tous, je ne sais pas moi... Oui, être parfait, avoir une vie parfaite. Tu ne souffres pas, tu ne fais pas d'efforts. Oui, mais ça, c'est avec la génération d'aujourd'hui. Parce que, on revient sur quand on disait la préparation du mariage. Avant, les générations d'avant, on avait à souffrir au mariage. Les femmes, on leur disait le mariage n'est pas facile. Oui, mais voilà. En revanche, ce qu'on disait, en vrai, c'était avancé. Avant, il était en préparation de survie. Et eux, dans la survie, il y avait ce je dois avoir un mari, je dois avoir une femme, je dois avoir une maison, des enfants et tout. Là, maintenant, nous, on veut vivre. Oui, mais dans cette vie-là, justement, moi, je pense que le couple, ça permet d'avoir un équilibre quand même. Oui, je suis d'accord. Là, en vrai, comme je disais, la génération à l'ancienne, ils étaient plus focalisés sur l'équilibre en couple, la sécurité familiale et tout, le job trouvé rapidement. C'est déguisé, tout ça. Nous, là, on cherche notre propre équilibre. Enfin, moi, la génération actuelle, ils sont plus à la recherche de leur propre équilibre comme tu as dit, avec les réseaux, leur équilibre, il est froissé de fou. Donc, ça veut dire que je comprends ce que tu veux dire, mais avec cette génération actuelle, ça n'a pas marché. Parce qu'on n'est pas en mode survie. C'est bon, nos parents nous ont donné ce qu'on voulait. Ils nous ont donné le confort qu'on voulait. Du coup, ça veut dire que là, on est là. On ne veut pas... Ils nous disent qu'il faut faire des études. Non, non, non. On ne veut pas juste faire des études. Personnellement, on n'est pas en mode les réseaux, on peut vraiment... Être bien. En vrai, je trouve que carrément, c'est du gâchis de faire que des études et être médecin. En vrai, ça donne la possibilité de faire un gros truc. Les générations ambitieuses. C'est la génération Y. Je l'ai lu, ils sont principalement à la recherche d'un sens dans leur vie. Ils ne veulent pas faire les choses parce qu'il faut les faire. J'ai l'impression qu'au final, à force de rechercher continuellement un sens, ils se perdent dans plein de choses qui sont essentielles aussi. Oui, mais ça, en fait, c'est le choc des générations. Avant, tu faisais parce qu'il fallait faire. Tu travailles parce qu'il doit travailler. Tu prends un CDI, un travail. Mais si tu n'aimes pas le travail, ça te ramène de l'argent, donc tu le fais. Tu n'es pas obligée d'aimer. En fait, personne ne te demande d'aimer. On te demande de travailler, de ramener de l'argent. Donc, tout ce que tu vas faire, au final, c'est parce qu'on t'a dit que c'est comme ça qu'ils savaient le faire. Maintenant, la génération d'aujourd'hui, même moi, j'ai commencé un peu dans ce chemin-là, dans le chemin où il fallait faire les choses de telle manière. Tu déménages, tu achètes une maison, tu te mets avec la personne rapidement, tu as un enfant, etc. Mais je pense que si c'était à refaire, peut-être que j'aurais fait comme Ezekiel et Julien, non ? En fait, au moins, vous ne me comprenez pas. J'ai l'impression d'être la vieille. Non ! C'est que, à force de vouloir vraiment vivre ses rêves, vivre ses rêves, à quel moment, ils vont se mettre en couple ? Parce que maintenant, tu vas avoir des gens qui vont avoir 35 ans. On attend encore, on te cherche. Et les femmes, ils leur voient se violer. C'est vrai. C'est vrai. C'est le point négatif de cette vie-là. En plus, c'était un constat que j'avais fait et je me suis rendu compte qu'à partir d'une certaine génération, genre, avoir des gosses à 25 ou 26 ans, c'est fini. On commence à avoir des gosses à 30, 33 ans. C'est vrai. C'est un perpétuel recherche. Tout le monde se cherche. Comme tu as dit, il y a les réseaux aussi qui trouvent le truc. Du coup, ça veut dire que ça prend un peu plus de temps. Ce n'est plus comme avant où tu arrivais, tu croisais une meuf super