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100 ans de parcours | Angèle Boddaert Devletian

100 ans de parcours | Angèle Boddaert Devletian

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The transcription is about a radio program called "100 ans de parcours arménien en Belgique" (100 years of Armenian history in Belgium). The hosts, Arminier Haraïan and Nicolas Savitian, are interviewing different Armenians living in Belgium to learn about their stories and contributions to the community. In this episode, they interview Angèle Baudard-Devlechian, an artist and painter, who shares her journey and experiences. Angèle talks about her Armenian roots, her career as a painter and decorator, and her restoration work in historical buildings. She also mentions her trip to Armenia in 2015 and her desire to do restoration projects there in the future. La communauté des Arméniens de Belgique a 100 ans. Qui sont les gens qui vivent à nos côtés ? Quels sont leurs métiers ? Et comment contribuent-ils à renforcer leur communauté ? A l'approche du centenaire, Arminier Haraïan et Nicolas Savitian vont à la découverte des parcours de toutes ces personnes. Ce sont nos invités eux-mêmes qui choisissent les invités de l'émission Fluents. Écoutez l'émission 100 ans de parcours arménien en Belgique sur la radio Belgarraï tous les mardis et vendredis à 18h30. Bonjour chers auditeurs, et bienvenue à cette nouvelle émission de votre émission Belgarraï, 100 ans de parcours arménien avec Arminier Haraïan et Nicolas Savitian. Comme à chaque émission, nous aurons l'occasion de rencontrer aujourd'hui un ou une Arménienne belgique et de découvrir son histoire. Lors d'une émission précédente, nous avions interviewé Ara Relouj dans son magnifique magasin Un Envers. Vous vous en souvenez certainement. Et Ara vous avait fait promettre d'interviewer Angèle Baudard. Alors chose promise, chose due, nous avons aujourd'hui le plaisir d'aller à la rencontre d'Angèle. Et cette fois-ci, c'est dans son atelier à gants. Et oui, Angèle est dantoise, elle est artiste peintre d'un genre tout à fait particulier. Après le tapis donc, voici la peinture. Bonjour mes chers amis. Je remercie tous d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission et je vous félicite d'avoir participé à cette émission Alors, mon nom c'est Angèle Baudard-Devlechian Alors, mon nom c'est Angèle Baudard-Devlechian et puis je souhaite que vous nous accompagniez et que vous nous accompagniez et que vous nous accompagniez et que vous nous accompagniez et que vous nous accompagniez et que vous nous accompagniez et que vous nous accompagniez Mon nom c'est Angèle Baudard-Devlechian et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor et puis je suis peintre-décorateur, peintre en décor Et puis les persécutions sont arrivées à Marseille de Turquie en 1921 Et puis les persécutions sont arrivées à Marseille de Turquie en 1921 et de Marseille ensuite ils sont remontés sur Paris et mon père est né à Paris en 1927 et mon père est né à Paris en 1927 donc ensuite il a rencontré ma maman quand il était jeune homme et ils se sont installés en Belgique parce qu'il avait du travail en Belgique et je suis née en Belgique, mon frère est né à Paris et moi je suis née en Belgique mais on avait peu de contact avec la communauté arménienne parce que mon père était enfant unique et il a perdu sa maman assez tôt son père très tôt mais sa maman quand j'étais toute petite donc on n'avait pas d'oncle, de tante, de cousin donc on n'avait pas d'oncle, de tante, de cousin et on n'a pas fréquenté énormément la communauté arménienne et on n'a pas fréquenté énormément la communauté arménienne quand j'étais enfant mais néanmoins mon père me parlait de ce qui s'était passé en Arménie de nos racines arméniennes et il nous a donné beaucoup de livres à lire sur le sujet mais on allait une fois par an à la messe à Pâques au Sablon et parfois à Noël au centre communautaire mais pas régulièrement donc j'ai pas connu beaucoup d'arméniens dans mon enfance j'ai grandi à Bruxelles j'ai commencé ma carrière à Bruxelles donc j'ai étudié l'histoire de l'art et puis j'ai étudié, mon père était dessinateur donc tout le monde dessinait toujours dans la famille et après l'histoire de l'art j'ai voulu un métier qui me permette de faire de l'histoire de l'art mais tout en travaillant, en dessinant ou en peignant donc j'ai étudié l'histoire de l'art en dessinant ou en peignant j'ai suivi des cours de peinture décorative à Bruxelles