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Self-esteem is influenced by social factors and affects our behavior towards others and ourselves. It is the overall positive or negative judgment a person has of themselves. According to Christophe André, self-esteem is fundamental to personality and has behavioral, cognitive, and affective aspects. A good self-esteem facilitates engagement in action, reliable self-evaluation, and emotional stability. The perception of others and social comparison also play a role in self-esteem. Low self-esteem can lead to cautious and resistant behavior, while high self-esteem leads to quick decision-making and perseverance. Individuals with low self-esteem tend to attribute failure internally, while those with high self-esteem attribute it externally. The development of self-esteem begins in childhood, with parents playing a crucial role. Intimate and supportive relationships contribute to maintaining self-esteem in adulthood. The indicators of solid self-esteem include height, stability, harmony, L'estime de soi est un facteur qui est influencé par les facteurs sociaux. La manière avec laquelle nous donnons de la valeur à soi impacte énormément notre comportement, que ce soit avec l'autre ou avec nous soi-même. On peut définir l'estime de soi comme suit. L'estime de soi est un concept psychologique qui renvoie au jugement global, positif ou négatif qu'une personne a d'elle-même. C'est l'évaluation qu'une personne fait de sa propre valeur. 1. L'estime de soi selon Christophe André Selon Christophe André, l'estime de soi est une donnée fondamentale de la personnalité, placée au carrefour des trois composantes essentielles du soi. Elle comporte des aspects comportementaux, elle influence nos capacités à l'action et se nourrit en retour de nos succès. Est cognitif, elle dépend étroitement du regard que nous portons sur nous, mais elle le module aussi à la hausse ou à la baisse. Est affectif, elle dépend de notre humeur de base. Aspect comportementaux, elle influence nos capacités à l'action et se nourrit en retour de nos succès. Confiance en soi. Aspect cognitif, elle dépend étroitement du regard que nous portons sur nous, mais elle le module aussi à la hausse ou à la baisse. Aspect affectif, elle dépend de notre humeur de base et du moment. Selon cette grille, nous pouvons déduire que l'estime de soi a un rôle important. Une bonne estime de soi facilite l'engagement dans l'action, elle est associée à une auto-évaluation plus fiable et plus précise, et permet une stabilité émotionnelle plus grande. L'aspect multidimensionnel de l'estime de soi. L'aspect physique, est-ce que je plais aux autres ? La réussite scolaire, suis-je bonne élève ? Les compétences athlétiques, est-ce que je suis forte, rapide, etc. ? La conformité comportementale, les adultes m'apprécient-ils ? La popularité, est-ce qu'on m'aime bien ? 3. Le regard des autres. L'autre est considéré comme étant un facteur influent dans la construction du soi. La manière avec laquelle on se positionne par rapport à son groupe de référence représente l'un des mécanismes fondamentaux d'ajustement de l'estime de soi. Christophe André donne des statistiques permettant de mettre en évidence la manière avec laquelle l'individu se positionne par rapport à la norme. 90% des hommes d'affaires s'estiment supérieurs à l'homme d'affaires moyen. 70% des élèves de grandes écoles pensent avoir des capacités au-dessus de la moyenne. 90% des professeurs de lycée s'estiment supérieurs à leurs collègues. 