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Rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeith gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn yn gweithio'n fawr iawn, ond rwy'n gobeithio y byddwn et par conséquent, nous aussi, ma soeur et moi, on venait toujours et on a des très bons souvenirs de toute cette période qu'on a vécue entre les deux pays. C'est là où vous avez appris le français ? J'ai appris à l'école parce que c'était une école de soeurs françaises et la littérature française aussi m'a donné beaucoup de vocabulaire et pendant mes études à la fac, je suis venue à Paris, je passais une année. Parce que comme votre père, vous avez fait des études d'architecture et peut-être d'urbanisme ? A Paris, bon, entre Paris et Rio, alors que pendant une année, c'était cette merveilleuse expérience pour moi. J'ai un peu suivi ses pas parce que quand Noël avait 25 ans, il a fini la fac, lui et un ami, ils sont partis en Europe et ils sont passés une année à étudier en Suède, en Estocolme. Et après cette année, ils ont aussi passé une année entre la France et l'Italie. Et en ce moment, il a connu des grands architectes, il a eu un contact exceptionnel avec le monde de l'architecture moderne de cette époque. Vous avez en tête, comme ça, quelques noms d'architectes, soit italiens, soit français, soit suédois, avec lesquels il a travaillé ou avec lesquels il est devenu proche ou simplement ami ? Oui, oui, c'était d'abord un italien qui s'appelle Ernesto Rogers et lui, il était entre les grands pensés de l'architecture moderne avec Le Corbusier. Le Corbusier, il avait Gédion, il avait Gropius, etc. Et Rogers, lui, a proposé d'aller au CIAM, c'est le Concret International d'Architecture Moderne. En 1953, je précise. Voilà, merci. En 1953, et là, il était à côté de Corbusier, de Gropius, il connaissait déjà tout ce monde de l'architecture alors qu'il était vraiment ravi de cette expérience. Comment il vous parlait de son métier quand vous étiez petite ? Qu'est-ce qu'il vous a transmis ? Bon, je crois que cette époque des années 50-60, c'était vraiment présent pendant toute sa vie parce qu'il n'était pas tellement fier, mais c'était la base qui a suivi pendant sa vie professionnelle jusqu'au moment qu'il est parti. Comment il vous parlait de son métier ? Lui, il était une personne très ouverte et il parlait de tout. Il était très crevieux aussi alors qu'on parlait de cinéma, d'architecture et voyages qu'ils adoraient, mes parents. C'était une vie. J'ai une sœur et on était tous les quatre, tous les soirs, à discuter pas mal de choses et on puse des politiques aussi un peu. Aussi, de temps en temps, on allait avec lui dans ses chantiers. Plus moi, pas ma sœur. On travaillait ensemble dans le même cabinet. Je précise que Manuel Colla, vous travaillez de façon très, très proche avec Patricia, donc vous vous intervenez de temps en temps. Et avec Noël aussi. Oui, bien sûr. Lorsqu'on a tous décidé de lancer une marque Noël Marigno avec tous les dessins qu'il avait stockés depuis des années, depuis les années 50. Et puis, ces nouveaux dessins à partir complètement contemporains, au moment où on a décidé de faire un parcours. Je voudrais quand même revenir sur une chose avant parce que le parcours de Noël Marigno est quand même très riche. Je le disais en introduction, il a côtoyé Oscar Niemeyer. Je crois qu'il a rejoint son équipe en 1957. Et vous parliez également de politique. On sait qu'Oscar Niemeyer était très proche du Parti communiste. Est-ce que vous pourriez nous raconter cette période qui a dû être vraiment importante pour lui ? Oui, vraiment. Depuis qu'il est rentré de cette expérience pendant deux ans en Europe, il avait vraiment envie de mettre