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Today we discussed the diaconate, priesthood, and episcopate, which are the three levels of priesthood in the world. It's important to understand their canonical significance because through these roles, Christ works in the world. The priest shares Christ himself with the Church and by ordination, God gives His grace to the world. The ordination process, called "chirotonia," is the act of election and implementation of the pastoral role. Those who are ordained are instruments through which Christ works. Priests must understand that they serve the Church and the work they do is the work of Christ. The pastor must be aware that everything he does is the work of Christ, and he must do it wholeheartedly. The unity and harmony between priests and bishops are crucial, just as a guitar with twelve strings. All the faithful, along with the bishop and priests, must sing together in one voice. The priests and deacons must be in agreement with the bishop's will. They cannot Nous allons parler aujourd'hui du diakona, de la prêtrise, de l'épiscopat, des trois niveaux de réalisation de la prêtrise du Christ dans le monde. C'est très important de comprendre leur portée canonique, parce que, par tout ce qui est cette participation, cette prêtrise, en effet, c'est le Christ qui œuvre dans le monde. Par la prêtrise, celui qui est au service de l'Église nous partage le Christ-même. L'ère d'Huétus et d'Élie montre que, par la prêtrise, Dieu lit son œuvre à ce monde, parce que, par le prêtre, Dieu donne au monde tout entier sa grâce. Le sacrament de l'Église est perceptible et tangible, justement par l'œuvre de celui qui est diacre, prêtre ou évêque. Ces trois offices de l'Église se réalisent en partant d'un moment qui est appelé « chyrotonia ». Il s'agit d'un acte d'élection suivi d'un acte de mise en œuvre de cette charge pastorale. Par les personnes qui sont sujets de cette chyrotonia, le Christ lui-même œuvre. C'est pour cela que chacun qui est investi dans ce service de Dieu doit être conscient que lui ne veut pas autre chose que de transmettre ce que l'Église est. Le prêtre doit être conscient qu'il ne fait rien autre que d'être au service de l'Église. Le pasteur doit être vraiment conscient que tout ce qu'il fait, c'est l'œuvre du Christ, et il doit être émerveillé du fait que, par lui, un homme faible, comme tous les autres, ou même peut-être plus faible que d'autres, le Christ œuvre et il doit faire tout ce qu'il fait de tout son cœur. Père Dominique Rousselin-Jaye dit toujours que ceux qui sont appelés au service pastoral, s'ils ne font pas ce qu'ils font de tout leur cœur, ce n'est pas seulement qu'ils n'arrivent pas à accomplir l'œuvre de Dieu, mais ils la compromettent. Une fois qu'on est investi avec cette responsabilité pastorale, on doit l'assumer et la réaliser de tout notre cœur. Saint Ignace d'Antioche parle dans son Épitre aux Ephétiens du fait que le pasteur doit s'abandonner lui-même et laisser le Christ se manifester en lui, par lui. Et toujours, Ignace d'Antioche, dans l'Épitre aux Magnésiens 6.1, dit que l'évêque préside, selon le modèle de Dieu, avec les prêtres autour de lui, selon le modèle des apôtres. Toujours dans l'Épitre aux Ephétiens, il parle du fait que les prêtres et l'évêque doivent œuvrer dans une harmonie, c'est comme une guitare avec douze cordes. Et tous les fidèles, avec l'évêque, avec les prêtres, chantent d'une seule voix en formant une chorale. Il dit, chacun d'entre vous doit être intégré dans une chorale et votre harmonie doit œuvrer selon l'unité de Dieu. Il faut chanter par Jésus Christ d'une seule voix pour que vos actions soient visibles, pour vous montrer comme étant des parties du corps du Christ. Donc, il est utile de se manifester ainsi parce que vous avez la puissance et l'œuvre de Dieu en vous. Donc, cette conscience que les apôtres autour du Christ sont mis en actualité par l'évêque et les prêtres qui sont autour de lui, cette image est très