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Listen to Permets-toi de pivoter même si ça fait pas de sens by marilou lavoie perron MP3 song. Permets-toi de pivoter même si ça fait pas de sens song from marilou lavoie perron is available on Audio.com. The duration of song is 35:04. This high-quality MP3 track has 283.807 kbps bitrate and was uploaded on 13 Dec 2023. Stream and download Permets-toi de pivoter même si ça fait pas de sens by marilou lavoie perron for free on Audio.com – your ultimate destination for MP3 music.
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The speaker starts by expressing their confusion and lack of direction in recording a podcast episode. They talk about feeling pressure to deliver a certain topic that they feel the need to discuss. They emphasize the importance of not putting too much pressure on oneself and enjoying the process rather than focusing solely on the end result. They share their own experience of feeling lost and realizing the need to slow down, ask questions, and align their actions with their true desires. They encourage listeners to question their own beliefs and not be afraid to make changes or pivot in life. The speaker emphasizes the importance of self-care, being true to oneself, and not seeking validation or approval from others. They highlight the need to enjoy life and act in alignment with one's own values and desires. The speaker encourages listeners to take time for self-reflection and not rush the process of self-discovery. They discuss the societal pressure to constantly be doing and achiev Allo, j'espère que tu vas bien aujourd'hui, ça va être un épisode vraiment cosy, ça fait comme 3 ou 4 fois que je recommence aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi. On dirait que je ne savais pas trop de quoi, on dirait que je savais que j'avais le goût d'enregistrer quelque chose, mais je ne savais pas sur quel sujet. Puis là, j'ai comme une liste d'idées de podcasts que je veux faire, d'épisodes, puis on dirait qu'il n'y avait rien que je filais. Puis là, plus que je commençais un épisode, on dirait que j'étais toute endormie. Puis là, plus je parlais, plus on dirait que je m'alignais tranquillement à un sujet que je voulais parler. Puis que, comme mon gut me disait genre, ok oui, genre tu le files, tu as quelque chose à dire là-dessus, aujourd'hui. Puis on dirait que, je me mettais beaucoup de pression à genre, livrer un certain sujet que comme là, je sens que j'ai besoin d'en parler. Puis c'est drôle parce que mon sujet aujourd'hui, ça va vraiment axer sur ça, la pression qu'on se met. Qu'on veut que ça fasse du sens pour tout le monde. Mais au fond, pourquoi? Puis j'ai envie de te faire réfléchir là-dessus. Puis là, c'est ça. Ça faisait 4 fois que je l'ai enregistré parce que là, mon ventre n'arrêtait pas de gargouiller. Puis genre, parce que ça ne le faisait pas. Fait que là, j'espère que c'est la bonne. Je suis genre en pyjama, sur mon petit fauteuil. Puis tu sais, je n'ai pas de truc en soi. Aujourd'hui, ça ne va pas être un épisode structuré. Ça va être vraiment plus comme, je te parle de ce que j'ai envie de te parler. Puis genre, on a une conversation ensemble. Pas tellement stressante. Puis comme, j'ai juste envie de te livrer. Qu'est-ce que je ressens ces temps-ci. Puis dernièrement, qu'est-ce que j'ai ressenti. En fait, tout au long de ma vie. Comme de démystifier ça. Puis peut-être que ça va t'enlever un genre de culpabilité aussi. En fait, je l'espère. Parce qu'on est tellement conditionné à vouloir plaire. À vouloir avoir l'air de quelque chose. Puis, on se met beaucoup de pression à terminer. Qu'est-ce qu'on commence. À continuer. Puis pas changer de direction. Puis de pas comme se permettre de pivoter. Puis, je trouve ça tellement dommage. Parce qu'on devrait tellement diriger nos décisions. Puis qu'est-ce qu'on fait au quotidien avec nos ressentis. Puis souvent, on oublie de considérer ce ressenti-là. Puis on devient un peu comme des robots. Puis on agit par automatisme. Genre, on se pose même une petite question. Puis on fait juste comme