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TDMA 18/01/22

TDMA 18/01/22

Valentin Valette PressValentin Valette Press

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Au programme de ma chronique hebdomadaire sur l'Amérique latine : vente de lait en derniers recours pour les éleveurs bovins vénézuéliens, record de température en Argentine, condamnation d'un des criminels les plus recherchés au Méxique. Et pour finir je vous emmène au Guatemala où le président lutte pour pénaliser davantage les passeurs de migrants.

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Valentin discusses how Venezuelan cattle farmers are adapting to survive the economic crisis. Due to rising costs, farmers are selling milk for dollars instead of the devalued national currency. Australia, Argentina, and neighboring countries are experiencing record-breaking heatwaves, affecting agriculture and causing financial strain. Mexican prosecutors have sentenced José Antonio Yépez, leader of the Santa Rosa de Lima cartel, to 60 years in prison for drug trafficking, oil theft, and kidnappings. The president of Guatemala has proposed increasing prison sentences for smugglers, with penalties of up to 30 years, following the death of 55 migrants in a truck accident. The government aims to crack down on inhumane smuggling practices. Le TDMA Et pour notre dernier escale, c'est l'Amérique Latine avec Valentin. Salut Valentin. Salut. Et pour ton premier sujet, tu voulais nous parler des éleveurs vénézuéliens qui doivent s'adapter pour survivre à la crise. En effet, du lait contre les dollars, voici une mesure indispensable de ces éleveurs au Venezuela pour gendrer debout en pleine crise économique. Au Venezuela, près de 2,5 millions de têtes de bétail parsemé le pays, et les éleveurs ont été en colère depuis 4 ans. Aujourd'hui, ce chiffre est tombé à 1,7 million. La cause, une inflation des coûts d'élevage. Face à cela, les producteurs se sont tournés vers la vente de lait, alors que leurs vaches ne sont pas laitières. Cette vente se fait de plus contre des dollars plutôt qu'en échange de la monnaie nationale, le bolivar vénézuélien, qui est en dévaluation croissante depuis quelques années. Vous l'avez peut-être vu, mais en Australie, il a été atteint un record de température depuis plus de 60 ans. C'est aussi le cas de l'Argentine et de ses voisins qui subissent une vague de chaleur historique en plein milieu de l'été. De nombreuses villes ont affiché des températures jusqu'à 45°C. Certains habitants déclarent même que leur corps, à force d'être exposé à autant de chaleur, s'y est habitué. La chaleur et une sèche fraise pour le renonger ont également frappé les cultures du pays. Cela a pour conséquence d'affaiblir les agriculteurs financièrement, en plus de la crise écologique. Vendredi, les procureurs mexicains ont annoncé la condamnation à 60 ans de prison de l'un des criminels les plus recherchés au Mexique. Son nom? José Antonio Yépez, chef du cartel de Santa Rosa de Lima, basé à Guanajuato. Narcotrafiquant, il était aussi connu pour ses vols de pétrole ou encore ses enlèvements. L'état de Guanajuato, où ses activités se concentraient, est une cible facile pour les voleurs de l'or noir car la région est sillonnée de pipelines et elle abrite une grande raffinerie. Le président López Obrador s'était engagé à faire baisser les niveaux de violence record et également réduire le vol endémique de pétrole. Et pour terminer, on parle du Guatemala et le président a décidé d'augmenter les peines de prison au maximum contre les passeurs de migrants pour aller potentiellement jusqu'à 30 ans. En effet, Alejandro Guiamatey a présenté vendredi au Congrès une initiative visant à augmenter considérablement les peines de prison pour les passeurs, avec des peines pouvant aller jusqu'à 30 ans pour les pires contrevenants. Au Guatemala, les coyotes, qui sont les passeurs de migrants, restent actuellement entre 2 et 5 ans de prison. L'annonce du président fait suite à la mort de 55 migrants qui étaient à bord d'un camion surchargé et qui s'est renversé dans le sud du Mexique. Parmi les victimes, la plupart étaient guatemaltèques. En réponse à cela, le gouvernement cherche à réprimer les passeurs qui transportent les migrants dans des conditions inhumaines ou qui les livrent aux mains de groupes criminels. Ainsi, Guiamatey a appelé à ce que la réforme soit adoptée comme une question d'urgence nationale. Pour être adoptée, celle-ci devra réunir les deux tiers des 160 membres du Congrès, ce qui sera une quasi formalité.

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