importante. Le canon 39 des apôtres souligne le fait qu'entre l'œuvre de l'évêque et celle du prêtre doit être un lien très serré. Le canon 39 des apôtres dit que les prêtres et les diacres doivent être dans la même volonté avec l'évêque. Ils ne peuvent rien œuvrer sans la volonté de l'évêque. Et le canon 57 de l'Odyssée souligne aussi cet aspect. Donc, les prêtres ne peuvent rien faire sans la volonté de l'évêque. Saint Jean Chrysostome parle du fait que les prêtres œuvrent l'œuvre de l'Église. Et c'est pour cette raison, même si les prêtres sont marqués par des faiblesses, l'œuvre de l'Église se réalise. Il souligne le fait que Dieu donne sa grâce même à ceux qui sont indignes. Ce n'est pas Dieu qui les ordonne, l'évêque leur donne, mais Dieu assume ce que l'évêque assume pour le salut du peuple. Saint Jean Chrysostome dit que si Dieu a parlé aux hommes même par un âne et par Valam, il peut parler aussi dans des personnes qui sont faibles, par un prêtre qui n'est pas arrivé à l'auteur, qu'il fallait toucher. Donc, l'ordination qui est donnée est donnée au nom de l'Église. L'Église l'assume et le Christ lui-même l'assume. Mais l'Église a essayé de faire ce qu'elle peut faire pour identifier des gens qui sont dignes pour l'œuvre sacramentelle. L'Église a insisté sur le fait que ceux qui sont ordonnés doivent être à la maturité de leur vie, fermes dans la foi, intègres, d'un bon nom, avec une préparation spirituelle forte, et en même temps en ayant la capacité physique d'accomplir ce qu'ils doivent accomplir. Comme je l'ai montré déjà dans un autre cours, les infirmités qui existent ne sont pas par elles-mêmes un empêchement, mais on doit prendre soin que celui qui est ordonné puisse accomplir tout ce qu'il a à accomplir, et c'est pour cela que ceux qui sont ordonnés doivent avoir des capacités physiques pour œuvrer la prêtrise. Même si pour être élu et investi avec la prêtrise, la personne humaine doit être préparée, il faut comprendre que les prêtres et les serviteurs de Dieu doivent participer à une préparation continue pour que leurs compétences soient accomplies, on peut dire, et développées. En même temps, les prêtres doivent se préoccuper aussi pour la formation de ceux qui lui sont confiés. Les canons cinquante-huit des apôtres disent que l'évêque et le prêtre qui n'est pas attentif aux besoins spirituels du peuple est coupable, et s'il n'assume pas cette responsabilité, doit être interdit de la célébration, et s'il continue de vivre sans être occupé de la formation de ceux qui lui sont confiés, qu'il soit réduit à l'état laïque. Les canons deux du septième conseil œcuménique sont très importants. Il dit que celui qui est dans la responsabilité épiscopale doit être préoccupé par la prière, il doit connaître le psautier et doit avoir la pratique de la prière pour pouvoir instruire ses prêtres. Et il doit être examiné dans ses compétences par le métropolitain. Le métropolitain doit voir si, lui, il est capable d'assumer les enseignements de l'Église, la prière, les canons de l'Église, l'Évangile, la lecture des apôtres, toute l'Écriture sainte, mais en même temps, s'il est capable de vivre selon ce qu'il lit. Parce qu'ils sont dignes d'assumer la vie de service dans l'Église, ceux qui sont eux-mêmes rassasiés par la sagesse de l'Église. Si quelqu'un n'est pas éduqué, si quelqu'un n'est pas formé, il n'a rien à donner aux autres. Donc, les prêtres assument cette œuvre, mais en même temps, ils doivent être conscients que cette œuvre n'est pas la chienne, mais celle du Christ. Les prêtres sont appelés à être l'icône de la présence du Christ. Dans la tradition de l'Église orthodoxe, ce sont que les hommes qui assument la prêtrise. Père Dumitru Stenila y montre que, par cette attitude de l'Église, on ne met pas la nature féminine dans un état d'infériorité. Parce que le prêtre est appelé au service de l'Église avec son épouse, avec sa famille. Les épouses de prêtres sont intégrées dans le service de la prêtrise. Même les mamans