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EPISODE 8 ALIMENATTION EMOTIONEKLLE

EPISODE 8 ALIMENATTION EMOTIONEKLLE

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The podcast episode discusses emotional eating and how to stop it. Emotional eating refers to using food to manage intense emotions, both negative and positive, instead of responding to physical hunger. This often involves consuming comforting, high-calorie foods without considering the body's hunger or fullness signals. The episode provides examples of situations where emotional eating may occur, such as after a stressful day at work or during a disagreement. It also explores the reasons behind emotional eating, including childhood experiences and cultural beliefs. The episode emphasizes the importance of understanding the difference between emotional and physical hunger and suggests that trying to control food intake may actually lead to more emotional eating. Instead, the focus should be on allowing oneself to enjoy food without restrictions, which can help reduce the impact of emotional eating. Est-ce qu'il vous arrive de manger vos émotions ? Est-ce que vous mangez par compulsion ? Est-ce que vous vous sentez coupable après avoir mangé un gâteau ou un biscuit ? Eh bien, bienvenue dans ce nouveau épisode du podcast où on va explorer le fait de manger ses émotions et je vais vous montrer comment arrêter de manger vos émotions ! Vous voici dans le podcast 100% Soie, la perte de poids de l'intérieur vers l'extérieur avec Kassar Lenig, coche depuis 2013. Ce podcast est dédié aux femmes qui souhaitent perdre du poids, retrouver la confiance en elle, adopter des saines habitudes alimentaires et trouver l'équilibre entre le corps et l'esprit. Préparez-vous à vous connecter à votre véritable potentiel et à embrasser une vie épanouissante où vous vous sentez bien dans votre corps et dans votre esprit. Installez-vous confortablement et c'est parti pour l'aventure ! Avant de rentrer dans le vif du sujet, d'abord on va voir ce que c'est l'alimentation émotionnelle et qu'est-ce que ça veut dire exactement manger ses émotions. Eh bien, manger ses émotions fait référence à l'utilisation de la nourriture pour gérer, soulager des émotions intenses telles que par exemple le stress, la tristesse, l'anxiété ou encore la colère mais aussi des émotions plutôt désagréables comme de la joie ou le bonheur. Plutôt que pour répondre à une véritable faim physique. Cela implique souvent de consommer des aliments qui sont réconfortants, qui sont riches en calories en réponse à des stimulus émotionnels sans tenir compte des signaux de faim ou de satiété du corps. Prenons un exemple concret d'une situation que vous vivez certainement déjà depuis un petit moment. Vous rentrez chez vous après une journée stressante au travail, vous vous sentez épuisé et dépassé par les défis professionnels. Plutôt que de faire face à vos émotions, vous vous tournez vers la nourriture pour vous réconforter. Vous ouvrez le placard et vous saisissez un paquet de biscuits et vous le mangez rapidement en regardant la télévision pour vous distraire. Malgré le fait que vous n'avez pas faim, manger ces biscuits vous procure temporairement une sensation de soulagement et de calme émotionnel. Dans cette situation, vous utilisez la nourriture comme un moyen d'échapper temporairement à une émotion désagréable. Mais cela ne traite pas les causes sujacentes de cette émotion ou par exemple de ce stress. Cela crée un schéma où la nourriture devient un mécanisme de gestion des émotions plutôt qu'une réponse aux besoins physiologiques du corps. Au fil du temps, cela peut entraîner une relation malsaine avec la nourriture et des difficultés à maintenir un poids de santé. Est-ce que vous vous reconnaissez dans ce schéma ? D'ailleurs, je suis curieuse de savoir à quel moment et à cause de quelles émotions vous mangez vos émotions. Est-ce que c'est le soir, après une journée de boulot, vous ouvrez les placards et le frigo comme dans l'exemple ci-dessus ? Est-ce que c'est quand vous vous disputez avec votre mari ou avec vos enfants ? Est-ce