agir. Sans intention derrière. Puis, il y en a qui ne se réveilleront jamais. De comme, hey, j'ai passé à côté de ma vie. Je fais des affaires. Je ne me pose même pas la question si j'aime ça. Je fais juste le faire. Puis, je vais donner des exemples. Puis te mettre en contexte de pourquoi je ressens ça. Parce que depuis le mois d'août, je te dirais que je me sens. Puis, je l'ai vraiment dit ouvertement sur mes réseaux sociaux. Je me sens comme vraiment perdue. On dirait que je ne sais pas trop c'est où que je m'en vais. Puis, j'ai comme vraiment pogné une drop. Genre, niveau mindset. Comme je ne savais plus c'était où que je m'enlignais. Je ne savais plus c'était quoi ma vision. Puis, c'est arrivé après comme une grosse augmentation dans mon travail. Puis, j'étais comme, on dirait que mon... En fait, je pense que c'est tout le temps dans ces moments-là. Tu atteins ton objectif. Puis, après ça, tu es comme, OK, genre. Mais après, comme c'est juste ça. Dans le fond, je ne suis pas différente. Ma vie n'a pas changé. Comme, oui, ma vie, ça a impacté ma vie. Mais, on dirait que je me suis rendu compte que mon goal ultime, le résultat final, au fond, ce n'était pas ça que je voulais vraiment. Ce n'est pas que ça, en fait. Puis, souvent, on se rattache vraiment au résultat. Puis, on oublie d'apprécier le processus. Puis, ça fait qu'on se met tellement de pression pour atteindre le résultat qu'on ne se permet même pas de s'écouter. Puis, se permettre de juste être à l'écoute de ce que nous, on veut réellement. Puis, de ne pas s'éloigner de notre vision. Parce qu'on dirait qu'on a de la mesure à associer des résultats positifs à le plaisir. C'est comme si... Puis, je ne sais pas si tu es comme ça. Je ne sais pas si tu as cette croyance-là que tu dois travailler fucking dur pour avoir du succès, puis faire de l'argent, puis tout. Mais, c'est tellement une fausse croyance. Puis, c'est sûr que je vais te faire un épisode de podcast sur comment switch tes croyances limitantes. Ça, c'est vraiment quelque chose que je veux te parler, mais c'est un sujet aujourd'hui. Mais, on dirait qu'on s'auto-limite, puis on dirait qu'on oublie d'avoir du fun dans notre quotidien. Puis, j'avais juste envie de partager, moi, mon expérience dans les derniers mois. Parce que, pour la première fois, depuis vraiment longtemps, je me suis permise de pivoter, de me ralentir, de me poser plus de questions, puis d'arrêter d'agir juste pour agir. Puis, de commencer à me dire, OK, qu'est-ce qui est désaligné avec moi? Qu'est-ce qui est aligné avec moi? Puis, quand je parle d'aligné, désaligné, c'est vraiment comme, est-ce que je le feel? Est-ce que j'ai le goût de le faire? Est-ce que j'aime ça? Puis, on dirait que, puis ça ne s'est pas fait du jour au lendemain, là. Ça fait six mois que je restructure ma vie, au grand comté. Comme mes habitudes, mes goûts, comment que je m'entraîne, comment que je mange, qu'est-ce que j'aime, comment que je travaille, qui que je veux impacter dans mon travail, qui que j'aide, comment que je veux travailler, comment que je veux réfléchir, qu'est-ce que je veux pour ma vie, c'est quoi ma vision, c'est quoi mes rêves. Tout ça, c'est big, ça a l'air vraiment gros, mais c'est un processus. Puis, je n'ai pas fini, puis je vais tout le temps évoluer. Mais, en fait, c'est ça le but de mon épisode, c'est que je veux te faire réaliser qu'il n'y a pas de finalité. Comme c'est un continuel changement et, en fait, on est en constante évolution. Puis, c'est ça qui est beau. Puis, c'est ça que j'ai envie de te faire réaliser, qu'arrête de te mettre de la pression. Arrête d'atteindre certains résultats parce qu'il y a tellement de circonstances dans notre vie. La vie, elle va arriver. Quand on dit « life happens », c'est vraiment ça. La vie, elle ne s'arrête pas parce que, en fait, c'est pour moi, tu as des « nice » résultats ou tu as une promotion à ta job. Ce n'est pas parce que tu as des résultats où on s'imagine tellement un idéal. Puis, ça fait en sorte qu'on s'éloigne de juste « enjoy » notre vie comme que nous, on a envie de la vivre. Puis, ça