4. L'effet de la comparaison sociale sur l'estime de soi. La comparaison sociale est très impliquée dans les efforts de régulation de l'estime de soi. Christophe André explique dans son livre « Recherche en soins infirmiers » dans le chapitre dédié à l'estime de soi, qu'en cas de difficulté, les sujets à haute estime de soi comparent plus volontiers vers le bas, il y a pire que moi, tandis que ceux à basse estime de soi s'enfoncent en comparant vers le haut, beaucoup de personnes sont meilleures que moi. 5. L'aspect sociétal de l'estime de soi. L'estime de soi est-elle un sociomètre ? On considère que le niveau d'estime de soi est très étroitement corrélé aux expériences subjectives d'approbation ou de rejet par autrui. Plus le sujet pense qu'il est l'objet d'une évaluation favorable par les autres, plus cela améliore son estime de soi. A plusieurs reprises, nous avons démontré l'existence d'une corrélation réciproque entre l'estime de soi d'un enfant et ses résultats scolaires. Plus finement, il semble qu'une bonne estime de soi permet à l'enfant confronté à des difficultés d'adopter des stratégies de résolution de problèmes adaptées, recherche de soutien social, conseil et réconfort auprès des proches, remise en question mesurer des comportements inadéquats, confrontation à la réalité, tandis qu'une estime de soi déficiente est souvent associée à des stratégies inverses, reprise sur soi ou résistance à parler de ses soucis, autocritique excessive ou déni des difficultés, évitement du problème. 6. Estime de soi et autocontrôle On peut définir l'autocontrôle par la capacité d'un sujet à s'engager dans des conduites, par exemple le travail scolaire, qui vont lui apporter des bénéfices à long terme, comme réussir des examens, malgré l'absence de bénéfices à court terme, voire même des inconvénients immédiats, moins joués ou moins sorciers que ses camarades. Christophe André explique que ces stratégies d'autocontrôle sont celles qui font défaut aux personnes à basse estime de soi. Cela résulte par exemple à avoir du mal à suivre des régimes alimentaires, observer des consignes d'hygiène de vie, ne plus fumer, faire du sport, etc. 7. La fonction de l'estime de soi La plupart des études soulignent que les sujets à basse estime de soi s'engagent avec beaucoup de prudence et de résistance dans l'action. Ils renoncent plus vite en cas de difficulté. Ils souffrent plus souvent de procrastination, cette tendance à hésiter et à repousser à plus tard toute prise de décision. A l'inverse, les sujets à haute estime de soi prennent plus rapidement la décision d'agir et persévèrent davantage face à des obstacles. 8. La perception des échecs Selon Christophe André, les sujets à basse estime de soi tendent à procéder face à l'échec à des attributions internes. « C'est ma faute globale, cela prouve que je suis nul et stable, il y aura d'autres échecs. » Tandis que leurs homologues à haute estime de soi vont le plus souvent recourir à des attributions externes. « Je n'ai pas eu de chance spécifique, je reste quelqu'un de globalement valable et instable. Après la pluie, le beau temps des succès viendra. » Cherchez l'échec pour garder une haute estime de soi-même. Les sujets à basse estime de soi se disent qu'en cas d'échec qu'ils anticipent, ils seront moins remis en question. Si elle avait mieux travaillé, elle aurait eu ses examens et moins dévalorisant qu'eux. Elle a beaucoup travaillé, mais elle n'y est pas arrivée. Tandis que les sujets à haute estime de soi anticipant au contraire un succès, le discours alors change. « Elle est vraiment brillante, elle a réussi ses examens en ne travaillant quasiment pas ou elle lui est tombée dans les bras alors qu'il n'avait rien fait pour cela. » Estime de soi comme système de protection contre l'adversité De nombreux travaux ont prouvé que les sujets à basse estime de soi faisaient moins d'efforts pour se remonter le moral après un revers. En situation expérimentale, après avoir été mis en échec, ils vont par exemple moins souvent choisir de regarder un film amusant que les sujets à haute estime de soi, alors qu'ils considèrent par ailleurs que cela leur ferait sans doute du bien. Auto-évaluation et estime de soi Christophe André explique que les sujets à basse estime de soi, lorsqu'ils sont invités à se décrire, se montrent prudents et hésitants, alors que ces difficultés sont moins tranchées lorsqu'ils sont amenés à décrire des proches. Ils sont donc spécifiques de leur regard sur eux-mêmes. Ils préfèrent les qualificatifs neutres aux positifs, que choisissent plus volontiers les sujets à haute estime de soi, ou aux négatifs préférés par les déprimés. Les sujets à haute estime de soi par contre parlent d'eux-mêmes en termes plus tranchés et plus affirmatifs, et se montrent moins dépendants de leur interlocuteur. Ils peuvent ainsi affirmer « je déteste l'opéra » au milieu d'un groupe de mélomanes. Un biais d'illusion positive chez les personnes à haute estime de soi Nous remarquons que les personnes à haute estime de soi ont des réactions et des comportements qui sont relativement différents à l'échec et à la réussite par rapport aux personnes à faible estime de soi. En effet, ils ont tendance à favoriser leur bien-être et leur stabilité émotionnelle. 