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RÊVE COLLECTIF S3 E4

RÊVE COLLECTIF S3 E4

Félix Fouletier

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AI Mastering

Transcription

Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Ça va ? De toute façon, on est très naturel, flûté là. Vous êtes prêts pour une bonne discussion ? Est-ce que vous êtes prêts pour un moment de voix dans votre oreille ? C'est ce qu'on appelle le podcast, l'exercice du podcast. Dans vos oreilles, directement. C'est fou la technique. C'est fou les podcasts. C'est toi qui es fou. Mais non mec, c'est nous on est fous. C'est nous on est fous. Non, non, non. C'est vous vous êtes fous. C'est vous vous êtes fous des podcasts. C'est toi t'es fou. Moi je suis fou ? Non. Moi je suis fou ? Non. Tu veux qu'on s'embrouille ? Pas de conflit dans ce podcast. Pas de conflit. C'est eux les fous. C'est les autres les fous. Le monde est fou. Bonjour ou bonsoir, mais surtout bienvenue. Bonjour ou bonsoir, mais surtout bienvenue dans ce nouvel épisode de Rêves Collectifs. Rêves Collectifs, votre podcast préféré. Parce que vous nous écoutez même quand on ne publie pas. Oui, ça nous a rendu fous. Ça nous a rendu fous d'amour pour vous. Pourtant, on n'avait que deux écoutants. Mais c'est énorme. Par exemple, imaginons que tu cherches quelqu'un pour assassiner un parent proche. Tu as besoin de deux personnes pour t'aider. Ces personnes-là, on sait qu'on peut leur faire confiance. C'est quelque chose qui compte pour moi. C'est dans ce genre de situation que je trouve mes vrais amis. Je trouve que tu fais un peu des raccourcis très rapides. Mais on ne va pas t'en tenir rigueur. Non, mais ne t'inquiète pas. En tout cas, ce que tu me dis là est beaucoup moins grave que ce que j'ai appris récemment et qui nous a amené à parler du sujet qu'on va choisir aujourd'hui parce que c'est le podcast de l'épisode qu'on fait le suivant. Pour l'instant, c'est clair. Tiens ta ligne. Qu'est-ce qu'on fait quand quelqu'un nous quitte en ayant vidé nos comptes ? C'est ça le sujet. Tu veux qu'on fasse l'autre générique qu'on était censé faire ? Ah, c'est ça le sujet. Ah non, je ne pensais pas que c'était ça. Parce que maintenant qu'on a un générique, on peut flex. Ouais, flexons. Flexons. T'as vu le générique ? Il est fait. Il est bien. Il est long un peu. Dites-nous ce que vous en pensez. Est-ce que vous trouvez ça long ou est-ce que vous trouvez ça audacieux ? Allez, likez. Est-ce que c'était un peu un générique bien ? Dites-le. En vrai, dites-le. S'il est bien et s'il n'est pas bien, vous ne le dites pas sinon je vais trouver les deux personnes qui nous écoutaient quand on ne publiait pas de podcast et je vais créer une amitié très forte autour de votre décès. Vraiment, ça allait bien jusqu'à la fin. Mais ce n'est pas une menace, tu vois. Si. Ah ouais, bon d'accord. Mais amical. Je ne suis pas sûr que ça existe. Des menaces amicales ? Ouais. Je vais te tuer. Je vais te tuer, mais je t'ai kiffé. Je vais te tuer, mais t'inquiètes. Non, je t'ai kiffé. Je te fais une bière, mais je te tue après. Gris, tu fais quoi quand quelqu'un ne t'aime plus ? Qu'est-ce que je fais quand quelqu'un ne m'aime plus ? Ça m'arrive tellement rarement. Depuis hier, ça ne m'est pas arrivé. Quand quelqu'un ne m'aime plus, j'essaye de m'aimer moi-même un peu plus. En roulant en énorme joint et en pleurant sous ma couette. C'est le meilleur moyen que j'ai. Ça fait partie du processus. C'est l'étape 1, 2, 3, 7, 8 et 12. Ouais, à peu près. Chaque étape, il y a cette étape. Et dormir, ouais. Dormir, mais ne pas s'enfermer dans une... Dans ma couette, quoi. Des fois, je me lève pour finir la mission. Moi, j'ai tendance à m'enfermer un peu trop dans ma couette. C'est vrai ? Ouais, bah, j'adore ça. Tu te souviens un peu des rêves collectifs que tu as pu faire avec les personnes qui étaient sous ta couette et tu te dis, merde, et maintenant, qu'est-ce que je peux faire ? Ouais, exactement. C'est là où tu as essayé de me soutirer des faveurs sexuelles. Bah, tu vois, tu commences à capter la chronologie. C'est quand tu bien commences à... Tu commences à me cerner. Ah ouais, je commence à te cerner. Ouais. Non, mais sérieusement, de toute façon, il n'y a pas grand-chose que tu puisses faire. J'ai cru que tu allais dire, de toute façon, il n'y a pas grand-chose qu'on puisse dire. Bah, quoi, si, non plus. Il n'y a pas grand-chose qu'on puisse dire ni qu'on puisse faire. Je crois que je n'ai pas capté... Bah, merci beaucoup. Bonne soirée. On a tout dit. Waouh. Le podcasteur, c'est le moins bavard. Il commence, il a le générique. J'ai tout dit. Moi, je n'ai rien à dire là-dedans. J'ai tout dit. Non, dis-moi, il n'y a pas grand-chose qu'on puisse faire. Est-ce que tu peux me développer un petit peu d'un point de vue géopolitique ? C'est ce genre de surmoi énorme que tu voulais dire. On en parle après, ça. On fait un sujet à la fois. Que pensez-vous du Hamas ? Vous condamnez le