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Dans cet épisode je parle de la femme d'aujourd'hui qui se sent perdu et/ou dépassée par les évènements et la société actuelle. Je vous partage un peu de mon expérience personnel et spirituel.
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Dans cet épisode je parle de la femme d'aujourd'hui qui se sent perdu et/ou dépassée par les évènements et la société actuelle. Je vous partage un peu de mon expérience personnel et spirituel.
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Dans cet épisode je parle de la femme d'aujourd'hui qui se sent perdu et/ou dépassée par les évènements et la société actuelle. Je vous partage un peu de mon expérience personnel et spirituel.
Recently, I've noticed that many women are realizing that the life they always wanted doesn't seem to work out once they have it. Society has ingrained the idea that owning a house signifies success, but it's becoming increasingly difficult to achieve that goal. The cost of living has risen while salaries haven't kept up. Women are feeling the pressure to excel in every aspect of their lives, but it's impossible to be successful on all fronts. The traditional roles of men and women are being challenged, but it's important to embrace diversity without trying to change everyone's identity. Many career-driven women are starting to feel overwhelmed and unhappy with their lives. Dernièrement, je vois beaucoup de femmes qui réalisent que la vie qu'elles ont, toujours voulu avoir, un coup qu'elles l'ont, c'est comme si finalement ça ne marche pas. Parce que des fois, on pense que quand on va avoir atteint tel but, qu'on va posséder tel bien matériel, comme par exemple avoir une maison, c'est quand même quelque chose qui est profondément ancré dans la société comme une réussite. Quand t'as une maison, t'as réussi. Quand t'as un certain standard de vie, t'es quelqu'un qui a réussi. Il y a des niveaux comme ça que, socialement, ça prouve telle chose. Dans ton parcours, tu vas tellement travailler fort pour atteindre ces niveaux-là, qui souvent ont été transmis par les parents, par la société en général, ou par le visuel, soit dans les séries, les films, etc. Parce qu'avant, c'était un peu comme ça. C'était comme si tu possédais une maison. Plus tu possédais de bien matériel, plus tu étais quelqu'un qui avait réussi, comme dans la vie. Je pense que ça, c'est vraiment quelque chose qui est en train de prendre le bord. Parce que, d'un, les gens ne peuvent plus tant, de manière générale, atteindre ces buts-là. Si on regarde la société d'une façon, on va dire, plus générale, c'est sûr que si tu observes la société à travers ton environnement, ça se peut qu'il soit biaisé. Si tu es dans un environnement très riche, tu vas penser que tout le monde est comme ça. Si tu es dans un environnement super pauvre, tu vas comprendre qu'il y a mieux, mais c'est comme dans ta tête, ce n'est pas atteignable de toute façon. Je ne parle pas de ton environnement personnel, mais je parle en général, comme dans la société. Je vais me référer à la société québécoise. On est en train de réaliser qu'aujourd'hui, peu importe l'âge que tu as, t'acheter une maison, c'est un peu plus difficile que dans les années 80-90, même 2000. Les taux ont augmenté, les prix sont déraisonnables. Déjà, en partant, quand tu achetais une maison, on va dire à 200 000 ou à 250 000, sur un prêt de 25 ans, ta maison, tu as payé trois fois le prix en intérêt. Quand tu es arrivé au bout de ta 25e année et que tu avais fini ton hypothèque, ta maison de 250 000, tu l'avais peut-être payé 500-600 finalement. Aujourd'hui, la même maison est rendue 500-600. Ça veut dire quoi? Dans 25 ans, tu vas avoir payé ta maison genre un million. Ça n'a aucun sens. Nos salaires n'ont pas tant augmenté, mais le coût de la vie en général a vraiment augmenté. C'est juste que, comme on n'augmente aucune goutte, à part dans les dernières années, on l'augmente tellement petit par petit qu'on ne s'en rend pas compte. On continue avec les valeurs d'avant. Il y a comme un moment, en ce moment, j'ai l'impression qu'on est là-dedans. C'est comme si tout est en train de craquer. Le vase, il est plein, ça craque de