9. Développement de l'estime de soi Durant la petite enfance, rôle des parents dans le développement de l'estime de soi. Pendant ses premières années de vie, l'enfant reçoit des informations sur lui, apparences, compétences, valeurs, etc. de la part de son entourage immédiat et plus particulièrement de ses parents. Suite à cela, l'enfant prend en compte la vision qu'il lui est mise à disposition et donc apprend à se connaître à travers ce regard, ce qui le mène à percevoir et intégrer les normes et les domaines qui sont jugés importants par son entourage. Quelques attitudes parentales qui contribuent au bon développement de l'estime de soi d'un enfant, dont on peut encourager l'application lors d'une prise en charge. 1. Être affectueux, attentionné envers son enfant, mettre en place des règles et routines claires et les respecter, féliciter les bons comportements de son enfant, accepter l'enfant tel qu'il est en soulignant ses forces et en respectant ses limites, offrir du soutien et accompagner l'enfant dans ses échecs, accompagner l'enfant dans la réparation de ses erreurs pour lui prouver qu'il a droit à l'erreur, créer une relation stable, sécurisante et de qualité avec l'enfant. Il est donc important de mettre en place dès l'enfance un environnement sécurisant et soutenant. 2. Être un parent suffisamment aimant, soutenant et sécurisant, qu'on servera chez l'enfant plus facilement, malgré les difficultés auxquelles il fera face, le sentiment qu'il est quelqu'un de valable et aura donc une meilleure estime de soi, ce qui lui permettra par la suite, autant qu'adulte, d'avoir le même schéma de fonctionnement. De 4 à 8 ans, pas de comparaison sociale, les enfants s'évaluent dans ces 5 domaines comportement cognitif, comportement athlétique, acceptation sociale chez un ami ou des amis, l'apparence physique, la conformité, comportemental. Après la petite enfance, plusieurs phénomènes liés au contexte interpersonnel dans lequel grandit l'enfant sont susceptibles d'affecter le développement de son estime de soi. Rejets et intimidations durant l'enfance et l'adolescence, l'estime de soi évolue en parallèle avec notre environnement, le rejet est susceptible de la dégrader considérablement. En effet, notre entourage agit comme un miroir social, il peut être particulièrement difficile de s'accepter tel que l'on est si notre entourage nous comprend une image dégradante de soi. Ce qui fait que, désirant s'éloigner de ce reflet de soi imparfait, nous risquons alors de réprimer des parties importantes de soi, qui sont perçues négatives, plutôt que de les accepter. Dès 8 ans, les enfants ont recours à la comparaison sociale dans un but d'auto-évaluation suite à la pression des parents et enseignants. Selon Arther, en 1983, les enfants pouvant s'identifier à autrui jugent leurs échecs et leurs réussites et intériorisent les normes et des buts à atteindre. Lors de l'adolescence, chez les adolescents et les jeunes adultes, l'estime de soi repose essentiellement sur les sentiments d'efficacité personnelle dans les situations sociales, d'acceptation sociale, de popularité et d'intérêt relationnel, selon Michaud en 2006. RELATION DANS LA VIE ADULTE L'estime de soi se construit en relation avec les autres, ce qui fait que même dans la vie adulte, certains événements peuvent affecter l'estime de soi, même lorsque celle-ci est préalablement solide. La violence verbale, psychologique et physique sont autant d'attentes à l'intégrité de la personne et risquent de détruire petit à petit