aussi et ensuite j'ai fait des restaurations de peinture murale dans différents bâtiments églises à Bruxelles surtout au début et puis j'ai travaillé à l'opéra à Gans et c'est comme ça que j'ai commencé à travailler en Flandre et puis j'ai rencontré mon mari à Gans et on est allé vivre à Bruxelles et puis là on est revenu à Gans depuis quelques années ma grand-mère du côté maternelle était gantoise donc j'ai des liens avec Gans aussi comment vous avez choisi ce métier et pourquoi vous avez choisi ce métier ? donc comme je disais tout le monde dessinait dans la maison donc on a beaucoup, tous les enfants il y avait plusieurs mon père était dessinateur il travaillait surtout dans la publicité graphisme, publicité, conception à l'époque tout ce qui était film ça se faisait via le dessin donc mon père dessinait les films avant que les films soient faits ça s'appelait des storyboards mais maintenant ça n'existe plus trop ce système et donc voilà c'était un métier qui m'intéressait mais j'avais d'abord pensé à faire de l'illustration de livres mais ça c'est pas très rémunéré c'est plutôt du... donc comme j'avais étudié l'histoire de l'art et que j'aimais beaucoup les décors peints il y a une école à Bruxelles qui est une école privée qui s'appelle Van der Keelen-Logelin qui est une école assez unique qui a été fondée au 19ème siècle moi j'ai eu les cours encore du petit-fils du fondateur de l'école donc Clément Van der Keelen qui avait repris l'école après son père, son grand-père donc il donnait des cours de peinture décorative on avait appris les méthodes, les techniques tout ce qu'il faut, marbre, imitation de matière, de bois, de marbre et puis décors, faux ciel tout ce qui décorait la maison, qui avait beaucoup de succès au 19ème siècle tout le monde décorait après à l'époque où je l'ai fait il y avait une sorte de regain d'intérêt pour tout ce qui est décors et donc l'idée de pouvoir acquérir un métier en quelques mois et pouvoir trouver du travail dans un domaine qui m'intéressait m'a poussé à faire ça et puis je me suis installée comme indépendante j'ai travaillé aux Galeries Saint-Hubert de Bruxelles le décor s'est tombé à ce moment-là ils ont entrepris de restaurer toutes les galeries et donc il y avait un concours auquel j'ai participé j'ai fait la restauration de tous les faux marbres de Galeries Saint-Hubert et puis comme ça, après j'ai vu du travail ici à l'Opéra de Gans le rez-de-chaussée est en vrai marbre et puis tous les étages sont en faux on peut dire que c'est une Arménienne qui a restauré oui, voilà donc c'est comme ça que je me suis lancée dans ce métier derrière, on voit un faux marbre c'est un exemple de ton travail ce n'est pas encore tout à fait achevé mais c'est pour un projet que j'ai à Paris pour l'instant pour la pâtisserie Mère qui est une pâtisserie très ancienne aussi même époque que Galeries Saint-Hubert, 1839 et là également, il y a du faux marbre des peintures sur feuilles d'or aussi tous ces éléments décoratifs je me suis spécialisée un petit peu comme j'avais fait l'histoire de l'art je me suis spécialisée dans la restitution de décors d'époque mais aussi j'ai étudié un peu j'essaye de reproduire le faux marbre qui a été fait à l'époque on reconnait très bien le marbre qui a été imité il faut aussi que la main soit à peu près la même que celle que l'artiste de l'époque avait c'est ça aussi qui m'a permis de me spécialiser dans les monuments historiques parce que c'est important de respecter l'esprit de l'époque c'est un peu ma spécialité d'avoir du travail des très beaux chantiers Pour en revenir à la question de tes origines, de ton arménité est-ce que tu as eu l'occasion d'aller voyager soit en Turquie soit en Arménie assez récemment en 2015, je suis allée en Arménie avec des enfants et des amis arméniens mais jusque là, je n'avais pas eu l'occasion d'y aller en même temps, c'est assez normal mon père n'est jamais retourné en Arménie et comme j'ai expliqué à mes enfants récemment quand l'Arménie était soviétique personne n'allait en Arménie c'est assez clair, assez simple à comprendre je suis allée en 2015 j'aurais voulu voir plus de peintures parce qu'il y avait quand même quelques peintures préservées dans les églises on a vu beaucoup d'églises abîmées, certes mais il y avait quelques parties de peintures un jour, peut-être, j'irai faire des chantiers de restauration en Arménie j'aimerais bien, mais quand ? comment ? Quand tu parles de peinture dans les églises il y en a presque parce que