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The speaker wanted to be her own boss, so she chose a liberal profession where she could set her own schedule. She was influenced by her parents, who were both in liberal professions. She initially didn't want to be a dentist like her mother but changed her mind after assisting her for a month. She has been practicing dentistry since 2008 and has specialized in orthodontics. She constantly updates her techniques and recently incorporated digital technology into her practice. She works with an assistant, other dentists, orthodontists, and prosthetists. She sometimes visits patients at their homes and attends training sessions in other cities. She hopes to expand her practice and continue to evolve with new technologies. être même comme je voulais, d'être mon propre chef en fait. Et donc, pour être mon propre chef, il fallait que je choisisse une profession libérale où, voilà, c'est moi ma patronne, je suis ma propre patronne, et je peux choisir si j'ai envie de commenter à 9h de la soirée, je commente à 9h, si j'ai envie de finir à 19h, je finis à 19h, si j'ai pas envie de travailler mercredi, je travaille pas mercredi, et si j'ai envie de prendre 7 semaines de l'attente d'un année, je prends 7 semaines de l'attente d'un année. Les parents avaient tous les deux une profession comme ça, libérale, ils pouvaient organiser leur temps comme ils voulaient, et j'avais envie, voilà, je trouvais que c'était sympa, et j'avais envie de retrouver ce schéma, de pouvoir être libre, trouver mon emploi du temps, d'avoir le contact aussi avec les gens, et un métier qui soit manumètre. Avez-vous choisi votre métier, c'est-à-dire avez-vous été influencée par votre famille ? Alors oui, effectivement, j'ai été influencée par la famille, puisque ma maman est dentiste, elle est en retraite maintenant, mais elle était dentiste, et mon papa était protégiste dentaire. Donc protégiste dentaire, en fait, c'est la personne qui va fabriquer les crotteslles, les couronnes, que le dentiste va poser aux patients. Donc effectivement, j'ai été fortement influencée par la famille, et mon père également, puisqu'il est aussi dentiste, spécialisé en paro, donc la paro-dentologie, c'est la maladie des gens, quand on a une dent qui déchauffe, on va avoir un dentiste qui est spécialisé en paro, et voilà, ma soeur a choisi cette spécialité-là. A partir de quel âge avez-vous eu envie de prendre cette voie ? Alors environ, je devais être en première, donc je devais avoir à peu près 16 ans. Et comment ça s'est passé ? J'ai toujours dit à mes parents, non, moi je ne voudrais pas être dentiste comme toi, maman, parce que quand j'étais plus jeune et que j'avais des caries, je devais m'asseoir contre le deuil de maman, et puis moi c'était ma maman, donc on ne rigolait pas, il fallait s'asseoir, ouvrir la bouche, et puis rien dire, et du coup j'ai toujours dit, non, moi je ne veux pas faire ça, je voulais être pépitienne, après je m'étais mise aux pharmaciennes, et en fait, quand j'étais, je crois que c'est l'été, entre le passage de la seconde à la première, l'assistance dentaire de ma maman était en arrière maladie, pendant un mois, juste avant ses vacances, et donc ma maman avait besoin de quelqu'un, elle m'a dit, écoute, je te propose une chose, c'est de venir faire mon assistance pendant un mois, au côté, avec moi, et puis je te paierai, je te donnerai un salaire comme je donne mon assistance. Donc quand on a fait ça, et que maman a dit, je te donnerai un bon salaire comme je donne mon assistance, oui, tout de suite, pas de soucis, je vais y aller. Donc j'ai passé un mois dans le cabinet de ma maman, à jouer le rôle de l'assistance, et puis à ce stage, entre guillemets, je me suis vraiment rendue compte que c'était quelque chose que je voulais faire. Depuis combien de temps pratiquez-vous votre métier ? Alors, je pratique mon métier depuis 2008, donc ça fait, je ne sais pas, j'ai oublié, 2010, mais ça fait 10 ans, ça fait 15 ans à peu près. Avez-vous fait des stages pour faire ce métier ? Alors, les stages, le premier stage que j'ai fait, c'était un peu comme vous, en fait, vous devez faire des stages, je ne sais pas bien, vous devez faire des stages, voilà, mais moi je l'ai fait du coup chez ma maman. Sinon, après, j'ai choisi de me spécialiser du coup en politique, et là, effectivement, j'ai dû reprendre des formations et faire des stages pour choisir cette spécialité. Et après, si tu veux, quand tu pars faire tes études, tu as des stages aussi à faire, les cours de construction, voilà, pour voir un petit peu comment ça se passe dans les cas de détente. Après vos études, vous avez été difficile de trouver un emploi ? Pas du tout, pas du tout, pas du tout, parce qu'il manque des dentistes, donc je n'ai pas eu de mal du tout du tout à trouver quelque chose, et je dirais même qu'on n'a pas besoin de faire un CV, il y a des métiers où il faut aller se présenter, faire un