qu'au bureau, lorsque vous sortez d'une réunion qui n'était pas facile à suivre et vous ouvrez le tiroir qui se trouve sur votre bureau et du coup vous mangez, vous allez à la cafétéria ou dans le distributeur automatique et vous prenez une barre de sneakers, d'M&M's ou toute une autre gâterie ? À quel moment vous vous mangez vos émotions ? Et manger ces émotions, c'est un mécanisme qui est un mécanisme d'adaptation qu'on utilise pour atténuer ce que nous ressentons. Parfois, les émotions sont liées aussi aux habitudes alimentaires et des habitudes tout court. Et là, je vous referme à l'épisode du podcast numéro 4 dans lequel je parle vraiment des habitudes. Vous allez pouvoir faire aussi le lien par rapport à ça. Et à tel point, c'est un lien à tel point que vous allez chercher un réconfort sans même y penser, c'est la plupart du temps inconscient. Donc manger ces émotions peut venir de plein de choses différentes. Ça peut venir de votre enfance, de vos blessures émotionnelles mais aussi des habitudes que vos parents, vos grands-parents vous ont inculquées donc en partie de votre éducation. Et voyons concrètement comment est-ce que ça se représente avec des exemples concrets. Vous arrivez à la maison, vous avez 10, 12, 13, 14 ans avec une bonne note et votre maman vous tend un gâteau pour vous récompenser. On vous offre un aliment. La plupart du temps, c'est quelque chose de sucré. Deuxième situation, ça peut être votre maman, votre papa, peu importe, une personne de votre entourage vous dit si tu es sage, on va aller à la boulangerie acheter une gâterie, un gâteau, quelque chose de sucré. Donc vous, à ce moment-là, vous avez créé dans votre mémoire un lien que la nourriture était comme un genre de récompense. Il est donc normal que maintenant, quand vous êtes adulte, vous réagissez de la même manière. Il vous est peut-être aussi arrivé de manger par plaisir, pour faire plaisir aux autres. Combien de fois j'entends des femmes me dire Kasia, je n'ai pas eu d'autre choix que de manger parce que je ne veux pas blesser la personne qui a préparé ce repas familial, ce repas de fête. C'est-à-dire qu'on va s'efforcer à manger quelque chose par peur de faire de la peine à la personne qui a cuisiné ce repas. Il y a aussi cette culture punitive du tu ne sors pas des tables tant que tu n'as pas fini ton assiette ou tu n'auras pas des desserts tant que tu n'auras pas fini cette assieste. Ça, c'est aussi un lien profond avec l'alimentation émotionnelle que vous avez aujourd'hui en tant qu'adulte. Parce que, clairement, la nourriture aujourd'hui nous procure beaucoup de plaisir. Puisque quand on mange des choses, la plupart des temps sucrées, on a un déclenchement des hormones de plaisir. Effectivement, c'est beaucoup plus simple d'ouvrir un paquet de chips ou un paquet de gâteau et de le manger que d'aller courir puisque la course à pied aussi, elle nous procure ces hormones de plaisir. Donc, je pense que là, vous avez un peu compris qu'est-ce que c'est manger les émotions. Je pense que vous avez fait le lien aussi avec votre façon de manger. Et certainement, si vous mangez les émotions, on va maintenant comprendre comment les arrêter. Donc, si vous avez bien écouté cet épisode, vous comprenez que le vrai souci derrière le fait de manger ces émotions, c'est souvent la raison pour laquelle on le fait. Ce n'est pas juste le fait de grignoter, ce n'est pas la problématique, c'est juste le symptôme. Et ça, ça peut venir de, encore une fois, blessures émotionnelles, blessures de l'enfance, de vos croyances, de votre éducation. Et quelque part, si aujourd'hui vous avez l'impression que vos émotions influencent trop ce que vous mangez et que vous avez déjà essayé de changer ça en vous disant « je vais me contrôler mieux », vous n'êtes pas la seule. En réalité, c'est que plus vous essayez de vous restreindre en mangeant, plus ça devient compliqué. Pourquoi ? Parce que ça augmente ce sentiment de vouloir tout contrôler à fond. Et on peut essayer de gérer son alimentation en limitant les quantités, en espaçant les moments où on mange certains aliments ou même en s'interdisant