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Douglas Harper, an American writer and freelance journalist, is being interrogated about his relationship with the victim. He mentions that he and the victim were always together, but he believes he is more knowledgeable about finance and trading. He also knows the other guests, including Francois Allier, with whom he had a project before the victim interfered. He describes Meryl Gaillard as a good investigative journalist but notes that she was not in a good state during the incident. He dismisses Laurie Flancher, an Instagram influencer, saying that social media is not real work. Harper admits to having arguments with the victim and mentions that Allier had a heated discussion about money. He claims that he never trusted the victim and believes he will take his place and write a new book. However, he insists that he did not kill the victim. Interrogatoire numéro 3. Douglas Harper, écrivain journaliste freelance, citoyen américain. Question 1. Comment avez-vous rencontré la victime ? L'anglo et moi, il y a des moments, on ne se quittait pas. C'était savant du livre, c'était conférent, c'était table ronde. Il essayait toujours de prendre ma place comme s'il était bien meilleur que moi. Mais c'est moi qui suis l'ancien trader. C'est moi qui connais la bourse par cœur et les milliers financiers. C'est moi qui ai tous les réseaux. Ce n'est pas pour rien que je suis le premier grâce à mes romans. Et puis, ce n'est pas pour rien non plus qu'on m'a donné une émission animée. Elle passe sur une grande chaîne tous les matins à 8 heures. Question 2. Connaissez-vous les autres invités ? Ah, je connaissais bien François Allier. On est en train de discuter d'un projet de bouquin avant que l'anglois me coupe l'arbre sous le pied. Mais ce n'est pas grave, je vais me rattraper. Maintenant que l'anglois, il est mort, la place est libre. Donc, je vais décrire son foutu bouquin. L'anglois Allier, il a le sens des affaires. Il sait débusquer, il est bon gars. Et ce n'est pas pour rien qu'il m'a contacté. Meryl Gaillard, j'ai un peu bossé avec elle lors de l'émission. Elle est pas mal comme journaliste d'investigation. Puis en plus, il faut dire qu'elle est pas mal. Bon, là, ce soir, elle n'était pas vraiment bien. Je pense qu'elle avait un peu trop bu. En même temps, ça se voit au verre qu'elle a jeté la figure de l'anglois. Alors là, celui-là, ce moment-là, je ne suis pas prêt d'oublier. C'est comme la mort de l'anglois, le gars il s'effondre dans son assiette. Oh punaise, le choc ! J'étais à côté, j'ai sursauté. Laurie Flancher, ah oui, la petite jeune là. Une Instagrammeuse, une de plus. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Les réseaux sociaux, je n'aime pas, ça ne vaut pas le vrai travail. Oui, elle a fait une chronique assez sympa sur mon dernier bouquin. Mais bon, il n'y a pas de vocabulaire, il n'y a rien là-dedans, ça n'a aucun sens. Bref, rien ne vaut le vrai boulot. 3. Quelle a été la teneur des échanges entre les invités et avec moi ? Ah, vous voulez savoir si je me suis disputée avec l'anglois ? Oui, je me suis disputée avec lui, oui. Parce qu'il n'arrête pas de me piquer les sujets, il est partout où je suis, le gars. Il essaye de faire du journalisme, il ne vaut rien. Mais je ne suis pas la seule à m'être disputée avec. Il y a François Allier. Alors là, par contre, c'est parti, question argent, question pognon, on s'est discuté fort. Et puis, Meryl Galliaro s'est disputée avec. Je vous ai déjà parlé du verre. La petite jeune, elle était vexée qu'on ne parle pas d'elle, vexée comme un tout. 4. Vous parlez d'une dispute, savez-vous quel en était le sujet ? Alors, si vous parlez de la dispute entre moi et l'anglois, c'est vite passé, ne vous inquiétez pas. On a l'habitude de se fliter tous les deux, ça fait partie du jeu, ça fait partie du deal. Par contre, avec Allier, c'était autre chose. Ça parlait grosse somme, ça parlait avance, ça parlait contrat d'effet. Moi, franchement, l'anglois, je n'ai jamais fait confiance et je pense que j'ai eu raison. Pour autant que s'il vous lâche comme ça, ou flambe-t-il dans le dos, aucune raison ne le satisfère. Rien. Il n'était pas un priable, ce gars, je l'ai toujours dit. Bon, maintenant qu'il est mort, je n'ai pas à me réjouir aussi vite, mais je pense que je vais prendre sa place et j'écrirai un nouveau bouquin. Et c'est à moi que va arriver le pognon. Finalement, j'ai tout gagné avec cette mort. Mais je vous jure que ce n'est pas moi qui l'ai tué.