partout, puis on essaie de recoller, de faire en sorte que ça n'explose pas, mais on sait que ça va exploser parce que ça ne fonctionne pas. La façon qu'on vit ne fonctionne pas avec l'ère dans laquelle on est. Je pense que les gens sont tranquillement en train de s'en rendre compte. Les femmes semblent s'en rendre compte plus vite. Une femme, c'est de nature plus réceptive. Je pense que de nature, la femme va recevoir l'information, elle va la laisser mijoter en dedans d'elle, puis à un moment donné, elle va l'emmener vers l'extérieur. Quand elle va l'emmener vers l'extérieur, ça va être après une introspection. J'ai l'impression que les femmes sont en train de se réveiller et de comprendre que leur aspiration qu'elles avaient ne fit plus vraiment avec la vie comme d'aujourd'hui. Être performante sur tous les plans, c'est impossible. C'est impossible quand tu es en train de te donner sur 4-5 plans en même temps. Tu ne peux pas être performante au travail, comme si tu étais là 100 heures semaine. Tu ne peux pas être performante dans ton rôle de femme. Quand tu es tout le temps occupé, quand tu as tout le temps le cerveau ailleurs, quand tu as de la misère à juste prendre une heure pour toi par semaine, si tu n'es pas capable de te faire masser ou de t'offrir un soin quelconque, juste pour ton bien-être, parce que tu n'as pas le temps, c'est clairement un problème. C'est un indicateur de problème. Et si en plus tu es une mère, que tu aies un, deux, trois enfants, peu importe, c'est sûr que tu n'as pas le temps. Et ça aussi, ce n'est pas normal. Parce qu'on dirait qu'on a mis la femme sur le marché du travail le plus vite possible pour s'assurer vraiment que les hommes et les femmes travaillent. Comme ça, ça fait des esclaves qui rapportent de l'économie. Ça fait que si la femme travaille, elle est dénaturée de son rôle premier. Je parle toujours en général. Je sais qu'il y en a qui vont sophistiquer, les femmes carriéristes, les féministes. Mais moi, je ne suis pas féministe. Je n'aurai pas ce discours-là. Je ne suis pas non plus pour que la femme reste à la maison si elle n'est pas heureuse. Mais j'aimerais que la femme aille le choix. Qu'elle aille le choix de rester à la maison si c'est ce qu'elle désire faire ou qu'elle aille le choix d'aller dans n'importe quel métier si c'est vraiment ça qu'elle veut expérimenter. C'est juste que là, j'ai l'impression qu'on n'a pas le choix. J'ai l'impression que le seul choix qui est valorisé pour la femme, c'est d'être carriériste, c'est de faire autant d'argent que l'homme, c'est d'être au même niveau que l'homme, c'est de toujours essayer de cacher ça derrière un peu l'égalité. Mais tu sais, en réalité, la femme et l'homme, juste comme dans ton couple, si tu l'observes comme de proche, c'est inégal. Il y a des choses que je ne pourrais jamais faire que mon chum y fait et que je n'ai même pas envie d'apprendre à faire ou que je ne désire pas faire comme dans ma vie et ça me convient parfaitement que ce soit lui qui fasse ça et qu'il ait les qualités requises pour le faire. Comme qu'il y a des choses que clairement, j'ai une habileté naturelle à faire qui est m'occuper. Moi, m'occuper de mon environnement, m'occuper de la place où je vis, de m'occuper de tout ce qui est la maison. Je n'ai pas d'enfant, mais si j'avais comme des enfants, ça serait de m'occuper comme des enfants. C'est plate à dire, mais probablement que je le ferais mieux que mon chum. Mon chum, des fois, il essaie de le faire pour m'aider quand je suis fatiguée, mais il ne fait pas aussi bien que moi. Ce n'est pas une critique envers lui, c'est juste que je sais comment les choses se font. Un peu comme quand on parle de l'instinct comme maternelle. C'est quelque chose qui vient instinctivement et qui est associé à la maternité. S'occuper de ton environnement, c'est quelque chose qui est censé venir aussi instinctivement. Pourquoi? Parce que c'est comme ça, c'est dans notre génétique. Là, on essaie de revoir beaucoup de choses pour essayer d'intégrer le plus de personnes possible. Je n'ai absolument rien contre, mais j'ai l'impression qu'il y a un petit côté un peu obscur à tout ça. C'est comme si on essayait de dénaturer la femme, puis on