Hamas ? Est-ce que vous le condamnez ? Moi, je le condamne. Je trouve que ce n'est pas bien. Du coup, ce que je fais en général, c'est que j'essaye de voir du monde, déjà. Mais en fait, fondamentalement, tu es obligé d'accepter la situation. Non. Tu peux refuser. Donc au bout d'un moment, je me dis assez rationnellement, quand il y a des trucs, je ne peux pas changer la chose. Par exemple, si elle est morte, elle est morte. Je veux dire, tu peux la déterrer, essayer de vivre avec son cadavre. Je veux dire, je l'ai déjà fait, mais ce n'est pas pareil. Je pense que tu as capté le fond, mais la forme, pas du tout. Ce qui est chiant avec les cadavres, c'est qu'ils ne font jamais leur vaisselle. Moi, je trouve que c'est vraiment le plus agressant. C'est le pire coloc, je ne vous dis pas. Et ça pue, hein. Ça pue. C'est-à-dire que ça ne fait pas sa vaisselle et ça ne se lave pas soi-même. Et puis, il ne paye jamais le loyer, en plus. Après, moi, le fait qu'il ne se lave pas, ça ne me dérange pas. Parce qu'en soi, il y a une espèce d'étape un peu charnière. Un peu comme l'espèce de climax, tu vois, d'une vie avec un cadavre. C'est trois semaines au printemps. Parce qu'en fait, il y a une espèce de température ambiante, une alternance chaud-froid. Qui fait que, en fait, ça pourrit de l'intérieur sans que ça se voit de l'extérieur. Et par exemple, tu vois. Ça garde toute sa beauté, quoi. En fait, c'est un peu comme une bonne terrine de sanglier, tu vois. Une bonne terrine de sanglier. Moi, en tout cas, c'est une grosse passion. Top, top, top, top, top. Puis les cadavres ne nous abandonnent jamais, quoi. C'est vrai, putain. Est-ce que je suis en train de faire un aveu ? Ben, je ne sais pas. Ça doit te me le dire. Ben, oui, c'est vrai. Je suis une profil. Ah, d'accord, il a... Il n'a pas hésité. Il a balancé direct. Minute combien ? 3, 4 ? Là, 6 minutes 15. T'as eu du mal ! Là, ça fait... Alors, c'est quoi la fréquence d'étoiles ? Elle est sur le troisième chiffre. 6 minutes ! 30, maintenant, 30. Ah, putain, ça va très vite. 15 secondes de gag, quand même. Non, mais tu ne trouves pas qu'on dérive un peu ? Mais c'est la même question à chaque épisode, depuis le début de notre existence. Enfin, depuis qu'on a 8 ans, en tout cas, qu'on a commencé ce podcast. Oui, c'est vrai. Mais du coup, tu ne trouves pas qu'on dérive un peu ? Tu sais que je peux retrouver plein de sujets pour dériver jusqu'à 38. Tu ne trouves pas qu'on a un peu dérivé ? J'ai l'impression que tu ne m'aimes plus, Félix. Tu trouves ? C'est moi qui t'ai proposé qu'on se voit. C'est pas vrai, je disais ça pour le... Ah, pour relancer le... Chauffer l'audimat ? Ah ouais ! Je suis comme ça, moi. Bah, en soi, si tu veux qu'on chauffe un peu l'audimat... Ouh là, non, non, non. Garde ! Non, c'est vrai que t'es en train d'invoquer Garde. On est devenus politiquement corrects. T'as un exemple ? Franchement, les GIF et les Arabes, c'est pareil. La même racaille. Rien d'incorrect, là-dedans. La même racaille. Ah ouais. Ils n'ont pas l'intelligence pour être des Chinois. A défaut d'être blancs. C'est une belle analyse, en tout cas, du contexte géopolitique. Pascal Traude n'aurait pas dit mieux. Ouh là, non. Je pense que t'es invité à ces news demain matin. Ah, j'aimerais bien être... Je me demande des fois ce que tu fais dans ces situations-là, où t'es dans un contexte, tu sais que le contexte, il pue. Est-ce que tu crois que tu peux réussir à sortir un peu du cadre, tu vois ? Ou est-ce que tu te fais avoir direct par le mec... Tu sais, comme tous les gens qui viennent chez Cyril Hanouna et qui se font avoir complètement. Ouais, ouais, putain. Et j'ai regardé une vidéo sur ça hier soir. Oh, dis-moi en plus. Ouais. En gros, qui racontait tous les scandales qu'il y avait eu sur TPMP. Et genre, par exemple, Sophie Tapie, la fille de Bernard Tapie qui avait été invitée, pour parler de son album, ils ont fait que parler de son daron qui venait de mourir. Mais que, que, que ? Que ça. Et quand elle a dit, mais j'en ai un peu marre de parler de mon daron qui est mort, Cyril Hanouna, il a fait, écoute, nous on est gentils, on t'invite, tu vas pas commencer à nous manquer de respect comme ça et tout. Tu commences à la remettre en place comme ça. Rah, putain. Tout le monde est du côté de Cyril Hanouna, tu vois, alors que c'est... C'est vrai ? Bah oui. Non mais attends, tu crois vraiment que c'est toi qui décide ? Non mais quand t'es là... Vraiment, il était en mode, mais tu te prends pour qui en fait ? Évidemment qu'on t'a invitée pour parler de ton daron mort, donc... Ah, il le dit ? Non, il le dit pas, mais c'est ça que ça veut dire. Bien sûr que ton daron il est mort, tu crois vraiment que c'est le père Noël ? Pas du tout, le père Noël il existe pas, connasse. Vraiment, je pense que c'est ça qu'il voulait dire. C'est horrible. Surtout que c'est pas vrai. Il est pas mort ? Bah, Bernard Tapie n'est pas mort. Ah bon ? Le père Noël il existe pas, mais Bernard