carrément certains aliments, mais plus vous allez vouloir tout contrôler, contrôler tout ce que vous mangez, plus vous allez risquer de perdre le contrôle. Parce que c'est comme essayer de garder un ballon sous l'eau, il finit toujours par remonter à la surface. En plus, ce désir de contrôler, de tout contrôler, peut faire que vous mangez encore plus en réaction à vos émotions. Parce qu'au moindre besoin de réconfort ou même l'envie de célébrer quelque chose peut devenir pour vous une excuse pour se faire plaisir. Comme si vous deviez saisir ces occasions avant qu'elles ne disparaissent. Mais en réalité, vous n'avez pas besoin d'avoir une raison spéciale pour vous faire plaisir avec les aliments que vous aimez. Parce que quand vous vous permettez de manger selon vos envies, sans condition, vous allez voir que ce comportement de manger avec ses émotions devient moins envahissant. Minute papillon, juste une petite pause dans l'épisode pour te dire que tu n'as pas besoin de prendre des notes. J'ai les faits pour toi. Si tu trouves cet épisode intéressant, mais tu te demandes comment tu vas faire pour retenir toutes les informations, j'ai quelque chose pour toi. J'ai créé une fiche récapitulative qui résume tout l'épisode et en bonus, dans chaque épisode, j'ai créé un exercice à mettre en pratique dès la fin de l'épisode. Pour télécharger la fiche, clique sur le premier lien dans la description. Il te suffit de rentrer ton adresse e-mail et je t'envoie ça tout de suite. Le lien est dans la description. On reprend l'épisode. Avant de vous donner les clés pour arrêter de manger vos émotions, j'aimerais qu'on puisse voir la différence entre le fait de manger émotionnellement et la faim physique. Parce qu'une des principales étapes pour surmonter cette alimentation émotionnelle consiste à connaître justement la différence entre la faim émotionnelle et la faim physique. Je vais vous donner 4 points sur lesquels vous allez pouvoir poser votre réflexion et dire, ok, est-ce qu'à ce moment-là, je mange par faim physique ou est-ce que je mange par faim émotionnelle ? Voilà comment le reconnaître. Lorsque nous avons une faim émotionnelle, cette faim va surgir soudainement. Elle va surgir tout d'un coup. Alors que si on a une faim physique, elle va se manifester beaucoup plus lentement. Ça prendra du temps. On va avoir aussi des effets un petit peu dans notre ventre, des gargouillements, des bourdements dans le ventre. Alors que la faim émotionnelle, c'est vraiment une faim qui surgit instantanément, soudainement. Donc déjà là, vous pouvez vous poser cette question. La plupart du temps, est-ce que j'ai une envie émotionnelle ou est-ce que j'ai vraiment la faim physique ? Ensuite, la deuxième façon de le reconnaître, c'est que lorsqu'on a une faim émotionnelle, on a envie de certains aliments spécifiques. Donc on a envie de manger ce biscuit, le cheesecake, ces paquets de chips, ces aliments spécifiques. Alors que lorsqu'on a une faim physique, on peut être satisfait avec n'importe quel aliment. Lorsqu'on a une faim émotionnelle, cette faim persiste même après avoir mangé. Donc imaginez, vous êtes en train de manger votre dîner et puis après avoir mangé votre repas, là vous avez encore besoin. Vous ressentez un besoin de manger encore un yaourt, de manger encore deux carrés de chocolat, de manger encore une pomme. C'est-à-dire manger plus que la faim. En fait, cette faim est beaucoup plus dure, difficile, un peu... Elle nous prend comme ça et on n'arrive pas en fait à la satisfaire. Alors que la faim physique, elle disparaît lorsqu'on a assez mangé, tout simplement. Lorsqu'on a rempli notre ventre. Avec une faim émotionnelle, on a un sentiment de frustration, de culpabilité et de regret après avoir mangé. Alors que lorsqu'on a une faim physique, on a un sentiment de bien-être après avoir mangé. Donc ça c'est vraiment les différences pour savoir si je mange émotionnellement ou est-ce que je mange par la faim physique. Donc je vous demande déjà de vous poser quelques instants et vous poser cette question. La plupart du temps, est-ce que du coup je ressens cette envie