black friday sale

Big christmas sale

Premium Access 35% OFF

Home Page
cover of JeanDutourd_LBJFerre_02_2004
JeanDutourd_LBJFerre_02_2004

JeanDutourd_LBJFerre_02_2004

00:00-12:38

Débat sur la reconstruction du Palais des Tuileries

Audio hosting, extended storage and much more

AI Mastering

Transcription

The main ideas from this information are: - The speaker apologizes for not responding to a letter from Maître Viaggi 40 years ago. - The speaker discusses the possibility of reconstructing the Palais des Tuileries, expressing enthusiasm for the idea. - The speaker mentions other buildings that have been reconstructed and suggests using the same approach for the Palais des Tuileries. - The speaker talks about the mayor of Paris's comment on not wanting Paris to become a museum and expresses concern about the future of the city's architecture. - The speaker suggests using chaises à porteur instead of cars and jokes about using the Bastille as a replacement for the Opéra. - The speaker receives well wishes from friends in the studio and discusses the reconstruction of the Château de la Ponte in Ajaccio using stones from the Tuileries. ["The Nutcracker Suite No. 2 in A Minor"] Ici Radio Courtoisie, la radio libre du pays réel et de la francophonie. Dans le cadre des archives de Radio Courtoisie, voici le libre journal de Jean Ferré, assisté de Maryvonne. Nous renvoie là, et au bout du fil, si tout va bien, sur du tour de l'Académie Française. Eh oui, je suis là, je suis là rien qu'avec des amis, et je voudrais que je profite de la présence de Maître Viaggi pour lui dire que je lui demande pardon de ne pas lui avoir répondu il y a quarante ans à peu près. Il m'avait écrit que j'étais charmante, et depuis quarante ans j'ai le remords de ne pas lui avoir répondu. Mais c'est fait. Alors il a dû oublier lui, bien sûr. C'est fait. Mais moi j'ai pas oublié. Mais il vous dit que c'est fait, il accepte la réponse. Il accepte la réponse, elle arrive un peu tardivement, mais enfin avec toutes les grèves de la poste... Oui, c'est mieux vaut tard que jamais. Voilà. Et puis je voulais dire bonjour à Feuzan et à Trez, qui sont mes vieux camarades. Oui, bonjour Jean, bonjour collègue. Bonjour collègue. Bonsoir. Comment ça va mon petit Jacques ? Ça va, ça va, ça va. On est assis tranquillement devant un micro. C'est toujours bien, c'est toujours agréable. Oui, c'est bien. Puis ce qui est bien surtout, c'est de faire un seul dessin tout le journal. Parce que quand on a regardé un de tes dessins, on a vu le canard. Oui. De la première à la dernière page. Oui, c'est pour ça qu'il est de plus en plus petit. Voilà, c'est ça. Ben oui, c'est naturellement. Il dit il faut pas trop le montrer parce qu'il dévalue le reste. Bon, tout ça va te faire de l'arrêt ferme auprès de la direction, tiens. Oui. Sergent Dutour, un auditeur, vient d'envoyer une question pour vous. Allons bon. Il demande, si vous pouvez répondre à cette devinette. Où peut-on lire « espace saturé » ? « Espace saturé » ? Oui. C'est pas dans n'importe quel barraque aujourd'hui, non ? Je vois pas ce qu'il veut dire là. Eh bien, l'endroit où cet auditeur a lu « espace saturé », c'est à la Bibliothèque Nationale. Ah, ben c'est pas vrai. A l'entrée de la salle de littérature française. Mon Dieu. Et cela veut dire « salle complète ». Alors, je crois que ça intéressait l'académie pour son dictionnaire. Oui, et les anciennes parties souterraines, c'est pas mal ça, « espace saturé ». Parmi les sujets, car le temps va être court aujourd'hui, compte tenu du nombre de vos amis qui est dans le studio. Mais parmi les sujets de l'actualité, je crois qu'il en est un qui vous intéresse beaucoup. Ah ben oui, c'est le seul même. Le seul qui m'intéresse. Oui, c'est le projet de reconstruction du Palais des Tuileries. Ah ben c'est formidable si ça pouvait se faire. Vous voyez, ça fait 20 ans que je le demande. J'ai écrit je ne sais pas combien d'articles là-dessus. On aurait dû le faire. On aurait dû le faire avant de déménager au ministère des Finances. A partir de ce moment-là, si on avait reconstruit le Palais des Tuileries, tous les problèmes du Louvre étaient résolus. Et le ministère des Finances restait dans ses locaux magnifiques qui se trouvent rue de Rivoli. Enfin, vous savez, c'est toujours la même chose. C'est Rivarol qui le dit. Un homme qui a raison 24 heures avant tout le monde passe pour un fou pendant 24 heures. Alors là, moi j'avais raison 20 ans avant tout le monde