tout en pratique. Et alors, il avait déjà fait un stage avec Lucio Costa qui est l'urbaniste et qui a fait les grands plans de Brasilia. Et à cette époque, lui et ses amis qui étaient justement avec lui en Europe, ils étaient les premiers à être invités pour joindre cette énorme expérience. C'était un travail qui a duré pendant cinq ans de construire une ville. Donc, pour lui, il était très fier pendant toute sa vie parce que c'est un moment très important de l'architecture moderne brésilienne. Et il était à côté de Niemeyer, Lucio Costa pendant tout ce temps. Et après ça, il avait même une invitation pour rester à Brasilia, mais ils sont rentrés, ils ont ouvert son propre cabinet en 1961. Quelle était la contribution de Noël Marigno à Brasilia ? Est-ce que vous avez des infos là-dessus ? Il vous en parlait ? Oui, il me parlait. Vous pouvez imaginer construire une ville au milieu de n'importe quoi parce que c'était la terre, les montagnes, il n'y avait rien du tout. Ils étaient là, ils prenaient des avions et on arrivait dans un chantier, c'était une folie. Il y avait beaucoup de personnes qui travaillaient 15 jours à Brasilia, 15 jours dans l'agence de Niemeyer, l'équipe à Rio. Et pendant cinq ans, c'était des allers-retours complètement fous. Vous pouvez imaginer faire bâtir une ville d'une telle importance parce que maintenant, c'est la ville où ils ont tous les ministères, le président de la République, tout ça. Et il me parlait toujours de cette expérience. C'est là où il a appris à conduire et il avait du mal après parce que c'était la terre, il n'y avait rien. Il y avait des embouteillages, des expériences. Il était content du résultat aussi. Il était content de cette architecture très moderne. Oui, très fier. Il me racontait une chose très drôle à l'époque de la fac, de la faculté, parce qu'il y avait un groupe d'étudiants qui étaient plus conservateurs et qui faisaient encore de l'architecture postcoloniale. Et mon père, déjà à l'époque, il parlait tout le temps de l'écorbusier. J'ai des carnets de lui incroyables. Il faisait des petits dessins. Il était déjà très attaché. Pour lui, c'était sûr que c'était l'architecture moderniste. C'était son chemin déjà. Il était à l'école en 1947, 1948 à peu près. La rupture technique, c'est que le bâtiment n'est pas porté par les murs extérieurs, par les façades et les côtés. Il est porté par des piliers à l'intérieur. Et donc, ça libère complètement les volumes et les plans pour tracer à la fois des pots, mettre des vitres à l'extérieur, se servir de l'acier, etc. Toute l'architecture de cette période conduite dans d'autres pays par d'autres grands designers. Je pense à Mies van der Rohe. Voilà. Tout ce monde-là issu et qui a trempé, qui a partagé les idées du Bauhaus. Oui. Il y a un moment très important au Brésil. C'est que le Corbusier, il était invité pour faire un grand projet. C'était Iconic. Iconic. Iconic. C'est le ministère de l'Éducation à l'époque de santé. Alors que là, le Corbusier a travaillé avec Lucio Coste et Niemeyer. Là, ils étaient très jeunes. Ils ont fait une belle adaptation de cette architecture au notre climat. Un autre climat parce qu'on a plutôt la chaleur toute l'année et les vents et tout ça. Et tout ça, c'était pour la formation d'un architecte un moment le plus important de ce virage d'une architecture plus du passé. Et c'est que l'architecture a l'avenir. Et vous vous souvenez qu'il avait derrière ça un engagement politique comme les autres ? Est-ce qu'il partageait avec vous ? Oui, oui, oui. Et lui, il dessinait très, très bien. Alors, c'est lui qui préparait les affiches pour les manifs. Ah, d'accord. Les manifs de ? Des étudiants parce qu'à cette époque-là, les étudiants, vraiment, ils