de manger émotionnellement ou est-ce que c'est la vraie faim physique ? Donc lorsque vous vous retrouvez dans une faim physique, c'est que finalement vous n'avez pas forcément de problématiques avec le fait de manger vos émotions. Donc vous n'êtes pas obligé de regarder ou d'écouter la suite de l'épisode. Ici on s'intéresse uniquement à la personne ou pour les personnes, pour les femmes qui savent qu'elles mangent émotionnellement. Donc si par rapport à ces exemples, vous savez que vous mangez les émotions, et bien je vais vous donner 6 étapes pour surmonter cette alimentation émotionnelle. Donc la première étape consiste à identifier. Avant de manger, demandez-vous pourquoi vous avez envie de manger à ce moment-là. Est-ce qu'il s'agit d'une faim physique réelle ou est-ce que c'est une réponse à une émotion particulière ? Donc ce qu'on a vu tout à l'heure, vous allez pouvoir faire la différence entre la faim émotionnelle et la faim physique. Donc demandez-vous, en 1, est-ce que j'ai une réelle faim physique ou est-ce que j'ai une réponse à une émotion en particulier ? Donc l'idée ici, ça va être vraiment si c'est une faim émotionnelle, de repérer les schémas récurrents dans vos habitudes alimentaires. Par exemple, est-ce que vous avez tendance à manger davantage lors des situations de stress au travail, ou après une journée difficile, ou lorsque vous êtes confronté à une difficulté, ou lorsque vous vous disputez avec une personne, ou lorsqu'une personne vous a mal parlé ? L'idée ça va être vraiment d'identifier ici les situations, les personnes, ou les émotions qui déclenchent habituellement votre envie de manger émotionnellement. Et ça pourrait être lié au travail, aux relations, au stress, plein de choses différentes. Donc la première clé c'est vraiment d'identifier d'où ça vient cette faim, d'où il vient mes envies. Est-ce que c'est une émotion, encore une fois, spécifique ? Est-ce que c'est un événement spécifique qui déclenche à chaque fois cette alimentation ? Est-ce que c'est par exemple le fait, quand je vais y aller me coucher le soir à 23h, j'ai envie tout d'un coup de me remplir avec quelque chose de sucré ? Donc est-ce qu'il y a des schémas répétitifs dans votre façon de vous alimenter, dans votre façon de manger vos émotions ? Ensuite, la deuxième étape, ce serait de noter. Est-ce que tenir un journal émotionnel peut être vraiment un outil puissant pour développer une meilleure compréhension de vos émotions et de vos habitudes alimentaires ? Donc ici, je vais vous donner quelques détails supplémentaires sur la manière que vous allez pouvoir le faire. Mais en plus de ça, je vous ai préparé un mini journal quotidien des émotions dans lequel vous allez pouvoir noter tout ça, où vous allez pouvoir journaler. Je vous donne un exemple d'un journaling émotionnel de l'alimentation émotionnelle. Vous allez pouvoir trouver ça dans la fiche explicative, dans la fiche de résumé de cet épisode qui se trouve dans le premier lien dans la description de cet épisode. Donc pour noter, pour faire ce journal émotionnel, vous pouvez en un choisir le format. Parce que vous pouvez utiliser plein de méthodes différentes, soit choisir un cahier, soit trouver une application note sur votre téléphone ou tout un autre moyen qui vous convient. Il est essentiel juste de pouvoir enregistrer vos émotions rapidement et facilement pour que ce ne soit pas non plus une charge mentale pour vous, mais que ce soit quelque chose d'instinctif et d'automatique. En deux, vous pouvez le faire d'une manière régulière, avec des horaires réguliers. C'est-à-dire, vous pouvez essayer de noter vos émotions et la façon dont vous mangez à des moments réguliers tout au long de la journée. Ça peut être par exemple le matin, l'après-midi, le soir, particulièrement avant, pendant et après le repas. Ce sera vraiment les meilleures conditions. Comme ça, vous n'oubliez pas, vous notez instinctivement et instantanément la façon dont vous mangez et du coup après quelle émotion. Vous pouvez aussi décrire le plus possible vos émotions. Soyez spécifique dans la description de ces émotions. Au lieu