Details
Nothing to say, yet
Details
Nothing to say, yet
Comment
Nothing to say, yet
In this episode, the speaker discusses three persistent stereotypes about wooden construction. The first stereotype is that wooden structures must have wooden siding that turns gray over time. The second stereotype is that wooden construction is only suitable for small projects. The speaker argues that wooden construction can be used for any type of building. The third stereotype is about fire safety, and the speaker explains that wooden structures can be just as safe as steel or concrete structures. The speaker also discusses different types of wall finishes that can be used with wooden construction, such as plaster, aluminum, and brick. They emphasize that the choice of finish is flexible and can be adapted to suit any design. The speaker concludes by explaining the advantages of using wooden siding, such as its ease of installation, cost-effectiveness, and low environmental impact. They also clarify that the graying of wooden siding is purely aesthetic and does not affect the struct Bonjour et bienvenue dans ce deuxième épisode de Toi et moi. Dans cet épisode, on va s'attaquer à quelques clichés tenaces autour de la construction bois. Cet épisode va également nous permettre de redétoucher son montage vidéo parce que c'est un métier. Donc, ces trois clichés persistants en introduction sont les suivants. Le premier, le plus tenace, c'est qu'une structure bois doit avoir un bardage bois et le bardage bois grise et du coup, la construction bois implique un bardage bois qui grise et donc qui implique quelque chose. Bonjour et bienvenue dans ce deuxième épisode de Toi et moi. On va en profiter pour déconstruire quelques clichés autour de la construction bois ou éclaircir quelques points. On va en profiter également pour roder la chaîne en termes de vidéos de prise de son de montage. On a eu dans le premier épisode quelques loupés ou quelques trucs améliorés. On va également en profiter de cet épisode pour se roder. Alors, les trois clichés persistants, c'est que la construction bois doit infinitement avoir un bardage bois dans la tête des gens. Construction bois égale bardage bois et c'est ce cliché que je voudrais déconstruire. Le deuxième point que je voudrais aborder, c'est que la construction bois doit être réservée à des petits ouvrages dans l'imaginaire collectif. La construction bois, c'est la pergola, c'est la cabane au fond du jardin mais c'est pas un matériau qui est envisagé dans la tête du grand public pour créer de grands ouvrages. J'aimerais revenir sur ce point. Enfin, le dernier point sera sur la sécurité à l'incendie. J'aimerais faire comprendre qu'une construction bois est aussi sécurisante qu'une construction avec ses homologues structures type acier ou bétoine. Allez, c'est parti pour ce deuxième épisode. Donc, ce premier point, construction bois, bardage bois. J'aimerais revenir sur ce qu'est une paroi, ce qu'est un mur. Un mur... Un mur, c'est un mur, c'est un mur, c'est un mur, c'est un mur. Bonjour et bienvenue dans ce deuxième épisode de Toi et moi. Bonjour et bienvenue dans ce deuxième épisode de Toi et moi, la chaîne YouTube qui fait pétiller la construction bois. On va profiter de ce deuxième épisode pour déconstruire quelques clichés autour de la construction bois. Ça nous permet également de rôder un petit peu l'ensemble du matériel de la chaîne, vidéo, audio, montage. C'est un métier. Donc, les trois clichés que j'aimerais aborder, voilà, comme ça, pendant les vacances de Noël, c'est finalement que la construction bois implique un bardage bois. C'est quelque chose de complètement faux. Ensuite, le second point sur lequel j'aimerais revenir, c'est que la structure bois serait réservée finalement aux petits ouvrages type pergola ou petites extensions. Maintenant, la construction bois a atteint une maturité, une technicité qui nous permet de réaliser tout type d'ouvrage. Enfin, j'aimerais revenir sur la sécurité incendie. En quelques mots, pour expliquer que la construction bois est aussi sécuritaire qu'une construction en béton armé ou en acide. Voilà le programme de ce deuxième épisode. Et c'est parti tout de suite à ta conduite au premier point. Donc, il faut revenir sur la composition d'une paroi. Finalement, une paroi se compose de quatre éléments. Donc, un isolant sur lequel je vais parvenir, un matériau de structure qui