belle, mais il n'y avait que MSN et Skyblog. Tu ne pouvais pas aller voir ailleurs. Enfin, tu pouvais aller voir ailleurs, mais tu ne pouvais pas autant aller voir ailleurs et tu ne pouvais pas avoir autant de choix. Aussi facilement. On a du temps. Il y avait une histoire. J'étais à un mariage d'une amie à moi en 2019. Il y avait brunch le lendemain. Elle nous avait mis dans des tables séparées avec plein de gens différents. C'est marrant parce que je me suis retrouvé quand j'avais 23 ans avec des gens de 29 ans, 30 ans qui n'ont pas vécu la même chose que moi. Elle m'a raconté comment elle a rencontré son ex. Elle m'a dit qu'ils se sont vus en soirée et ils ont flashé de fou. Il n'y avait rien pour se retrouver. Du coup, ça veut dire qu'elle allait en soirée tous les vendredis. Sauf que elles allaient tous les vendredis en espérant retrouver la personne, la personne ne les retrouvait pas. En vrai, elle avait vraiment flashé sur lui. Du coup, ça veut dire qu'elle n'y allait pas. Tant pis, je ne vais pas la retrouver. Je vais aller sur Instagram et je vais voir quelqu'un d'autre de plus beau. Elle cherchait. Je crois que c'était pendant 3 mois. Au final, elle l'a retrouvée parce qu'elle allait samedi et elle s'était trompée. Ils s'étaient rencontrés le samedi et le vendredi. Ils se sont retrouvés ensemble et ils ont fini ensemble. C'est trop bien. C'est mort ça ici. C'est mort parce que la meuf, tu l'as retrouvée trop fraîche. Je vais voir mon voisin, c'est qui ? Tiens, je vais sur Instagram. Tu vas regarder et tu vas ne voir que les belles photos. Ça veut dire que quand tu vas la voir, il y a peut-être cette image qui va se casser un peu et tu vas repartir sur Instagram et hop, il y aura quelqu'un d'autre. Une génération qui consomme beaucoup. On consomme. Tu m'avais dit quoi déjà ? Quand on est jeté. Génération fast food. On mange et c'est fini. En vrai, on avance avec le temps. Il y a des musiques, c'est des classiques mais c'est des classiques parce que le stream n'existait pas. Il n'y avait rien de tout ça. Maintenant, c'est pareil. On va dire que les couples, c'est du stream. Ça arrive. Il y a un hit. Mais ça ne va pas être un hit pendant un an et demi. Ça va être un hit pendant 6 mois. C'est le max. Ça va faire une petite première TikTok et après, on passe à l'autre musique. C'est le temps qui arrive. C'est la réalité actuelle. Triste réalité en tout cas. J'ai un truc à dire. Je voulais rebondir sur l'horloge géologique. J'avoue que ça me stresse un peu mais je ne peux pas faire autrement tout en sachant que pour ma part, ma mère ne met pas l'impression qu'il faut que je me marie vite. Pour moi, je me dis que c'est le temps alors que non. Tu as totalement raison. On n'a pas le temps. Si on veut concevoir, on a jusqu'à quoi ? Jusqu'à 65 ans. C'est pas un téléphone. Non, c'est ça. C'est moi, j'ai le temps. Est-ce que t'auras l'énergie ? En fait, c'est ça. Moi, j'avais dit pour avoir un enfant genre 35 maximum parce que quand il aura 20 ans, j'en aurai 55. Est-ce que 55, j'aurai l'énergie de le follow ou il me follow ? Parce qu'en vrai, ma mère, elle nous a eu jeune un peu et elle allait à Disney avec nous tous les ans. Et moi, j'ai envie de vivre la même chose. Donc c'est vrai que si je commençais à avoir un gosse à 40 ans, je serais là, il aura 20 ans, j'en aurai 60. Il va vouloir faire du basket avec moi. J'ai pas assez. D'ailleurs, ça me fait penser à une question. Est-ce que vous subissez un peu une pression de la société ou pas du tout ? Vous avez encore moins. Vous avez moins de 30 ans. Mais la société, la société te dira que tu es toute seule ou je ne sais pas, autour de toi, tout le monde se casse. Ah oui ! C'est pas une pression. En fait, ce n'est pas une pression, mais ça me met des coups de vieux. Je prends des coups de vieux à chaque fois. Par exemple, quand Paty a eu sa fille, j'ai fait ouf ! Le temps passe. Je suis arrivé à une crémaillère une semaine. Ils avaient quasiment tous deux ans de plus que moi minimum. Tous en couple. Enfants, appart, voiture, mariée. Et j'étais là en mode je suis seule là dans la tournée. C'est bizarre. À la fin du mois, je vais à un mariage. J'ai le bon mariage de mon pote. Mes amis se sont mariés. Des amis que je connais depuis le lycée. J'avais 15 ans. Ça m'a fait bizarre. Je me suis dit, ça veut dire que j'aurais bientôt mon tour. Et ça enchaîne. C'est la suite logique. Mariage, enfants, maison. Et puis voilà. Pour répondre à la question, ça fout un peu la pression. Moi, j'ai l'impression que ça me fout la pression, mais pas tant que ça. Les générations ont changé quand même. Avant, j'aurais un peu plus mis la pression. Allez, dépêche-toi, t'es une fille. Dans notre communauté, je trouve qu'ils ne mettent pas trop la pression. Ils voulaient profiter, voyager. C'est vrai. C'est vrai, c'est vrai. Je pense que... Mais du coup, en France, c'est... Oui, je pense que l'oblève, c'est pas grave. Oui, largement. Je pense que c'est largement. Bien avant les 30 ans. Dans notre communauté ? Je pense que toutes nos cousines sont couples, mariés ou gosses. Ah oui ? Je pense qu'à partir du moment où t'as fini tes études et que t'as trouvé ton boulot, ça veut dire quoi ? 23-25 ans ? C'est bon, il faut que tu te retrouves un mari. On passe à l'étape suivante, on ne rêve pas comme bouille. On est ambitieux, par exemple. Ambitieux. J'aimerais que tous nos auditeurs nous disent ce qu'ils pensent réellement. Est-ce que cette génération est ambitieuse ou plutôt rêveuse ? On va voir. On le saura dans quelques années. On aura du recul pour pouvoir en parler. Pour l'instant, c'est la réalité de cette génération-là. On vit avec. Exactement. Ouais. Du coup, vous nous avez dit que vous aviez des attentes, mais pas trop. Mais est-ce que vous êtes prêts, déjà par rapport aux attentes que vous avez, à faire quelques concessions ? J'ai vu que vous nous avez parlé, ça a l'air du chômeur. Pour ma part, si ce n'est pas un chômeur ambitieux, non, je ne pourrais pas faire de concessions. En gros, c'est... Non, je ne pourrais pas. Pourquoi ? Parce que je trouve que c'est... Comment dire ? C'est important pour moi d'être actif. Il ne faut pas que je ne te voie rien faire. Mais ça fait partie de tes valeurs. Ça fait partie de mes valeurs, tout simplement. Et là, quand on touche aux valeurs, ça veut dire que c'est bon, qu'on peut tout accepter, finalement. Je ne sais pas. Moi aussi, je suis d'accord. Du coup, après, moi, le chômage, je ne pourrais pas faire de concessions, mais sur autre chose, si tu me donnes un exemple, peut-être. Là, je n'ai pas d'exemple. Vous avez des exemples ? Déjà, même si on parle du chômeur, peut-être que, pour toi, tu ne supportes pas qu'il ne fasse rien, mais peut-être qu'il peut être au chômage et, par exemple, faire beaucoup de tâches à la maison. C'est trop moche ! Non, pour moi, il faut qu'il soit actif, quand même. Par exemple, admettons, je suis en couple, lui, on va dire, c'est un homme à la maison. Moi, je vais aller chercher l'argent pour payer les factures. Non, non, non, je ne peux pas. Moi, il faut qu'il soit aussi actif. En fait, comme je l'ai dit, c'est mon partenaire. Si il a... Si il est là... Attends, j'ai une question, maintenant. Mais du coup, si c'est une coéquipier, il fonctionne d'une autre manière. Par exemple, tu ramènes l'argent... Tu ramènes l'argent à la maison et lui, tout ce qui est démarches, papier, tout ça, dans la main, pour tes projets, pour les siens, dans la main, il te carry de fou. Est-ce que tu t'es pris à faire une concession ? Bah là, dit comme ça... Ouais, mais j'avoue que... J'essaie de ne pas... Bon, si. Il faut qu'il y ait une contrebalance de sous par rapport au chômage. Exactement. Bah moi, faire des concessions, c'est ça ? Moi, ça serait sur des trucs banals, genre. En mode... Enfin, banal, pas pour tout le monde. C'est pas faire à manger. Par rapport à toi, je pense que tu vas trouver beaucoup de filles qui ne savent pas faire à manger. Eh ben... Pour ma part, pas trop. Franchement, j'en ai connu... J'en ai pas connu beaucoup qui ne savaient pas faire à manger. Attendez. Quand tu dis pas faire à manger, moi, quand je dis je ne veux pas savoir faire à manger, c'est pas savoir faire des plats africains, genre, qui prennent des heures. Mais faire à manger, il sait. Vraiment, il y en a qui ne savent pas faire à manger qui s'attardent des pâtes carbonara, normalement. Eh, il y en a qui ne savent pas faire à manger et ça... J'aime pas faire cuire du riz. Là, tu veux faire une concession ? Euh... Pas cuire du riz. Un minimum, tu vois. Mais après, ça s'apprend. Moi, du moment qu'elles sont ouvertes à ça, moi, ça ne me dérange pas. Tout s'apprend. Et après, une concession, c'est... Quelqu'un de... C'est juste une question de degré, je pense. Si moi, je suis très comme ça, qu'elle, elle n'est pas trop... Vas-y, je peux accepter. Tout le monde n'est pas pareil. Mais si, genre, moi, je suis à 70% comme ça, genre, par exemple, je suis à 70% sportif, et elle, 0, ah, ça va me faire bizarre. Parce que, comme elle a dit, le train de ville, c'est pas le même. Genre, moi, je serais là en train de... d'essayer de me tenir en... de garder ma forme, garder ma ligne, actuellement. Et elle, elle est là, elle est posée, elle est zéro, même pas gros, soit un truc comme ça. Juste, elle ne sait rien. Eh, ça va me déranger. Ça va me déranger, je veux dire. Et si elle te laisse aller ? Eh, c'est bof, écoute. Moi, du moment que tu te... Tiens, par rapport au sport, du moment que tu essaies de te tenir en forme un minimum, je suis content que tu sois grosse, maigre, du moment que tu essaies de garder ta forme, parce qu'il y a des gens qui sont bien gros, qui sont bien maigres, qui sont bien... un peu flous, je ne sais pas, mais en tout cas, moi, ça ne me dérange pas, mais reste-moi là. Genre, en mode... Ouais, bah, pareil pour moi. Viens, viens, on va à la salle. Ah, j'ai la flemme de la salle. Viens, on va faire un petit footing, un minimum, tu vois. En tout cas, qu'elle me suive un minimum, alors qu'on est à peu près les mêmes centres d'intérêt. Si ça ne concorde vraiment pas du tout, je ne peux pas faire de concession dessus. C'est-à-dire que le train de vie ne sera pas le même, genre. Après, à ce moment-là, ça peut se compléter, mais c'est rare, ce genre de cas-là. Tu ne vois pas que sur les réseaux. Justement, moi, je dirais que c'est à cause des réseaux que tu dis ça, parce que c'est sur les réseaux que tu vois les couples faire tout ensemble. C'est ça que je viens de dire. Je ne dis pas tout ensemble. J'ai dit, par exemple, moi, si j'aime un truc à 70, je dis qu'elle l'aime à 30. Tu vois comment ça me va ? Tu vois, genre, je vais à la salle 7 fois par mois. Si elle y va 2 fois avec moi, je suis saucé, c'est bon. Et zéro ? Zéro. Mais qu'on fasse un petit truc, une petite activité, genre. Même si on fait du yoga, ça ne me dérange pas. Mais je ne veux pas qu'elle se laisse aller là, en mode... Ou sinon, des concessions, je ne sais pas si je pourrais... En fait, je ne sais pas. Je ne connais que les trucs que je ne... Je ne connais pas mes concessions, en fait. Je ne connais que... Je suis calé que sur ce que je... Je n'aimerais pas, je pense. Par exemple, je suis ambitieux, je suis une génération ambitieuse, OK ? Quelqu'un de pas ambitieux qui fait métro, boulot, dodo. Ouais. Genre... Ça a bloqué. Ton projet derrière. Vraiment, genre, moi, j'aime bien mon train de vie, mon petit travail, dodo. Non, non. Mais si elle aime bien et que ça lui va, et que ça ne la dérange pas que toi, tu sois ambitieux. Est-ce qu'elle va comprendre mes prises de risques ? Non, elle ne comprends pas. Voilà. C'est là que ça bloque. C'est là que ça bloque. Et du coup, ça veut dire qu'il y a des mouves que je vais faire. Bon, peut-être après, elle sera là pour me... Pour me ralentir. Pas me ralentir, mais... Me freiner un peu sur mes prises de risques un peu trop dangereuses, tu vois. Mais... Pour voir... C'est en prenant des risques qu'on arrive à faire ce qu'on veut faire. Donc si ma poto, elle n'est pas dans ce genre d'appui-là, je ne peux pas lui promettre d'être ensemble. Alors que moi, je suis là. Des fois, je prends ces prises de risques-là. Je veux aller à gauche, je veux aller à droite. C'est comme si, par exemple, on va prendre l'exemple de Pachi, ton partenaire, il n'était pas très ambitieux. Je ne pense pas qu'il t'aurait dit « Ouais, mais ça ne sert à rien de faire cette émission. Viens, on essaie de se mettre de l'argent de côté, on fait des petits trucs de... de lino ! » Des trucs basiques, essentiels. Des trucs basiques, essentiels, plats, calmes. C'est vrai, c'est juste en fait une question de compatibilité, en fait. Si la meuf, elle n'est pas ambitieuse et qu'elle s'est mis trop doux au dodo, c'est qu'elle n'est pas compatible avec toi. Enfin, vous n'êtes pas compatible. Ça va mettre beaucoup de tensions dans le couple. Des tensions qui pourraient être évitables. Et je pense que ça, il faut le détecter très rapidement parce que des fois, il ne faut pas forcer la compatibilité. Parce qu'à un moment donné, vous allez avancer, avancer, avancer et ce ne sera que des discussions parce que toi, tu es dans ton projet, elle ne comprend pas, etc. Et je pense que c'est ça aussi l'inconvénient de se mettre en couple jeune. Moi, je rejoins beaucoup des points que vous avez évoqués. Et l'inconvénient, c'est que tu te cherches en même temps que tu es en couple. Donc à un moment donné, la personne ne va pas comprendre pourquoi, comme tu disais tout à l'heure, elle ne va pas comprendre pourquoi tu penses à ça, tu veux faire ci parce qu'elle est en train de te chercher. Et je pense que c'est ça aussi l'inconvénient, c'est que du coup, tu peux rester en relation longtemps avec quelqu'un et au final, vous n'êtes pas compatibles. Donc je pense que eux, ils ont raison d'attendre. Et nous, ils ont raison d'un côté. On est encore jeunes. Ça dépend du continent. Ça dépend du continent. Oui. Je suis désolé. Je pense qu'ils ont raison d'attendre parce qu'ils ne se connaissent pas assez, ils ne connaissent pas leurs attentes. Ça ne sert à rien d'aller s'engager dans une relation. Ça va mal se passer. Ça va créer des blessures, des traumatismes, des déceptions et compagnie. Pour rien au final. Je ne dirais pas pour rien. Oui, après c'est vrai. C'est ça son expérience. C'est son chemin. Il n'y a rien qui fait au hasard. A part des histoires de la vie bizarres. Très toxiques. Mais sinon, je pense que tout est bon à prendre. Toute expérience, tout échec, c'est de l'apprentissage. Je comprends son engagement à long terme. Si on ne se connaît pas un minimum, si on n'a pas fait cette petite expérience-là, je pense qu'on n'aurait pas su ce qu'on voudrait réellement. Si ça fonctionne, sachant que tu te découvres dans le temps, c'est peut-être aussi, pas un coup de chance, mais qu'il y en a une des deux qui a supporté. Qui s'est écrasée un peu des fois, qui s'est écrase au profit de l'autre. Oui, c'est vrai. Je supporte tous tes trucs, toutes tes demandes. Après, je pense que c'est un échange des deux. Comme elle a dit, partenaires. Il y en a un qui s'écrase un moment et il y en a un autre qui va s'écraser à un moment. C'est vraiment ensemble. C'est en équipe que ça se passe. C'est vraiment en équipe. Comme l'avait dit Pitcha dernièrement, ce n'est pas à 100%. Il ne faut pas que je me reconnaisse. Je me retrouve à 100%. C'est bon, j'ai fait ce que j'avais à faire. Je suis devenu riche. Je