de simplement dire que vous vous sentez mal, essayez d'expliquer plus en détail. Comme je suis stressée au travail, je suis triste à cause d'une dispute, je suis heureuse après une réussite. Donc vraiment décrivez vos émotions d'une manière la plus détaillée possible. Ensuite, à côté, vous pouvez aussi noter les déclencheurs. Identifiez tous les événements ou les situations qui déclenchent ces émotions-là. S'il s'agit d'un repas, note ce que vous avez mangé et comment vous vous sentez avant et après le repas. Ça peut vous aider à repérer les liens entre vos émotions et vos habitudes alimentaires. Ensuite, vous pouvez aussi utiliser des échelles pour quantifier vos émotions. Vous pouvez utiliser des échelles de 1 à 10, par exemple, évaluer l'intensité de votre tristesse, de votre stress, de votre joie, de votre colère. Ça peut vous aider à suivre aussi les variations au fil du temps. Parce que par exemple, en ce moment, je suis vraiment en colère à 10 sur 10 et ça, ça m'amène à manger ce genre d'aliments. Alors qu'en termes de stress, je suis à 5, mais ce 5-là me amène à manger ce genre d'aliments avec cette quantité-là. Et ensuite, vous devez, avec tout ça, avec ce journal alimentaire, analyser les schémas. Après quelques jours ou quelques semaines d'écriture, de journaling, vous pouvez revenir sur ce journal et identifier les schémas qui émergent. Vous pouvez découvrir toutes les tendances qui sont récurrentes avant certains repas ou dans certaines situations. Ensuite, en 3, quand vous avez fait ce travail-là, vous allez pouvoir trouver des alternatives. Parce que trouver des alternatives à l'alimentation émotionnelle consiste à identifier des activités qui peuvent vous aider à gérer le stress ou à gérer vos émotions, sans avoir justement recours à la nourriture. Donc ça peut être le fait de lire, de marcher, de faire du sport, d'écrire, de renforcer les relations sociales, de pratiquer la respiration, de méditer, de faire des activités relaxantes. L'idée, c'est vraiment d'avoir à votre disposition toute une liste d'alternatives que vous allez pouvoir faire pour atténuer et remplacer quelque part aussi cette alimentation émotionnelle. En 4, on va avoir un gros chapitre ici qui est de manger consciemment. Donc manger consciemment, c'est une approche qui encourage à être pleinement présent et attentif pendant le repas, en se concentrant sur l'expérience de manger. Parce que, n'oublions pas, on est en 2024, on est des mamans, on a un emploi du temps chargé, nous avons aussi des responsabilités, des enfants, etc. Et parfois, on n'a même pas le temps de manger, de conscientiser le fait que nous mangeons. Et je ne sais pas si vous savez, mais pour que le cerveau reçoive le message de notre satiété, depuis notre estomac, il faut à peu près 20 minutes. Et clairement, qui met plus de 20 minutes pour manger ? C'est extrêmement rare, surtout en fait à midi, lorsqu'on mange au bureau, lorsqu'on mange à l'extérieur, la plupart du temps, ça va aller très très vite. Donc l'idée, ça va être vraiment de mettre de la conscience sur ce qu'on mange. C'est-à-dire que, voilà, vous pouvez éliminer toutes les distractions. Dès que c'est possible, dès que vous mangez à la maison, vous pouvez éteindre la télé, mettre de côté votre téléphone pour qu'il ne sonne pas, éviter de lire ou de travailler pendant le repas. L'objectif, ça va être de créer un environnement propice à une expérience de repas en pleine conscience. Cinquième astuce, ce serait de planifier des collations. Parce que faire des collations, et je pense que c'est l'astuce qui aide le plus les clients dans notre accompagnement Renaissance, ça a un rôle extrêmement important dans la gestion de l'alimentation émotionnelle. Parce qu'imaginez ce scénario, vous avez mangé votre dernier repas, il est midi, donc vous avez mangé ça au bureau. Vous vous rentrez à la maison, il est 18h. Vos enfants sont là, ils sont en train de se chamailler. Votre mari est en train d'appeler un copain en téléphone. Et vous, vous devez préparer à manger parce qu'il n'y a rien qui est prêt à la maison. Déjà, vous êtes fatigué, vous avez passé