peut être principalement de trois natures. Donc, ça peut être du bois, de la maçonnerie traditionnelle ou du béton armé et enfin de l'acide. On a un parement intérieur qui peut être forcément de type placo, le parement le plus courant et également un parement extérieur. Il faut savoir que le parement intérieur, le choix du matériau de structure et le choix du matériau de parement sont complètement décorés. On peut adapter n'importe quel système constructif pour supporter n'importe quel parement. On pourrait très bien imaginer une construction maçonnerie traditionnelle bardée en bois à l'extérieur et également avoir un matériau intérieur de type contreplaqué de peuplier. On pourrait très bien s'imaginer un bâtiment de maçonnerie traditionnelle qu'on aurait complètement encapsulé de bois. Moi, comme je vous l'ai expliqué lors du premier épisode, j'ai un bureau d'études en construction de bois, donc on va plutôt éclairer ce propos avec des structures en bois qui ne sont pas bardées en bois. On va faire un petit peu de technologie et montrer deux, trois exemples pour montrer dans les faits que construction de bois est différente de bardage bois. Un premier exemple le plus marquant que je vais vous montrer, vous m'excuserez pour la qualité de la photo qui va apparaître ici, c'est un parement enduit. On peut très bien avoir des parements enduits sur des structures bois. Le parement enduit n'est pas réservé à la maçonnerie. L'idée de ce projet en deux mots, c'était de réaliser une isolation extérieure sur un bâtiment existant et de réaliser une extension bois. Le choix de l'enduit a été fait pour avoir une continuité de parements entre l'existant qui est rénové et la construction bois attenante. Et comme vous voyez, si vous n'avez pas dit qu'il y avait une structure bois porteuse, vous n'auriez pas deviné. Ensuite, un deuxième exemple qui est toujours dans l'ordre d'une extension au parement alu. Donc le parement alu, il va nous permettre ici, le choix de l'architecte s'est porté sur ce parement là pour avoir une insertion très discrète. Et si vous n'avez pas dit également là qu'il y avait eu une surélévation, c'est impossible à deviner pour un passant qui passe dans la rue. Enfin, j'aimerais terminer avec un parement le plus audacieux qu'on a eu l'occasion de monter à l'agence. C'est un parement type briques. Donc le parement de type briques a été choisi par l'architecte pour réaliser un moucharabis. Ce projet est encore situé dans Nantes, à une très grande proximité avec les bois là. Et le moucharabis permet de laisser rentrer la lumière tout en permettant de créer un masque. Voilà, donc là on a une structure bois qui porte un parement de type briques. Donc vous voyez que la construction bois finalement n'est pas limitée et on trouve des adaptations suivant les parements. Pour un enduit, on va mettre un parement type fibre de bois. Pour supporter les briques, on a construit en fait une équerre métallique, un petit mur qui permet de supporter les briques. Donc on trouve toujours des solutions pour réaliser le parement qu'on souhaite. Donc il faut vraiment se mettre à la tête que finalement, parement intérieur, structure et parement extérieur, c'est complètement libre de choix. C'est aussi l'occasion de revenir sur le fait que choisir un architecte pour ses matériaux de construction permet quand même de choisir le meilleur parement au meilleur endroit pour l'adapter à tout type de situation. Je vous ai montré trois projets à Nantes où on a choisi un parement, où l'architecte a choisi un parement complètement différent pour s'adapter à la situation. C'est important d'avoir un regard extérieur et compétent pour permettre de choisir le meilleur parement et celui qui est le plus adapté. Enfin finalement, c'est pourquoi en construction de bois, on privilégie le bardage bois. C'est ce qui a bien intérêt, j'aimerais l'expliciter quand même rapidement. Moi je suis technicien, donc je vais quand même donner l'argument technique, c'est ce qui me vient le plus rapidement en tête. Il faut savoir que le bardage bois sur une construction de bois, il doit être préfabriqué à l'atelier par le charpentier. Donc vous pouvez lever directement votre mur sur le chantier avec le bardage intégré. Ou même si le bardage n'est pas préfabriqué, il sera posé par le charpentier, donc ça fait la réduction d'un lot pour la maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'oeuvre, donc