beaucoup d'églises étaient peintes presque toutes parce qu'il y avait beaucoup de sculptures aussi ça je n'ai pas encore suffisamment à étudier c'est vrai que quand on voit les livres sur l'art arménien il y a beaucoup d'art chrétien forcément les enliminures, les objets il n'y a pas énormément de documentation sur les peintures, mais je pense que c'est difficile de rassembler suffisamment de documentation tout le monde connait les khachars mais les églises, les sculptures, les objets liturgiques les peintures je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de documentation sur le sujet Est-ce que ça a changé ta perspective, ce voyage ? Oui J'étais très impressionnée par les paysages les sites où se trouvent les églises après c'était trop court, 10 jours on n'a pas eu le temps on était plongé dans la culture arménienne mais c'est trop court c'est parce qu'on a voulu boire beaucoup aussi on a beaucoup voyagé en taxi, en bus j'ai revu mon frère qui s'est installé là c'était pas suffisant, il faut qu'on retourne Absolument Dans quelle mesure d'origine et votre héritage arménien ont-ils influencé sur votre art ? Je suis sûre qu'il y a des influences mais ils sont peut-être au départ pas tout à fait conscients parce qu'au départ, c'est vrai que quand on était jeune comme je disais, on lisait beaucoup sur l'Arménie sur les épisodes tragiques, les persécutions peu sur l'art au départ après j'ai acheté des livres j'étais curieuse de voir ce qui se faisait en Arménie je crois que les décors, c'est surtout les motifs décoratifs peut-être un peu le fait que j'aime les décors dans l'absolu il doit y avoir un lien, quand j'ai vu les églises arméniennes c'est vrai que je me sentais chez moi mais je ne pourrais pas dire que dès le départ je me suis dit, tiens, je vais étudier les ornements arméniens je vais m'inspirer des ornements pour faire des motifs ça c'est venu plus tard, il y a quelques années maintenant j'aime bien feuilleter des livres essayer de retrouver un peu les motifs que j'aime dans les motifs de sculpture aussi mais c'est assez récent au départ, je ne me rendais pas compte qu'il y avait autant de décors à découvrir si on te demandait de citer un artiste un artiste peintre qui t'aurait particulièrement inspirée qui te sert de référence pas forcément en Arménie qui est-ce que tu citerais ? alors là justement c'est quelque chose de très particulier les peintures murales en fait souvent elles n'ont pas de signature et c'est vrai que j'ai un peu un attachement pour tous les artistes qui ont peint des décors et qui ont rarement laissé une signature souvent on peut reconnaître leurs mains ou leurs techniques mais souvent ils sont anonymes leurs histoires en fait ça, ça m'intéresse beaucoup c'est vrai que je m'inspire de décors muraux dont je ne connais pas les auteurs bien sûr il y a tous les grands fresquistes les italiens etc. ceux-là on les connaît et c'est vrai qu'ils sont très inspirants mais moi ce que j'aime beaucoup et partout on en voit dans tous les palais et les bâtiments officiels il y a des tas de décors qui ne sont ni figuratifs ni abstraits qui sont inspirés de motifs végétaux ou de marbres, de pierres, d'animaux et qui n'ont pas de signature donc c'est surtout eux qui m'inspirent je n'ai pas un nom qui me vient en tête tout de suite la restauration des fresques que vous faites maintenant vous aviez raconté qu'il y avait déjà dans la famille oui, ça j'ai découvert ensuite mon père m'en avait toujours parlé mon père était enfant unique mais son épouse avait un frère qui était architecte et qui nous avait expliqué j'ai pas fait l'art généalogique il faut que je m'en occupe donc l'arménien le frère de ma grand mère lui avait des contacts il était à Istanbul en tant qu'étudiant il a étudié le dessin c'était déjà dans la famille même si mon père m'en avait parlé en tant qu'étudiant il a été appelé par un mécène d'origine européenne il a un nom néerlandophone mais je pense qu'il habitait en France qui cherchait un dessinateur pour reproduire quelques éléments décoratifs turcs pour imaginer ou compléter les décors qu'on allait poser sur les murs de la grande mosquée à Paris donc ce mécène a rencontré mon père donc la personne dont je vous parle qui est le frère de ma grand mère et l'a fait venir en Europe et l'anecdote dit qu'il n'avait pas à l'époque l'âge requis pour voyager pour écouter des musiques et il avait un frère donc on a dû jouer un peu sur les passeports pour qu'il puisse venir en Europe faire l'étude, voir