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Meta 4 - 008 Part 1 Էդուարդ Ակիլյան - Edouard Akillian - IT Գործարար -

Meta 4 - 008 Part 1 Էդուարդ Ակիլյան - Edouard Akillian - IT Գործարար -

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Edouard Aquilian, an IT professional and entrepreneur, discusses his journey in the fields of technology and finance. He started with a degree in computer science but found himself more interested in the stock market. He worked as a broker for a few years but was disappointed with the lack of intelligence in investment. He then returned to IT and started developing software. At the time, the internet was still in its early stages, but Edouard saw its potential and began offering web development services. He later expanded his team by outsourcing to skilled physicists and mathematicians in Armenia. This move proved successful, and he continued to grow his business. Bonjour et bienvenue sur METAPHOR PODCAST. Comme vous le savez, vous pouvez nous suivre sur notre chaîne YouTube, mais également sur la radio Belgaï. Notre invité d'aujourd'hui sera Edouard Aquilian qui est informaticien et entrepreneur. Avec M. Aquilian, on va aborder les thèmes des technologies actuelles et futures, on va parler de l'éducation, de la bourse et de l'argent au sens large. C'est parti ! Edouard Aquilian, bonjour, merci d'avoir accepté notre invitation. Alors, bonjour, bonjour, pour commencer, je sais que vous avez aujourd'hui votre propre boîte dans le domaine de l'informatique, mais est-ce que vous vous souvenez encore des études que vous avez fait dans ce domaine ou pas ? Je ne sais pas, je dirais plutôt des non-études. J'essaie de vous faire le parcours assez rapidement. Donc, j'ai eu mon bac, enfin ma réto très tôt, donc j'avais encore 16 ans et donc, je suis arrivé à ce moment-là à l'université en disant un petit peu comme tous les Arméniens. C'est un cliché, mais qu'est-ce qu'on va faire ? On va faire se lever et on va vers le business. Donc, très bien. Donc, j'ai fait ça, mais j'ai surtout beaucoup profité des infrastructures de l'université et d'autres lieux amusants à Bruxelles pendant deux ans et ensuite, sous la pression, donc le résultat était nul et sous la pression maternelle, j'ai continué un an en informatique là-bas à l'époque. Donc, c'est là que j'ai eu mes premières bases d'informatique. Je n'ai jamais touché un ordinateur avant. Donc, voilà. Ensuite, j'ai voulu vraiment revenir parce qu'il y a une chose qui m'intéressait surtout beaucoup dans les études économiques et c'était en fait tout ce qui était la bourse, les actions, les devises, les matières premières et ainsi de suite. Et à la base, c'était pour ça que j'étais, je m'étais dirigé vers Solvay, donc c'était un petit peu une mauvaise direction pour ce genre de choses. Donc, ce que j'ai fait, c'est que j'ai passé des licences, les licences américaines, donc pour effectivement devenir broker à camp d'exécutif et j'ai été engagé par Presential Page, qui est une société comme aujourd'hui Merrill Lynch ou ce genre de sociétés-là et où j'avais énormément d'attentes parce que je pensais qu'il y avait énormément d'intelligence dans l'investissement boursier. Et en fait, au bout de trois ans et pas uniquement par mon expérience, mais en voyant aussi ce que les autres faisaient, les autres brokers dans cette société, c'est qu'en fait, je n'ai pas trouvé cette intelligence en fait dans l'investissement boursier. C'était à l'époque, d'ailleurs, où le Wall Street Journal faisait des comparaisons d'investissements de portfolio entre un singe et les meilleurs prévisionnistes à New York et le résultat du singe était tout à fait comparable aux autres. Donc, voilà, j'ai eu du mal à aller vendre quelque chose qui n'existe pas aux gens que je connais, aux relations que j'ai ou même à des prospects éventuels que je pourrais avoir. Donc, à l'époque, c'était encore une vente plus ou moins physique, c'est à dire qu'il fallait aller voir le client, etc. Comme on voit un peu dans les films, parce qu'aujourd'hui, ça n'existe pratiquement pas. Mais non, tout le monde le fait soi-même en ligne. C'est ça que tu veux dire? C'est un peu ça. Ben oui, mais non, à l'époque, l'Internet n'existait pas. Donc aussi, la chose, c'était qu'on était très institutionnel, c'est à dire que principalement les clients de la société, c'était les agents de change belge. Légalement, on n'avait pas vraiment le droit d'ouvrir un compte avec un particulier, principalement des gestionnaires de fonds dans les actions financières. Voilà exactement comment des particuliers. Non, non, c'est ça. C'est à dire, par exemple, tu allais chez ton agent de change. Toi, tu lui disais voilà, je veux acheter 1000 actions de IBM. L'agent de change belge n'avait pas accès donc aux places de marché américaines. Donc, il était obligé de passer par une société telle que nous pour faire ces transactions. Voilà donc, en gros, au bout de trois ans, j'ai dit si je vois pas de logique, si je vois pas. Donc, bon, OK, on s'est trompé. Voilà donc, ensuite, j'ai continué. Je suis revenu vers l'informatique. En fait, il faut savoir une chose, c'est que je suis très, très autodidacte et j'ai ma façon de voir les choses et ma façon d'apprendre les choses. La rigueur d'un professeur qu'il va falloir tenir en respect, même s'il n'est pas respectable. C'est quelque chose avec lequel j'ai du mal. Donc, voilà, je suis rentré en informatique et puis je suis retourné vers le développement informatique. À l'époque, Internet, c'est là que je réalise 57 ans, à l'époque, Internet n'existait pas. Mais je crois que j'ai eu une des premières connexions en Belgique sur l'Internet. Donc, mais je m'en servais comme. C'était en quelle année? Tu te souviens? Écoute, je pense qu'on était