peut être aussi banal que... Moi, je sais qu'on dirait qu'on fait des genres de fausses croyances dans notre tête, de terminer qu'est-ce qu'on commence ou ne pas se permettre de pivoter. Tout ça dans le but de plaire à quelqu'un ou de plaire aux autres pour que ça fasse du sens pour les autres. Je trouve qu'on s'éloigne un peu du but de notre vie, comme pourquoi on veut plaire aux autres tant que ça, avant même de se plaire à nous-mêmes. Je veux que tu te poses plus de questions. Pour de vrai, mon but, je ne sais pas si je vais faire des saisons de podcast, mais mon but avec les épisodes présentement, c'est vraiment de te faire prendre conscience. Est-ce que tu es en train de passer à côté de quelque chose ou juste de te mettre trop de pression ou juste de ne pas « enjoy » ta vie et de ne pas agir en alignement avec toi-même. Je veux te faire prendre conscience de ça parce que c'est tellement important de juste se permettre d'être. On est tellement dans une société de faire, faire, faire tout le temps, être hyper rapide, aller plus vite que les autres, on veut battre des recas, on a l'anxiété de performance beaucoup. Je ne veux pas qu'on s'éloigne de… Notre but premier, c'est d'être bien avec nous-mêmes. Je pense vraiment que si tu écoutes le podcast, c'est pour aller chercher cette espèce de thème intérieure. Ça n'arrive pas en claquant des doigts. Ce n'est pas genre, ok, je veux bien me sentir, bam, je me sens bien. Non, il y a un cheminement et le cheminement, souvent, il n'est pas facile. Mais dans les derniers mois, après le mois d'août, après cette augmentation que j'ai eue, je me suis tellement perdue et je ne savais tellement plus c'est quoi que je voulais faire. C'est comme si ça allait de pire en pire. On dirait que je ne savais pas, j'étais « overwhelmed », je voulais tout faire en même temps. « Merde, c'est dans mes rêves, qu'est-ce que je vais faire ? » On dirait qu'à un moment donné, j'ai eu un déclic, j'étais comme, « Tu sais quoi, présentement, tu es en train de vivre cette contraction-là dans ta vie, cette espèce de phase-là plus difficile, tu ne sais pas où tu t'en vas. Parce que ça va t'amener des réponses éventuellement. » Il faut rusher ce processus-là, de juste te permettre d'être, de prendre soin de toi pendant ce temps-là. Parce qu'il y a plein d'affaires que tu peux faire quand tu es dans des phases comme ça, que tu es perdu ou que tu ne sais pas trop ce que tu t'alignes ou que tu ne te sens moins bien. C'est de te mettre de la pression, de te parler mal, de vouloir rusher ton processus à toi. On s'oblige tellement à continuer des choses, rester dans notre métier qu'on n'aime pas tant que ça, endurer des gens qu'on n'aime pas tant que ça, qui nous font pas de santé bien, parce que c'est ça qu'on connaît. Ce n'est pas parce que tu es amie avec quelqu'un depuis fucking longtemps, que vous avez grandi ensemble, vous avez fait toute votre école ensemble, que tu es obligé de la garder dans ta vie. Si cette personne-là ne te fait pas sentir bien, tu n'es pas obligé de garder. Prends en considération les circonstances de ta vie. Je pense qu'il y a toujours moyen de faire les choses, de réfléchir et tout, mais juste de te permettre d'oser, de voir d'autres opportunités. Parce que des fois, on pense qu'on est pris à faire ce travail-là toute notre vie, mais c'est un choix. Il faut le prendre, le choix, et se permettre d'ouvrir nos horizons. Il y a d'autres choses. Je ne me sens pas bien, mais c'est temporaire. C'est tellement temporaire comment tu te sens. C'est tellement temporaire ce que tu vis. Arrête de te mettre de la pression, parce que ça va s'arranger, ça va se placer. Mais il faut que tu sois ouverte à changer ta perspective, peut-être changer les choses dans ta vie pour être mieux. Tout ça part à l'intérieur de toi, en t'appriorisant toi. C'est tellement important. On se néglige. On dirait qu'on cherche des solutions à l'extérieur de nous, mais les réponses sont à l'intérieur. En tout cas, on cherche des réponses à l'extérieur, mais les réponses sont à l'intérieur. Il ne faut pas oublier ça. On dirait qu'on