Tapie il est pas mort. Il est sur la même île que Michael Jackson, Mister Bean et Bob Dylan. Oh l'île de fou. L'île de fou. Bernard Tapie au milieu, il est comme, comment je vais faire de l'oseille avec ça ? Comment je vais faire de l'oseille avec ça ? Bob Dylan mort défoncé, il dit, bah voilà, je l'ai trouvé, c'est ma prise. Ouais. Et comme il s'appelle, c'est Superman qui est avec lui aussi, non ? Il va réussir à créer une boîte là-bas, je pense. Ouais, bah au moins histoire de pouvoir mettre des trucs dedans, tu vois. Ouais. Par exemple, tu trouves des poissons, il faut une boîte. Non mais je parle d'une entreprise. Ah, bah pourquoi t'as pas dit entreprise alors ? Parce que je suis branché. J'ai de l'argot, quoi. J'espère que ça s'est pas entendu. Oh mon dieu, mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? C'était dingue. Je sais pas ce qu'il s'est passé, c'est toi qui es fou. Je me demande ce qu'il se passe, moi, quand quelqu'un m'aime plus, qu'est-ce que je fais ? En fait, je crois que je m'en rends pas compte. Je crois que je me rends compte que la personne m'aime plus, soit quand je suis au paroxysme de mon amour pour elle, soit quand moi-même je l'aime plus et que j'ai réussi à comprendre qu'en fait, les signes qu'il m'envoyait et la manière dont il me traitait, c'était qu'il m'aimait pas, en fait. Ah ouais ? Ouais. Aïe. Ah ouais, tristoune. Tristoune, tristoune. Et en plus, je dis ça, mais qu'est-ce que je fais quand quelqu'un m'aime plus ? Bah, je continue à l'aimer, voilà. Mais ça, c'est… En fait, le truc, c'est le seul truc que tu peux pas contrôler non plus, quoi. Mais tu te dis que si tu passes moins de temps à penser à la personne… Tu peux contrôler dans un sens. Tu peux essayer de te désengager, de te désintoxiquer. Genre, par exemple, se souvenir des mauvais trucs et tout ? Alors, c'est plus… Enfin, c'est un truc sûrement sur le long terme où tu diabolises la personne et ensuite, une fois que tu l'as diabolisée, tu te détaches et tu la méprises. Et après l'avoir méprisée, tu l'ignores. Et après, t'as tellement mis au fond… Tu sens que j'ai bossé le sujet, hein ? Bah, je sens, ouais, un peu. Parce que je vois ce que tu veux dire. Ah bah, ouais. Je pense qu'on voit tous ce truc-là. Et après, ce moment-là, on se donne l'illusion qu'on est passé à autre chose et qu'on a fait disparaître la personne de notre vie, alors qu'on l'a simplement… C'est comme un dossier dans ton ordinateur que tu vas compresser. Ouais. Ça a plus la même gueule, mais au fond, le dossier, c'est toujours le même. Tu te dis « Ah non, mais il prend plus que 3 mégas. » Ouais, mais si tu le redéveloppes, il prend 12 gigas, frérot. Faire tout, hop. Exactement. Pour parler un peu informatique, parce qu'on est des gros geeks, voilà. Bah, Brice a du mal, mais j'ai réussi à le former un peu… Non, mais il fait juste que max, c'est pas possible. Tu rigoles ? On peut pas partir dans le débat max, s'il vous plaît ? Donc voilà, je pense que c'est ce que je fais. Après, ce que je me demande, c'est comment est-ce que les gens font pour ne plus m'aimer ? Bon, je sais pas. C'est… Et pourquoi ? Je veux dire, quels intérêts ils ont ? Je veux dire, j'ai de l'argent ? Non. Voilà, tu vois. Non, déjà, premier point non valide. Ah, merde. Continue. J'ai des gens haut placés dans ma famille ? Non. J'ai mon oncle ? Non, tu l'as plus. Ah ouais ? Bah, c'est brutal. Tu le savais pas ? Bah non, en fait. Bah, tu le sais maintenant. D'ailleurs, je t'aime plus. Ah. Non, c'est pas vrai, Félix. Je peux pas te faire ça. Ah, c'est vrai ? Mon oncle, il va bien ? Ton oncle ? Non, il est mort, par contre. Ah. Ah, bah, c'est brutal, quand même. Non, mais… Enfin, je pensais que tu le savais, moi. Bah non. Ah ouais ? Bah, c'est pas grave, on parle pas de ça, ça va plomber l'ambiance, là. Si, on peut continuer cette impro formidable, sinon. Bah, j'ai pas trop envie. Oh, mon Dieu. Putain. Putain. Ça fait plaisir de vous retrouver, les cocos. Ah, t'as plus rien à dire. Ah, c'est un nouvel épisode, hein ? Voilà. Non, mais sérieux, sérieux. En plus, c'est intéressant ce qu'on dit. C'est moi qui commence à parler, toi t'as dit « Ton oncle, il est mort ». Non, mais on… Attends. Tellement ça me choque, je bégaye. Donc, moi, j'ai pas le droit de faire des petites digressions comme ça. Par contre, moi, dès que j'essaie de parler d'un truc sérieux, toi tu fais toujours… Bah, vas-y, essaye de parler d'un truc sérieux. Je te suis, je te suis. Vas-y, parle d'un truc sérieux, moi je vais te suivre dans ta digression. Mais, écoute… Non, mais, en vrai, mais c'est dur de revenir à… Essaye de me raconter un petit peu… En fait, j'ai pas envie de trop dire de trucs persos non plus, tu vois. Mais, d'une manière générale, moi, ce que je fais pour répondre à la question, que ce que je fais quand quelqu'un me dit un truc… Quand on pose la question. Déjà, je pense que, un peu malgré moi, je continue à espérer qu'elle m'aime encore quelque part, tu vois. Quelque