CV, faire un entretien et on n'est pas sur des prix, moi ça ne s'est pas du tout passé comme ça, je me suis présentée, j'ai vu une annonce, je me suis présentée, ok, pas de soucis, quand est-ce que vous pouvez commencer ? Quels sont vos projets dans le futur ? Mes projets dans le futur, moi j'aimerais bien au moins faire plus que de l'orthodontie, parce que là je fais encore un petit peu de soins et de prothèses, mais je me suis beaucoup formée en orthodontie, et mon but c'est vraiment de faire plus que ça, d'inscrire, voir de nouveaux équipements, voilà, c'est déjà pas mal. En quoi consiste votre éducation ? En quoi consiste mon métier ? Moi ma spécialité d'orthodontiste consiste à redonner aux mâchoires une croissance normale. Quand vous êtes plus jeune, il y a de nouvelles habitudes qu'on a, par exemple la pétine, le cou, une respiration qui serait du calme et pas de nasale, toutes ces parafonctions-là font que ça crée un déséquilibre au niveau des mâchoires, et du coup mon métier consiste à intercepter ces mauvaises habitudes, ces parafonctions, pour redonner aux mâchoires du haut et du bas une croissance normale, de façon à ce que les dents puissent évoluer sur l'arcale, en s'alignant correctement, en se le jouant correctement, pour avoir un bon son. Donc je redonne aux petits patients comme vous un beau sourire. Avez-vous gardé les mêmes techniques, méthodes de travail ou vous n'en avez pas changé ? Depuis le début, c'est ça, depuis le temps où je me suis installée, on évolue constamment, puisque la technologie évolue, donc forcément, récemment au mois de mars, j'ai encore fait évoluer mon activité, je me suis équipée d'une caméra numérique, donc je ne fais plus d'empreintes avec le porte-empreinte, la patte, on mettait la patte, je ne sais pas si un d'entre vous en a déjà vu ça, mais je ne utilise plus cette patte pour faire l'empreinte, maintenant j'ai une petite caméra que je mets dans la bouche et qui va venir scanner votre mâchoire. Donc effectivement, avec la technologie, ça évolue et ça évoluera encore dans les années à venir. Il y a beaucoup évolué depuis ses débuts et il y aura encore de l'évolution. Forcément, si on veut être à la pointe et pourquoi venir me voir moi et pas mon voisin, il faut aussi savoir évoluer, s'équiper de nouvelles technologies, c'est important. Sinon on se tag et on les voit bien, on regrette, mais d'autres évoluent et parfois, il faut se former, il faut évoluer. Travaillez-vous en équipe ou seul ? Alors je travaille, j'ai une assistante, je pense que de nos jours, il est très difficile pour moi de travailler seule. Donc moi j'ai une assistante qui m'assiste au hôtel quand j'ai besoin d'elle, mais qui est aussi beaucoup au secrétariat pour la prise de rendez-vous, pour le règlement avec les patients, pour tout ce qui est paparazzi, etc. Et puis il y a une femme-ménage au socio-cabinet qui fait aussi de l'entretien des locaux. Sinon je suis aussi associée avec deux autres dentistes qui ont chacun aussi une assistante. Donc au total, dans notre cabinet, on a trois dentistes, trois assistantes dentaires et une femme-ménage. Êtes-vous amenée à vous déplacer en dehors de votre lieu de travail ? Oui, pour aller faire des formations. Donc on se déplace à Paris, à Lille, quand on est en formation. Sinon il m'est arrivé une ou deux fois, je crois, que nous nous déplaçions au domicile de patients. C'était des patients très très âgés, qui ne pouvaient pas bouger, qui ne pouvaient pas se déplacer. Et je suis allée à domicile faire mes actions dentaires. Ça m'est arrivé deux fois, pas plus. Sinon c'est toujours les patients qui viennent me voir au cabinet. Avec quelles personnes travaillez-vous ? Avec quelles personnes ? Alors, je te ferais-tu dire un petit peu ta question ? Les genres de personnes... Comment dire ? Les prénoms de... Tu connais ça ? Les prénoms, c'est ça ? Alors mon assistante c'est Laetitia. Après je suis amenée à travailler avec les prothésistes dentaires. Ce sont ceux qui vont fabriquer les appareils. Ce sont des correspondants aussi. Et après je peux être amenée aussi à être en collaboration avec les orthoponistes aussi. Surtout en orthodontie. On collabore beaucoup avec les orthoponistes quand il y a des problèmes de langue. Une langue qui ne prend pas les bons appuis au bon endroit. Qui ne fonctionne pas bien. On collabore aussi avec les orthoponistes. D'autres aussi. Les orthophages aussi, parfois. Ou les kinés. Principalement c'est ça. C'est mon assistante. Le prothésiste dentaire, forcément. Et puis les orthoponistes, les kinés, l'osthéopathe. Et le dentiste aussi. Quand il y a des caries, je renvoie chez le dentiste prétend pour soigner la carie. Merci beaucoup d'être venue dans notre collège et d'avoir pris du temps pour répondre à nos questions. Nous avons été ravis de vous recevoir dans notre collège. Nous espérons vous revoir bientôt. Avec plaisir. Fin de l'enregistrement.

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