a peur à l'intérieur de nous, mais ce travail-là est nécessaire. Toute ma vie, on dirait que je suis vraiment quelqu'un de... Si tu connais le human design, moi je suis MG, je suis Manifesting Generator. J'aime vraiment beaucoup d'affaires. J'ai appris avec le human design que c'était correct que je ne finisse pas tout ce que je commence. On dirait que ça m'a vraiment amenée à un genre de paix d'esprit, parce qu'on s'est tellement montré, tu fais ça, tu ne veux pas perdre tous les efforts que tu as faits, ça continue. Si ce n'est plus ressenti, si tu ne le sens plus, pourquoi tu continuerais ? Arrête de vouloir que ça fasse du sens pour les autres. Ce n'est pas nécessaire. On s'en fout de ce que les gens pensent. On s'en fout que ça ne fasse pas de sens pour eux. On s'en fout qu'ils ne comprennent pas. L'important, c'est que tu te sens bien. Des fois, c'est nous-mêmes qui se mettons cette pression sur les épaules. Par exemple, ça peut être aussi banal, que tu lis un livre, et tu ne parles plus. Ça fait un mois que tu le lis, et je te donne un exemple de moi. Je pensais être pensée comme un moine. Ça fait des mois que je lisais ce livre. Mais in and out. Je lisais un peu, j'arrêtais. Je me disais qu'il fallait que je le lise. Parce que le monde me disait qu'il fallait que je finisse mes livres. On pense qu'il faut finir instantanément. Mais tu as le droit de faire des pauses. Tu as le droit de te réaligner et de continuer plus tard. On dirait que ça m'a fait réaliser qu'on pensait comme un moine. Moi, je l'ai lu plus tard. J'en ai juste commencé un nouveau. En plein milieu d'en penser comme un moine, j'ai commencé un nouveau livre. Un autre qui me parlait plus. Mais des fois, on s'oblige à continuer quelque chose qu'on n'a pas le goût de continuer. Je te parle d'un livre. Ça paraît banal. Mais moi, ça faisait en sorte que je m'empêchais de continuer à lire. On dirait que je ne pouvais pas commencer d'autre chose tant que je n'avais pas fini le livre. Mais c'est quoi cette règle? Qui a inventé ça? Personne! Il n'y a pas de livre. Tu dois terminer tes livres. Quand tu as commencé, tu fais bien ce que tu veux. Pourquoi on se met autant de pression sur les épaules? Tout est fini. Qu'est-ce qu'on commence? Je vais te partager plusieurs choses que j'ai faites dans ma vie. J'ai fait des pivots. Ces temps-ci, je lis beaucoup là-dessus. En tout cas, tu es informé sur ton human design. Je vais faire des références par rapport à ça parce que ça m'a vraiment permis d'apprendre à me connaître là-dedans. Je parle de mon propre cheminement. On est tous uniques. On a toute notre vie. Tu en prends et tu en laisses. Ce que je disais, c'est que on dirait que ces temps-ci, je vois plein de trucs sur les pivots. Les MGs, s'ils ressentent le besoin de pivoter, ils ont le droit. On dirait que j'étais comme un pivot. On dirait que je ne comprenais pas. Après ça, j'ai réalisé que je pivote en tabarouette dans ma vie. Il y a tellement d'affaires que quand je ne le sens plus, on dirait que j'ai envie de te montrer que il n'y a pas un pivot que j'ai fait dans ma vie et ça ne l'a pas ruiné ma vie. Au contraire, ça m'a juste permis de rester alignée avec qui j'étais. Je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui s'obligent et qui ne se permettent pas de faire ces pivots-là dans leur vie parce qu'ils sont pris dans la peur que ça ne fasse pas de sens pour les autres, la peur de l'insécurité. En tout cas, tu comprends. Je comprends tellement ça. Mais ça ne faisait pas de sens que je quitte l'université après une journée parce que je ne le suis vraiment pas et que je me tourne de bord et que je veux ouvrir un commerce pignon sur rue à Saint-Jérôme. Ça ne faisait pas de sens. Personne ne s'attendait à ça. Même moi. Je m'attendais à faire mon bac et j'avais même, le matin même, que j'ai dit à mes parents que non, ça ne le fera pas. Je suis revenue de l'uni en broyant ma vie. J'avais acheté mes livres. Cette journée-là, la même journée, j'avais acheté ma passe de train pour aller à Montréal. Comme tout, on dirait, je ne me suis pas posé de questions. J'étais