part, tu veux dire dans une autre dimension ? Ouais, mais c'est sûr, dans une autre dimension, c'est sûr même. Je me dis… Enfin, si tout est possible, oui, il y a forcément une dimension où elle t'aime quand même. Bah, exactement, mais c'est une vraie théorie. Si l'univers est infini, il y a forcément une infinité de terres et donc une infinité… Une infinité, mais je dis que c'est la théorie. Ah, c'est une théorie, d'accord. Et est-ce que… Enfin, vas-y, va au bout de ta théorie. Donc, une infinité de terres, une infinité de mois, une infinité de versions de moi. Chaque micro-geste qui change… Une infinité de Pascal Praud. …existe quelque part dans l'univers. Donc, il y a forcément un univers où, voilà, je continue mes relations avec les meufs qui m'aiment plus dans cet univers, tu vois. Est-ce qu'il y a un univers où Pascal Praud et Éric Zemmour sont deux frères fiers à moi ? Est-ce que Pascal Praud et Éric Zemmour sont deux frères… Bien sûr. Est-ce qu'il y a un univers où Pascal Praud est le pénis d'Éric Zemmour ? Ben oui, mais si ça se trouve, c'est déjà le cas. Est-ce qu'il y a un univers où toi et moi, on est le pénis d'Éric Zemmour ? Ben, il n'y en a pas beaucoup d'univers comme ça, mais oui, forcément. Et est-ce qu'il y a un univers… Ben, la réponse est oui. Ah ouais ? C'est quoi que tu voulais dire ? Un univers dans lequel il y a une infinité d'univers, dans lequel il y a une infinité d'univers, dans lequel il y a une infinité d'Éric Zemmour. Et même… Ah non, j'allais dire c'est celui-là. Non, c'est pas celui-là encore. Pas encore ? Qui sait ce que nous réserve ce peuple lointain ? Peut-être qu'il y a ce peuple, cette planète pleine d'Éric Zemmour, qui un jour, c'est la seule civilisation qui va comprendre comment on voyage dans le temps et l'espace, et ils vont arriver avec leur empire, leur flotte majestueuse. Je vois trop ce planète d'Éric Zemmour comme des termites. Ils mangent la terre ? Ouais, ils mangent les planètes. Ils mangent le bois ? Ils vont arriver… C'est la seule biodiversité sur cette planète, c'est que ça, genre. Mais tu sais, c'est comme Galactus, il bouffe les univers. Donc ils vont bouffer toute la terre. Ah, merde. Ah, parce que là, ils ont bouffé… Carrément, ils ont bouffé leur planète. Ah, mais complètement. En fait, ça se passe en trois étapes de mort. Ils arrivent, ils font « Ben voyons, nouvelle planète. » Après, ils arrivent et ils essayent de charmer un peu les gens. Ils disent « Vous savez, c'est le mot de Richelieu. » Après, et hop, c'est terminé. Il ne reste plus que BFM et LCI. C'est le seul truc qui reste. C'est un comique, c'est en 9 tomes. Je vous le conseille. Putain, il faudrait inventer cette histoire. Par contre, il y a un truc… Eric Zemmour, cachez-vous ! Il marche comme les villageois dans Minecraft. Ouais, il y a un univers où les PNJ Minecraft, c'est Eric Zemmour. Bien sûr, il y a forcément un mode qui existe sur Minecraft où les villageois, c'est Eric Zemmour. Et c'est ça, ça me ravit. Et où Macron, c'est un creeper. Bien sûr, je suis sûr que ça existe. Et Elisabeth Bande, c'est une araignée. C'est ultra précis. Et Edouard Philippe, c'est un Tlenderman. C'est un zombie. Ah ouais, c'est un zombie, sinon. Et où toi, t'es un cochon. Et moi, je suis une citrouille. Ouais, toi, c'est… Waouh. C'est beau, ce qu'on raconte. Moi, j'ai envie qu'on refasse des épisodes où on fait des gastronomies à l'imaginaire. Mais par contre, pas maintenant. Arrête de… Revenons sur le sujet. Parce que je sais que t'as pas envie d'insulter. Tu veux m'insulter ? Ah, super. Déjà, mon oncle est mort. Oui, j'ai la réponse à ma question. J'ai un truc, quelque chose qui me… C'est la limite de l'amour. C'est un peu un problème et quelque chose avec lequel je lutte contre le monde entier. C'est l'idée que l'amour aurait une fin et qu'à partir du moment où l'amour tel qu'il a été conçu, travaillé et fabriqué par deux individus… Parce qu'il y a quand même une relation qui se travaille et le sentiment amoureux est quand même intimement lié à la relation qui est construite autour de lui. C'est comme une fleur et tu la mets dans une terre, ça s'entretient et tu crées des conditions. Et j'ai l'impression qu'on cloisonne trop l'amour et qu'on donne trop une fin à ce truc-là. Et qu'on pense réellement que l'amour se termine, etc. Parce que c'est pour ça que j'ai déjà du mal avec l'intitulé de l'épisode, quand quelqu'un ne nous aime plus. C'est pas ça, c'est quand il a décidé de ne pas nous aimer. C'est ça qui fait mal, en fait. C'est quand la personne a décidé de ne plus nous aimer. Je ne sais pas, ça peut arriver comme ça aussi. Tu n'aimes plus quelqu'un dans une relation. Moi, ça m'est arrivé. De ne plus aimer quelqu'un ? Oui, de ne plus aimer quelqu'un alors que tu es encore dans la relation et que tu n'as pas forcément décidé. Ou est-ce que tu n'avais pas décidé à un moment donné de te détacher ? Est-ce qu'il n'y avait pas une décision ? Non, il n'y avait pas de décision