vais aller chercher mon partenaire. Je pense qu'il faut monter ensemble. La relation va durer plus longtemps. Elle ne va plus se faire durer si on rencontre notre partenaire à un certain niveau de notre vie et qu'on monte ensemble. L'étape finale, c'est en vrai que je me suis déjà fait. Quand elle va arriver, je vais me dire que je suis arrivé quasi au sommet. Je ne suis pas vraiment dans un toit. Ça ne va pas être pareil. La relation ne va pas être au sommet. La relation ne va pas être aussi forte que si elle m'avait vu à 100% et qu'on monte ensemble à 70%, 90%, 100%, 70%. Tu veux être à 100% avec une personne ? Si. Je me projette d'être en couple, de vivre en famille. En vrai, c'est la finalité. Je n'ai pas envie de rencontrer la personne. J'aurai la flemme de rencontrer la personne quand j'aurai fait ce que je voudrais faire, quand j'aurai eu atteint le statut que je voudrais atteindre. Je serai là en mode... Oui. Mon statut est ambitieux. Je vais me dire, pourquoi elle est là ? Comme les grands de James, il a vu sa femme au début. Ce n'était pas le basketteur qu'il est devenu maintenant. Ça veut dire qu'ils ont monté ensemble. Elle, elle savait que... Ça allait être l'équilibre. Mais comme ce genre d'exemple-là, ce genre de schéma-là, je préfère la rencontrer au milieu de mon attention. Pendant mon attention qu'à la fin du parcours. Ok. Du coup, moi, j'aimerais bien rebondir sur les concessions. Pincha et Patrick, vous en pensez quoi ? Étant donné vos expériences personnelles, est-ce que c'est nécessaire de faire des concessions ? Oui, c'est primordial. Pour que la relation dure ? Oui. Il n'y aura jamais un moment où on ne pourra pas avoir tous les deux ce qu'on veut exactement. Au même moment, après, ça peut... Oui, c'est vraiment donner la chance. Ça peut arriver, mais pour moi, c'est rare. Dans ton quotidien, il y a des choses que l'autre va faire que tu n'aimes pas, que tu ne supportes pas. Même si ça touche à tes valeurs ? Non, si ça touche à mes valeurs, là, c'est autre chose. Non, quoi que, ça dépend. Je pense que si tu as bien choisi la personne, bien choisi, selon tes valeurs de base, il y a des valeurs que tu sais que tu ne peux pas changer. Il y a des trucs que tu dois te dire que c'est résidue de toi. Et après, quand c'est des petites choses dans la vie de tous les jours, tu te dis, écoute, laisse tomber. Oui, parce que sinon, tu n'avances pas. Parce que sinon, c'est tout le temps l'autre veut prouver que j'ai raison, l'autre veut prouver qu'il a raison. Et des fois, vous voulez la même chose, c'est juste que vous n'avez pas de l'impression. C'est tout. Et des fois, il y a des valeurs qui sont compatibles. Par exemple, moi, je suis très ambitieuse et mon partenaire, il est très travailleur. Mais tu vois, je ne peux pas le... Lui, il aime bien aller au travail, il se donne à fond, etc. Et quand il arrive à la maison, il est posé, il se détend. Moi, je n'aime pas ça. J'aime bien, toujours, je travaille sur un projet, etc. Et ça, c'est une concession que je fais. Je le laisse... Je ne peux pas le faire... Enfin... Je ne peux pas l'exiger, exiger qu'il soit comme moi. Donc, concession, je le laisse. OK. Est-ce qu'il y a des concessions... Est-ce que vous avez déjà fait des concessions qui étaient à l'encontre de vos valeurs ? Non, pas moi. Non, parce que parfois, c'est nature. Et là, c'est le spectacle, là, ça crée une frustration. Là, je reviens sur ce qu'elle a dit hier. Elle dit que des fois, ça peut toucher vos valeurs. Et je trouve que... Déjà, faire des concessions par rapport à ses valeurs, c'est une dinguerie. Bon, après, si tes valeurs sont pures et vraiment, tu ne fais pas des valeurs de schlagos. Mais si tu as des belles valeurs et tout, et que la personne ne respecte pas ça, je ne me vois pas faire des concessions dessus. Non, parce que, regarde, il y a un truc hyper important. Moi, je