juste comme, je vais le faire parce que c'est ça qu'il faut que je fasse. J'ai mangé une méga claque après mon premier cours. J'ai fait comme, oh! Je ne suis tellement pas à la bonne place. Je ne le sens tellement pas. Je n'ai zéro plaisir présentement. Je suis juste angoissée. J'ai zéro, zéro, zéro plaisir. Souvent, je sais que à cause de la pression, ça peut être des parents, ça peut être de l'entourage, ça peut être de la société, ça peut être nous-mêmes aussi qui s'amènent, mais on ne se permet pas de juste changer d'idée. De comme, hey! Tu as le droit de ne pas tout le temps terminer ce que tu commences. J'ai fait un fucking cours. J'ai fait un cours à l'université. Mais je l'ai tellement pas filé et je me remercie tellement parce que ce move-là, c'était vraiment inconfortable de le faire, mais c'est ça qui m'a permis de faire ce que je fais aujourd'hui. Imagine, hey, je ne m'imagine pas être encore à l'université et être malheureuse et revenir à tous les jours en pleurant. Je sais qu'il y en a, que c'est ça leur réalité. Je trouve ça tellement triste qu'on s'inflige ça pour notre vie. Comme on n'est pas venu sur la terre pour être malheureux et faire des choses qu'on n'a pas le goût de faire. C'est juste de se faire prendre conscience de faire des choses pour toi. Pas pour les autres. Pense à toi avant tout. On a le droit. Puis, ça peut être aussi comme ça faisait pas tant. J'ai fait une formation professionnelle de yoga pour enseigner le yoga. Je l'avais dit dans un autre épisode. J'ai fait cette formation-là en même temps de l'ouverture de mon chèque-bas. J'étais overwhelmed par mille. J'avais un gros sentiment d'imposteur en tant que prof de yoga. Après ma formation, je n'ai jamais enseigné de cours. Mais non. Puis comme, you know what, je m'en fous. Genre, je respecte mon rythme. Je sais que si je m'étais rushée à enseigner en pleine ouverture de KMS, je suis fucking stressée de tout ce qui se passe dans ma vie parce que tout est nouveau. Puis que je ne sais même pas ma propre identité en tant que professeur de yoga. Sérieux, je ne me vois pas faire ça. Je sais que j'aurais capoté. Peut-être que ça aurait fait en sorte que j'aurais pu jamais enseigner parce que j'aurais tellement eu une mauvaise expérience. Je ne le saurais jamais. Comme on a le droit de respirer. On a le droit de faire confiance au timing puis juste de y aller à notre rythme. Tu sais, des fois, on veut comme faire les choses bien, entre guillemets. Mais il n'y a pas de... Il n'y a rien qui est bien ou pas bien. En fait, je pense que c'est juste toi qui peux déterminer qu'est-ce qui te fait sentir bien, qu'est-ce qui ne te fait pas sentir bien. Puis à ce moment-là, c'est à toi de prendre les bonnes décisions pour toi. Pas pour les autres. Puis on a le droit de changer d'idée. Il faut vraiment arrêter de se mettre la pression. C'est mon épisode sur le gym. Pendant le... Là, je vais te parler vraiment de où, à présentement, grosse restructuration. Je me suis permis de changer, de changer mon message, changer de la manière que je parlais, changer mon mindset. J'ai mangé une nique de claque parce que j'ai eu une grosse drop de confiance en moi. J'étais comme, je fais quoi? Je suis qui? J'aime quoi? Puis je me suis laissée un peu bercée dans ces vagues-là de... Tu sais, qui étaient plus floues. Mais comme ils m'ont amenée tranquillement vers une vision de moi plus claire. Puis je me suis permis de me poser juste les bonnes questions sans rejeter ce processus-là. Puis comme un jour à la fois. Comme à chaque jour, j'étais juste comme, comment tu veux te sentir aujourd'hui? OK. Je me posais quelques questions d'introspection pour clarifier. OK, aujourd'hui, je me sens comme ça, etc. Puis j'ouvrais mes horizons d'arrêt de... Tu sais, des fois, on est tellement pris dans notre conditionnement qu'on pense que ce qu'on pense, c'est la vérité. Mais comme la vérité est propre à chacun. Tu peux bâtir ta propre vérité. Puis comme avant, ma vérité, c'était que la seule façon que je pouvais avoir des résultats, c'était au gym. Puis pendant ce cheminement-là de pivot, de