portaient des amis. Ils allaient voir parce qu'ils n'existaient pas à Brasilia, la capitale de Brésil. C'était à Rio. Alors, les présidents, les ministères et tout ça. Alors que tout se passait, il était très engagé dans toute cette histoire. Et quand la dictature est venue, il a eu des problèmes et il était même mis en prison. Heureusement que ma mère... Moi, j'étais très, très petite alors que je n'ai aucun souvenir. Seulement la peur que ma mère m'a transmise en ce moment-là parce que, heureusement, elle connaissait un général de la révolution qui était très attaché à elle alors que c'est lui qui... Alors que sinon, on ne serait pas là pour vous raconter toutes ces histoires. Donc, très engagé quand même. Un architecte très engagé. Ah oui. Toute sa vie. Sur le travail de votre père en tant qu'architecte, évidemment, j'imagine que c'est un travail collectif. Donc, il n'y a pas de signature. Son nom n'est pas posé sur un bâtiment ou est-ce qu'il y a un bâtiment que vous nous inviteriez à regarder, soit sur Internet, soit dans un livre, sur ce qui représenterait mieux son geste d'architecte ? Oui. Bon, Noël, il était vraiment un architecte de cette époque quand il a connu Rodgers, Ernesto Rodgers. Rodgers, il a écrit un slogan, c'était « de la cuillère à la cité ». Et lui, il était vraiment un architecte designer aussi. C'est ça. Il aimait bien même des petits dessins comme des bijoux qu'il dessinait pour ma mère et des chaises, des carrelages et aussi des maisons particulières et des bâtiments. Alors qu'il a travaillé dans tous ses métiers parce qu'il était curieux, il était un type qui a vraiment travaillé énormément jusqu'au fond. Très vertical dans sa démarche, oui. C'est quelque chose qui ressort au trait quand on interview comme ça, quand on regarde le passé du XXe siècle, de ces grandes époques de gloire du XXe siècle. Effectivement, on se rend compte que les architectes étaient à la fois architectes, architectes d'intérieur, designers. Qu'ils s'intéressaient à l'art, qu'ils étaient capables de dessiner une plainte, une prise, une applique comme un bâtiment entier. Mies van der Rohe disait « faire un bâtiment, c'est simple, faire une chaise, c'est compliqué ». Tout à fait d'accord. Est-ce qu'aujourd'hui vous inscrivez votre père avec ce talent-là de dessiner aussi bien un petit objet qu'un bâtiment de A à Z ? Et vous, est-ce qu'aujourd'hui vous parvenez à vous inscrire dans ce fil-là ? Oui, c'est vrai. Bon, moi, quand j'ai commencé l'université, mon père qui connaissait tous les grands architectes à Rio, il pouvait m'excuser. Alors, tu peux travailler dans l'urbanisme, le paysagisme. Et moi, j'ai décidé que j'aime bien l'échelle du mobilier de l'intérieur. Alors, on travaillait très bien ensemble parce que lui, il aimait aussi dessiner les grands espaces. Alors qu'on a, oui, une très belle maison à Sao Paulo et c'était une période de 5 ans qu'ils ont travaillé avec lui. Il a travaillé avec ce couple de jeunes qui voulaient une maison d'un très moderniste. C'était ses clients, c'est ça ? Ses clients. Et pour moi, c'est aussi très iconique parce que lui, il a dessiné une maison faite pour ce couple. C'est une maison incroyable, plus de 1 000 m² avec tous les détails dedans. Et moi, j'ai eu l'occasion de faire l'intérieur et aussi le mobilier, la déco. D'accord. Et vous avez trouvé votre vocation à ce moment-là ? Vous vous êtes sentie plus proche du travail, entre guillemets, de l'architecte d'intérieur en fait ? Oui, et pour le designer aussi. Et pour le designer. Et lui, il était un homme très doux, alors tout, alors qu'il disait, ah bon, d'accord. Il était d'accord avec tout. Alors j'ai dit non, il m'imposait rien du tout. Ah oui, ce n'est pas le corbusier, quoi. Ah