de ceux qui vont arriver à être prêtres font un rôle très important. L'équilibre qui est apporté par la femme est au service de la vie sacramentale de l'Église. On a vu dans une autre intervention les conditions qui sont nécessaires pour que quelqu'un puisse assumer la prêtrise. Les conditions d'âge, aussi les conditions de préparation. On a vu que l'évêque doit être ordonné par deux évêques ou trois évêques. Et que le prêtre doit être ordonné par son évêque. On a vu aussi que l'Église condamne la simonie, le fait d'assumer, d'acheter son ordination. Il y a quelques précisions concernant l'évêque qu'on doit assumer et comprendre, mieux comprendre. Le canon 25 du Quatrième Concile écuménique parle du fait qu'une communauté ne doit pas être laissée sans évêque. Si le siège est vacant, l'évêque est décédé ou il n'est plus dans l'incapacité de servir, dans un délai de trois mois, le siège épiscopal doit être occupé. Pendant ces temps, l'évêque qui est locum tenens ne peut rien faire qui change la vie de cette Église. L'évêque intérimaire, celui qui est le locum tenens, doit préparer la communauté pour accueillir l'évêque qui va être élu. Le huitième canon du Premier Concile écuménique parle du fait qu'on ne peut pas avoir deux évêques dans la même cité. On peut dire que la cité est l'unité pastorale de l'Église et une communauté doit avoir un pasteur. Après, les canons de l'Église parlent du fait que chaque personne doit être ordonnée pour une mission précise. Et s'il a été ordonné pour une mission précise, il doit y rester. Les canons 36 des Apôtres et 17 Antioches parlent du fait que celui qui a été ordonné doit aller et s'occuper de la communauté pour laquelle il a été ordonné. Et dans cette communauté, il détient les capacités et la capacité d'administration à tous les niveaux, donc il est la tête de cette communauté. Même les monastères qui se trouvent sur un territoire sont dans la charge pastorale de l'évêque. Et l'évêque, une fois intronisé, une fois installé ou fixé sur sa responsabilité, doit prendre soin de tout ce qui se passe dans l'éparchie. Les canons 123 Carthage montrent que l'évêque qui ne s'occupe pas de sa communauté ne peut plus être gardé dans la communion de l'Église. L'évêque a la compétence d'ordonner tout le clergé à tous les niveaux dans une éparchie. Il a aussi la compétence de juger le clergé de son éparchie, comme le montrent les canons 5 du premier conseil écuménique, canons 9 du 4, 102 Intrullo et 14 Sardic. Mais son jugement n'est pas arbitraire, il doit juger d'une manière honnête et être préoccupé de l'installation de la justice. Il ne peut pas condamner quelqu'un sans avoir des preuves claires, comme le montrent les canons 133 de Carthage et 6 d'Ophéle d'Alexandrie. Il doit se contenter de s'occuper du peuple de son éparchie. Il ne peut pas s'occuper des gens d'une autre éparchie. Celui qui s'occupe des gens d'une autre éparchie, celui qui intervient dans une autre éparchie, il doit arrêter cette attitude ou sinon il va être réduit à l'état laïque. Un évêque ne peut pas prendre des membres du clergé d'une autre éparchie. Il ne peut pas le recevoir au service sans l'être canonique de leur évêque. La tradition canonique a été très attentive avec ça, justement pour ne pas encourager les désordres dans la vie de l'Église. Un évêque ne peut pas mettre au service, sans service, des clergés qui viennent d'une autre éparchie. Les canons XII du Concile de Trouleau soulignent le fait qu'à partir de ce moment l'évêque doit être célibataire ou il ne doit pas être marié. Si il est marié, il ne peut pas être ordonné prêtre avant qu'il soit séparé de son épouse, si cela entre dans un monastère. L'évêque est l'administrateur des biens de l'éparchie. Donc tous les biens immobiliers et immobiliers de l'éparchie sont sous la gestion de l'évêque. Mais il doit clarifier, faire une claire différence entre son patrimoine propre et celui de son diocèse. Donc ce qui lui appartient, ce qui est son patrimoine, il peut le léguer