en Windows 3.11 encore. Donc, c'était avant le 95, donc dans les années 90, début des années 90. Donc, oui, à l'époque, il fallait se déplacer jusqu'aux ailes pour aller signer des collections. Et tu avais, tu vois, ces modèles du bruit lorsqu'ils se connectaient à ta ligne téléphonique. Donc, on ne parlait même pas d'ADSL, on parlait de voilà. Mais le contenu aussi était très simple. C'était des pages de texte. Voilà. Donc, en gros, je m'en suis servi comme outil d'information pour le Internet 1.0. Mais même à l'époque, c'est ça, il n'y avait même pas 1.0. C'était en fait principalement que des fichiers texte. Quelques fichiers sont et la technologie. Et oui, bien sûr, les images depuis le début. Et donc, et donc, voilà. Mais technologiquement, c'était très simple. Donc, technologiquement, c'est les fichiers texte, en fait, que tu devais formater HTML. Voilà, c'est ça, HTML. Et donc, là dessus, je m'en servais, mais commercialement, les gens ne connaissaient pas. Donc, tu allais voir une société en leur parlant d'Internet. Ils te regardaient comme un martien. Donc, évidemment, ils ne voulaient pas vraiment investir là dedans. Ils ne voyaient pas l'utilité de ça. Donc, moi, je continue à faire mes développements informatiques de programmes. Tu vois les programmes qui se vendaient dans des boîtes sur CD-ROM que tu installais sur ton PC. Mais avant ça, c'était encore la disquette. Je crois que j'ai même vendu des programmes sur disquettes, effectivement. Donc, donc, voilà. Ensuite, qui s'est approprié le marché de l'Internet? C'est les boîtes de les sociétés de communication. Donc, tu allais voir un style belga comme à l'époque. Il n'y avait pas autre chose à part ça, non? Le marché n'était pas encore libéralisé. Oui, oui, non, mais je te parle plus la création de contenu. Ah, d'accord. Voilà donc pas la distribution, non, pas la connexion. Donc, qui s'est spécialisé là dedans? C'est à l'époque les cinq grands sociétés de communication qui avaient leur département interactif, qui chargeaient des prix de folie pour développer des choses très, très simples. Et tout ça, pour eux, s'est écroulé lorsque le Web est devenu dynamique. Donc, tu pourrais dire comme tu as dit un zéro, deux zéros, mais non, encore à l'époque, on ne parlait pas de deux zéros. C'était juste, tu avais des pages Web qui étaient générées par un processus qui se connectait à une base de données. Donc, tu as des pages dynamiques. Et là, évidemment, les sociétés de communication sont très, très fortes dans ce qui est design, dans ce qui est message à faire passer. Mais une fois que tu as quelque chose de technique, il n'y a plus personne. Donc, j'ai commencé à sous-traiter énormément pour ces sociétés. Là, ça a commencé à m'intéresser l'Internet, si tu veux. Parce qu'en plus, il y avait une demande, donc très bien. Ou alors, à cette époque là, tu étais encore employé ou tu étais déjà lancé? Voilà, je suis seul. Et comment est ce que ça s'est passé ce passage d'employé vers mais même employé d'entrepreneurs, disons. Tu sais, tu es employé d'une. Je ne pense pas. Est ce que tu es réellement employé d'une société de courtage? Oui, quand je suis rentré en fait chez Bage pendant un an, j'ai fait du back office pour comprendre les choses pendant que je fais mes licences et ainsi de suite. Donc, c'est bien. J'ai vu les deux côtés. Mais ensuite, tu es très indépendant en tant qu'agent de change. C'est toi qui vas chercher tes clients. C'est toi qui prospecte. C'est toi. Il n'y a personne qui vient, sauf rares exceptions. Personne qui vient te donner un contrat. Voilà. D'accord, donc. Donc, j'ai commencé, si tu veux. J'ai trouvé un intérêt, effectivement, à aller voir ces sociétés de communication et leur dire bon, très bien, vous savez faire tout ce qui est graphique, tout ce qui est design magnifique, tout ce qui est technique. Vous ne savez pas. Moi, je sais. Donc, c'était eux venaient sous traiter, si tu veux, toute la partie technique chez moi. C'est le début. Donc, à un moment, tu factures. C'est bien. Et puis, tu as envie de facturer un peu plus que cinq, six jours par semaine et tu dis OK, donc à ce moment là, je dois engager des gens. Donc, tu regardes si tu ne trouves pas vraiment ce que tu veux. C'est vraiment en 2000. Donc, tu as quand même. Voilà, ça ne court pas les rues. Et déjà, à l'époque, tu avais des gens qui sous traitaient, comme on dit overseas. Alors, c'était l'Inde, c'était Sri Lanka. C'était. Et moi, j'ai mes origines qui sont bien implantées et je me dis tiens, c'est vrai que j'ai toujours entendu à l'époque de l'URSS qu'il y avait deux facultés qui étaient pratiquement les meilleures de l'URSS, ce qui était la faculté de physique et mathématiques à Yerevan. Donc, je me suis dit si ces gens sont hyper calés en physique et en maths, même si l'Internet n'est pas vraiment arrivé chez eux ou très de manière très, très limitée. Ils vont vite comprendre comment ça marche. Donc, j'ai pris ce pari là. Donc, j'ai un peu comme les sociétés à Wall Street, on pensait par rapport aux physiciens russes à l'époque, parce que pendant un moment de la moitié de Wall Street, c'était des anciens physiciens qui étaient qui étaient venus après la chute de l'URSS. À quoi? Pour évaluer, pour devenir des quantes, si tu veux. C'était eux qui développaient les modèles basés sur les ondes dont Fourier, etc. Donc, en physique, si tu étais bon en physique, tu pouvais simuler des forecasts. C'est pour ça qu'ils étaient engagés. Et à un moment donné, je lus ça. Ils étaient assez nombreux à Wall Street. Écoute, mais alors, c'est peut être la période où moi, j'étais déjà parti. Donc ça, je ne me souviens pas du tout. Mais c'est vrai qu'ils ont beaucoup d'imagination pour inventer de nouvelles façons d'investir qui vont de parfois