inconsciente. Oui, mais inconsciente. Inconsciente, je ne sais pas ce qui se passe dans mon conscience. Il y a forcément des choses qui se développent. Moi, j'ai l'impression que c'est à un moment donné quelque chose qui s'est passé, qui a fait fracture dans la relation. Oui, c'est sûr. Dans le cadre. C'est pour ça la serre et la fleur, tu ne sais pas. Tu n'as pas niqué la fleur en elle-même, tu as pété un camion de la serre. C'est que tu as eu une mauvaise approche de l'amour aussi, peut-être. Oui, exactement. Ce que je veux dire, c'est que c'est très énerant à notre génération, au temps moderne, on va dire. Parce qu'avant, je pense que c'était beaucoup plus quand tu trouves la personne, tu te mets avec la personne pour toute ta vie. Et puis, tu es dans la galère ensemble. Et puis, il y a beaucoup d'infidélité. Et puis, oui, il peut y avoir de l'infidélité. Mais le couple avant, le mariage, c'était... C'était que le divorce était tellement mal vu. Le divorce était mal vu. Le mariage, c'est divin. Tu étais engagé. Oui, justement, j'étais engagé sur le plan religieux. Oui, religieux, c'est ça. Un peu transcendantal, en mode Dieu te regarde. Baisse ta femme correctement, fais-lui des gosses et va bosser, connard. C'est écrit dans la Bible. C'est ça, noir sur blanc. Mais du coup, je pense que ça fait que maintenant, c'est pas la même parce qu'on a la possibilité de rencontrer l'amour. On a beaucoup plus de possibilités de rencontrer l'amour. Dans un monde mondialisé ? Oui. Et est-ce que tu trouves que c'est une bonne chose ? Enfin, de rencontrer l'amour... Ou alors de se faire briser le cœur encore et encore jusqu'à la fin du jour. Ça devient un objet de consommation aussi. Les relations, même c'est vu comme un truc un peu cool. C'est un truc de rago. Oui, ça devient tendance. Quand au lycée, t'as une meuf, ou au collège, ça te met déjà sur un piédestal un peu. Je pense que ça a toujours été le cas. En fait, c'est la question de l'envie. Après, évidemment qu'avant, par exemple, quand les écoles n'étaient pas mixtes, c'était différent. Et tu vois que les gens se connaissaient beaucoup moins bien. Peut-être que dans le fait de... Que faire quand quelqu'un ne nous aime plus, c'est une question qui se pose beaucoup plus pour nous parce que nous, on est beaucoup plus habitués à vivre homme-femme ensemble. Évidemment, on parle pour la question hétérosexuelle qui est tout de même majoritaire. Et on ne nie pas du tout les minorités existantes et le fait que c'est encore d'autres difficultés et peut-être d'autres réponses à une question qui est bien complexe. D'ailleurs, pour ça, j'aimerais lire un petit extrait du livre de Brice. Attention, ça s'appelle Le Médical. C'est une belle histoire. C'est moi qui l'ai écrite. Je pense que ça éclaire vachement notre débat. Merci pour cette référence. Par contre, je trouve ça vachement intéressant ce que tu dis. C'est peut-être la première chose intéressante que tu aies dit depuis une minute. C'est pas mal. L'idée de l'amour comme un bien de consommation et donc de la séparation comme aussi un bien de consommation, disons, négatif par réversibilité. Tu vois ce que je veux dire ? On s'entend ? Oui, oui. Étant donné que ça devient un bien de consommation, pour consommer à nouveau, il faut arrêter une relation. Ou alors même en cumuler plusieurs relations, comme ça peut faire pour les plus filous d'entre vous. Hein ? On vise personne ? On vise personne. Rémi ? Quoi ? Non, t'es fou de la merde. C'est pas vrai du tout. C'est pas vrai, c'est pas vrai. Hein ? On parlait de Julien. Non, non, non, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai. Ça, ça fera couper, mec. Mais non, mais on s'en bat les couilles. Ah ouais ? Mais oui. Ok. Waouh, ça m'a vachement choqué. Je trouve qu'on devient un peu un podcast délationnaire. Délationnistacite. Négationniste ? Non, délacieux, délacite. Ça n'existe pas. Ben je sais, merci, je me cherche un mot. Mais c'est certain, et c'est vrai qu'envisager comme ça, c'est franchement assez pertinent de ta part, Broc, l'idée de voir, en voyant l'amour comme un bien de consommation, l'idée de jeter, et donc l'autre se dit « Eh bien, je fais comment, moi ? » Et donc ça veut dire qu'il y en a un qui voit ça comme un bien de consommation et l'autre qui s'est engagé beaucoup plus, qui a déplacé la question de la consommation. Oui, ça dépend de ton rapport à l'amour, quoi. Mais donc ça veut dire, est-ce que peut-être que pour voir les choses dans un bien de consommation et se dire « Je me débarrasse de ça pour avoir mieux, pour avoir plus », est-ce que ça veut dire qu'à un moment donné, c'est ça, c'est pas une question de l'amour, mais de la manière, de la vision d'une relation. Il y en a un qui voit ça comme de la… Ouh là, il y a un petit bruit de déglutition. Tu veux que je lise les vomissements du rhinopharynx ? Non, je l'ai retenu. Tu l'as retenu ? Moi, j'ai lu que c'était en lien avec la relation mère-enfant. Je trouve que c'est un petit