à celui qu'il veut. Mais à condition qu'il soit orthodoxe. Si lui il laisse son patrimoine à des orthodoxes et non pas à des gens de l'église, il doit être sous l'anathème, qu'on parle des canons 421 de Carthage. L'évêque est l'administrateur du patrimoine de l'église, mais il ne peut pas administrer l'église tout seul. Il doit le faire à l'aide d'un iconome, donc d'un prêtre chargé avec cette responsabilité. Même s'il est administrateur de son patrimoine, il ne peut pas l'aliéner sans l'accord du synode et du présbytère qui l'entoure. Cet aspect est très clair exprimé dans les canons 33 de Carthage. Donc, au niveau de ses responsabilités pastorales, les canons 19 du VIe Concile Ecuménique, Concile de Trouleau, soulignent le fait qu'il a une responsabilité d'éduquer les gens, surtout dans les dimanches, et que cette responsabilité fait partie intégralement de la charge pastorale. A l'époque du Ier siècle, avant que le système métropolitain soit définitivement instauré, l'évêque avait la possibilité de consacrer le Saint-Miron de l'église. Il avait la capacité d'ordonner les vierges de consacrer l'église, de gracier les pénitents. Donc il avait la pleine responsabilité. Donc, après l'iconoclasme, le monachisme a eu une très grande influence. Comme on l'a vu au synode de Trouleau, les évêques étaient choisis parmi les célibataires où, s'ils étaient mariés, ils étaient choisis à l'office de l'épiscopat après que les épouses étaient installées ou avaient une vie monastique dans un monastère. Le canon 2 du Concile de Sainte-Sophie montre que les évêques ne doivent pas retourner à la vie monastique. Ils ne doivent pas entrer dans une vie monastique très rigoureuse parce que, par leur responsabilité épiscopale, ils doivent diriger la communauté. Donc, ils ne peuvent pas être dirigés eux-mêmes parce qu'ils sont responsables pour la communauté. Le canon 86 de Carthage parle du fait que, dans un synode, la prééminence est établie selon l'ancienneté en ordination. Et, par son ancienneté, il est considéré comme ayant une prépondérance au niveau de la communauté des évêques. Concernant les jugements des évêques, ils doivent être jugés dans un synode, comme le montre le canon 74 des Apôtres. Quand on juge un évêque, on doit l'inviter pour qu'il puisse se défendre. Mais s'il n'est pas capable de se présenter, s'il n'a pas la possibilité de se présenter, on peut le juger même en absence, comme le montrent les canons 74 des Apôtres et 19 Carthage. Mais il ne peut pas être exclu de l'épiscopat par seulement deux évêques. Il doit en avoir plusieurs qui se penchent sur sa situation. Une fois ordonné, un évêque doit être stable. Il ne doit pas quitter sa diocèse, son diocèse. Après l'ordination, un évêque doit être stable et sa résidence doit être dans la cité où il a été installé. En même temps, l'évêque ne doit pas se promener trop au-delà de sa diocèse, de son diocèse. Les canons 16 du Concile proto-destera montrent que celui qui ne reste pas dans sa diocèse doit être exclu. Et dans tout ce qui est jugement de l'évêque, les accusations doivent être faites par des gens de confiance. On a bien vu donc que l'évêque est pleinement responsable de toute la vie de la communauté et que tout le clergé doit être en lien avec l'évêque. On a bien vu que l'évêque est responsable de toute la communauté. Les canons 39 des Apôtres nous dit que le prêtre ne peut rien faire sans l'évêque. On voit bien que tous les attributs, on voit bien que toutes les responsabilités de l'évêque sont transférées au prêtre pour qu'il puisse oeuvrer dans des communautés plus petites. Et les prêtres doivent être en lien avec leurs évêques, ne doivent pas quitter leur peuple et doivent être stables dans leur ministère. Les prêtres doivent être choisis parmi ceux qui sont dignes de confiance. Et si quelqu'un est ordonné et après il confesse ses péchés, il ne peut plus célébrer mais il peut garder le signe de son ordination. Pareil, ceux qui sont mariés dans un mariage illégitime, il