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La Tirelire de Probus de Pierre DAC

La Tirelire de Probus de Pierre DAC

HOUYENGAHHOUYENGAH

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Un homme extraordinaire... qui a su faire face en se retournant sans avoir son avenir dans le dos...

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Transcription

The article discusses the discovery of a piggy bank that dates back to the year 276. The piggy bank was created by Emperor Probus as a way to punish soldiers with fines. However, after the soldiers revolted and killed Probus, the piggy bank was hidden and not found for 1662 years. The story of the piggy bank is an authentic piece of history that would not have been known without the Samuel newspaper. The article encourages readers to buy the book "L'O Samuel, organe officiel des loufoques" to learn more about Pierdac, an extraordinary man. La tirelire de Probus Le Samuel, qui s'efforce toujours de tenir ses lecteurs au courant des grandes inventions et des découvertes, se devait de compléter ces courtes informations. Après une enquête à la Villeneuse et un examen approfondi des pièces de la tirelire, un des archéologues attachés à notre journal vient de tirer les conclusions suivantes. Les pièces de monnaie qui datent de l'an 276 sont frappées à l'effigie de Probus, empereur romain qui régna de cette date à 282. Ce fut, comme chacun le sait, un excellent empereur, mais il eut la prétention d'imposer à ses armées une sévère discipline. Au début, ça n'alla pas trop mal. Certes, les jours de consignes pleuvaient drus sur les centurions et les corvées d'atrimes allaient bon tramer. Les troufions, alors, s'en moquaient comme de leur premier pectoral. Tranquillement, chaque soir, ils faisaient le mur, ce qu'on appelait dans l'argot des casernes du temps, être extra-muros. Voyant que les punitions de consignes ne servaient à rien, Probus eut alors l'idée de punir ses hommes avec des amendes. A cet effet, il fit fabriquer une énorme tirelire qui fut déposée au corps de garde. Chaque fois qu'un soldat était puni, il devait glisser dans la fente de la dite tirelire une pièce de monnaie à la nouvelle effigie de Probus. Chaque fois qu'une pièce tombait, Probus disait, ça vous apprendra à vous payer mon portrait, ce qui était un fort adroge de mots pour l'époque. Dix mille soldats garniraient ainsi la tirelire, mais le dix mille-unième, une forte tête, refusa de s'exécuter, et par quelques paroles vigoureuses, il entraîna ses camarades et, d'un commun accord, ils massacrèrent l'exigeant Probus. Le massacre terminé, ils se ruèrent à la tirelire pour reprendre leur bien, mais pendant qu'ils exécutaient leur triste besogne, un traître s'était emparé de la tirelire et l'avait soigneusement cachée. Découvert, il fut tué sur le champ, mais on ne retrouva pas la tirelire. 1662 ans ont passé avant que l'on mette à jour cette précieuse tirelire. C'est vous dire que le soldat avait bien caché. Voilà l'histoire authentique de cette tirelire, histoire qui, sans le Samuel, n'aurait jamais été connue de nos contemporains. Donc c'était une nouvelle, une petite histoire de Pierdac que vous pouvez retrouver dans le fameux livre « L'O Samuel, organe officiel des loufoques » du 13 mai 1938 au 7 juin 1940, publié chez Omnibus et Presse de la Cité. Achetez ce livre ! Qui était Pierdac ? Qui était Pierdac, un homme extraordinaire ?

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