ça peut amener plus de rapidité. Ensuite un deuxième argument, il ne faut pas se voiler la face, le bardage bois, dans sa version la plus simple, par exemple une lame, une simple lame en doubla par exemple, ça fait partie quand même des parements les moins chers. Vous imaginez que vous mettez en place un parement brique ou une cassette à lus, c'est quand même des coûts qui sont bien plus onéreux. Enfin un troisième argument quand même, un argument d'empreinte énergétique, d'un point de vue écologique, le bardage bois c'est quand même le matériau qui nécessite le moins d'énergie à sa fabrication. Voilà, un dernier mot enfin pour finir sur les parements et la construction bois, c'est le fait que le bardage bois grisaille. Effectivement le fait que le bardage bois grisaille c'est dû aux UV du sol, ça ne terre que l'esthétique et donc la résistance mécanique du bardage est préservée. Donc il faut là encore rassurer le grand public que le grisaillement n'entraîne pas de problème structurel. Par contre, si le grisaillement vous embête, maintenant vous savez que vous avez un tas de parements disponibles sur le marché. Voilà donc, construction bois, pas bardage bois. Deuxième cliché, c'est que la construction bois sera réservée aux tisoirs. Je vais vous expliquer comment la construction bois finalement depuis cette planchée, je suis revenu assez longuement là-dessus dans le premier épisode pour dire que la construction bois avait deux visages finalement, la construction bois traditionnelle, ancienne, en chaîne et la construction bois moderne qui était plus, qui était plus, qui utilisait plus le résine. En fait, pour passer une étape en termes de franchissement, il y a le métal qui est venu au secours de la construction bois. En fait, la clé de tout, la clé finalement à la construction bois qui a permis de augmenter en portée, c'est le fait d'avoir des assemblages plus performants. Et cette performance est obtenue grâce à l'acier. En fait, avant les assemblages traditionnels, ou disons avant l'acier, on avait finalement des boulons, on avait fait préfabriquer l'ancêtre du boulon qui travaillait en cisaillement bois-bois. Et le fait d'insérer une plaque de métal, ça fait que notre organe d'assemblage travaille en cisaillement bois-métal-bois. Et un organe qui travaille dans ce type de configuration reprend énormément de charge. Et donc, l'insertion de l'acier a permis d'avoir des assemblages réduits en taille et qui reprennent beaucoup plus de charge. C'est pour ça qu'on peut faire par exemple des poutres treillis efficaces qui portent sur plusieurs dizaines de mètres. Je vais vous montrer ici un exemple qu'on a calculé à l'agence d'une poutre treillis d'une trentaine de mètres. Donc les assemblages sont réalisés avec des plats métalliques en âme qui viennent s'insérer dans les morceaux de bois, dans les diabonales et dans les membreurs du treillis et qui sont ensuite brochés. Donc on a vu, la construction bois l'a gagné aussi en longueur avec le matériau, c'est le matériau lamellicole. Le fait de l'usage du lamellicole, ça nous a permis de préfabriquer des poutres maintenant qui peuvent aller jusqu'à, je ne sais plus, des gabarits routiers, 30-40 mètres. Il y a des poutres qui font 2 mètres de haut. Donc la technologie lamellicole et l'usage de l'acier, de ces assemblages nouveaux, nous ont permis finalement d'avoir des portées énormes en construction bois. Après, comment on a gagné en hauteur ? Finalement, on revient à ce morceau de CLT, là, à côté de moi. Le CLT nous a permis de gagner, lui, en hauteur. J'aimerais juste faire un petit rappel d'ailleurs, entre parenthèses. On oppose souvent bois et béton, mais il faut savoir qu'en termes de compression, de résistance à la compression, le bois et le béton ont dans les codes quasiment la même résistance à la compression. Vous mettez un poteau en béton qui fait 20 par 20, un poteau en bois qui fait 20 par 20, vous aurez la même charge admissible. Donc vous imaginez, vous avez des murs en CLT, on peut faire des murs qui sont pleins, en bois d'une vingtaine de centimètres, donc on peut avoir la même résistance qu'un mur en béton. Et du coup, c'est tous ces immeubles que vous voyez, qui commencent à fleurir maintenant, qui montent de l'air plus simple jusqu'au l'air plus sombre, en France, 11 étages à peu près, ça nous a permis de monter en hauteur. Donc voilà, la construction