changement intérieur que j'ai vécu dans les 6 derniers mois, j'ai réalisé que ce n'était pas une vérité. C'était quelque chose que je m'imposais. Puis que j'ai le droit de changer. Puis ça, c'est dans tout l'histoire de ta vie, dans le fond. Tu sais, ton travail, c'est pas parce que tu fais le même depuis 10 ans que tu peux pas t'en aller. Puis tu sais, il y a des conditions, il y a des choses, mais comme ça, rentre-là, tu sais, ça t'appartient de faire des choix, mais tu peux pas... Il n'y a rien qui va te faire plus sentir bien que de faire des choix qui, au final, te font sentir bien. Tu comprends? Comme... Tu peux jamais recréter de t'être choisi. Parce que tu devrais être ta priorité numéro 1. Puis si, à tous les jours, tu t'habilles, tu t'en vas au travail, tu te poses pas de questions, tu te côtoies du monde de merde, puis que... t'es juste pas bien, puis tu chiales, puis là, ben, t'as pas le temps de prendre soin de toi, puis là, t'arrives chez vous, t'es devant la télé, tu te poses pas trop de questions, tu te couches. Puis le lendemain, c'est la même histoire. Comme il est peut-être temps qu'il y aille un petit switch. Ou comme même, en vrai, t'es situé à l'école ou pas. Comme je pense que ça s'applique à n'importe qui. Tu sais, c'est important de devenir conscient. Puis on est trop longtemps inconscient de nos choix, de nos décisions, de... les actions qu'on fait. C'est comme on s'en rend pas compte. Puis plus que tu vas te rendre compte des choses que tu fais qui sont pas alignées avec toi, plus que tranquillement, pas vite, tu vas faire comme « hé, ça fait pas de sens de vivre de même. J'suis même pas heureuse. J'suis même pas bien. » Puis c'est quoi ta définition d'être heureuse? C'est quoi ta définition d'une vie réussie? Puis ça, encore là, c'est propre à chacun. C'est pas obligé d'être soi-même millionnaire, puis que... un peu, comme... t'as la capacité pour l'être, mais des fois, on... on s'idéalise beaucoup une vie heureuse alors que t'as tout en toi pour être heureuse. Faut juste que tu t'arrêtes de faire des choses pour toi, puis de te prioriser. Puis, tu sais, des fois, on associe comme le bonheur à avoir beaucoup d'argent ou à avoir un poste élevé à notre travail, ou... Je sais pas, mais comme « hé, y'a tellement de richesses autour de toi, là, comme la richesse dans tes relations, dans des petites affaires, là, genre il fait soleil aujourd'hui, comme y'a une belle température, quelqu'un t'a payé ton café, comme c'est des petites affaires à prendre en considération de comme « hé, genre, y'a d'autres choses, là, comme vois, ouvre ouvre un peu, là, ton mindset de comme « hé, y'a des belles choses qui arrivent, y'a des bonnes personnes, puis, présentement, comme peut-être que j'ai pas l'entourage de mes rêves, peut-être que j'ai pas le travail de mes rêves, peut-être que je me sens pas bien dans mon corps, dans ma tête, ou dans ma vie, ça se peut, mais tout ça, c'est temporaire, puis si tu crées des changements maintenant, dans des petites actions, là, je te dis pas de lancer ta job, je te dis pas de... je te dis pas de te parler à tes amis, de te parler à ta famille, comme c'est pas ça, là, c'est pas des méga, à fond même, comme si tu le feel, puis comme tu penses que c'est un bon mouv' pour toi, comme rendu là, ça t'appartient, mais des petits switch, de juste plus donner d'énergie à ceux qui le méritent pas, de peut-être pas chercher à voir les gens qui te font pas sentir bien, de peut-être unfollow sur les réseaux sociaux les gens qui te créent des mauvaises émotions, genre des émotions plus significatives. Ça peut être, tu sais, puis de prendre soin de toi, de te mettre en priorité, genre, au lieu de, comme, aller sur Netflix à tous les soirs, va marcher, puis après va sur Netflix, mettons, pour t'énergiser, t'ouvrir l'esprit, te créer de l'espace, tu sais, des fois, c'est juste de, comme, ouvrir nos horizons, de juste, comme, sortir de notre bulle, puis de notre tête, puis de notre propre mindset fermé, des fois, on s'en rend même pas compte, là, qu'on est sur un pilote automatique, mais sors de ce pilote