essaie aussi de dénaturer l'homme en le rendant le plus féminin possible, comme qu'on essaie de masculiniser la femme. Il y a certaines femmes qui vont se retrouver dans ce processus-là. Il y a certains hommes qui vont aimer ça. Il y a des hommes qui sont plus sensibles, qui ont plus d'énergie féminine en dedans d'eux, comme il y a des femmes qui ont plus d'énergie masculine en dedans d'elles. Mais ça reste que ce n'est pas la majorité. Ça reste que c'est une minorité dans notre société. Puis là, en ce moment, on est en train de mettre toutes les minorités sur la scène publique en nous faisant croire que ça va devenir une majorité. C'est ce bout-là que j'aime moins. Moi, je n'ai aucun problème à ce que tout le monde soit inclus, peu importe comment tu l'es. Ça, ça me convient à 100 %. Par contre, je n'aime pas qu'on essaie d'influencer la société dans une direction qui n'est peut-être pas saine nécessairement. C'est important que dans notre société, d'une manière significative, d'une manière générale, je ne sais pas comment dire, qu'on ait des hommes-hommes et des femmes-femmes. Dans le sens, une femme qui est vraiment une femme jusqu'au bout de ses orteils, jusqu'au bout de ses cheveux, c'est bien correct. Un homme qui est viril, qui est masculin, qui s'occupe de la protection de sa famille, qui s'occupe de ses responsabilités de père ou d'homme, c'est quoi le problème? Je veux dire, il n'y a aucun problème avec ça. Une femme a besoin de se sentir en sécurité. Si c'est l'homme qui lui apporte cette sécurité-là, c'est juste naturel. Il remplit sa fonction de base comme elle a rempli sa fonction de base. Dans un couple, c'est l'inverse. C'est-à-dire que l'homme se sent mieux à la maison parce qu'il gère mieux la maison que sa femme. Elle est vraiment ambitieuse. Elle veut travailler. Elle veut être la personne qui va apporter la sécurité financière. L'homme n'a aucun problème avec ça. C'est good. C'est good aussi. C'est juste qu'est-ce qu'on doit prômer ça, qui est une minorité comme dans notre société, et faire en sorte qu'on « fuck » tout comme les genres? Non, je ne pense pas. Je ne pense pas que ce soit nécessaire. Je ne pense pas que ça va nous faire évoluer vers la bonne chose. Par contre, de rendre ça normal, ça, oui. De rendre ça normal, oui. Mais de rendre ça général, c'est là que ça bloque. Mais là, moi, ce n'est pas ça que je voulais te parler. Moi, je voulais parler du fait qu'en ce moment, j'ai des conversations avec des femmes parce que, bon, je parle un petit peu plus avec des femmes de ce temps-ci. C'est des femmes de carrière. C'est des femmes qui ont misé gros pour se rendre où est-ce qu'elles sont en ce moment. C'est des femmes qui ont tout fait que ce qu'on leur a dit qu'il fallait faire, mais qui aujourd'hui, à l'heure actuelle, sont en train de craquer. Sont en train de craquer parce que la façon qu'elles vivent, ça ne marche pas. Ça ne marche juste pas. Elles ne se sentent pas heureuses. Elles se sentent vides à l'intérieur. Pourtant, elles ont tout à l'extérieur. Elles ont tout ce qu'elles ont toujours rêvé. Mais en dedans, c'est vide. C'est comme, je pense que, justement, quand on atteint ce niveau-là et qu'on réalise qu'on est vide en dedans et que, dans le fond, oui, on a tout ce qu'on a toujours voulu, mais on ne se sent pas plus heureuse, c'est là qu'on commence à se poser des vraies questions. Moi, c'est un peu comme ça que ça s'est passé pour moi aussi, dans le sens que j'avais réussi à monter une entreprise qui fonctionnait vraiment bien. C'était le moment dans ma vie où je faisais le plus d'argent. Je m'achetais tout ce que je voulais, sans compter, sans me priver. J'allais au restaurant tout le temps. Des fois, ça n'a aucun sens. Je m'achetais vraiment n'importe quoi, tout ce qui me faisait plaisir sur le moment. Quand j'arrivais chez moi, je me sentais vide. Je ne me sentais pas heureuse. J'ai commencé à le dire à un moment donné à mon chum. J'ai dit, on était en voiture et on revenait d'un road trip-vacances. Juste avant d'arriver à la maison, on était sur l'autoroute 50 et je regardais le soleil, les nuages. On venait de se taper un six heures de route et je regardais comme le champ. Tout de suite, une pensée m'est