bois moderne s'est déployée dans ses deux dimensions, la longueur et la hauteur, grâce à différentes technologies. Elle est maintenant assez mature pour relever quasiment n'importe quel défi. Je dirais le seul qui lui est encore un petit peu exclu, sur lequel il faut travailler, c'est vraiment l'usage extérieur, en structure, l'usage de type pont, qui n'est pas du tout démocratisé, mais qui va sans doute le devenir en quelques années. Ensuite, le dernier cliché sur lequel j'aimerais revenir, c'est la sécurité incendie. Pour ça, j'aimerais revenir sur l'essence de la sécurité incendie. Donc, l'objectif de la sécurité incendie, c'est de permettre l'évacuation des locaux pendant le feu, pendant le déroulement de l'incendie. Et également, le deuxième objectif, c'est de compartimenter l'incendie. Vous imaginez un immeuble de logement. L'objectif, ça va être de contenir le feu dans un appartement pour que l'ensemble des autres occupants puissent évacuer. Donc deux objectifs de la sécurité incendie, permettre l'évacuation et permettre le cantonnement du feu dans un espace précis. La construction bois, en fait, pour parer ces contraintes, c'est allié au plâtre. Le plâtre qu'on utilise comme remettement intérieur. Par exemple, une plaque de BA18, donc un placo un petit peu plus épais que chez les particuliers, qui est BA13, permet d'avoir une résistance passive de 30 minutes. Donc, sur les petits collectifs type R2, vous comprenez qu'un parement BA18 qui offre une protection vis-à-vis de l'incendie de 30 minutes permet à l'ensemble des occupants d'évacuer. Et plus, finalement, on va pouvoir monter en étage, plus on va pouvoir réaliser des ERP, des établissements en recevant du public avec beaucoup de personnes, plus on va mettre de place, finalement, pour garantir une tenue au feu adaptée. Voilà. On retient 3, 4, 3, 4 crans de sécurité au feu à une demi-heure, une heure, une heure et demie, deux heures. On met de plus en plus de plaques de placo pour nous permettre de passer les différents secs. Donc, une construction bois est aussi sécurisante, elle est même standard qu'une construction en acier ou en béton. Enfin, il y a quand même un avantage du bois vis-à-vis de la sécurité incendie que j'aimerais marteler ici. Le bois brûlé, effectivement, mais au moment de brûler, une poutre, il va se créer une couche de charbon autour de la poutre. Et cette couche de charbon, elle va protéger le bois à cœur. Et le bois à cœur va garder sa résistance mécanique initiale. Et ça va nous permettre, donc, de laisser brûler, enfin, d'augmenter la section de la poutre, de la durée pendant laquelle on veut protéger le bâtiment. Moi, j'ai fait mes études à Clermont-Ferrand. Et Clermont-Ferrand, vous savez, c'est le siège de Michelin. Michelin, la seule entreprise du 440 qui n'a pas son siège d'appareil. Elle construit des hangars pour stocker des pneus. Michelin fait des pneus. Et donc, pour avoir une sécurité incendie, pour avoir une stabilité au feu du bâtiment de plus d'une heure, on a utilisé des poutres en bois qui ont été surdimensionnées, finalement, pour permettre une combustion lente pendant une heure et du coup, pour garantir la stabilité de la structure sans laisser brûler le bois, justement. C'est un des seuls matériaux qui nous permet de faire ça. Et moi, en tant que jeune ingénieur, j'ai été perturbé pour me dire que pour résoudre une problématique de type incendie, on avait utilisé des poutres en bois. Ça, c'est quelque chose que j'aimerais marteler, utiliser le bois pour résoudre des problèmes de type incendie. Voilà, donc, on a vu que la construction bois, finalement, s'était adaptée à la modernité. On pouvait franchir de grandes longueurs, on pouvait franchir maintenant, on pouvait monter en hauteur. Et du coup, finalement, quels sont les freins de la construction bois aujourd'hui ? Je dirais qu'ils sont de deux types. Le premier frein de la construction bois, c'est en France, particulièrement, dans les autres pays, l'ensemble des pays face à la construction bois n'est pas homogène, on ne peut parler qu'en France. En France, on est invité de tradition du béton. Il faut savoir que ce sont les Français qui ont inventé la plupart des grandes avancées du béton. La plus importante, la pré-contrainte, elle a été inventée par un Français qui s'appelle Frécinet. Cette invention, c'est quand même un pied de nez, finalement, c'est quand même un pied de