une sale journée. En plus, votre deuxième journée commence et vous commencez à avoir la dalle. Vous avez faim. Donc c'est normal que pendant que vous préparez à manger, vous ouvrez le placard, le frigo, et vous mangez un bout de saucisson, un bout de fromage. Ce n'est pas une alimentation émotionnelle, c'est juste le véritable faim. Et la collation vers 15h, 16h, 17h, ça dépend des personnes, va vous aider à prévenir les fringales. Parce que des collations régulières peuvent vous aider à maintenir des niveaux d'énergie stable tout au long de la journée. Et ça va vous éviter des fortes baisses de sucre dans le sang qui peuvent justement déclencher des fringales émotionnelles. Ça va aussi maintenir votre satiété parce que, voilà, si vous faites des collations qui sont équilibrées, qui sont riches en protéines, en glucides et en lipides, ça va permettre de maintenir une satiété entre les repas. Et ça va vous aider aussi à réduire le besoin de grignoter impulsivement en réponse à des émotions. Ça va aussi réduire la privation parce que des collations peuvent contribuer à équilibrer votre apport calorique global, évitant aussi cette privation excessif qui pourrait conduire à des épisodes de suralimentation émotionnelle plus tard. Donc clairement, faire des collations, c'est un game changer. Si aujourd'hui vous mangez vos émotions, vous allez vous rendre compte que vous allez pouvoir en fait juste déguster votre repas le soir parce que vous avez faim, vous passez à la table, vous mangez. Vous n'aurez plus besoin de tous ces grignotages parce que vous n'avez pas forcément excessivement faim. Et la sixième étape, celle qui pour moi est la plus importante, c'est passer à l'action. Sans le passage à l'action, le changement reste une simple idée, une intention sans concrétisation. C'est le mouvement vers des actions réelles que les transformations se produisent. Les rêves, les inspirations deviennent tangibles uniquement lorsque vous mettez en action. Chaque action est un pas vers la concrétisation de vos objectifs. Et le premier pas peut sembler petit, mais il est le plus important. C'est le point de départ pour celle qui se lance vers une série d'actions positives. Et n'oubliez pas que chaque grand voyage commence par un simple pas. Chaque action, même la plus petite, contribue à la réalisation de vos objectifs. Et ne sous-estimez pas l'impact positif de chaque choix et de chaque effort. Vous êtes la créatrice de votre réalité. En passant à l'action, vous allez prendre le contrôle de votre vie et vous allez façonner aussi délibérément votre chemin vers le bien-être. Parce que c'est cool d'écouter tout ce qu'elle raconte, Kasia, dans cet épisode, mais si vous ne passez pas à l'action, il n'y a rien qui changera. Et si vous avez déjà essayé toutes ces astuces auparavant sans aucun résultat, n'hésitez pas à faire un appel à un professionnel qui vous aidera à prendre du poids, qui vous aidera à perdre du poids d'une manière durable. Dans le programme Renaissance, on aide les femmes à reprendre le pouvoir de leur corps, le pouvoir de leur vie, grâce à ce travail profond qui leur permet de comprendre d'où vient cette envie impulsive de manger. Ça les aide à guérir leurs blessures émotionnelles, à faire la paix avec leur éducation et reprendre le contrôle sur cette alimentation qui les emprisonne aujourd'hui et retrouver l'équilibre entre l'esprit et leur corps. Donc, j'espère que cet épisode vous a plu. J'espère que vous avez apprécié tous les conseils pratiques que je vous ai donnés à l'intérieur. On se retrouve dès la semaine prochaine, lundi, pour un nouvel épisode sur la confiance en soi. N'hésitez pas à noter cet épisode avec un 5 étoiles sur la plateforme de votre écoute préférée et si vous avez des suggestions, des commentaires ou des questions, n'hésitez pas aussi à venir m'écrire sur Instagram, sur kassaholenik-dubas et je serai vraiment ravie d'échanger avec vous. Je vous souhaite une magnifique journée, une magnifique soirée et je vous dis à très bientôt pour le prochain épisode. Salut, ciao, ciao !

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