venue et je l'ai sorti. J'ai regardé mon chum et j'ai dit, je pense que je ne suis pas heureuse. Lui, il m'a regardé et il était surpris. Il m'a dit, on revient de vacances, pourquoi tu n'es pas heureuse? J'étais comme, je pense que je ne suis pas heureuse dans ma vie. Je ne sais pas pourquoi. J'ai dit, je ne sens rien. Je ne ressens rien. J'ai de l'envie à ressentir de l'amour pour moi et de l'envie à ressentir de l'amour pour toi. Pourtant, je le sais au fond de moi que je t'aime, mais je n'arrive pas à ressentir cet amour-là. Même si j'ai tout dans ma vie, je me sens comme si je n'avais rien. Lui, il ne savait juste pas quoi répondre à ça. On est rentré à la maison et c'est là que j'ai commencé. Je me suis autorisé le droit de vivre mes émotions négatives. Dans le fond, je pense que je n'avais jamais vraiment fait ça avant parce que je n'étais juste pas consciente. Non, minou. Arrête de licher le minou. Ce n'est pas ça, c'est l'autre. Après ça, tu fais des allergies. C'est ça. C'est là que ma phase de dépression a officiellement commencé. C'est quand je l'ai juste réalisé. J'ai réalisé que ça n'allait pas, mais je n'avais pas d'outil à ce moment-là. C'était juste le fait de réaliser qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Je continuais à amener la vie que j'avais à un rythme qui était effréné. Je travaillais quand même beaucoup. Je voyais beaucoup de clientes. Je ne me respectais pas encore dans mes limites parce que je ne savais pas qu'il fallait se mettre des limites. Moi, ma vie était uniquement contrôlée par l'argent, dans le sens que je devais faire le plus d'argent possible. C'était ça ma ligne directive. Ça m'a pris un an et demi pour vraiment tomber en dépression, faire des crises d'anxiété, réaliser que je faisais de l'anxiété, que j'étais dépressive, aller consulter, prendre des médicaments, réaliser que les médicaments ne faisaient pas l'effet qu'ils étaient censés faire. Changer de molécule, rechanger de molécule, rechanger de molécule pour finalement réaliser que le médicament ne sert à rien. Arrêter de prendre la médication. Tout ça a peut-être pris deux ans. Ça a été long. Ça a été une descente quand même rapide mais longue. Je ne sais pas comment le dire, mais de mon côté, pendant que je le vivais, je trouvais que c'était long et pénible. Mais quand je regarde de l'extérieur, ça a quand même passé vite cette phase-là. Ça a été l'élément déclencheur. Après ça, par moi-même, je m'en suis sortie parce que la psy ne m'a pas tant aidée. Les médicaments m'ont vraiment ennuie plus que d'autres choses parce que les médicaments, dans mon cas, je ne dis pas que c'est le cas pour tout le monde. D'ailleurs, ce n'est pas un avis d'expert. Je n'ai aucune expertise comme là-dedans. Je vais juste relater mon expérience personnelle. C'est que les antidépressants que je prenais, dans le fond, ils gelaient mes émotions et je ne ressentais rien. Oui, je ressentais moins d'anxiété, mais je ne ressentais rien. Même les choses positives, je ne les ressentais pas. Si tu m'avais demandé, pendant que j'étais sous les antidépressants, si je suis heureuse, je t'aurais répondu non quand même parce que je ne ressentais rien. Même avant de les prendre, je ne ressentais rien aussi. C'est comme si je m'étais coupée de mes propres émotions. Sur les antidépressants, c'est comme si ça se poursuivait. Ce n'était pas utile parce que ce que j'ai compris par après, c'est que pour sortir de cet état-là, il faut que tu ressentes comme les choses. Mon but à moi, c'est de ressentir mes émotions, c'est de me reconnecter à mes émotions. J'avais besoin de faire ce cheminement-là, c'est-à-dire de ressentir les émotions négatives en premier pour finalement, par après, ressentir les émotions positives. En tout cas, pour moi, ce n'était pas bon de me geler mes émotions. Ça ne m'aidait pas dans mon processus de guérison. Aussi, ce que je n'aimais pas, c'est que mon médecin de famille me disait qu'on ne guérit pas de l'anxiété. C'est comme, il faut que tu t'habitues à vivre avec. Et ne t'inquiète pas, on va la trouver la bonne molécule. Elle était obsédée par trouver la bonne molécule. Alors que moi, mon but, c'était que je vais en prendre temporairement pour m'aider