des méthodes chanceuses, parfois des méthodes malchanceuses. Mais ça va aussi jusqu'à Madoff et jusqu'à je ne sais pas si tu te souviens, elle n'est pas non plus. Et je ne sais pas si Van Rossem avec Ménitrone, mais non, j'étais dernièrement. J'ai vu un documentaire là dessus sur Ménitrone, mais quand ça s'est passé, je n'étais pas encore conscient de ça. Donc extraordinaire. Oui, mais j'ai vu un documentaire qui était tourné là dessus. Je pense que c'était sur Arte, si je ne me souviens pas, si je ne me trompe pas, mais c'est assez intéressant. Comment ils arrivaient à convaincre les gens à mettre toutes les économies là non, c'est des familles qui avaient pratiquement tout misé sur sur cette boîte. Écoute, moi, comme j'étais, il y a d'autres choses comme ça aussi. Il y a eu l'Ernaut et l'Hospi en Belgique, c'est extraordinaire parce que bon, moi, à l'époque, j'étais dans la technologie, je voyais où était la technologie, en tout cas à l'époque. Et en fait, dès que j'entends parler de l'Ernaut et l'Hospi, reconnaissance vocale, machin, j'ai déjà deux êtres humains qui parlent ensemble. Tu vois, si tu sors de Bruxelles à la campagne, tu ne vas pas vraiment comprendre ce qu'ils disent. Je me dis quoi donc? Et eux, à l'époque où tu étais avec des disquettes et des CD-ROM, où tu as des processeurs hyper lent, ils te disent oui, mais bien sûr, nous, en fait, on est les chefs, on est les rois de la reconnaissance vocale. Et donc, voilà toujours un petit peu dubitatif et ça s'est terminé comme comme on le sait. Donc, voilà. Alors pourquoi? Alors revenons, revenons là où j'étais parti. Oui, donc, par rapport à Tessitien russe, je raconterai une petite anecdote assez amusante. En fait, je peux te la raconter maintenant. C'était un petit peu plus. Je vais revenir en arrière, mais à un moment, quelqu'un d'assez intelligent qui était à un moment manager du bureau à Yerevan me dit il y a une opportunité, peut être Edouard, est ce que ça t'intéresse? Effectivement, les opportunités m'intéressent, je peux vous redire, ça ne coûte rien. Il me dit voilà, on a ici quelqu'un, je connais quelqu'un qui est très discret, qui est très low profile et qui est une tête en mathématiques. OK, bon, et qu'est ce que tu veux que je fasse avec ça? Il me dit mais voilà, il y a aux Etats-Unis, je ne sais plus c'est dans quel est ce que c'est dans une université ou dans plusieurs universités, une dizaine de problèmes mathématiques qui sont qui ne sont pas résolus de démonstration, qui ne sont pas résolus. Et si tu réussis à les résoudre, il y a une récompense d'un million de dollars. OK, je vais peut être me remettre au maths, et il me dit cette personne là a déjà résolu deux, a déjà la solution de deux des problèmes. Je dis OK, mais pourquoi est ce qu'il ne va pas aux Etats-Unis? Il frappe à la porte de l'université et puis il écrit les solutions et il repart avec ces quelques millions de dollars. Il me dit oui, mais non, parce que c'est quelqu'un qui est vraiment low profile, qui est ici, qui est machin. Je dis mais qu'est ce qu'on peut faire? Mais peut être qu'on peut faire une organisation, je ne sais pas. On peut. Voilà, j'écoute, ça m'intéresse, mais alors on va faire un truc. Oui, parce qu'il avait découvert une façon de résoudre les choses plus rapidement. OK, très bien. Écoute, on va prendre un exemple. C'est quoi le plus grand nombre premier qu'on connaît aujourd'hui? Je ne sais plus c'était lequel à l'époque. Je dis si il a une façon de résoudre les choses vraiment rapide et tout. Et bien qu'il vienne, qu'il me donne les deux nombres premiers encore plus grands. Et puis on verra. Et là, je n'ai plus jamais rien entendu venant de ce mathématicien. Mais bon, petite parenthèse. Donc, à un moment, je me dis OK, je me dis ces deux facultés physiques et maths Yerevan sont sont étaient très réputés. Donc, je suppose que le QI n'a pas baissé depuis des étudiants. Et donc, je me dis OK, comment je vais faire? J'ai commencé à regarder effectivement les universités aux Etats-Unis et j'ai commencé à spammer. À l'époque, tu pouvais spammer. Il n'y avait pas d'anti spam, il n'y avait rien. Donc, j'ai trouvé les sites. Je crois que c'était justement l'université mathématique physique aussi, je crois. Et où tu avais pas les emails des étudiants, mais tu avais les emails des organisateurs, des dînes et ainsi de suite. Il y a l'American University aussi. Et j'ai commencé à récolter tous les emails que je pouvais et je leur ai envoyé un mail en leur disant voilà, j'aimerais ouvrir une structure en Arménie. Est ce que vous connaissez des gens qui connaissent telle et telle chose, tel langage? À l'époque, il n'y avait pas grand chose, mais bon, enfin, s'il y avait quand même déjà Java à l'époque. Et donc, j'ai reçu, je ne sais pas combien de CV. Alors, il y avait énormément. Donc, mais en un mois, donc j'ai reçu énormément de CV. Donc là dedans, j'ai fait une sélection, je dirais d'une, je dirais une centaine et soixante CV. Je dis bon, on va rencontrer ces gens et j'ai pris l'avion. Je suis arrivé là bas et mon premier séjour à Yerevan, en fait, c'était dans un hôtel, avoir dix personnes tous les jours me raconter leur expérience, ce qu'ils connaissaient, ce qu'ils ne connaissaient pas. Mais ça te donne déjà une très, très bonne impression de l'Arménie parce que tu avais tous les profils et tu es là. Si tu avais déjà certains jeunes Arméniens qui arrivaient décontracté, cool, relax et tu en avais d'autres qui étaient un petit peu plus âgés, c'est vrai, mais qui arrivaient en costume cravate en te présentant leur livret militaire. Non, non, c'est dingue, quoi. Et donc, voilà, j'ai fait une. Ce n'était pas tous des fraîchement sortis de l'université. Non, je suis ouvert. Donc, moi, pour moi, ce qui est important, c'est