et j'ai passé pendant 20 ans pour un fou. Mais comme j'ai l'habitude de passer pour un fou, ça ne me fait ni jour ni fois. Pourriez-vous nous rappeler en deux mots quand le Palais des Tuileries a-t-il été détruit ? Il a été détruit. Il a été incendié par la Commune en 1871. Il n'a pas été rebâti, je soupçonne, pour des raisons politiques. Parce que c'était là que, évidemment, l'Empereur tenait ses assises. Le Palais des Tuileries avait passé de la monarchie à l'Empire. Et on a dû considérer que c'était comme un symbole qu'il ait gagné. On ne l'a pas reconstruit sauf les deux pavillons de Marsan et le pavillon de Flore. Et si maintenant on le reconstruisait, ça ne serait pas tant. Et d'ailleurs, je crois qu'on peut le faire. C'est Philibert de Lorme, je crois, qui en avait été l'architecte. Et on a conservé les plans. Mais qui envisage de le reconstruire ? Je crois que c'est une... Écoutez, j'ai lu un titre sur quatre colonnes dans le Figaro. Charles Feuzan, qui est avec moi, le second lecteur du Figaro, confirmera où il était question, en effet, de reconstruire le Palais des Tuileries. Alors j'ai instantanément poussé des cris de bonheur, des cris de passion, des cris d'orfèvre, comme dirait Antonio. Et puis j'espère que ça se fera, parce que ça serait merveilleux. Et puis ça terminerait cet ensemble de palais nationaux qui est superbe et absolument unique au monde. Vous savez qu'en 1800, par là, ou dans ces eaux-là, le Palais du Luxembourg avait flambé, lui aussi. Il a été reconstruit absolument à l'identique dans les quelques années qui ont suivi. Alors je ne vois vraiment pas pourquoi on ne pourrait pas en faire autant. De même l'Hôtel de Ville. L'Hôtel de Ville a été reconstruit en dix ans. Mais l'Hôtel de Ville, il n'y avait pas d'inconvénients politiques à le reconstruire. Tandis que les Tuileries, il y en avait un. Mais maintenant, je pense que quand même, tout le monde sait à peu près à quoi s'inscrire sur le Second Empire, qui a été une période florissante pour la France et qui malheureusement s'est mal terminée, par la faute d'ailleurs de l'impératrice et pas de l'Empereur. Enfin bon, on ne veut pas faire de l'histoire de France, mais ça serait quand même formidable que l'on revoit s'élever ces Tuileries qui finissent, qui donnaient sur ce jardin ravissant et qui terminaient cet assemblage de palais unique. Mais qui va le financer ? Vous et moi naturellement, mais au moins ça sera de l'argent qui sera agréablement dépensé. Alors que nous avons financé également Bercy, nous finançons les colonnes de l'Urène, nous finançons les pyramides du Louvre. Pourquoi qu'on ne financerait pas les Tuileries ? Au moins ça serait beau. Mais il y avait des difficultés déjà pour la dernière aile du Louvre, du musée du Louvre, pour favoriser peut-être les musées de province. Je ne sais pas, mais enfin ça serait quand même formidable. Oui bien sûr. C'est vraiment joli. Mais le maire de Paris a dit qu'il allait... Le maire de Paris il a dit quelque chose qui m'a glacé d'horreur, parmi ses nombreuses interventions. Il a dit, il ne faut pas que Paris devienne une ville-musée. Alors quand on voit à peu près ce que ça veut dire derrière, ce que ça signifie, ce que cette parole contient de menace, on est épouvanté parce que ça veut dire qu'il faut qu'elle devienne une ville-musée. Si Paris ne devient pas une ville-musée, Paris devient une ville-plagiat, c'est-à-dire un assemblage de verre à ciel comme à New York. Oui mais je n'imagine pas l'homme ayant dit ça, décidant la reconstruction du palais des Tuileries. Ce n'est peut-être pas son affaire ça. C'est qui alors ? En bon sens je n'en sais rien, il ne faut pas me demander des trucs comme ça. Oui mais si vous ne dites pas qui... Ce n'est pas moi. Il a raison. Si vous ne dites pas qui va le faire... Je suppose le ministre de la Culture. Oui, c'est ce qu'il a dit. Il a raison. Parce que je les vois très bien construits dans une tour au centre du Parc des Tuileries. Ils sont capables de tout. Oui. Mme Treize ? Moi je vous propose, si vous voulez, pour diminuer la pollution et peut-être envoyer des chômeurs, c'est de remplacer les voitures par des chaises à porteur. Pour moi dans le centre du Louvre, ça serait pas mal. Mais parfaitement M. Le Marquis de Treize. Mais j'avoue qu'on pourrait aussi reconstruire la Bastille à la place de l'Opéra du même nom. Alors là, ça c'est ce que je demande aussi depuis 20 ans. Et on pourrait y enfermer les architectes qui nous ont défiguré