ne peut plus célébrer mais il peut garder le signe de son ordination. Le prêtre a comme responsabilité le service pour la communauté et il doit éviter d'être embauché ou d'être mis au service d'une seule famille ou d'une seule personne. Il ne peut pas célébrer la liturgie dans des maisons privées. Il doit toujours être préoccupé de célébrer avec un cœur tranquille et il doit veiller que son attitude soit cohérente. Il doit garder les saints sacraments et les dispenser avec beaucoup de soucis, de préoccupations. Si quelqu'un est ordonné par les hérétiques, au moment où il réintègre l'Église, il doit recevoir l'ordination. Donc, maintenant on va essayer de parler un peu du diacre, parce que l'office du diaconat est très ancien. On le trouve dans les actes des apôtres de ce diacre et on voit bien combien de préoccupations avait l'Église pour que le peuple soit servi, que l'Église se montre sensible aux faiblesses du peuple. Et les diacres étaient choisis justement pour cette activité. Mais au fur et à mesure que les choses ont évolué, les diacres sont arrivés à célébrer avec les prêtres et les évêques et être intégrés, on peut dire, dans le jeu sacramentel. Les canons 15 et 39 des apôtres montrent le fait que les diacres ne peuvent rien faire sans l'accord de l'évêque. Ils doivent être eux aussi stables. Ils ne peuvent pas quitter leur évêque sans son accord. Les diacres ne peuvent pas quitter sa paroisse et s'il a quitté sa paroisse et l'évêque l'appelle et ne veut pas obéir, à ce moment-là il va être révis à l'état laïque, comme le montrent les canons 3 d'Antioche. Le diacre comme le prêtre ne peut pas être accueilli dans une autre diocèse sans l'être de son évêque. Il ne peut jamais porter la communion au prêtre et il ne peut pas communier devant le prêtre. Si un diacre se sépare de son épouse, même sur le motif du cœur spirituel, il ne peut plus célébrer. S'il continue dans cette attitude, il doit être révis à l'état laïque. Donc, comme on l'a déjà affirmé, on ne peut pas avoir deux diacres, comme on a déjà affirmé concernant le prêtre. Même le diacre ne peut pas se marier deux fois après le baptême. Il ne peut pas avoir une concubine. Il ne peut pas être marié avec une veuve ou divorcé ou avec une femme de mauvaise réputation. Le diacre doit toujours rester derrière le prêtre pendant les offices. S'il n'accepte pas ça, à ce moment-là, il va perdre son diaconat. Mais au cas où il représente son église, il est le délégué de l'évêque, du métropolite ou du patriage. À ce moment-là, même si il est diacre, il va rester à la place de celui qui le représente. Les canons 6 du sixième concile écuménique parlent du fait que celui qui est reçu dans l'ordre des diaconats doit être avec une vie clarifiée. Donc il doit être ou marié ou célibataire. Mais celui qui était ordonné célibataire, il ne peut plus se marier, comme le montrent les canons 6 du sixième concile écuménique. Donc on voit bien que l'Église a structuré pendant les temps des exigences concernant les trois niveaux de la hiérarchie ecclésiastique, sacramentelle, diaconat, prêtrise et épiscopat. L'Église a encadré leurs œuvres, justement en essayant de garder un équilibre, d'un côté être au service des fidèles et d'un autre côté souligner le fait que, diacre, prêtre et évêque, tout en étant au service de l'Église, ont une responsabilité de cohérence et d'équilibre pour tout ce qu'ils font. Prêtres, diacres et évêques, en effet, sont des services complémentaires qui soutiennent l'œuvre de salut. Dieu prête la main de prêtre, la bouche de prêtre, toutes leurs compétences physiques et intellectuelles pour qu'ils puissent accomplir son œuvre. Donc, il faut bien comprendre que la prêtrise dans l'Église est un prolongement de la prêtrise de Christ, et que chaque fois que nous exerçons des actes de compétence pastorale et sacramentelle, on doit bien comprendre qu'il ne s'agit pas de notre propre intervention, mais bien de l'intervention du Christ, de ce qu'il peut faire pour l'humanité.