à remonter la pente. Mais un coup que je vais bien aller, je ne veux pas prendre ça à vie. Je ne veux pas devenir dépendante de ça. Je ne veux pas avoir besoin de ça pour être fonctionnelle. Pour moi, c'était comme me mettre une béquille. Je ne voulais pas ça. Moi, je voulais trouver une façon de me guérir de ce qui se passait. C'est pour ça que j'avais été voir un psy. J'ai été en voir deux. Le premier que je suis allée voir, c'était un homme. Il n'était vraiment pas compétent. Quand c'est la première fois que tu vas voir un psy, tu ne sais pas si un psy est bon ou pas. Je suis allée le voir deux ou trois fois. Au bout de la dernière fois, j'ai pensé que ça ne marcherait pas. J'ai été insultée. Ça fait trois fois que je viens. Tu me répètes les mêmes questions que la première fois. Tu ne te rappelles pas de moi. Tu es en retard. Tu parles plus que je parle. Clairement, lui était dans son ego. Tu ne m'as même pas demandé pourquoi j'étais là et comment je voulais travailler. Je ne me sentais vraiment pas bien. J'ai juste fait non. Après lui, j'ai pris un petit temps de pause. Je me suis demandé quel genre de psy que j'aimerais. J'ai l'impression qu'un homme, je ne me sentais pas écoutée. Je ne me sentais même pas comprise. Je pense que j'allais avec une femme d'une certaine âge, un peu en fin de carrière. J'ai vraiment envie de parler à quelqu'un qui est sage et qui a de l'expérience. Je veux quelqu'un qui a de l'expérience. J'ai trouvé cette femme-là. Quand je suis arrivée, ce que j'ai adoré, c'est qu'elle avait quatre façons de travailler. Elle m'a expliqué ces quatre manières de travailler. Elle m'a demandé de choisir quel genre de thérapie je voulais avoir. J'ai choisi celle qui était efficace et pratique. J'ai essayé pour que tu m'aides concrètement à comprendre la source de mon anxiété. Après ça, tu m'aides à trouver des trucs parce que je veux combattre ça. Je ne veux pas combattre comme dans le sens de l'éliminer, mais je veux le comprendre surtout. Je veux apporter des solutions concrètes pour vivre avec. Je veux que ce ne soit plus un problème et que ça ne me prenne plus de main. Ça ne me dérange pas de faire une crise de panique parce que pour moi, aujourd'hui, c'est juste un alarme interne qui me dit qu'il y a un problème ici. Il faut que tu le regardes. Il faut que tu sois conscient de ce problème-là. Mais je ne veux plus que l'anxiété me domine. Je ne veux plus qu'elle me contrôle. Je veux l'accepter. Je veux l'accueillir. Je veux qu'elle soit présente parce que je veux travailler avec elle, mais je ne veux plus qu'elle me contrôle. Elle a beaucoup aimé ça. Elle m'a dit que c'était parfait. Elle avait déjà un plan en tête. Ça a duré un an ou un an et demi que je l'ai consultée. Il est venu un moment où j'ai atteint mes objectifs. Elle me l'a dit. Maintenant, je ne peux plus t'aider. La route qui reste à faire, il faut que tu la fasses toute seule. Elle ne m'a même pas référée à quelqu'un d'autre. Côté anxiété, on avait réglé ça. Voilà. That's it. Moi, j'ai arrêté ma médication parce que je l'ai arrêtée par moi-même parce que je ressentais que c'était le moment. Je me sentais assez forte. Je me sentais en contrôle. Je savais que j'allais faire des crises comme dans l'anxiété. Je savais que le stress allait rester parce que le stress est dans notre vie. C'est juste que je savais que j'avais les outils qu'il fallait pour gérer mon stress. Du moins, j'avais été les chercher et je les avais développés. Donc, l'anxiété a pris le bord. Après ça, on dirait que je voyais plus clair. Vu que j'acceptais aussi l'émotion du stress, les émotions un petit peu moins le fun parce que j'ai dû les traverser. Après ça, je me suis mise à ressentir comme des émotions le fun. J'ai réussi à ressentir de l'amour pour ma personne, pour qui je suis. Ça, ça a été aussi toute une épreuve parce que quand tu n'as pas appris à t'aimer parce que tu as eu deux parents qui n'ont pas, eux aussi, appris à s'aimer, en tant que parent, ils ne peuvent pas te transmettre cet apprentissage-là, cette leçon de vie-là. Il a fallu que je la découvre par moi-même. Il a fallu que je m'accepte telle que je suis, que je mette mes hontes de côté, vraiment que je m'aime dans mon