LSDA #03 Mathilde

Mathilde leads a busy life with work, family, and her passion for horseback riding. Through her partnership with the Vrac grocery store, she has found a way to make a difference. The UMR partnership with Vrac brings quality bulk products to neighborhoods so people can consume quality goods. As a volunteer, Mathilde's tasks include unloading the truck, setting up stands, and weighing and packaging food for customers. The distribution takes place in locations provided by the municipalities. The products offered include fruits, vegetables, cleaning products, oil, eggs, flour, and jars. Volunteers come from different backgrounds, including association members, local residents, and young people accompanied by their educators. The UMR provides funding for 200 vouchers worth 15 euros to be distributed to the most financially disadvantaged association members over the age of 60. This allows them easier access to quality products. The UMR's support is greatly appreciated by the association and Ce podcast vous est présenté par ViseSolidaire. Entre son travail, sa vie de famille et sa passion pour l'équitation, les journées de Mathilde sont bien remplies. C'est grâce à lui-même et à son partenariat avec l'épicerie Vrac que Mathilde a pu consacrer un temps solidaire qui eut permis de se sentir différemment utile. L'UMR est un partenariat avec l'association Vrac qui amène dans les quartiers des produits de qualité en vrac afin que les personnes puissent consommer des produits de qualité. J'ai pu participer à la distribution dans le cadre de ce partenariat. Ma mission était assez large puisqu'il fallait décharger le camion, installer les stands et tenir un stand. Cela consiste à peser des aliments, les mettre dans un contenant apporté par le client ou fourni par l'association. Ensuite, après la distribution, on fait le nettoyage, on range et on recharge le camion. Cela se déroule dans des locaux prêtés par les mairies. Les produits proposés sont essentiellement des fruits et légumes secs contenus dans des gros seaux. Il y a aussi des liquides, tout ce qui est produits d'entretien, huile, oeufs, farine, légumes et bocaux. Ce jour-là, plusieurs bénévoles étaient mobilisés. Ils se sont tous présentés tour à tour. Il y avait dans ce lot de bénévoles deux personnes adhérentes de l'association. Il y avait des résidents du coin, quartier Malakoff. Il y avait également des jeunes d'entre 16 et 20 ans qui étaient là avec leurs éducateurs pour se rendre compte de ce qu'était le milieu associatif. On a vraiment partagé un très bon moment ensemble. En début d'année, on nous a demandé si on souhaitait participer à une des demi-journées. On était quelques-uns à s'être inscrits pour participer à cette distribution. En général, on y va à deux salariés. Il y a une douzaine de distributions sur lesquelles l'UMR est mobilisé. Cela fait quand même 24 salariés mobilisés. C'est aussi un financement qui est fait par l'UMR pour 200 bonnes de 15 euros qui sont à distribuer aux adhérents les plus démunis de l'association. Ils sont sélectionnés parce qu'ils ont plus de 60 ans et qu'ils sont en situation financière complexe. Cela permet d'avoir plus facilement l'accès à des produits de qualité. C'est le deuxième coup de pouce de l'UMR pour cette association. C'est vraiment un échange. Il y a de tout horizon, mais il y a aussi des personnes qui viennent là pour casser un peu l'isolement parce qu'elles n'ont pas beaucoup de contacts avec d'autres personnes dans le quartier. En revenant sur l'épicerie, c'est aussi l'occasion pour eux de sortir de chez eux et de rencontrer du monde. On discute énormément. Il y a justement une femme qui m'a particulièrement touchée puisque c'est elle qui m'a appris que l'UMR distribuait ses bons d'achat de 15 euros. Elle m'a vraiment remercié chaudement pour ce bon qui lui a permis de pouvoir consommer des bons produits. Je pense qu'elle avait peut-être une situation financière qui était assez difficile. L'échange avec les autres bénévoles était aussi intéressant parce que là encore, il y avait des adhérents et des jeunes des quartiers alentours. Quand j'ai dit que j'étais là bénévole sur mon temps de travail, les jeunes pour eux, c'était complètement ubesque. Ils avaient du mal à comprendre comment c'était possible. C'est assez drôle parce qu'en plus, ils sont assez jeunes. Ils n'ont pas encore connu le monde du travail. Peut-être que ça leur a donné encore plus envie d'aller travailler. Peut-être qu'ils auront le droit aussi à un moment donné de pouvoir quitter leur lieu de travail pour pouvoir aller faire ce genre d'action. C'est vrai qu'on a tous une vie active qui est très prenante. On n'a pas forcément toujours de temps à consacrer aux autres. Je vais être claire avec vous. Je n'ai pas beaucoup de temps dans ma vie perso. Je suis déjà membre d'une autre association dans le milieu équestre. On ne peut pas non plus être partout. Clairement, si les employeurs pouvaient à tous faire la même démarche que l'UMR, ce serait topissime pour l'ensemble du milieu associatif. Donner de soi ne va pas de soi. Et quand on y est prêt, ni il y a une raison de nous pousser à reporter notre investissement. C'est pour favoriser l'engagement concret de ses collaborateurs et de ses élus que Vive Solidaire a été créé. Rendez-vous sur la plateforme visolidaire.fr pour découvrir les offres de bénévolat disponibles près de chez vous. C'est une belle aventure humaine qui pourrait commencer.