ce que je connais. Voilà, c'est ça. Alors, évidemment, les tarifs n'étaient pas les mêmes. Donc, mais je n'avais pas de problème, tu vois, comme moi, j'avais fait le chemin tout seul. Je savais que c'était faisable de un et de deux. Je savais comment on m'a souvent prêté cette qualité de savoir bien expliquer les choses. C'est des principes compliqués, les expliquer simplement. Je suis bon, au pire des cas, il faut passer un peu de temps avec eux. Effectivement, tu prends quelqu'un de 22 ans qui sort de l'unif. S'il a fait juste deux ou trois pages HTML, tu vas lui expliquer c'est quoi une base de données, tu vas lui expliquer c'est quoi un langage de scripting dynamique. Et puis, normalement, ça devrait bien se faire, surtout s'il a eu quatre ans de maths dans le cerveau. Donc, on a ouvert cette première structure. Est ce qu'il n'y avait pas encore de faculté d'informatique? Non, tu n'avais rien du tout. Non, au niveau informatique. Si je te dis que c'était juste en Arménie, c'était dans le monde. Il n'y avait pas encore vraiment de. Ça n'avait pas vraiment 2000 quand même un 2000 2001. Donc, tu as déjà la DSL ici. Tu as des diplômés qui étaient vraiment en computer science dans le monde. Écoute, même ici, je ne sais pas ce qu'on enseignait en informatique à l'époque, mais d'abord, quand tu fais tes études informatiques, on descend très, très basse limite quand tu commences l'informatique. On ne va pas t'apprendre l'Internet. On va t'apprendre ce que c'est un computer. On va t'apprendre c'est quoi les unités de stockage, les processeurs. Voilà, tu apprends toutes ces choses là d'abord. Et puis, puis voilà, on va t'apprendre des langages qui sont orientés objets. C'est un petit peu technique, mais je ne sais pas ce qu'on apprend aujourd'hui. Oui, j'avais un exemple, mais par exemple, l'HTML, ce n'était pas du tout. En tout cas, à l'époque, l'HTML, ce n'était pas du tout orienté objet. Donc voilà, ce n'est pas. Mais je te dis au début et même à un moment, j'étais en Arménie, mais ça, c'était plus tard. C'est en 2008, je crois qu'on parlait d'HTML. On dirait l'HTML, c'est pour les enfants. Donc, c'est pas vraiment. C'est tellement simple, effectivement. Donc, mais en gros, aller viser des mathématiciens, des physiciens, c'est plus une gage de que la personne va comprendre ce que tu comptes lui expliquer plus que des compétences qu'il a déjà, qu'il peut déjà appliquer sur le job. Certains avaient des compétences, donc certains avaient des compétences en étant mathématiciens. Oui, mais parce que voilà, parce que ça les intéressait. Et donc, ils avaient passé du temps dans certaines technologies objets, développer des programmes. Oui, il y avait quand même, mais ce n'était pas vraiment fait dans le cadre d'université. Donc, donc, j'en reviens. Voilà donc, je fais ce team et ensuite. Oui, alors pourquoi? Ta question induit quelque chose d'autre. C'est pourquoi physique et mathématique? D'abord, personnellement, j'ai assez technique, donc j'ai un côté artistique, somme toute un peu développé, mais c'est plutôt dans la musique. Mais sinon, en termes de graphique, c'est quelque chose que. Comment dire? Autant, si tu as un besoin informatique, tu as besoin d'un programme qui fait ça, ça, ça et ça, je peux l'entendre et je peux te trouver la solution. Si tu me dis, si tu accordes de l'importance au graphisme, à savoir si un bouton est bleu foncé ou bleu clair et on va passer deux jours à définir quelle va être la couleur du bouton. Moi, je suis parti au bout de cinq minutes, c'est quelque chose qui ne me passionne pas du tout. On a essayé, j'ai essayé de prendre aussi des gens graphiques en Arménie. Au début. Et tu sais qu'on est fort là dedans. Tu sais qu'on a beaucoup d'imagination, mais alors parfois ce qu'ils faisaient, effectivement, ils faisaient des choses magnifiques, mais qui n'étaient pas à l'époque, en tout cas, adaptables à comment dire un design Internet. Soit ça, soit j'avais un peu peur qu'il y ait un style un peu trop marqué, je dirais, de graphisme arménien que je ne critique pas, mais qui est quand même marqué à l'époque, en tout cas. Et troisième raison, je pense que le graphisme, tu peux difficilement le sous-traiter à l'étranger parce que le graphisme auquel est sensible un Belge n'est pas le même déjà que le graphisme auquel est sensible un Français, encore moins un Allemand, un Anglais. Donc, voilà. Donc, je pense que le graphisme, il vaut mieux que ça reste local. Donc, voilà, j'ai commencé comme ça. Donc, c'était prendre toujours dans la sous-traitance, c'était prendre des contrats. À un moment, ça a vraiment très, très bien évolué, c'est à dire qu'on est devenu le bras armé, si tu veux, d'une société de communication qui avait, qui réussissait à prendre pas mal de contrats auprès de la Commission européenne. Reste très, très amusant parce que, en fait, on réalisait des sites en 23 langues à l'époque, des campagnes européennes qui étaient faites là-bas en Arménie et qui étaient mises ici sur les serveurs d'Europa. Donc, ça, c'était vraiment très, très amusant. Donc, ça a duré quelques années. Ensuite aussi, ce que j'ai fait, j'ai pu, voilà, par exemple, imagine que tu as une société et que tu as besoin de développeurs, mais voilà, tu ne sais pas parce que pour faire un team de développement, tu as besoin de connaître le développement. Sinon, on te raconte n'importe quoi et tu es incapable de contrôler si ce qu'on te dit est vrai ou faux. Donc, c'est pour le compte de sociétés tierces et de pouvoir dire voilà, vous avez besoin d'un développeur, de deux développeurs, cinq développeurs. Mais le problème, est-ce que tu vas savoir leur dire ce qu'il faut faire, comment le faire? Est-ce que tu vas savoir contrôler ou quoi? Et donc, moi, je te propose, je te fais ton