non, ah non, non, non. Et il adorait travailler. On a une agence, on a des architectes très jeunes. Il adorait, tu vois, les gens aussi, parce qu'il était marrant. Son esprit était toujours très moderne et très ouvert, alors qu'il a travaillé jusqu'au dernier jour. Il avait plein de choses à raconter, à dessiner, à décrire. Mais il était un homme très heureux. Heureux. Vous l'avez rejoint en 1985, c'est ça ? Oui, l'agence, oui. Parce que moi, j'étais à la fac, je suis venue ici et j'ai travaillé aussi avec un architecte dans un cabinet avant de le rejoindre. Vous, aujourd'hui, dans votre travail, ce côté dessiner un objet, vous essayez de le continuer ou c'est quelque chose que vous avez délégué à des designers quand vous prenez un projet pour un client ? Jusqu'où vous allez dans la proposition que vous faites ? J'ai aussi mes propres idées, bien sûr. Heureusement, il était fier que je pourrais avoir mes idées. Ce n'est pas seulement être à l'ordre de lui. Ça, il m'a toujours permis de faire mon propre design, etc. Mais à la fin, c'était tellement agréable qu'on pouvait dessiner ensemble. Ça, j'ai des petits carnets, on discutait beaucoup sur ce sujet parce qu'il était veuf et pendant dix ans, il était seul et moi et ma soeur, on s'occupait beaucoup de lui parce que ma mère, elle était une femme aussi très présente. Alors que nous, on était là, tout le temps, je lui disais, il faut recommencer, reprendre ses dessins des années 50, 60, 70, 80. Et ça, pour lui, ça donnait beaucoup de joie pour ces dix ans qu'il était tout seul et qu'il travaillait de temps en temps. Il ne m'appelait pas. Je lui disais, papa, mais tu es là ? Tu es encore vivant ? Il avait un chien, il restait tout le temps, il s'occupait de son chien, il dessinait, il dessinait. Et nous, Manu et moi, on arrivait lundi matin à l'agence, on avait plein de dessins. Tous les dessins que Noël nous a laissés, à ses filles plus particulièrement, qui sont donc classés, stockés à l'agence. Et donc, on a commencé à commercialiser ces panneaux de céramique que Noël réservait en fait à ses projets privés. Il était un homme assez humble, donc à l'égo pas démesuré. Donc, il ne s'est peut-être jamais projeté en se disant, je vais vendre mes panneaux de céramique. Et donc, on a commencé par ça avec lui. Et puis, il avait aussi dessiné des tapis à partir justement de ces formes géométriques. Et on s'est lancé dans l'aventure des tapis d'abord au Brésil. Et puis, de fil en aiguille, on s'est dit qu'il était quand même important qu'on ait un fabricant à l'extérieur avec un savoir-faire reconnu. Hors du Brésil, j'entends à l'extérieur. Pour des raisons aussi de logistique, de marché aussi puisque les matières ne sont pas les mêmes selon les marchés. Au Brésil, on préfère le synthétique qui est anti-acarien, anti-moisissu, etc. En France, par exemple, et peut-être aux Etats-Unis, on aime la laine qu'on ne sait pas vraiment qui c'est au Brésil. Donc, « Tout le monde bochard », c'est vraiment un nom qui s'est imposé comme une évidence par le maîtrise des savoir-faire, la maîtrise de la chaîne de production, de commercialisation. Et j'avoue qu'on a eu un accueil formidable d'emblée d'Anne Sebaoum qui a regardé quelques dessins que nous avions. On a lancé un livre aussi sur la trajectoire de Noël-Marie en 2019. Il est en anglais. Il est bilingue à portugais et à anglais. « Tout le monde bochard » est une marque qui travaille pas mal avec des designers étrangers qui aiment bien voyager aussi. Donc, vraiment, l'accueil a été un peu plus agréable et un peu plus immédiat finalement. On va chercher des grands noms du passé. Donc, votre papa, Patricien, et puis André Poutman. À votre avis, est-ce que cela dit que ces grands noms