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The podcast discusses the right to strike in France, which was established in 1864. Strikes are collective work stoppages used to voice professional demands, such as shorter working hours and higher wages. The history of strikes in France includes the 1791 Le Chapelier law that banned strikes and the 1864 Olivier law that recognized the right to strike with certain limitations. The podcast also mentions significant strikes like the Lyon silk workers' revolt in 1831 and the Parisian electricians' strike in 1907. The right to strike is protected by the French constitution, and there have been over 760 strikes in France since 1865. The podcast concludes by mentioning the Gilets Jaunes movement and reminding listeners that participating in strikes does not come with financial compensation. Bonjour à tous et à toutes et bienvenue dans les chottes d'histoire présentées par moi et mes camarades Galia, Louane et Emma. Aujourd'hui, nous allons aborder le droit de grève donné en 1864. Mais Galia, qu'est-ce qu'une grève ? Alors, une grève est un arrêt de travail de façon collective et éconcertée disant faire entendre des revendications d'ordre professionnel. Les salaires sont alors suspendus le temps de la mobilisation. Les sujets principaux de ces mobilisations sont généralement les temps de travail ainsi que les augmentations de salaires. Donc ce principe de grève présent depuis de nombreux siècles a subi une multitude de modifications au cours de l'histoire. On a pu observer l'apparition de la loi Le Chapelier en juin 1791 qui a interdisé les mouvements de grève. Et puis, en contradiction à cette loi, est arrivée la loi Olivier de 1864 qui reconnaissait le droit de grève mais avec des limites imposées par l'État. Et donc, dans ce podcast, nous allons donc voir avec vous, avec un peu plus de précision, l'évolution de ce droit ancré dans les principes de liberté française. En effet, le droit de grève est un droit souligné dans le préambule de la Constitution française de 1946. Mais en réalité, cette dernière a des origines beaucoup plus anciennes. En effet, il a été évoqué pour la première fois par la loi Le Chapelier de juin 1791 qu'il interdisait. Ainsi que le droit de coalition, donc de regroupement, des métiers à l'instar du premier code pénal de Napoléon Ier. Mais Laura, quelle a été la grève la plus importante ? Alors, l'une des grèves les plus importantes de cette époque fut la révolte des canuts lyonnais. Ouvriers de la soie qui réclamaient un accord sur le prix de production en novembre 1831. Les débuts de l'industrialisation en France ont entraîné une émergence importante de la classe ouvrière qui se sont accompagnés de nombreux mouvements grévistes. On assiste alors aux débuts des premières grèves organisées en 1862 et 1864 qui avaient donc pour objectif une réduction de temps de travail et une augmentation de salaire. C'est dans ce contexte qu'est promulguée la loi Olivier le 25 mai 1864 qui abolit le délit de coalition et reconnaît le droit de grève. En effet, cette loi n'instaure pas le droit de grève, elle la dépénalise. Et oui, cette loi permet aux ouvriers de faire grève mais sous certaines conditions. Ne pas empêcher le travail des non-grévistes et ne pas commettre d'actes de violence. Évidemment, les grèves qui s'accompagnent de violences sont fortement punies par la loi. Comme le rappelle l'article 414 de cette même loi, il y aura des peines d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 3 ans et atteindre des amendes de 3000 francs qui équivaut à 500 euros. Pour ce qui est des syndicats, il faudra attendre la grève des mineurs de la compagnie des mines d'Anzin qui a entraîné donc la loi de Valdec-Rousseau décrétée en février 1884, autorisant donc la mise en place de syndicats en France. Pour rappel, un syndicat est une association de personnes qui a donc pour but de défendre les intérêts économiques et professionnels de ses membres. Des années 1860 aux années 1900, de nombreuses grèves vont se succéder. Pour certaines, on parlera même de guerres civiles comme celle d'octobre 1868 où l'armée ouvre le feu sur des mineurs en grève. Le drame sera d'ailleurs immortalisé par le célèbre écrivain Émile Zola. Mais Emma, quelle a été la grève la plus marquante dans l'histoire de France ? Eh oui, petite anecdote, le 8 mars 1907, les électriciens parisiens ont plongé la ville de la lumière, Paris, dans le noir. Ils revendiquaient une baisse de temps de travail à 8 heures et affirmaient de remettre le courant que lorsque leur demande serait accordée. Toutes ces grèves montrent que les Français s'affirment. En effet, depuis 1865, plus de 760 grèves ont été faites en France. Après la première guerre mondiale, la signature du traité de Versailles, le 28 juin 1919, a permis la création de l'OIT, une organisation internationale du travail, ainsi que la notion de syndicats représentatifs, qui sont les seuls à pouvoir défendre les intérêts de l'ensemble du personnel d'une entreprise. N'est-ce pas incroyable, Galia ? C'est complètement dingue, et les grèves ne connaissent pas de répit. Elles se poursuivent jusqu'à la seconde guerre mondiale, mais aussi durant cette période puisque critique de l'histoire. Sous le régime de Vichy qui voit le jour en 1940, les grèves sont interdites et les syndicats sont dissous. Il faudra t'attendre juillet 1944 pour que les grèves et les syndicats soient restaurés. Le 27 octobre 1946, sous la Ve République, le droit de grève et de constitution des syndicats est désormais inscrit dans le préambule de la Constitution. En 1950, le droit de grève est accordé aux fonctionnaires, plus communément appelés aujourd'hui employés du secteur public. Cependant, certains en sont privés. En mai 1968, plus de 10 millions de Français, étudiants et ouvriers, se mobilisent et obtiennent une hausse de 35% du salaire minimum interprofessionnel garanti, ou alors SMIG, ainsi que la dissolution de l'Assemblée Nationale. En effet, depuis le 19 novembre 2012, il existe également une loi concernant les entreprises de transport aérien et terrestre. Ils doivent prévenir à l'avance en cas de grève. On ne peut évidemment pas terminer ce podcast sans avoir abordé la grève des Gilets jaunes, débutée en décembre 2019, qui sera suspendue à cause du Covid-19. En conclusion, la grève est donc un droit fondamental en France inscrit dans la Constitution. Tout le monde peut l'exercer, cependant il faut tout de même rappeler que nous ne sommes pas rémunérés en termes de mobilisation. Merci d'avoir écouté ce podcast, il prend fin maintenant. J'espère que ce sujet vous aura plu et à bientôt dans les chottes d'histoire.