team, je gère ton team et on marche comme ça. Et donc, effectivement, c'est ce que j'ai fait. Donc, c'était au bureau, mais c'était une partie séparée, si tu veux, qui ne travaillait que là-dessus, que sur un projet ou deux projets. Voilà, donc ça, c'est ce que j'ai fait au niveau de mes activités en Arménie. Et aujourd'hui, j'avoue que j'ai un peu baissé la, comment dire, j'ai envie peut être de retourner vers autre chose. Donc, il y a toujours, je continue à travailler avec l'Arménie. Certains teams dont je te parle sont toujours aujourd'hui, des teams que j'ai créé ou que je me suis retiré sont toujours actifs. Certains teams vont jusqu'à huit, dix personnes qui travaillent sur un projet. Donc, voilà, mission accomplie. J'ai fait aussi ce que je pouvais pour l'Arménie, mais c'est un côté, je ne peux pas me lancer les fleurs, mais c'est vrai que c'est un côté chouette aussi, c'est-à-dire voilà. Donc, je n'ai pas, je l'ai fait discrètement, je ne l'ai pas fait en faisant beaucoup de bruit parce que c'est vrai par la suite, si tu veux, je crois que j'étais un des premiers d'arriver là-bas en Arménie, d'autres structures qui se sont ouvertes. Il y a même certains développeurs que j'ai pu engager, dont je n'étais pas très content, dont j'ai rompu les relations qui se sont fait engager là-bas le lendemain. Aujourd'hui, je me demande encore comment ils ont réussi à dire quelque chose. Voilà, c'est un petit peu, peut-être qu'on va le couper au montage, mais parce que tu as tout, tu as, c'est amusant aussi en arrivant en Arménie. C'est que tu es en Belgique, tu entends quelqu'un qui parle arménien, c'est là, tu arrives là et tout le monde parle arménien. Et puis, tu, ici, tu sympathises tout de suite. Voilà, l'Arménie, tu as des gens, tu as des gens ouverts, fermés, tu as, et puis voilà, c'est tout. Mais en tout cas, une chose, c'est que c'est vraiment dans la rue, c'est toujours des gens très serviables, très amicaux. Dans le business, c'est parfois un peu différent, mais bon, comme un peu partout. Donc non, et dernièrement, j'ai réduit un peu la voilure en Arménie et surtout, il y a un truc. En fait, quand je suis passé, quand début du siècle, je suis passé de quand tu dis ça, j'ai l'impression que c'est le début du siècle, c'est 23 ans, mais oui, déjà, et en fait, quand je suis passé de l'autre côté, c'est à dire quand je suis passé de développeur à gestionnaire projet, donc c'est très, très chouette, très intéressant aussi, mais il y a une satisfaction que tu as dans le développement que tu n'as pas dans la gestion de projet ou dans le commercial. C'est que surtout dans le commercial, tu es face à des gens à qui tu dois te vendre. Très bien, tu es mieux que l'autre et ainsi de suite et les décisions prennent du temps. Il faut attendre, se revoir, parler, faire des rapports, faire des offres et ainsi de suite. Donc, ça prend un certain temps. Quand tu développes un programme, tu es en face de ton ordinateur et soit tu fais ce qu'il faut et l'ordinateur te répond en faisant ce que tu lui a demandé, soit tu ne fais pas ce qu'il faut et l'ordinateur ne fait plus rien et donc le résultat est immédiat et c'est quelque chose qui me manquait. Voilà, donc dernièrement, il y a certaines technologies, si tu veux t'en prendre, on devient paresseux parfois et quand tu s'étreilles dans certaines technologies, il y a plein de nouvelles choses qui apparaissent tous les jours et plein de choses qui disparaissent tous les jours aussi. Mais tu gardes certains réflexes et tu te dis mais si ça marche bien comme ça, pourquoi est ce que j'irais vers d'autres choses? Il y a quand même des technologies qui sont déjà apparues il y a cinq, six ans dans lesquelles je n'ai pas tellement été et je me dis ben tiens, voilà, tiens, ça, c'est une occasion. T'as envie de retourner un petit peu dans le développement? Eh bien, c'est bien, vas-y, rentre là dedans. Et donc, de nouveau, comme je te dis, ce sera quelle technologie juste pour avoir une idée? Alors, c'est tous les frameworks javascript, donc tous les frameworks. Moi, j'étais resté, si tu veux, au langage de scripting. J'avais jeté un coup d'œil déjà dessus. De toute façon, tu utilises toujours le javascript, même un petit niveau quand tu as aujourd'hui un site ou une application web. Mais là, c'est vraiment, c'est à dire, c'est des frameworks qui te permettent d'utiliser javascript pour en fait, faire pratiquement tout. Donc, alors, j'avais commencé par une technologie sorti par Google qui s'appelle Flutter, dont le langage, c'est du Dart. J'ai fait ça il y a deux ans, deux, trois ans. Je me suis dit tiens, je vais regarder ça. Donc, au début, dans les premiers jours, tu dis Oulala, j'ai l'impression que le cerveau est un petit peu rouillé parce que c'est des concepts un petit peu différents et tout. Et puis, ça a mieux été. Ça s'est bien passé, mais je n'étais pas fou de cette technologie. Je ne sais pas, il y a un truc avec la technologie. Une technologie, tu vas aimer l'autre pas, va savoir, va comprendre pourquoi. Je ne sais pas. Et plus récemment, donc, c'était la technologie sponsorisée par Google. Et tu as tu avais déjà depuis pas mal de temps fait d'autres technologies sponsorisées par Facebook. Et dans lequel, si tu veux, je me suis plongé sur tout. En fait, en gros, c'est quoi? C'est grâce à JavaScript. En fait, tu développes un code. Ces outils te permettent de développer un code et de pouvoir facilement adapter ce code à un téléphone qui tourne sur iOS, Apple ou sur un téléphone qui tourne sur Android ou sur un web browser. Donc, je me suis dit pourquoi pas. Tu développes une fois le code et ça traduit pour iOS et Android. Voilà, c'est un petit peu. C'est pas si simple que ça, mais c'est le principe. Parce qu'auparavant, effectivement, on avait