automatique-là, puis, comme, deviens réveillé, réveille-toi, puis prends conscience de ta vie, que elle a pas besoin de faire de sens pour personne, elle a juste besoin de faire un sens pour toi, puis c'est toi qui vas en déterminer son sens, puis tu peux faire en sorte de t'être bien au quotidien à travers les petits choix que tu fais, puis c'est aussi une question de de mindset, tu sais, c'est de la perspective que tu vois les choses, et c'est toujours de, comme, switch ça. Fait que c'est vraiment ça que je voulais te dire, tu sais, on dirait que ces temps-ci, je crois qu'il y a beaucoup de personnes qui se mettent de la pression d'avoir un certain résultat, d'aller vite, tu sais, des personnes qui c'est qui comment je pourrais expliquer ça? Qui ne se laissait pas la chance justement de faire ce pivot-là, puis de continuer d'être quelqu'un qui ne le sont pas, alors que c'était pas quelque chose qui qui ressentait comment que je pourrais aimer plus la syntaxe là? Comment je pourrais verbaliser ça? Mettons que tu le sens que t'as changé, que t'es quelqu'un de nouveau, que t'as des nouveaux goûts, des nouvelles envies, mais que les autres autour de toi, je veux dire, ils ne savent pas ça. C'est comme si tu ne t'amènes peut-être pas de changer pour pas que les autres trouvent que ça ne fasse pas de sens. Genre, on s'en fout-tu dans le fond là de qu'est-ce qui passe? C'est l'important là, c'est si toi t'es aligné, bien les gens vont juste comme s'adapter là, puis t'as pas à t'adapter au monde, comme c'est ta vie là, c'est toi qui es maître de ta vie, c'est toi qui es maître de tes choix, t'es maître de ce que tu dégages, t'es pas victime de ce que tu vis là, comme c'est toi qui choisis. Fait juste prendre conscience de c'est qui que t'es, puis d'assumer la personne que t'es, puis de, comme, sans compromis là. Genre si les gens sont pas contents, ils sortiront, puis comme, tu vas juste attirer des personnes qui vont être plus alignées à toi, puis plus que tu vas élever ton mindset, plus que, mais tranquillement pas vite, ta vie va comme se placer à ce que tu penses que tu mérites. Fait que tu sais, si tu penses que tu mérites juste comme un entourage de merde, puis que les gens ils vont pas comprendre, bien comme, peut-être que ça va être ça ta réalité, tu sais. Mais comme ça c'est propre à chacun, là. Comme, tranquillement tu t'assumes, puis que genre, les gens autour de toi là, comme, hey, je suis moi, puis c'est correct, puis tu t'assumes, bien, ils auront rien à dire, comme, c'est pas leur maudite affaire. Fait que, c'est ça. C'est ça. Je pense que c'est tout ce que j'avais envie de te partager. Aujourd'hui. Petite question que tu pourrais te poser à la fin de cet épisode, parce que, tu sais, c'est beau de, comme, comprendre tout ça, puis d'écouter, mais je pense que c'est important de amener des changements, puis je veux t'aider à amener des changements dans ta vie, dans ton quotidien, puis ça peut être des petits switchs, tranquillement. Puis tu sais, moi, dans les derniers mois, j'ai créé des petits switchs, puis tranquillement je me sens, comme, mieux. Je sens que je m'aligne, je sens que je suis en train de me retrouver, de trouver c'est quoi que j'aime, c'est quoi que je veux faire, mais pour ça, il faut pas que tu te mettes de pression, puis il faut que tu te permettes d'essayer des choses, puis de peut-être pas aimer ça, puis de changer d'idée. Puis, de réessayer d'autres choses, puis c'est correct, il n'y a pas de bonnes mesures de façon. Fait que, pour ça, la question, c'est quoi mon ressenti, par rapport à, puis tu sais, j'imagine que là, dépendamment de la vie que tu as, il y a peut-être quelque chose que tu es insatisfait, puis que tu penses à changer ou créer un changement dans ta vie par rapport à ça, ça peut être tes relations, ton travail, ton école, ça peut être n'importe quoi, dans tes habitudes de vie, le bien-être, etc. Mais, pour ça, la question, c'est quoi mes ressentis par rapport à ça, tu sais, comment je me sens quand je fais ça, comme quand je suis au travail, comment je me sens. Puis si c'est pas quelque chose