les plans de l'architecte voir ce qu'il fallait qu'il fasse comme décors et donc il a fait des dessins à l'époque pour ce décor et ça c'est une des choses que j'aimerais bien étudier de plus près dès que j'aurai l'occasion parce qu'il doit y avoir quelque part des dessins qu'il a fait mais que je n'ai jamais vu je n'en ai entendu parler je sais qu'ils ont existé ou qu'ils existent peut-être quelque part mais on avait déjà des décorateurs et aussi un restaurateur qui a restauré des murs de la grande mosquée à Paris c'est intéressant que je prenne le temps d'étudier ça c'est pas la restauration c'est la construction oui c'est le moment de la construction tout à fait mais apparemment il aurait dû copier des décors en Turquie ou s'inspirer ou créer des décors en s'inspirant de ce qui se trouvait là-bas pour les ramener en France revenons à notre communauté est-il important selon vous d'avoir des institutions communautaires ? alors oui je regrette un peu qu'on n'ait pas plus qu'on n'ait pas plus fréquenté la communauté arménienne quand on était petit j'aurais aimé apprendre à parler à l'époque je ne me rendais pas compte on allait de temps en temps à des fêtes j'ai réalisé plus tard qu'il y avait des cours du samedi quand j'ai eu moi-même des enfants je me suis dit tiens ça serait amusant qu'ils apprennent mais là où j'étais à Bruges il n'y avait pas les cours en question donc je n'ai pas pu apprendre aux enfants après ils auraient peut-être été réticents oui je trouve ça très important j'ai un bon souvenir du peu d'événements que j'ai vécu que j'ai vécu là à la communauté arménienne j'ai beaucoup aimé et je suis allée aussi quand j'étais plus âgée quand j'étais étudiante à Anvers il y avait aussi le cercle des dames arméniennes ça a peut-être changé de nom mais je sais qu'il y avait des séances des cycles de cinéma arménien etc quand j'étais plus autonome j'allais de temps en temps et aujourd'hui de quelle manière tu es lié à la communauté arménienne les organisations, les groupes ? pas énormément en fait aujourd'hui j'ai rencontré des familles arméniennes qui sont arrivées plus tard après la chute du mur et de cette manière là j'ai un peu renoué avec l'Arménie j'ai rencontré des gens sans la communauté parce que c'était à Bruges donc il n'y avait pas vraiment une organisation mais j'ai rencontré deux familles arméniennes donc on a noué des liens mes enfants allaient prendre des cours de piano chez la dame que j'ai rencontrée ses enfants venaient garder mes enfants donc c'est vrai qu'on a repris contact et ils sont aussi mis à fréquenter à Bruxelles les cours de danse et donc c'est un peu eux qui m'ont ramené à l'Arménie c'est avec eux que je suis allée en Arménie en 2015 et donc maintenant à Gant il n'y a toujours pas de communauté véritablement arménienne mais je connais quelques familles et c'est vrai qu'on se voit régulièrement on essaye de se voir 2 ou 3 fois par an je ne suis pas vraiment les activités on a renoué à l'époque de la guerre aussi pour essayer de sensibiliser les gantoirs entre autres mais ça n'a pas été très efficace malheureusement la communauté arménienne de Belgique a célébré l'année passée le centenaire de sa fondation que ressentez-vous à ce sujet ? quelles réflexions avez-vous ? je souhaite longue vie à la communauté après je dois dire que le centenaire je n'ai pas non plus je n'ai pas été très impliquée par contre on est très fâchés quand on pense plutôt au centenaire de 1915-2015 Rompaglia à Bruxelles autour de la Turquie juste en 2015 toutes ces choses là j'avoue que ça me fâche beaucoup on se sent très impuissant c'est un peu le problème c'est vrai que là maintenant il y a un peu le problème de la distance je le fais régulièrement mais ça demande de l'énergie c'est toujours facile de suivre ce qui se passe à Bruxelles de gant je regrette un peu ça mais je suis très contente que ça existe et que ça fonctionne peut-être les enfants vont pouvoir s'installer à Bruxelles renouer un peu avec leurs racines et que les enfants de nos amis vont peut-être un peu plus se rapprocher de Bruxelles et pouvoir plus facilement avoir des contacts avec les Arméniens à gant la communauté est très petite il y a peut-être une dizaine de familles je sais parce qu'on a manifesté à l'époque de la guerre on avait vraiment des groupes minuscules malheureusement c'était pas à Bruxelles mais j'avoue que pour les choses agréables je devrais plus me déplacer peut-être mais pour l'instant le temps manque malheureusement et pour ce qui