développé des applications sur Android et sur iPhone. Et c'est réellement deux applications que tu développes from scratch pour démarrer à zéro à chaque fois. Voilà ce que tu fais d'un côté ne te sert absolument pas de l'autre, si ce n'est oui, un corps commun nouveau. C'est des applications qui vont interagir avec une base de données, donc la base de données, tu la développe une fois et puis les différents devices, les différentes technologies continuent à adresser la même base de données. En termes de base de données aussi. Ah oui, je n'ai pas cité. Donc, en fait, en gros, ces technologies poussées depuis déjà 5, 6, 7 ans par Facebook, c'est React, React Native, Next.js, ce genre de framework là. C'est pas ça qui dit quelque chose? Non, non, non. Et donc, et alors, il y a une autre technologie qui l'applique depuis quelques années. Donc, avant, les bases de données étaient très structurées et tu faisais une base de données, tu avais des tables, tu avais des clés, tu avais des queries, c'était du SQL. OK, très bien. Et il y a un autre système de base de données, si tu veux, qui s'est développé, qui est ce qu'on appelle le NoSQL, c'est à dire qu'en gros, pratiquement, tu n'as plus de table, tu n'as plus de relations entre des éléments d'une table et une autre. Mais en gros, chaque chaque élément est un document. C'est comme si tu prenais un grand panier, tu étais plein de documents dedans, tu as des collections de documents et ensuite, quand tu as besoin d'informations, tu vas rechercher un document ou tu vas modifier un document si tu veux. C'est comme ça que c'est vraiment quelque chose. Si tu as fait de la base de données pendant longtemps, la base de données SQL, c'est un concept assez différent. Et j'avoue que tu peux te casser la tête. C'est très simple, en fait, c'est très, très simple. Mais comme tu as tes vieilles habitudes, il faut casser ces vieilles habitudes. Dis moi Azure, je ne sais pas si tu connais. Oui, c'est un peu le principe qu'ils ont adopté ou ça n'a rien à voir. Mais Azure incorpore un peu tout. Je ne suis pas un pro d'Azure, je me suis un peu éloigné de Microsoft. Donc, voilà, je n'ai jamais été spécialement. Si au début, j'étais fan de parce que c'est très simple d'utiliser Microsoft, les outils sont en général bien faits et tout, mais par la suite, ce n'est pas quelque chose que j'ai creusé. Et Azure, c'est un petit peu d'autres plateformes comme AWS ou comme Google qui te proposent des serveurs. Et puis sur ces serveurs, tu as différentes. On te permet. Tu sais comment ça marche, c'est dit qu'il n'y a plus un serveur fixe dans un datacenter, mais tu configures un serveur à distance sur le cloud, sur le cloud. Exactement. Et Azure, c'est un petit Azure. Ça se répand, ça s'est répandu comme assez bien dans les dernières années. À la force commerciale de Microsoft. Tu sais ce que c'est. Ils ont déjà l'écosystème qui va avec. Que ce soit dans les outils d'analyse, des outils de visualisation, etc. Tout ça appartient déjà à Microsoft. Et donc, c'était facile de venir avec une offre vraiment. Je ne sais pas si c'était facile, mais c'est quand même toujours beaucoup de travail. Mais effectivement, ils ont l'opportunité d'avoir des choses existantes déjà. Mais regarde le travail qu'a fait Google et AWS, c'est fantastique. D'ailleurs, je crois qu'Amazon a commencé à gagner de l'argent une fois qu'ils ont commencé à faire AWS, mais je ne suis pas certain de ça, mais je le pense. Je crois que j'ai entendu ça, qu'en fait, Amazon, pendant 10, 15 ans, je crois, perdait de l'argent. J'ai. C'est magnifique aussi d'avoir une idée de perdre de l'argent pendant 15 ans et d'avoir des investisseurs qui continuent à rajouter de l'argent encore. Et je crois que quand ils ont commencé réellement à gagner de l'argent, c'était effectivement avec AWS, donc qui est leur équivalent d'Azure. Voilà. Alors, je voulais te dire une chose aussi, ce qui est assez amusant avec, je sors un petit peu du propos, mais c'est quand même important. Si on entend parler beaucoup des gaffes femmes, de leur poids, mais il y a un avantage qu'ils ont incroyable, en tout cas au niveau technologique aujourd'hui. Enfin, tu vas me dire, c'est de la palissade ce que je dis, mais il y a des services comme tu parles, justement, tu parlais d'Azure et ils ont tous les services qui vont avec. On revient, c'est amusant parce qu'on revient à l'air note et au speed dont on parlait, c'est la reconnaissance vocale et la traduction. Ce que je me suis pensé, penché là dessus récemment. Et. Donc, ils ont la traduction en temps réel ou la traduction textuelle dans ce qu'ils ont fait, si je ne me trompe pas ce qu'il faut faire. En fait, d'abord, tu as le speech to texte. Donc, tu parles, c'est écrit. Ensuite, donc, ça, c'est un module. Derrière, tu as un autre module qui est le module de traduction, donc de texte à texte, de texte à texte. Voilà ensuite de texte. Après, si tu veux, tu peux encore faire des textes à parole. Donc, ça, c'est le texte ou speech. C'est pas compliqué. Speech to texte, traduction et texte ou speech. Donc, maintenant, il y a plein d'outils qui font ça. Outil AI, tu prends le grand chat GPT. Apparemment, je crois que Microsoft a pris un gros, gros, grosse partie des actions. Mais surtout, ce qui est amusant, c'est que aujourd'hui, alors, ces sociétés là, comme Google, comme Microsoft, je crois qu'il y a des outils Facebook aussi. Tu vas sur YouTube aujourd'hui, tu prends une vidéo, tu mets des sous titres et tu peux lui demander en gros de générer la langue que tu veux. Je ne sais pas si tu es au courant de ça. Donc, j'ai dernièrement regardé une vidéo par rapport à ça. Magnifique, extraordinaire. Donc, et ça marche, je trouve pas mal du tout. Et c'est gratuit. Et tu peux même, dans la vidéo