nez aux Romains. C'est incroyable, on a permis d'avoir une goutte à l'horizontale. Je vais vous expliquer ça rapidement. Une goutte, c'est une forme qui a une solidité propre. Cette forme a une stabilité dimensionnelle. En empilant des petites pierres, on crée finalement un arc de compression. Cet arc de compression nous permet de franchir tout type d'obstacles. On avait résolu les obstacles de franchissement à l'époque. Avec l'arc et avec les pieds. Avec le béton pré-contraint, finalement, on prend des aciers qu'on tire et on vient comprimer du béton. Du coup, on peut avoir une structure qui reste comprimée sans avoir la forme de goutte. C'est pour ça que je dis que le béton pré-contraint nous a permis de créer une goutte à l'horizontale, toujours comprimée, et c'est un moyen de franchissement vachement intéressant. Intellectuellement, c'est des choses qui sont énormes. Du coup, la France a également développé plein d'établissements scolaires qui forment la construction béton. C'est quelque chose de très ancré, très industrialisé. C'est pour ça que la construction bois a également du mal à s'imposer. C'est que c'est moins dans nos mœurs. J'en veux pourpreuve également. Par exemple, le barrage de Genicia, au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, pendant quelques années, le barrage de Genicia était le plus grand barrage hydroélectrique d'Europe. C'est un barrage poids, il a été construit dans les années 50. Du coup, il y a un vrai savoir-faire en génie civique traditionnel français. Donc la construction bois se développe petit à petit, mais c'est également parce qu'on a une culture de béton qui est très développée, et cette culture de béton amène également plein d'atouts au niveau national. L'autre, finalement, raison pour laquelle la construction bois n'est pas autant développée, c'est évidemment un problème de coût. La construction bois est encore légèrement, et encore plus chère que les autres systèmes constructifs. Mais je pense que je vais faire un petit peu de perspective ici, pour terminer, parce que cette vidéo YouTube, je pourrais la regarder dans cinq ans, je pourrais voir si j'ai raison ou tort. C'est-à-dire que les trois matériaux de construction principaux, donc l'acier, le béton et le bois. Le bois, c'est celui qui demande le moins d'énergie pour produire des poutres. L'acier, il faut fondre le minerai. Il doit faire avec de la coque, et on a des fours, on a un process industriel assez lourd. Les fours, ils tournent à plus de 1000 degrés, je crois que c'est 2000 degrés pour faire fondre l'ensemble du processus. Pareil, pour le béton armé, il faut de l'acier, donc processus lourd. Pareil pour le ciment. Pour faire le ciment, il y a aussi une technologie de fourneau qui est très énergivore. Et donc, en ce sens, le matériau bois demande le moins d'énergie pour produire des éléments structurés. Et du coup, dans un monde finalement maintenant qui se régionalise, on voit clairement que les tensions internationales dessinent deux grandes faces du monde. Le monde occidental qui regroupe l'Union Européenne et l'Union Américaine. Et du coup, le bloc russo-asiatique. La Russie qui était très grande exportateur de matières premières, maintenant elle est fournie, donc finalement le pétrole et le gaz à la Chine et à l'Inde. Et du coup, l'Europe, dans la mondialisation, on va être un continent dont l'accès aux matières premières va devenir de plus en plus compliqué et cher. Et du coup, dans un monde où l'accès aux matières premières devient cher, la construction bois, qui est peu consommatrice de matières premières, va sans doute être aussi chère que les autres matériaux de construction. Et moi, je pense, également, s'il va rendre abordable la construction bois dans les prochaines années, il va s'industrialiser également. Donc l'industrialisation, un coût des matières premières qui augmente, va faire que la construction bois ne va pas être abordable, mais va être au même niveau que les autres. Et voilà, c'est terminé pour ce second épisode de Toi et moi. On se retrouve très vite dans le premier épisode où je vais vous parler du bateau Lavoie. On va entrer dans les épisodes un petit peu plus techniques. Le bateau Lavoie, c'est un bar qui est situé sur les quais de l'herbe à Nantes. Et on va aller voir ce qui a été fait, ce qui a été bien fait et comment on va le rénover. D'ici là, portez-vous bien et construisez en bois.