intégralité. Que j'aime mes défauts, que j'aime toutes les parts sombres de ma personne, tout ce que j'ai fait dans ma vie qui, aux yeux des autres, s'est jugé comme incorrect, mauvais. J'ai dû accepter tout ça, mais il a fallu que je les revive un peu. Il a fallu que je revive certains moments visuellement dans ma tête, que je les pleure, que je les crie, que je les revive, que je me reconnecte à ces moments plus sombres de ma vie et que je les accueille tout simplement comme ils étaient. J'avais besoin de vivre ces expériences-là. J'avais besoin d'aller dans ce côté noir de ma personne. J'avais besoin de voir où étaient mes propres limites. Je les ai assumées parce que je les ai dites. Je les ai dites à voix haute. Je les ai partagées avec mon amoureux. J'ai accepté aussi le fait qu'ils puissent me rejeter pour qui j'étais totalement. On a tous traversé ça ensemble. Notre couple est devenu de plus en plus fort parce qu'on a appris à s'aimer tel qu'on était. Lui a appris à m'aimer réellement tel que je suis avec tous mes défauts, tout ce que j'ai fait dans ma vie. Lui aussi, de son côté, s'est ouvert. On a expérimenté ensemble le non-jugement, l'acceptation, le lâcher prise, plein de choses. Si ça n'aurait pas passé, exemple que mon conjoint n'accepte pas du tout la personne que je suis réellement, ça aurait été correct aussi. Ça veut juste dire que ce n'était pas le bon conjoint pour moi. J'ai dû accepter ça. En gros, quand on craque, c'est bon signe. Quand je vois toutes ces femmes-là aujourd'hui qui commencent à craquer, je trouve ça beau de mon point de vue parce que je suis comme wow! Ces femmes-là qui représentent les femmes générales comme dans la société sont en train de craquer tout en même temps. Tout en même temps, ils vont changer le monde. Parce que quand une femme craque, tout craque. On ne le réalise pas, mais la femme, c'est le contenant. C'est elle qui contient la viande dans d'elle. C'est elle qui contient tout. Et quand le contenant craque, il n'y a plus grand chose qui tient. Et c'est correct parce qu'à partir de ce moment-là, tout va s'écouler. Tout va se détruire, mais ça va permettre une reconstruction qui va être plus adéquate, qui va être plus alignée avec les nouvelles valeurs de la société. Et ces nouvelles valeurs-là, on va les découvrir ensemble. On va découvrir qu'est-ce qui nous convient maintenant et qu'est-ce qui ne nous convient plus. Qu'est-ce qu'on a envie de garder parce qu'il y a sûrement des choses qu'on a envie de garder parce que ça nous convient. Puis qu'est-ce qu'on n'a plus envie de garder? Qu'est-ce qui ne marche pas? Qu'est-ce qui vient de nous et qu'est-ce qui vient de l'extérieur? Ça, c'est important aussi. Parce que souvent, on se réfère à l'extérieur pour mettre des choses en dedans de nous, alors que c'est l'inverse. On doit comprendre qu'est-ce qu'il y a en dedans de nous, puis on doit l'emmener vers l'extérieur. C'est seulement dans cette façon-là, dans ce sens-là, de l'intérieur vers l'extérieur, qu'on va pouvoir créer un extérieur qui va vraiment être à notre image intérieure. Moi, je voulais juste dire félicitations à toutes ces femmes qui craquent. Vous êtes fortes. Vous êtes puissantes. Vous êtes belles. Puis on vous voit. On vous voit aller. On vous encourage. On vous envoie tellement d'amour. Toutes les gens qui sont éveillés. Puis là, ce n'est pas éveillé, genre illuminé. Ce n'est pas ça. Mais toutes les gens qui sont conscients. Ce n'est pas ça que je devrais dire. Toutes les gens qui sont conscients, puis qui voient au-delà des mots, qui voient au-delà de l'apparence. Les gens qui analysent en ce moment comme la société, le collectif, on vous voit craquer. On voit que ça craque de partout. On voit les fissures comme dans le contenant. C'est beau. C'est un beau moment. Souvent, la phase de destruction, on voit ça comme quelque chose de négatif. Mais en fait, c'est le début de… parce qu'un coup que ça va tout être détruit, un coup qu'on va revenir à zéro, on va pouvoir reconstruire, mais sur des meilleures bases. Sur des bases qui vont être beaucoup plus solides. Sur des valeurs qui vont être beaucoup plus ancrées. Des valeurs qui vont être plus au niveau du cœur. Là, on a construit une