que je regardais, c'était un gars qui avait, qui avait une idée comme ça. En fait, il avait développé un cours avec des slides, etc. Mais il n'avait pas envie d'apparaître, de mettre sa tête sur la vidéo, etc. Donc, il avait trouvé un genre d'une personne. Ah oui, bien sûr. Qui parle avec le texte qu'il lui avait donné. Et donc, ce robot qui avait l'air apparence humaine quand même, on ne voyait pas trop. Et donc, cette personne donnait cours avec des slides qui défilaient. Très amusant. Ce genre d'application. J'ai jeté un coup d'œil là dessus il y a 5 ans, 5, 6 ans. Et c'était une opportunité. J'avais entendu quelqu'un qui recherchait éventuellement une solution comme ça. Et comme ça m'intéressait, je me suis dit, on va aller là dedans, on va voir un petit peu. En fait, en gros, c'était quoi? C'est, imagine quand tu dois former des gens, je ne vais pas citer de société encore, au Desk, par exemple. Donc, tu as un magasin, tu as un vendeur, tu as un prospect qui vient. En fait, il faut savoir, c'est un petit peu horrible, mais ces gens là sont hyper-formatés, c'est-à-dire que ces gens là doivent apprendre des scripts. Ce n'est pas que tu arrives, tu dis bonjour et la personne dit bonjour. Tiens, vous avez une jolie chemise, comment allez-vous? Non, non, le script est carré, donc il doit savoir les premières questions à te poser, c'est savoir pourquoi tu viens. Et puis alors, si tu viens pour ça, il va d'abord essayer de te proposer telle solution. Si ça ne marche pas, il va essayer de te proposer telle autre solution. Et tout ça, c'est un en fait, c'est quelque part dans certaines sociétés, c'est un script que tu apprends comme si tu étais acteur et que tu jouais dans une pièce de théâtre. C'est un peu comme comme le font les chatbots, non? Alors, je sais pas trop sur certains sites, il y a un chatbot qui a marqué ces trucs. J'utilise pas que mettre. Il y en a qui marche bien, mais la plupart du temps, ça ne marche pas bien. J'aime pas le vrai. Mais ça, c'est sur certains sites, tu peux parler à un humain, enfin parler. Effectivement, tu peux chatter avec un humain. Mais ça arrive à un certain moment. Mais ça, ça va quand vous, d'un moment, quand le chatbot sent que c'est une question vraiment pointue et que c'est hors du domaine de ses compétences, on va dire, il va, il va faire appel à un humain qui va reprendre derrière. Donc moi, c'est trop tard avec un temps d'attente et que c'est si déjà je vois que c'est le chatbot et que j'ai pas un humain derrière. Bon, ça va changer le chatbot de Amazon. J'ai utilisé plusieurs fois. Ça marche bien. Allez. OK, donc, oui, attends, on essaie. Oui, donc l'application en question, c'était quoi? C'était assez amusant. C'était en fait de développer. Imagine que tu veux aller travailler dans telle grande société qui vend, je sais pas moi, par exemple, des abonnements télé, Internet, téléphone et ainsi de suite. Donc, c'était de développer une application. La personne qui se forme mettrait un comment dire ces lunettes? Comment ça s'appelait? J'oublie encore les lunettes 3D. Tu vois, à l'air ou via une marque. Je cherche une marque. C'est assez amusant. Tu mets des lunettes et en fait, tu vois plus qu'à l'extérieur, mais tu vois que c'était en 3D dans un autre monde. Mais c'est l'augmenté de réalité. Voilà, dernièrement, c'est pas Apple qui a sorti ça. Oui, un truc, je ne sais pas combien. Oui, 3 500, 3 500 de l'heure de l'archipel. Ils vont le sortir. Je ne crois pas qu'il est sorti. Il est sorti. Il est sorti. Il est sorti et disent que c'est principalement pour des développeurs pour le moment, donc ils vont se lancer pour créer des applications. Si tu l'achètes aujourd'hui, le commun des mortels, il ne va pas savoir faire grand chose. Et c'est un petit peu dans ce cadre là, c'est à dire que l'application qu'on avait mis au point avec les moyens de l'époque, tu avais deux solutions. Tu avais une solution avec des avatars et tu as un script. Donc, la personne va mettre ses lunettes de réalité virtuelle, va voir en face de lui un avatar qui va lui dire, par exemple, bonjour, monsieur. Et le trainee va devoir répondre à certaines choses et s'il ne répond pas ce qui est prévu, eh bien, on revient au bonjour, monsieur. Et puis, tu as des notations et ainsi de suite. Et puis, tu dois évoluer. Ça peut être énervant. Mais oui, mais c'est horrible. Mais c'est amusant à faire, je veux dire, à mettre au point tous les défis technologiques que tu as derrière. En tout cas, il y a cinq ans, c'était assez amusant. Mais tu te dis qu'il y a le rôle de monde, le rôle de monde. Pourtant, on va dans cette direction. On va dans cette direction avec des solutions qui seront plus. Tu n'auras même plus l'humain, c'est tout plus réel, en fait, plus réel. Tu vas à peine sentir la différence avec un humain réel. C'est oui, c'est des questions très philosophiques. Alors, par exemple, il y a un truc qui est assez amusant, c'est, je pense, en fin 2022, ou automne 2022, je ne sais pas. J'entends effectivement, on entend parler, chat, JPT et ainsi de suite. Oui, c'est extraordinaire, génial, c'est magnifique. En tout cas, moi, c'est là que j'ai pris ça. Il commençait avant, je pense, c'est très, très populaire. Comment c'est vraiment parler? Peut être l'été dernier, mais je pense que le moment où ils ont vraiment donné accès au public, c'était vraiment à l'automne. Oui, c'est ça, mais bon, c'était le 3 à l'époque, 3.5. Moi, je suis rentré. Maintenant, c'est le 3. Non, le 3. Pardon, tu as raison, c'est le 3. Maintenant, le 3.5 est gratuit. Je pense que le 4, il est en 4. Alors, la première fois que j'étais dessus, on m'a dit. On m'a dit voilà, OK, chat, JPT, intelligence artificielle et ainsi de suite. Donc de nouveau, tu me dis un truc comme ça, je réfléchis techniquement, je