raccourci. Moi, je t'avoue que dans l'écoulement dans la gorge et tout, j'ai… Écoulement de mucus dans l'arrière-gorge du rhinopharynx ! Écoulement du mucus, c'était… Le mucus, c'est vraiment ignoble. Le mot « mucus », c'est… Mucus purulent, tous ces trucs-là. Ces trucs non-merci. Écoulement, le mot « écoulement » déjà. Écoulement nasal. Écoulement de l'arrière-gorge. C'est-à-dire que c'est un truc qui retombe dans toi. L'arrière-gorge, c'est comme l'arrière-boutique. C'est là où il y a les poubelles, tu vois. Tu ne veux pas aller dans l'arrière-gorge. Si j'étais Antman, ce serait le dernier endroit où j'irais dans le corps. Quand on dit « pour le bon coin, on se retrouve dans l'arrière-gorge ». Ouh là. Moi, je n'y vais pas. Vraiment pas. Ça a beau être un magnifique… Tu ne veux pas qu'on aille dans le coude, plutôt ? C'est beaucoup plus sympa. Très, très bonne blague, Braque. T'arrêtes de me mégenrer. C'est mon deadname. Aïe, aïe, aïe. Il a dit « Rizla ». J'ai dit ça ? T'as dit « Rizla ultra slim ». 5,7 millimètres, 120 films. Non, mais t'as le manie de lire tous les choses que tu vois. Non, non. T'arrêtes. Dès qu'il voit un truc à lire, il le lit, quoi. Ça doit avoir un nom, ça. La bibliophagie. Si ça n'existe pas, il faut absolument que ça existe. Ouais. Comme toi, Brice. Si tu n'existes pas, il faudrait t'inventer. Et si tu n'existes pas… Non. Pas aujourd'hui. Dis-moi pourquoi j'existerais. Il a un petit timbre, quand même. Un petit timbre ? Tu sais comment il parlait pendant que je le laissais ? Il parlait comme ça. Et si tu n'existes pas, dis-moi pourquoi j'existerais. Il parlait comme ça. Putain, c'est vraiment bluffant. Mais c'est vrai. Et puis, c'est vrai que c'est surprenant de se dire comment est-ce qu'à un moment donné, deux personnes ne voient plus la relation dans le même horizon. Elles n'ont jamais vu dans le même horizon. C'est terrible, c'est super. C'est juste que les informations sont toujours… La communication, en fait. Donc, tu viens de me dire qu'en fait, tout est une question de communication. C'est souvent… C'est un peu le point Godwin quand on parle d'amour. Genre, bah oui, le fond du truc, c'est la communication. Eh oui, il fallait parler, les gars. Encore faut-il bien communiquer avec soi-même aussi, quoi. Tu vois, savoir ce qu'on veut. Et pour ça, encore faut-il avoir eu des parents qui eux-mêmes aient communiqué parce qu'on a ce qui s'appelle les traumatismes transgénérationnels. N'hésitez pas à les rudimenter là-dessus. Des trucs, je pense, qu'on ne voit pas, quoi. On est trop dans notre prisme, quoi. Comme les rhômes propres. Hein ? Les rhômes propres. C'est un truc qu'on a du mal à voir. C'est rare, en fait. Parce que ça pue. On est vraiment dans notre délire, tu vois. Et du coup, on ne veut pas sortir de… Enfin, on ne peut pas, en fait, surtout. Je pense que… Tu penses qu'on ne peut pas ? Enfin, si. Je pense que ça s'exerce. Mais il faut le vouloir, quoi. Ah ben, c'est clair qu'il faut le vouloir. Il faut le vouloir et ensuite le pouvoir. Je ne sais pas dans quel ordre est-ce que ça marche. Est-ce qu'il faut vouloir ? Il faut vouloir pour le pouvoir, quoi. Ou est-ce qu'il faut pouvoir pour le vouloir ? Je pense que ça prend des petites sessions de remise en question, d'introspection. Des petites sessions de neuf heures, les yeux ouverts, sur le plafond. Regarder un mur blanc. Et après, c'est deux ans de thérapie. Trois ans de remise en question totale. Et puis vous serez devenus fous à faire ça tous les deux heures par jour. Oui, vous n'allez plus dormir, vous allez finir par… Forcément, vous allez finir par avoir un psychologue. Parce que vous aurez été internés. Voilà. Parce que vous auriez à se fixer des bébés pendant une dizaine d'années, quoi. Voilà. Et à cette occasion, vous leur parlerez de ça et puis vous diront, il fallait juste voir un psychologue depuis le début. Vous n'avez pas obligé de fixer un mur blanc pendant neuf heures. Donc, c'est ce qu'on vous conseille de faire. Fixer ces murs blancs et puis ça offre une vie intéressante. Ça fait un petit chemin, un petit parcours sympa. Un petit parcours de murs blancs, de médicaments. De psychose. De fenêtres fermées. De tentatives. De suicides en utilisant des morceaux de plastique de vos boîtes de shampoing. Tout ça, quoi. Un beau parcours. Donc, on voulait parler… Oui, moi, je crois qu'il y a quelque chose… Moi, je milite beaucoup dans ma vie personnelle parce que… Oui, je sais, avec le nombre de vidéos qu'on publie. « Comment ça, t'as une vie personnelle ? » « Mais oui, j'arrive à faire les trucs. » « Ah ouais, c'est top. » « Mais oui, ça m'énerve. » « Eh ben, ça va pas dur. » Tout le monde dit ça, c'est vrai. De cette manière-là, en plus. C'est assez agaçant. « Pourquoi vous voulez pas me parler normalement ? » « Parlez comme nous. » « Mais bonjour, Félix, comment ça va ? » « Tu fais quelque chose en ce moment ? » « Ben oui, machin. » Ça me prend la tête de tout le monde, mais tous ceux que