société sur des valeurs qui n'étaient pas humaines. Travailler 40 heures famine, ce n'est pas humain. Avoir une famille, puis ne pas s'en occuper, puis de la remettre dans des institutions gouvernementales, ce n'est pas humain. Avoir aucun temps pour soi, ce n'est pas humain. Ne pas se connaître, ce n'est pas humain. Ne pas s'aimer, ce n'est pas humain. On ne vit pas d'une manière humaine. C'est ça qu'on a besoin de rectifier. Oui, c'est un travail colossal. Oui, c'est un revirement de société au grand complet. Mais on va le faire. On va le faire. Si on le regarde année en année, on va le faire. On est déjà en train de le faire. Il y a des gens qui ont craqué avant vous, puis qui ont déjà mis des façons de vivre en place, qui sont encore jugés par la population générale. Mais ça, c'est un déteste, parce qu'éventuellement, les gens qui jugent, ils vont comprendre pourquoi ces personnes-là ont fait ça, pourquoi ils vivent ainsi, puis ils vont voir que c'est vraiment mieux. Puis ils vont avoir envie de l'expérimenter en temps et lieu. Il y a un temps pour chaque chose. Il y a un temps pour chaque compréhension. C'est con à dire, mais des fois, il faut vivre une dépression pour comprendre qu'on n'est pas heureux, puis qu'on est obligé de faire des changements comme dans notre vie. Puis tant qu'on ne vivra pas la dépression, tant qu'on ne tombera pas à terre, on ne pourra pas se relever correctement. C'est comme si, en ce moment, on essayait de maintenir un mode de vie qui ne nous convient pas en nous disant, oui, oui, ça va marcher, oui, ça va marcher, il faut juste un petit peu plus d'effort. Tu es déjà au bout de ton effort que tu es capable de donner. Quel effort tu veux donner de plus? Je pense qu'il faut juste l'accepter. Il faut juste accepter que ça ne fonctionne pas. Puis quand tout le monde va l'accepter socialement, quand tout le monde va être sur le bord du précipice, quand tout le monde aura plus d'autres options, c'est là que ça va s'écrouler, tout le monde ensemble. Oui, ça se peut que ça fasse peur pendant un certain temps, mais les gens vont se remettre comme de ça. L'humain s'adapte à tout. On s'est adapté à la COVID. Il y en a qui se sont adaptés plus facilement que d'autres, d'autres plus difficilement, mais de manière générale, il y a un problème qui est arrivé dans notre vie, puis on s'est tous mis ensemble au début pour régler ce problème-là. Bon, là, ce qui est arrivé par après, c'est qu'on a réalisé qu'il y avait plusieurs affaires qui ne marchaient pas. Mais ça, c'est un autre domaine. Mais qu'est-ce que je veux dire, c'est que l'humain est capable de s'adapter. Il est capable de s'adapter à n'importe quelle situation parce que l'humain sait comment survivre naturellement. Puis là, on est rendu à un point où est-ce que l'humain doit évoluer. Il doit survivre à une catastrophe qui va arriver. Comment qu'elle va se manifester comme dans notre vie, c'est zéro important. Tout ce qu'on sait, c'est que quand on a atteint un niveau où est-ce qu'on n'est plus capable d'évoluer dans une direction saine, tout ce qui est malsain doit partir pour que l'évolution puisse continuer. Puis ça, c'est juste, en fait, la normalité. Dans le sens, si tu observes l'univers, comment qu'il fonctionne, il est en évolution permanente. La seule chose qui est permanente dans l'univers, c'est l'évolution. Oui, l'évolution va être bloquée, temporairement, le temps que les choses s'organisent. Mais un coup que tout est mis en place, elle va repartir. L'évolution a toujours lieu. L'humain en fait partie. L'humain doit évoluer. Si l'humain désire rester dans ce qui est en ce moment et qui ne fonctionne plus, il va s'auto-détruire. Si l'humain ne veut pas s'auto-détruire, il doit accepter l'évolution. Ça veut dire qu'il doit accepter le changement. Dans le tarot, c'est un peu ça. Il y a un cycle d'évolution du battleur à l'ermite. Après ça, il y a la route fortune où est-ce qu'il y a un changement obligé qui est organisé par la vie, par l'univers. Après ça, on a un autre cycle d'évolution qui est plus évolué, dans le sens qu'on a compris certaines notions dans le chemin du battleur au neuf magiciens. Puis là, on est rendu dans le onze jusqu'à vingt-et-un. Ça, c'est