suis très black love. Vous avez déjà remarqué. Et en fait, je pense que le fait qu'on soit tous les deux, déjà, africains, pratiquement de la même ethnie et compagnie, on a été élevés un peu de la même manière. En tant qu'Africains, on est tous élevés de la même manière. Donc, on aura tous un petit peu les mêmes valeurs. On ne sera pas à l'opposé. Donc, du coup, il n'y a pas eu de concession à l'encontre de valeurs. Les valeurs sont similaires. Après, si tu te mets avec une autre personne qui a eu une vie complètement différente de la tienne... Je ne veux pas blague, quoi. Là, tu vas avoir des confrontations sur des trucs. Je ne comprends pas pourquoi il fait ça. Ce n'est pas comme ça. Moi, je n'ai jamais vu ça. Donc, il ne va pas comprendre. Et là, ça va créer des conflits. On ne sait plus qui est qui, pourquoi tu fais ci, pourquoi tu fais ça. Il y en a un qui s'écrase et il fait selon les valeurs de l'autre. Soit on s'arrête. Nivellée sur le black love. Après, chacun fait un peu ce qu'il veut. C'est juste un argument parmi tant d'autres. Oui, chacun fait ce qu'il veut. En tout cas, c'est l'avantage pour moi du black love. C'est des noirs. Je pense qu'on a fait le tour de la question. Est-ce que vous voulez faire que vous allez réussir à vous mettre en couple ? Moi, je ne m'inquiète pas. Moi aussi, je ne m'inquiète pas. Il y a une petite pression mais ce n'est pas quelque chose auquel vous pensez tous les jours. Tant que les parents ne sont pas dedans, je suppose que vous aussi, vous n'avez pas la pression. Tant que tu n'as pas quelqu'un qui te dit que tu n'as pas trouvé ton mari. C'est les tantes au mariage. Les tantes, oui. Elles sont vraiment des plaies. Elles sont des plaies. Il est où ton copain ? Il n'y a pas de copain ? Elles ne disent rien du tout. Elles sont là. Il est temps. Je n'ai pas trouvé mon mari. Moi, c'est bon. Mais je pense que pour revenir à la pression, il y aura de la pression tout le temps. À chaque stade de la relation, j'ai eu un réel qui m'a fait rire. La meuf disait qu'on lui posait tout le temps les mêmes questions. Quand tu n'es pas en couple, quand est-ce que tu vas être en couple ? Quand est-ce que tu vas te marier ? Quand tu es marié, quand est-ce que vous allez avoir un enfant ? Quand est-ce que vous allez avoir un enfant ? Oui, ça n'en finit pas. Il reste toujours quelqu'un pour mettre la pression. J'avais trouvé ça marrant. Du coup, voilà. Je crois qu'on a fait le tour de la question. Dites-nous, vous, de votre côté, si vous avez des attentes par rapport à votre couple ou votre futur couple. Si vous vous préparez à vous mettre en couple. Ici, on nous l'a dit que normalement, parce que naturellement, on verra le résultat du naturel que ça va donner. On te voit dans 3 ans. On te voit dans 3 ans. On verra ce que ça va donner le résultat du naturel. Je pense qu'au final, on arrive à se mettre d'accord sur le fait qu'il faut d'abord se chercher un minimum pour savoir ce qu'on veut, qu'on est prêt à payer aussi pour avoir ce qu'on veut. Payer dans le sens d'effort à fourniture, constituant à faire. Et ce qu'on peut apporter, c'est un couple. C'est très important. Parce qu'on passe à exiger quelque chose et on n'a rien à mettre sur la table. Donc, partagez-nous vos avis sur ce petit débat. Et on va remercier nos deux invités du jour. Merci beaucoup pour votre présence et votre participation. Merci à vous. Je vous remercie. Et on espère peut-être vous revoir dans quelques années. Oui. Pour un prochain épisode. Pour une autre scène. Ça marche. Merci de nous avoir écoutés. N'hésitez pas à partager le podcast. À nous suivre sur les réseaux sociaux. Mettre une note, un commentaire. Ce sera toujours bon à prendre pour la suite du podcast. Ils savent nous aider aussi. Merci beaucoup. À vendredi prochain. C'était pas signifié.

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