qui te fait sentir bien, ou que tu penses qui est optimal, puis que tu pourrais améliorer, ben pose un intention. Comment que t'aimerais te sentir? Parce que ça peut se changer, là. C'est un intention. Comme si à ton travail, pour moi aussi, tu ne te sens pas respecté. Ben, c'est un intention. Je mets mes limites, puis je veux me sentir respecté, je veux me sentir que j'ai ma place, puis je vais la prendre, ma place. Ça peut être ça, ton intention. Si tu veux te remettre en forme, puis que tu ne te sens pas bien dans ton corps, puis que tu es habitué de te dire, « Ouais, mais je lâche tout le temps après deux semaines. » Ben là, si t'arrêtes pas de te dire ça, c'est ça que tu vas faire, là. Fait que change ça. Comme, c'est quoi ton intention? Je veux y aller au jour le jour, puis le faire, pour me sentir bien. Pas parce que, genre, tu veux changer de corps, là. Comme, c'est une mauvaise raison, là. Comme, c'est pour ça que tu quittes après deux semaines, là. C'est parce que tu penses à l'image que tu dégages, à l'image que les gens vont te voir. Puis tu penses qu'avec ce résultat-là, tu vas être heureuse. Mais tu vas être heureuse à travers le cheminement. À travers les petits choix que tu vas faire pour te sentir bien, pour avoir ce résultat-là. Faut arrêter d'attendre le résultat, puis comme, de vouloir l'approbation de tout le monde, là. Comme, c'est à l'intérieur de toi que tu vas trouver la douceur, la paix. Fait qu'arrête de te mettre de la pression, d'être tout le temps parfaite et de faire ce qu'on entend de toi. Comme, t'as le droit de choquer le monde. Avec tes décisions. T'as le droit de switch. Ça veut dire que tu crées des changements dans ta vie. Puis c'est correct. Puis t'as le droit parce que t'es maître de ta vie. Fait que, si t'es pas satisfait, t'as juste à te poser la question, pourquoi je le fais? Pourquoi je le fais comme ça? Puis, est-ce que t'aimes ça? Puis si la réponse est non, comment tu pourrais faire pour aimer ça? Puis des fois, c'est juste une question. Comme j'ai dit, moi, normalement, j'aimais pas ça m'entraîner. Je faisais genre, hey, sérieux, je suis curieuse, j'haïs ça. Mais comme j'aimais pas ça parce que j'allais au gym. Mais comme, j'ai changé ma méthode. Comme maintenant, je vais marcher, je vais courir, je vais faire du yoga, je pratique mes handstands, comme c'est full musculaire. Genre, ça me travaille vraiment. Puis là, je tripe ma vie. Genre, j'aime full ça parce que je respecte mon fit. Je me sens bien. Je me sens légère. Je me sens pas anxieuse. Je me sens pas frustrée. Mais comme, c'est des petites affaires, mais que, t'sais, on se met dans une boîte, on se met dans une case. Oh non, faut que je fasse ça comme ça. Mais non, je travaille là-dedans, là, faut que je reste là-dedans. Hey, tu peux-tu te permettre de changer d'idée des fois? Tu peux-tu te permettre de comme pivoter, t'as le droit, là. Comme, fais les choses pour toi. Ok? Je t'envoie plein d'amour. J'espère que cet épisode-là va juste te permettre de comme, arrêter de te sentir coupable, de changer ou de, t'sais, de pas te donner le droit de changer d'idée ou de faire d'autres choses. Comme, puis de te donner un petit boost de confiance de, hey, je suis ma priorité, là, je vais créer des changements. Puis de, t'sais, écrire les changements que tu veux faire. Mais c'est pas de tous les faire en même temps, là. Commence par une petite chose. Puis après ça, c'est juste de comme, en faire une autre. Puis en faire une autre. Puis après ça, là, tu vas te regarder l'année prochaine puis tu vas faire tabaouette. J'ai tellement créé de changements puis my god que je me sens mieux. Fait que, je te laisse là-dessus. Et si tu veux m'écrire ou continuer la conversation, ça va toujours me faire plaisir. Fait que, je t'envoie plein, plein, plein d'amour. Puis si t'as des questions pour, je sais pas, tu veux comme jaser ton introspection, tout ça, ça va me faire plaisir. Fait que, passe une magnifique fin de journée. Prends soin de toi. Puis on se rejase dans un nouvel épisode. Bye, bye!
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