un autre cycle d'évolution qui va être plus au niveau du être, tandis que le premier cycle, c'est plus au niveau du faire. L'humain a fait beaucoup de choses. Il a fabriqué beaucoup de choses inutiles aussi. L'humain a été dans le faire. Je fais, tu fais, nous faisons, nous produisons. Mais là, à un moment donné, il faut passer à la prochaine étape de l'évolution qui est le être. Je suis, tu es, nous sommes. On est rendu là. Qu'est-ce qui va être plus important? Ça va être qu'est-ce qu'on a envie d'être et non qu'est-ce qu'on a envie de faire dans notre vie. Je pense que, tranquillement, les femmes sont en train de comprendre ça. Certaines femmes vont probablement craquer tout en même temps, ce qui va pouvoir permettre l'effondrement. Par la suite, la reconstruction va être beaucoup plus axée sur le cœur, sur le être. Ça va être vraiment plus beau. C'est ça. Avoir que le beau arrive, c'est un peu comme ma dépression. Il faut traverser une certaine période d'ombre, une certaine période où les choses vont sembler plus sombres. Mais en même temps, c'est tellement bénéfique parce que, pour avoir été souvent dans ces petites périodes-là, c'est que, oui, c'est un peu anxiogène dans le sens qu'on est obligé de lâcher prise. On n'a pas de contrôle sur rien. Mais d'un autre côté, ce que ça développe en dedans de nous, c'est la foi. La foi que demain ira mieux. La foi que qu'est-ce qu'on traverse, c'est pour le mieux. La foi que, peu importe, la foi que tu vas développer à ce moment-là, ça, ça t'appartient. Mais c'est que ça va venir travailler ta confiance en toi. Ça va venir travailler aussi ton lien avec l'univers, chose que les humains ont perdue. Je pense que c'est un problème d'être athée. Je ne pense pas que c'est mieux de se dévouer corps et âme à une religion. Moi, je me situe entre les deux. C'est-à-dire, sans embarquer dans un mouvement, sans embarquer dans une boîte avec des carcans, une boîte où est-ce que tu ne peux pas expérimenter la vie parce que les religions empêchent un peu ça. Les religions aussi créent beaucoup des croyances. Si tu peux développer ta foi, ta propre spiritualité dans un environnement où est-ce que tu es libre d'expérimenter qu'est-ce que tu veux et qu'il n'y a pas de jugement, moi, je pense que c'est mieux évoluer comme ça. Mais bon, ça, c'est moi. C'est ma façon de voir les choses. C'est ma façon aussi d'expérimenter ma propre spiritualité. C'est sûr que forcément, je vais encourager un peu plus ça. Moi, j'ai pour dire, et je pense que je l'ai répété souvent, c'est que chaque personne est unique comme que chaque personne a sa propre spiritualité. Peu importe quelle image elle décide de mettre dessus, peu importe quel mot elle décide d'utiliser, ce n'est pas important. Des mots, c'est des mots. C'est un langage. Ce qui est important, c'est ce qu'on ressent, ce qu'on est, puis qu'on soit connecté à notre propre essence, à vraiment notre être à nous, puis qu'on soit juste en paix en dedans de nous, qu'on soit bien comme là-dedans. Puis que ce soit sain, parce que je pense que c'est important de travailler avec sa morale, avec son discernement, avec un respect pour soi, un respect pour le vivant. Puis là, j'ai inclus toute forme de vivant sur Terre, fait que végétal, animal, minéral, peu importe. Mais oui, c'est ça. Je voulais juste dire que je vous vois aller. Je vois toutes ces femmes qui sont en train de vivre des moments difficiles, puis je voulais juste vous apporter un peu de support, puis vous dire que c'est bien correct ce que vous vivez. C'est le début d'une belle aventure, en fait. Oui, elle commence difficilement, mais une aventure, c'est jamais que des hauts. Dans une aventure, il y a des hauts et des bas, puis votre parcours, ça va être un peu ça. Ça va être des bas, des hauts, des bas, des hauts, un plus long bas, un petit haut, un autre long bas, haut bas, haut bas, et voilà. Ce n'est pas constant, ce n'est pas parfait, ce n'est pas dans la performance non plus. C'est simplement dans le lâcher-prise et l'acceptation. Ça fait que c'est un beau parcours qui vous attend, puis ça va vous permettre de vous retrouver, de vous reconnecter à vous-même et d'être enfin heureuse. Ça fait que moi, je vous encourage.