l'estime de soi de celui ou celle qu'il a subi régulièrement. Tout comme à l'opposé, les relations intimes soutenantes et authentiques contribuent au maintien de l'estime de soi. 10. Les manifestations d'une estime de soi solide Les six indicateurs d'une estime de soi solide. La hauteur. Nous remarquons qu'une personne projette l'estime qu'elle a d'elle-même à travers la manière avec laquelle elle parle d'elle-même, mais aussi la manière avec laquelle elle accepte les compliments. On peut aussi mesurer l'estime de soi à travers la réaction à l'adversité. Une personne avec une forte estime de soi croit en ses capacités à surpasser les obstacles, mais reconnaît aussi ses faiblesses et s'est renoncée à certains projets sans se sentir humiliée. La stabilité. Cet indicateur représente l'intensité de la réaction émotionnelle face aux événements. Une personne ayant une bonne estime ne s'emballe pas exagérément devant ses réussites et ne se dénigre pas devant ses échecs. Elle présente une estime stable malgré l'échec ou la réussite. On peut donc dire que l'estime vient atténuer l'impact des événements extérieurs sur la vie intérieure. L'harmonie. Cet indice correspond au fait de se comporter de manière cohérente en public et en privé. Une personne avec une haute estime de soi ne change pas de personnalité dépendamment du contexte. Elle reste authentique car elle sait que ce qu'elle est a de la valeur. L'autonomie. Cet indice peut renvoyer à des objets matériels comme immatériels. Elle renvoie au fait que la personne n'a pas besoin d'apparats comme un poste prestigieux ou une voiture luxueuse pour s'estimer et être estimée des autres. Il y a une certaine indépendance vis-à-vis des attentes de la société ou des idéaux de succès. Le coup, il est très demandant énergétiquement de devoir défendre son égo, de se justifier ou d'éviter les critiques. Ainsi, une estime de soi économe tant plus à apprendre des critiques et à moins dépenser d'énergie dans l'autoprotection. Concrètement, une personne ayant une estime solide se considère comme quelqu'un ayant de la valeur malgré ses imperfections et malgré ses échecs, a une bonne connaissance de soi, s'efforce ses difficultés et agit en accord avec elle-même, accepte des compliments à son égard, s'affirme et sait se faire respecter, peut accepter de ne pas avoir tous les talents et de ne pas tout réussir sans se sentir dévasté, s'attribue ses réussites, reconnaît ses capacités, ses qualités, etc. 11. Les manifestations d'une estime de soi fragile Manifestation d'une faible estime de soi par la peur de l'échec Il est tout d'abord important de noter que la peur de l'échec est tout à fait normale, mais jusqu'à un certain point. Quand l'échec provoque une grande honte de soi causée par la conviction profonde de ne pas avoir de la valeur, l'estime de soi est considérée déficiente. Voici d'autres manifestations d'une estime de soi fragilisée 1. Une obsession de soi, des préoccupations excessives pour fendre l'image, une tension intérieure, une insécurité dans les situations sociales, un fort sentiment de surveillance du regard des autres et des interrogations inquiètes sur sa conformité, un sentiment d'exclusion, avoir l'impression d'être différent des autres, être plus fragile, moins compétent, plus vulnérable, recevoir la critique de manière catastrophique, un sentiment d'imposture, il se déclenche lors d'un succès. Est-ce que je mérite vraiment cela ? Ce succès est-il qu'à la chance ou au hasard ? En effet, les personnes ayant une faible estime attribuent leurs échecs à des caractéristiques personnelles et leurs réussites à des facteurs externes. Faire des choix de vie contraires à vos envies, par exemple, rester dans une relation amoureuse insatisfaisante par crainte de ne pas trouver quelqu'un d'autre qui s'intéresse à vous, confondre avoir plus, être plus avec valoir plus, avoir le réflexe de filtrer négativement ce que les autres vous disent ou vous font, s'attendre systématiquement à ne pas être aimé ou être rejeté, rester sur la défensive avec les autres.

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