du passé sont plus forts que la génération actuelle ? Comment vous interprétez ça ? Je pense que le temps, il va nous dire qu'est-ce que ça va nous rester de notre époque à l'avenir. Je pense que maintenant, c'est très important qu'on a un regard. Parce que ce n'est pas copié, mais c'est continué. C'est comme un fil. C'est l'histoire du design, bien sûr. C'est pas interrompu. Ce n'est pas une copie, oui. Voilà. Une réinterprétation. C'est vrai que l'architecture moderne du XXe siècle, quand Le Corbusier a pensé toutes ces idées et tout ça, c'était vraiment un grand moment du monde, de l'histoire de l'architecture. Et on s'aperçut qu'il y a quelques mouvements qui ont augmenté, par exemple, le post-modernisme. Vraiment, ça descend un peu. Mais là, on prend la qualité de chaque mouvement, de chaque groupe et de chaque pays. Parce qu'on a aussi notre tradition, comme dans toutes les civilisations du monde. Alors, ce filtre, il est très important. Et je crois que pendant les années, on va revoir des gens de la fin du siècle passé. Et c'est très intéressant pour moi, ces mouvements. Je pense qu'il y a un côté aussi rassurant. On sent que la tendance, c'est d'avoir des références. C'est peut-être cet aspect-là aussi. Oui, donc tout. C'est la mode. Ce n'est pas seulement dans l'architecture, même dans la cuisine. La gastronomie, vous voyez, on est en train de découvrir toujours des choses. Est-ce que vous vous sentez en phase aujourd'hui avec la création, les créateurs d'aujourd'hui ? Est-ce qu'il y a des gens ? Est-ce que vous aussi, vous avez un collectif ? Est-ce que vous avez des amis qui font la même chose que vous, soit au Brésil, soit ailleurs ? Et est-ce qu'il y a un échange comme votre papa le faisait avec d'autres disciplines ou avec des pères ? Oui, je crois qu'au Brésil, ça devient aussi assez fort, cette histoire de design. Parce qu'ici, en Europe, ça date déjà depuis très longtemps. Les années 1900 et tout ça, tellement sont modernes. Et on voit alors que le Brésil, il commence à prendre beaucoup de choses. Moi, je suis très attachée au bois parce qu'on a un corps, c'est une matière tellement agréable de toucher, de développer. Et aussi, c'est dommage qu'on n'a pas la possibilité parce que c'est cher aussi de créer des choses plus compliquées. Ça commence déjà au Brésil, le 3D par exemple, alors que c'est un monde à l'avenir. Il y a plein de possibilités, encore pas mal de choses à créer. Le Brésil est très connu pour être très fort dans la réutilisation et le réemploi des matériaux. Est-ce que c'est toujours ce qui se passe aujourd'hui en 2023 au Brésil ou est-ce que les créateurs brésiliens sont passés à autre chose ? Je crois qu'il a une pensée pour l'écologie, les forêts, les ressources. Même l'eau, on fait beaucoup d'attention à tous ces sujets. Et ça commence à chaque fois à être plus fort parce que comme le Brésil, c'est un pays très grand et avec plein de possibilités, les gens de temps en temps ne font pas attention à la poubelle par exemple, à réciter les matériaux. Mais ça doit commencer à l'école, l'éducation. C'est très important et je crois qu'on est là pour éduquer les nouvelles générations. Merci beaucoup Patricia et merci surtout d'avoir parlé en français, ce qui n'est pas toujours évident. Pour moi, c'est un plaisir. On a une tradition au Très, c'est de vous demander ce que représente pour vous le Très par un dessin, par quelques mots, par une écriture. Donc on vous pose la question ou simplement vous nous écrivez quelque chose dans le cahier. Vous écrivez quelque chose ? Très bien. Merci beaucoup. Merci Manuela également. C'est un plaisir. Et bon retour au Brésil. Merci à toutes les deux. Merci à vous, c'est un grand plaisir. Merci beaucoup.