Paris. Et d'autant plus qu'il y a beaucoup plus de délinquants que de mélomanes en France et qu'ils vont faire voir une prison qu'un opéra. Justement. Ça servira davantage. Bon ça c'est une bonne nouvelle. La reconstruction de la Bastille. Non, des tuileries. Des tuileries. La Bastille c'est pas encore programmé maintenant. Non, non, non mais... Alors messieurs dans le studio, qu'avez-vous à dire à Jean Dutour ? Jacques Faisan. Jean Dutour est un vieil ami. Je ne peux que lui souhaiter de bonnes choses et lui dire plein de compliments. Ah parce que t'es gentil. Alors là vraiment je suis très touché. Est-ce que tu fais toujours du vélo ? Ah non. Ah bah alors. Je pense avec une canne mon beau vieux. Le couteau est toujours jeune. Ah oui, oui. Le pinceau est toujours jeune. Oui, oui, bien sûr. La main ça va encore, c'est les jambes qui vont plus. Mais on est très satisfait de la main. On est très satisfait de la main. Heureusement qu'elle est là, celle-là. La main et la tête. Avec cette main, tout ne lâche pas la rampe. Jean-Baptiste Béziers, qu'avez-vous à dire à Jean Dutour ? Mais que si on reconstruit le Palais des Tuileries, il faudra peut-être également parler du Château de la Ponte, qui a été reconstruit à Ajaccio avec des pierres venant des Tuileries par le Duc Potos du Bongo. Oui, d'accord, mais je crois qu'il a flambé aussi récemment celui-là. Je l'ai vu, il est sur une petite colline à côté de l'Ajaccio. C'est très émouvant ce petit morceau des Tuileries. Oui. Mais est-ce qu'il n'a pas été incendié aussi ? Il a flambé, mais on s'est accommodé de la reconstruction. Avec les pierres, les mêmes pierres ? Avec les mêmes pierres. C'est un morceau des Tuileries que Potos du Bongo a fait porter en Corse pour le faire. Pierres après pierres, en numérotant les pierres. En numérotant les pierres. Il a reconstruit exactement un des pavillons des Tuileries. C'est très intéressant à voir d'ailleurs. Oui. Et bien on pourrait le récupérer pour refaire les Tuileries. Est-ce qu'il y a encore une famille Potos du Bongo ? Oui, sûrement. Ah oui ? Oui, bien sûr. Elle n'est peut-être pas d'accord ? Je ne sais pas, je crois qu'elle serait d'accord. En matière d'objets posés sur vos titres, où ça va servir de quoi ? Oui, mais la famille Potos du Bongo est à Paris. Et le Duc Potos du Bongo a succédé au Comte Potos du Bongo. Et le Duc Potos du Bongo a eu quelques ennuis avec Goul en particulier. Maintenant, il est mort. Et ses descendants seraient tout à fait d'accord, je pense, pour faciliter la construction des Tuileries. Ça serait formidable ça. Ah oui. Et je pensais leur demander leur avis. Ah oui. Et l'un d'eux est d'ailleurs installé à Ajaccio. L'un des descendants. Et qui habite dans le pavillon ? Dans le pavillon des Tuileries ? Non, je ne sais pas s'il habite le château de la Ponte. Je crois plutôt qu'il habite à Ajaccio. Parce que moi j'ai été très impressionné par le château de la Ponte. Je m'en suis monté exprès pour aller le voir. C'est une chose merveilleuse. C'est très étonnant. Jean-Baptiste, pourquoi ne demandes-tu pas au Duc Potos du Bongo de faire une déclaration concernant ce projet ? Pourquoi pas ? Il ne faut pas lui forcer la main. Non, mais je suis persuadé qu'il sera d'accord. Ça serait formidable. Ça ne serait pas lui forcer la main à lui, mais forcer la main au maire de Paris, ça serait peut-être pas mal. Alain XIII, qu'avez-vous à dire à Jean Dutour ? Eh bien qu'il continue. Qu'il continue de vous écrire des pauvres romans. Et vous le voulez continuer ? Oui. Cher Jean Dutour, le temps passe, mais je sais que la semaine dernière vous vouliez nous parler des maisons de retraite. Oh non, mais là il est trop tard. Il est trop tard. On en parlera la semaine prochaine. C'est un sujet que j'appelle l'actualité permanente. Bon, on en reparlera la semaine prochaine. C'est un sujet aussi permanent que la canicule. Ah bon ? Exactement. Alors, des messages d'auditeurs concernant les tuileries. Le projet de la reconstruction des tuileries a reçu l'approbation de l'Académie du Second Empire. Mais est-ce que l'Académie du Second Empire a les moyens de... Non, elle ne l'a pas, mais je croyais que c'était elle qui avait proposé ça. Et que justement, ça agitait beaucoup pour y arriver. Je me trompe peut-être. Je lis les journaux toujours d'un oeil un peu distrait. Eh bien, un autre quart d'heure est passé, et c'est toujours un bonheur de converser avec vous. Le bonheur est partagé. A bientôt.

Listen Next

Other Creators