This podcast is presented by VivaSolidaire. Sebastien has been working in the finance back-office of UMR for 10 years. He is involved in two projects: mentoring people facing employment difficulties with the association Passerelle, and a humanitarian mission for elderly people in Madagascar. Sebastien shares his experiences and the impact of these projects, emphasizing the importance of giving back and the personal growth it brings. He encourages others to get involved and not make excuses, as giving to others is a rewarding experience. VivaSolidaire was created to promote concrete engagement from employees and elected officials. Visit the platform to discover volunteer opportunities near you and start your own human adventure.
Ce podcast vous est présenté par VivaSolidaire. Sébastien travaille depuis 10 ans au back-office finance de l'UMR. Deux projets l'ont amené à s'engager. Le premier avec l'association Passerelle pour mentorer des personnes rencontrant des difficultés à l'embauche. Le second avec Mission humanitaire à l'attention de personnes âgées de Madagascar qui lui a permis d'apprécier la chance de pouvoir donner. Je m'appelle Sébastien, je travaille à l'UMR maintenant depuis 10 ans. Je suis dans la finance gestionnaire back-office. Je suis aussi un des responsables du comité d'entreprise de l'UMR.
Le projet Passerelle, c'est tout simplement un mail envoyé par Ingrid à l'UMR sur des missions associatives. Des personnes dans la difficulté à rentrer dans le monde professionnel, les aider pour passer des entretiens. On connaît tous les difficultés des entretiens et quand on ne parle pas trop français, qu'on n'a pas confiance en soi, c'est d'autant plus compliqué. J'ai eu la chance de faire 20 ans de théâtre et donc je souhaitais aider Passerelle mais je n'ai pas les connaissances que peut avoir une reçue de l'ERH.
Passerelle m'a permis de m'associer à une RH qui souhaitait aussi aider les personnes lors des entretiens et on a fait un duo très complémentaire qui a permis d'aider ces gens à réaliser et à s'améliorer pour les entretiens. L'effet comment, j'ai tout simplement joué. Je me suis mis en danger face aux personnes en faisant un entretien qui ne fonctionnait pas du tout, on va dire le jeu des sept erreurs et eux derrière devaient trouver les erreurs commises lors de cet entretien face à l'ERH et du coup ça les a beaucoup amusés tellement amusés qu'ils ont décidé eux-mêmes de participer par la suite.
A mon grand étonnement de faire un entretien comme je leur ai dit vous pouvez pas faire pire que moi donc vous avez juste à vous lancer. Les entretiens en fait ont très bien fonctionné, ça leur a vraiment permis de se mettre en confiance et de se rendre compte qu'ils y arrivaient très bien. Alors Passerelle continue sur différentes formes, ça peut être du juridique, de la comptabilité, de l'internet, etc. Puis il y a ces passages en fait lors des entretiens pour continuer à aider des gens.
Nous l'UMR nous permet d'avoir une journée détachée par an pour donner du temps à cette association. Donc là j'ai donné un quota par exemple de trois heures et j'essaierai du coup de redonner en fin d'année et d'aider d'autres personnes à passer et à s'améliorer lors des entretiens et de démystifier en fait l'entretien et les mettre en confiance surtout. Je suis engagé à l'UMR, je suis aussi engagé dans ma vie personnelle puisque récemment j'ai fait une mission humanitaire à Madagascar que j'ai fait grâce à l'UMR.
C'est un projet qu'on a monté avec mon collègue Cédric sur les personnes seniors en difficulté à Madagascar. Il y a trois ans on a décidé de monter un projet financier en collaboration avec Mission Humanitaire qui est une association française qui permet tous les jours de livrer 20 repas à des personnes seniors qui sont vraiment dans le besoin, qui puissent manger tous les midis. Donc pendant trois ans du coup ces personnes ont pu manger à Madagascar et nous on a tenu à aller sur place du coup faire un voyage humanitaire pendant quinze jours qu'on a fait au mois de novembre pour voir comment se passait l'organisation de ces repas donnés le midi et puis de participer à un voyage humanitaire comme on le connaît plus généralement c'est à dire d'aider, de soigner 2000 personnes comme on a pu faire tout au long de ces quinze jours.
L'UMR a donné une somme qui a permis d'acheter du matériel frigidaire etc et puis d'avoir aussi un salarié sur place tous les jours préparant à manger, faisant la vaisselle. Donc ce budget alloué annuellement a permis de fidéliser ces personnes seniors, de les aider au quotidien, vraiment au quotidien et à tel point que c'est devenu pour eux un événement au quotidien. Ces personnes, on l'a découvert, ça leur permet tout simplement de s'habiller, de mettre leur habit du dimanche mais tous les jours pour marquer l'événement.
C'est des gens qui n'ont vraiment rien mais qui ont une tenue qu'ils la mettent pour aller manger ce repas de nuit. C'est faire des prières collectives, c'est danser aussi comme on a pu le faire avec eux. C'est vraiment des moments extraordinaires de vie où on ressent toute l'humanité possible et imaginable. J'avais une petite dame à côté de moi qui n'avait rien, qui faisait la manche au marché, qui fait la manche au marché au moment où on se parle certainement.
J'ai vu tellement de lumière dans ses yeux, tellement de joie qu'elle m'a invité à danser. Elle était fière de m'emmener danser. Alors j'avoue que je ne sais pas du tout danser mais j'ai fait ce que j'ai pu. Et on a dansé tous les deux et j'ai senti tellement d'amour, tellement de joie pour une personne qui n'avait absolument rien que ça m'a permis de me rendre compte de toute la richesse en fait de l'opération qu'on a faite, toute la joie qu'on peut amener à travers l'UMF dans le quotidien de ces gens qui n'ont absolument rien.
On a l'impression de loin qu'on ne fait pas grand chose et finalement c'est beaucoup. De vrai en fait un petit peu, ma petite échelle, ma petite colibri m'a permis de me rendre compte qu'on a beaucoup de chance en fait de pouvoir donner ne serait-ce qu'un petit peu en tant qu'humain à des personnes du bout du monde. Si j'avais un conseil à donner c'est de se lancer tout simplement. C'est de ne pas avoir peur ou trouver des excuses parce qu'on des excuses on en trouve tous par rapport à nos vies bien remplies mais de donner aux autres ça apporte tellement en fait, ça nous permet de nous enrichir à titre personnel et pour ça il faut juste foncer en fait et ne pas se trouver des excuses.
Donner de soi ne va pas de soi et quand on y est prêt, ni il y a une raison nous pousse à reporter notre investissement. C'est pour favoriser l'engagement concret de ses collaborateurs et de ses élus que ViveSolidaire a été créé. Alors rendez-vous sur la plateforme ViveSolidaire pour découvrir les offres de bénévolat disponibles près de chez vous. C'est une belle aventure humaine qui pourrait commencer.