je croise en ce moment. Donc, je reste chez moi, maintenant, parce que ça suffit. « Bonjour. » « Oui, bonjour. » « Vous voulez une baguette ? » « Oui, c'est ça, je veux une baguette. » « Très bien, ça fera 1,10 euros. » « Ah ben, super. » « Vous voulez parler de la carotte ou espèce ? » « Arrêtez de faire ça. » Moi, je milite pour l'amour éternel. « L'amour éternel du prophète. » « Tuer les décréants. » L'amour éternel peut exister, je pense, mais il faut que les deux personnes... « Moi, je le pratique. » Laisse-moi te dire un truc. « Oh ! » Laisse-moi te dire un truc, Félix. Je pense que le vrai amour éternel entre deux personnes, il peut arriver que si les personnes, individuellement, elles ont appris à se connaître et à aimer la personne qu'elles ont appris à connaître. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Moi, je pense que l'amour éternel n'existe pas. C'est comme ton mythe de l'infarmature. C'est une connerie de woke. Si tu te connais bien et tu apprends à connaître l'autre personne qui, elle-même, se connaît bien, donc ça veut dire qu'elle transmet la vraie elle, eh ben, tu peux savoir si c'est compatible. Non, mais là, tu vois ça dans une vision linéaire. Sauf que les gens changent en permanence. C'est bon ? Sauf que les gens, ils changent en permanence. Donc, ça veut dire qu'il faut qu'on continue. Oui, mais... Alors, laisse-moi... Regarde ce signe magnifique. Regarde ce que t'as fait. Les gens peuvent deviner, de toute façon. C'est en continu. Et donc, on ne peut pas supposer... De toute façon, ça n'arrive jamais que quelqu'un se connaisse toute sa vie et soit constamment présent avec lui-même. Donc, il y a toujours des moments... Moi, je pense qu'au bout d'un moment, on arrête d'aimer l'autre ou de s'aimer soi-même et on aime la relation qu'on a avec l'autre. Et on aime l'amour qu'il nous porte ou qu'on lui porte. Et je pense que l'amour éternel, à un moment donné, joue un peu entre ces trucs-là et entre l'amour qu'il porte à la personne, l'amour que la personne lui porte, l'amour qu'ils portent ensemble à une relation ou l'amour qu'ils ont porté, d'ailleurs, à la relation ou à l'autre. Je pense qu'on peut se satisfaire d'un amour passé. Mais je suis d'accord, mais c'est un peu cynique de penser que... Je pense que c'est quand même possible si les deux sont dans une démarche un peu continue de découverte de soi. Et puis, au bout d'un moment, quand même, il y a quand même une période où tu arrêtes de changer aussi vite qu'avant. Je pense qu'il y a un moment où, quand tu te poses, tu as ton taf, tu as tes trucs, tu te connais. C'est vrai que c'est très rare les gens qui pètent des câbles à 35 ans. Non, mais ça existe. Mais je veux dire, c'est pas la majorité. Moi, je pense que c'est un mythe, l'idée qu'on change plus quand on a 20 ans. Je pense qu'on a du mal à s'écouter. Plus le temps passe et plus on croit que... « C'est bon, les gars, j'ai mon école de cours, j'ai ma petite bémaco. » Juste qu'on se conforte dans un truc, tu veux dire. Mais je pense qu'au final, on change toujours autant, mais on s'écoute plus. Et ce qui explique des fois des pétages de câbles ou le fait de s'enfermer complètement dans une idée qu'on a de soi-même. Et du coup, on se bloque complètement. On a plein d'exemples avec les générations précédentes autour de nous où il n'y avait pas ce travail-là d'essayer de changer. Et donc, on voit des gens qui ne sont pas forcément plus heureux ou qui ne se connaissent pas forcément mieux, mais qui ont arrêté de chercher à se connaître et qui ont arrêté d'être en quête de ce qu'il y avait en eux. Et donc, ça donne des gens extrêmement bloqués qui peuvent renvoyer une apparence d'amour, de paix ou même de... Mais je ne pense pas du tout qu'il faille le considérer comme une preuve de connaissance de soi. Non, mais je comprends. C'est vrai ce que tu dis. Je comprends ce que tu veux dire. En même temps, je l'ai eu dans ton livre. Mais bon, c'est mon aspect peut-être optimiste frôlant le naïf. De gauche. Je pense que si au moins tu connais les mécanismes, tu vois, je pense qu'il y a des trucs qui... Il y a certaines réactions à des choses et tout ça qui changent très peu, voire qui ne changent pas. Si tu connais au moins ça et que, voilà, tu sais à peu près comment tu réagis aux choses et je pense que tu as une idée quand même générale mais qui suffit pour te décrire et que tu transmets ça à une personne et que la personne fait pareil, eh ben, je me dis qu'il peut y avoir peut-être un amour qui dure longtemps, tu vois. À un moment donné, une connaissance de toi à un instant T à une personne... Ouais, mais si tu arrives à t'adapter tout le temps à tes propres évolutions. Moi, je crois que c'est très difficile et la vie nous prouve que les seules personnes qui arrivent à tenir sont les Aryens de pure race qui sont de plus en plus rares et ça me désole. Mais en réalité... Non, mais... En fait, je te trouve optimiste mais j'ai l'impression que c'est pas