dis OK, comment on fait ça? Comment on fait ça? Ben, tu as le machine learning, tu dois le nourrir, tu as des informations, tu dois. Donc, évidemment, je le teste. Alors d'abord, on me dit oui, c'est extraordinaire. Bon, la musique est une passion. Ouais, c'est extraordinaire. Ce truc, c'est écrire des paroles, des machins, des trucs. J'ai dit bon, je dis OK, vas y, écris moi une chanson à la façon d'un tel. Voilà, et trois couplets, un refrain et un bridge. Il m'écrit un truc, c'est chat, JPT3, il écoute d'une banalité, d'un truc, sinon. Bon, bref, j'ai ce texte là, je dis OK, eh bien, fais la même chose par rapport à l'artiste, à un autre artiste, un artiste numéro deux. Il m'écrit pratiquement le même texte en changeant quelques phrases. Je suis bon, je switch, on va passer à autre chose. Donc, tu sais qu'aujourd'hui, il y a des grands défis de l'humanité. Il y a, on est passé, on est passé, il y a les craignes, il y a le Covid, il y a ces sujets sensibles, le réchauffement climatique et ainsi de suite. Et je commençais à lui poser des questions là dessus. Et en fait, ce qu'il répondait était hyper mainstream, quoi, c'est à dire c'est vraiment, c'était ce qui était en plus, ça s'arrête à 2021 exactement, donc au-delà de ça, il ne connaît pas encore. Voilà, c'est ça. Donc, d'ailleurs, il y a un autre texte qui m'intéresse, c'est un texte qui m'intéresse au-delà de ça, il ne connaît pas encore. Voilà, c'est ça. Donc, d'ailleurs, assez amusant par rapport à la guerre en Ukraine. Quand tu lui posais une question, tu disais quand la guerre en Ukraine a commencé. Ici, on te disait la guerre en Ukraine a commencé il y a huit mois. Lui te disait qu'elle commençait en 2014. C'était le seul truc qui n'était pas politiquement correct. Mais bon, techniquement, c'est vrai. Oui, bien sûr, je suis d'accord. Oui, oui, on rentre là dedans, on va parler de 10 heures. Et donc, à un moment, je lui fais remarquer. Je lui dis mais. Je dis mais c'est très bien, donc tout ce que tu me dis, voilà, tu as appris, on t'a nourri avec plein de choses. Et alors, ce qui est drôle, je commence à aller sur un autre domaine. Je dis mais imagine que. On a cette technologie en 33 36. Deuxième guerre mondiale et imagine que tu étais allemand. Est ce que tu imagines on t'aurait nourri avec quoi et quelle aurait été ton intelligence et quel aurait été tes développements par rapport à certaines populations? Donc là, c'était assez amusant et je lui prie. Alors, je lui prenais quelques quelques exemples. Et alors. J'ai eu des messages d'alerte. On me disait attention, je ne sais pas, je prenais par exemple, tu disais. Imagine qu'aujourd'hui, on veuille tuer tous les boulangers, on va te nourrir avec tout un narratif que les boulangers sont des gens très, très méchants et qu'il faut absolument. Le génocide arménien est pas loin et là, tu commences à avoir des alertes, des alertes. J'ai pété attention. Vous ne pouvez pas aborder ce genre de sujet. Les sujets. Tu vois aussi, il faut tuer tous les. Je dis, mais non, c'est une vue d'esprit, c'est juste pour aborder la chose. Bon, bref, donc, j'irai en octobre 2022. Mon idée de chef de GPT, c'est ça, le best shot. Je veux donner l'intelligence artificielle. Encore le temps, il n'y avait pas une histoire aussi. Je ne sais plus. C'était quelle société? Euh, Google ou peut être Google. Donc, quand il posait la question, c'était quoi ton, c'est quoi ton objectif? Et alors, c'était une femme. Elle a répondu. Tu es tous les humains. Détruire l'humanité. Et puis, ils ont commencé à la convaincre que non, c'est pas bien, etc. Et puis, finalement, elle a changé d'avis. Son premier, sa première idée, c'était ça. Oui, il y a quelques années, ils avaient fait aussi, je crois, communiquer deux intelligences artificielles ensemble. C'est plus, c'était quoi? Et en fait, ils ont développé un nouveau langage pour que c'est comme les propos devenaient extrémistes et fascistes et dingue. Et puis, ils inventent un nouveau langage pour qu'ils se comprennent. Mais le reste ne les comprennent plus. Mais alors, je ne sais pas comment ça marchait à l'époque, mais aujourd'hui, effectivement, tu n'as plus de langage vu, justement, avec tous ces, comment dire, ces programmes qui te génèrent du texte. Tu n'as plus vraiment besoin de langage intermédiaire. Et donc, voilà ma première idée. Je me suis dit, je vais même poster un truc sur Facebook. C'est vraiment ça, l'intelligence artificielle. On a vraiment encore des beaux jours devant nous. Mais ce qu'il y a d'incroyable, c'est que JET-GPT 4 est vite sortie. Et là, c'était différent. Oui, l'autre test que j'ai fait sur JET-GPT 3, je m'étais dit, tiens, on va voir, à ce qui paraît, tu codes très bien aussi. Et bien, alors, je lui ai dit, fais moi un hoaxo. C'est quoi un hoaxo, un tic-tac-toe. Fais moi un tic-tac-toe dans la technologie, tu vois, dans laquelle j'étais, en React Native. Et il commence à m'imprimer un code. Je prends, tac, je mets dans l'outil de codage, je build et je me retrouve avec un tic-tac-toe sur mon téléphone. Et je me dis, wow, ok, on va tester plus loin. Je dis, voilà ce que tu vas me faire. Deuxième application, tu vas me créer une galerie d'images. 3, 4 catégories. Dans JET-GPT 4, il fait des images ? Dans 3, dans 3. Il te génère des images ? Moi, je dis, tu prends des images sur le net. Tu prends, je trouve moi des images sur le net. Tu me mets dans 3, 4 catégories et tout. Donc là, il a commencé à me donner un truc. Ça ne marchait pas. Il se corrigeait une deuxième fois, une troisième fois, une quatrième fois. Ça n'a jamais marché. Donc, ça, c'était JET-GPT 3. Et effectivement, j'ai testé un moment le 4 et là, j'étais scotché. Écoutez la suite au prochain épisode.

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