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cover of TDMA 01/02/22
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Au programme de ma chronique hebdomadaire sur l'Amérique latine : débordement dans une manifestation nationaliste au Chili, un nouveau genre de thérapie avec des animaux à Cuba, augmentation du nombre de migrants au Mexique suite à la pandémie de Covid-19. Et pour finir je vous emmène au Mexique, où les journalistes sont des cibles privilégiés pour les gangs.

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In Chile, a demonstration against immigration and crime turned violent, with migrants being victims of violence and their camps being vandalized. The country attracts Venezuelan migrants seeking refuge from the crisis, but not all Chileans are in favor of this influx. In Cuba, a program at the national zoo allows disabled children to have a special experience with animals, helping them overcome fear and learn about the environment. The number of migrants detained in Mexico has increased by 78% in January compared to the previous year, mainly from Central America. This rise is attributed to the Covid crisis interrupting migration last year. Journalists in Mexico continue to face threats, with a journalist narrowly escaping an attack by armed men in Huaxaca. Three journalists have been killed in the country since January, and authorities have failed to solve over 90% of journalist and human rights defenders' murders. Despite a government program to protect journalists, Mexico ranks poorl Pour notre dernier escale, direction l'Amérique Latine avec Valentin Ola. Tu commences par nous parler du Chili où une manifestation fait des ravages dans la ville d'Ikikue. En effet, dimanche s'est tenue une manifestation contre l'immigration et la criminalité dans l'extrême nord du pays Andin où les manifestants nationalistes portaient haut des drapeaux chiliens. La manifestation a toutefois débordé, des migrants ont été victimes de violences et leurs camps saccagés. Le Chili, qui est l'un des pays les plus riches et où la vie est la meilleure sur le continent latino-américain, attire les vénézuéliens qui font face à une crise sans précédent et ils cherchent à s'y réfugier depuis quelques années. Cependant, cette vague migratoire n'est pas au goût de tous les Chiliens, notamment les nationalistes qui ont organisé la manifestation et saccagé les camps des migrants. Une thérapie pas comme les autres sur l'île de Cuba. Imaginez-vous au milieu de jaguars, serpents et toutes sortes d'espèces exotiques. Comme beaucoup de monde, ces animaux nous effraient autant qu'on les admire. Et pourtant, dans la capitale cubaine, un programme au zoo national prévoit que des enfants handicapés passent un moment privilégié avec ces animaux. Cette expérience, comme l'explique Yaima Pueblas, directrice du développement du zoo et spécialiste de la zoothérapie, permet aux jeunes de briser les barrières de la peur et les encourage à prendre soin de l'environnement. Le nombre de migrants détenus au Mexique a augmenté de 78% en janvier par rapport à l'année précédente, a indiqué hier l'Institut national de l'immigration du pays. Toujours selon cet institut, 16 740 migrants, principalement originaires d'Amérique centrale, ont été arrêtés entre le 1er et le 30 janvier. Ce chiffre est à comparer aux 9406 personnes détenues au cours de la même période en 2021. Cette augmentation du nombre de migrants à la frontière s'explique par la crise du Covid qui, l'année dernière, avait largement interrompu les migrations. Et pour terminer, on parle du Mexique où les journalistes sont toujours plus menacés. Cette semaine, un journaliste a encore été agressé alors qu'il était en exercice. Mercredi, alors qu'il faisait son travail de journaliste, José Eñatio Santiago a déclaré avoir échappé de justesse à la mort. Une voiture transportant des hommes armés a tenté de lui couper la route dans l'état de Huaxaca. Il a pu s'en tirer grâce à ses deux gardes du corps qui le protègent depuis son enlèvement par un gang en 2017. Avant lui, trois journalistes ont été tués au Mexique depuis début janvier. Des manifestations de journalistes ont eu lieu dans tout le pays pour alerter sur les risques du métier quelques jours avant cette nouvelle attaque. Les autorités ont reconnu que plus de 90% des meurtres de journalistes et de défenseurs des droits n'ont pas été élucidés. Malgré un programme de protection des journalistes qui a été mis en place par le gouvernement mexicain censé garantir leur sécurité, notamment avec l'aide de gardes du corps. Rappelons quand même que le Mexique arrive à la 143ème place au classement mondial de la liberté de la presse et reste l'un des endroits les plus dangereux pour les journalistes. Le gouvernement affirme que 52 journalistes ont été tués au Mexique depuis décembre 2018.

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