grave, en fait, à un moment donné, accepter de... pas de renoncer à l'amour mais en fait, j'ai l'impression... Une autre théorie que je vous partage... Non, tout va bien. C'est l'idée qu'on a une substance vitale et qu'on peut épuiser sa substance vitale. C'est pas qu'on va forcément mourir mais je sais pas si vous voyez, il y a des gens qui vivent de manière très intense et des gens qui vivent de manière moins intense et qui, retrouvés à 70 ans, par exemple, il y a des gens qui, à 70 ans, ont plus ou moins d'énergie vitale, qui ont plus ou moins de joie et d'autres qui sont un peu fatigués par la vie et c'est pas forcément qu'ils ont eu des métiers forcément plus fatigants mais c'est qu'ils ont abordé les choses d'une manière plus intense et qui, du coup, s'épuisent plus vite. Moi, je trouve qu'il y a de ça, qu'il y a, en tout cas, la question d'une dose, d'une quantité je considérais... Je sais plus du tout ce que je voulais dire. Attends, mais du coup, moi, est-ce que je peux réagir ? Pour moi, c'est justement, si t'apprends à cultiver ton énergie vitale, c'est-à-dire à... Juste être plus heureux, faire plus les choses qui te rendent heureux parce que tu sais ce qui te rend heureux, parce que tu te connais. Non, mais si c'est une démarche que tu peux garder toute ta vie. Ouais, c'est un méga boulot. C'est dur quand on ne vous apprend pas. Ça fait partie de toi, tu vois. Tu sais que, par exemple, t'es quelqu'un de curieux, t'as envie de découvrir plein de choses et que tu fais ça, je pense que t'es plus heureux dans cette condition que si tu faisais un truc que tu kiffes pas. Et je pense que l'énergie vitale, elle est beaucoup liée aussi à comment tu te sens dans ta vie et tout. Et je pense que ta flamme, elle peut mourir quand t'es dans une situation qui ne te correspond pas, mais par contre, quand t'évolues dans un environnement où tu peux t'épanouir, tu peux t'accomplir et tout, peut-être que c'est ça qui fait grandir ta flamme, qui cultive ta flamme, tu vois, justement. J'invoquerais le grand Jacques Brel vis-à-vis de ça, qui expliquait quand on lui dit « Oui, vous avez quasiment 40 ans, comment ça se fait que vous traînez surtout avec des jeunes ? » Il dit « Parce que eux, ils ont beaucoup plus de curiosité, ils ont beaucoup plus d'intérêt, ils ont beaucoup plus de pulsions de vie que moi. Et moi, à mon âge, on a très vite fait de rester avec soi-même, on a très vite fait de rester en certitude et je me force. » Il le disait vraiment, l'idée de se pousser soi-même à aller voir, continuer à aller voir. C'est une phrase qui m'a beaucoup marqué. Et donc, ça montre que très vite, on s'enferme et que même à notre âge, moi, je trouve qu'on s'enferme et ça a été cet objectif de mon année 2024, de me remettre en danger. C'est un truc que j'ai essayé de faire, mais pas forcément « Oh là là, je vais boire de l'Ajavel ! » En fait, j'ai le même truc que toi. J'avais fini avec l'Ajavel. C'est une belle conclusion. Mais moi, justement, en ce moment, je trouve qu'il y a un truc que je découvre un peu chez moi, c'est que j'ai l'impression de faire exprès de me mettre en danger des fois. Enfin, pas forcément en danger physique, mais dans une situation de risque, juste pour voir comment je vais réagir et comment je vais gérer le truc. Par exemple, je vais avoir une réunion dans 5 minutes avec des prestataires et je me dis « Là, c'est le moment de sortir faire un tour. » Je sors, je regarde ma montre. Du coup, ça me stresse parce que je vais peut-être rater ma réunion. Mais je fais quand même le tour du truc, je fume ma clope alors que j'aurais pu attendre une heure pour fumer ma clope après. Je ne sais pas pourquoi, je me suis dit « Je vais y aller maintenant. » C'est souvent des trucs comme ça où je peux me mettre en retard pour un truc, je peux faire un machin où je vais me mettre dans l'embarras et je le fais juste pour voir comment je réagis, est-ce que je vais être à l'heure et tout. Je ne sais pas, c'est bizarre. D'accord, donc tu nous expliques un peu une pulsion dionysiaque, une quête du danger, une volonté de souffrance et de douleur. Non, pas de souffrance, mais je pense que c'est de douleur physique. Je pense que c'est de me mettre dans l'inconfort pour voir comment je rebondis. Et du coup, tu rebondis bien ? Oui, au final, ça va. Si j'avais mieux préparé, la réunion se passe bien, mais au lieu d'avoir fait un tour pendant 5 minutes, j'aurais juste relu mes notes. Peut-être que ça aurait été encore mieux. Peut-être pas. Et du coup, c'est comme ça que tu fais quand quelqu'un ne t'aime plus ? Non, ça n'a rien à voir. Je sors faire un tour 5 minutes et c'est bon. De toute façon, ça fait 36 minutes. Est-ce qu'on ne continuerait pas cette petite discussion dans un prochain podcast, les amis ? On peut. Qu'est-ce que vous en pensez ? Oui ! Il est vraiment bizarre, notre public. On a le public qu'on mérite. Très bizarre. Bisous ! Salut ! Ciao !

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