est de la mobilisation et de l'indignation tu as bien compris ton mari est au moins aussi énergique oui heureusement ton mari qui n'a pas d'origine arménienne j'aimerais beaucoup faire plus aussi mais c'est vrai que ça c'est un peu la frustration on n'est pas très connu je pense les Arméniens ne sont pas non plus très revendicateurs j'ai l'impression que c'est ça le souci pour changer de braquet un tout petit peu c'était le domaine communautaire ce qui nous intéresse aussi ce sont les traditions une pratique arménienne une coutume qui a été particulièrement attachée alors ça c'est bien sûr surtout les repas alors maintenant quand on était petit c'était un peu notre notre ancre notre point d'ancrage par rapport à l'Arménie mon père cuisinait beaucoup donc quand on était tout petit ma grand-mère elle venait souvent passer quelques mois chez nous à Bruxelles donc là on cuisinait arménien ça j'ai des très bons souvenirs et c'est vrai qu'on a le livre de recettes toutes les recettes arméniennes à Pâques on faisait le tchurek et puis on faisait les dolmas on faisait toutes sortes de recettes que je continue à faire pas aussi souvent qu'on voudrait d'avoir 2 ou 3 femmes autour de soi ou hommes pour faire cette cuisine qui est très raffinée et qui demande quand même beaucoup de travail c'est pas rapide rapide mais c'est ça qui est amusant donc ça j'essaye de conserver et de faire passer à ma fille à mon fils j'espère que ça leur laisse des souvenirs aussi et qu'ils vont se tenir à cette tradition tu parlais du tchurek ? pas tout le monde en Arménie connait le tchurek non mais j'ai remarqué pendant nos émissions qu'on interdisait que le tchurek venait tout le temps c'est très bon il y a le malette il y a des produits que personne ne connait ici et pour ceux qui ne connaitraient pas c'est surtout chez les Arméniens occidentaux ça se fait peu en Arménie c'est plutôt sucré c'est comme une brioche à la française mais nous on ajoutait toujours le malette et donc c'est un parfum différent et vos enfants ils aiment la cuisine Arménienne ? oui oui ils aiment alors dans quelle mesure est-il facile ou difficile pas très difficile on passe une énergie de ce point de vue là personne ne vous embête mais c'est difficile parce qu'on ne peut pas revendiquer je ne tiens pas à être revendicatrice à tout prix mais par exemple ici à Gans il y a une communauté turque très importante c'est vrai que mes enfants ils savent bien que c'est sensible je ne pense pas que ça les fasse souffrir mais quelque part tout de même c'est un peu une épine c'est douloureux, c'est pas agréable on est obligé de rester discret on arrive tout doucement vers la fin de l'interview on va te poser notre traditionnelle dernière question est-ce que tu as quelqu'un que tu voudrais nous recommander pour une interview à l'avenir quelqu'un dont on va découvrir le profil c'est l'occasion d'en parler je vous recommande Anouche Tertérian qui est la jeune fille qui a gardé les enfants quand ils étaient petits qui est violoniste qui chante de manière merveilleuse elle est née en Belgique peut-être qu'elle est née en Arménie mais elle est arrivée quand elle était toute petite son frère est né en Belgique je les ai rencontrés à Bruges je les connais depuis qu'ils sont tout petits Haïk et Anouche eux parlent arménien c'est une autre combinaison elles chantent de très belles musiques traditionnelles chansons traditionnelles arméniennes elle va très régulièrement en Arménie elle a deux petites filles qui parlent l'arménien aussi c'est avec elle que je suis allée en Arménie en 2015 avec Haïk aussi deux jeunes gens qui sont un peu plus âgés que mes enfants c'est très agréable on va s'amuser pour lui mettre la main dessus elle sera très contente j'espère qu'elle vous fera entendre sa belle voix j'espère que c'était intéressant pour vous et pour nous écrivez-nous votre avis et envoyez-nous vos propos à santandipakhkoughagménien à santandipakhkoughagménien à chenikjimel.com ou directement à belga-haï.fr on vous dit à la prochaine rencontre c'est la fin de notre rencontre avec Angèle Bodard d'Evletian j'espère que l'interview vous sera intéressée je vous donne rendez-vous lors de notre prochaine émission n'hésitez pas à nous faire connaître vos commentaires ou vos suggestions vous pouvez nous écrire à l'adresse que vous connaissez bien santandipakhkoughagménien je vous souhaite une excellente journée à la prochaine émission la prochaine émission à 18h30

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