Details
Nothing to say, yet
Details
Nothing to say, yet
Comment
Nothing to say, yet
The sacrament of the Anointing of the Sick is the last sacrament in the list of seven sacraments in the Orthodox Church. It provides support to the faithful in their physical and spiritual healing. The practice of anointing the sick with blessed olive oil and offering prayers for their healing dates back to the early centuries of Christianity. Originally, this sacrament was closely connected to the Divine Liturgy, but later it became more focused on penitential aspects. Multiple priests are required to celebrate this sacrament, emphasizing the communal nature of the Church. It is typically administered to those who are physically or spiritually ill. Exceptions to the requirement for multiple priests can be granted by the local bishop. The sacrament can be celebrated in the home of the sick person or in the church, although the latter is a more recent and exceptional practice. The bishop determines the specific rituals and guidelines for the celebration of this sacrament. Nous allons parler du sacrament de l'Ancien du Malade. Ce sacrement est le dernier dans la liste des sept sacrements de l'Église orthodoxe, et c'est celui qui soutient le fidèle dans un processus de guérison corporelle et spirituelle. L'Écriture Sainte nous parle de cette pratique de l'Ancien du Malade dans l'Évangile selon saint Marc, chapitre 6, verset 13, et dans l'Épitre de saint Jacques, chapitre 5, verset 14 et 15. L'Église a institué cette pratique de faire des prières pour ceux qui sont malades et de loindre la personne malade avec l'huile d'olive bénie. Donc, le sacrement de l'Ancien du Malade est constitué de deux parties importantes, donc les prières et la bénédiction de l'huile et l'Ancien proprement dit de celui qui est malade. Nous avons des preuves pour la pratique du sacrement du Malade dès le deuxième et troisième siècle, et dans la pratique ecclésiale, cet Ancien du Malade était suivi par la communion. Donc, comme tous les sacrements, même les sacrements de la guérison des malades, de l'Ancien du Malade étaient en lien avec la Divine Liturgie. On a des textes qui nous montrent que jusqu'au treizième, quatorzième siècle, les sacrements de l'Ancien du Malade étaient en lien avec la Divine Liturgie. Les premières traces de prières pour l'Ancien du Malade sont dans l'Ephrologion Byzantin Codex Barberini Grecus du huitième siècle. Mais là, on ne peut pas identifier un ordeau pour le sacrement de l'Ancien du Malade. Il y a cinq prières pour le malade et il n'y a pas d'autres textes et des explications. A partir du dixième jusqu'au douzième siècle, il y a une évolution concernant les sacrements des malades et on voit qu'il y a des traces d'un rituel pénitentiel et d'un rituel préparatoire pour la Divine Liturgie. Les textes parlent du fait que les sacrements de l'Ancien du Malade étaient organisés en lien avec les matines. L'île était bénie après la Prost-Comédie et pendant la Divine Liturgie, on avait des prières spéciales pour le malade. Et à la fin de la Divine Liturgie, le malade était ouïn avec l'île bénie. Donc, bénédiction de l'île, prières et Ancien du Malade. Entre le treizième et le quinzième siècle, les sacrements de l'Ancien du Malade se séparent de la Divine Liturgie et on donne au sacrement du malade un caractère pénitentiel très prononcé. A partir de ce moment, on trouve des traces concernant la célébration du sacrement du malade pour les gens qui n'étaient pas malades physiques, mais ce sacrement était célébré pour la guérison de l'âme et pour le pardon des péchés. Ensuite, on arrive même à comprendre le sacrement de l'Ancien du Malade comme étant une préparation pour la Divine Liturgie. La pratique d'avoir des célébrations avec plusieurs prêtres et avoir des célébrations générales avec le sacrement de l'Ancien du Malade est assez tardive. Seizième-dixième siècle Cette célébration est organisée le mercredi saint et quelquefois à la veille du Noël. Dans nos territoires de l'Europe de l'Est, le Pierre-Mauville introduit au dix-septième siècle le rituel du sacrement du malade seulement pour ceux qui étaient en fin de vie. Cette pratique semble être une mesure pour décourager la généralisation du sacrement du malade qui commençait à être dans le désordre. Donc, on peut voir que celui qui reçoit le sacrement de l'Ancien du Malade doit être un malade, physiquement malade et on peut aussi l'assumer pour le malade d'une maladie spirituelle. Le texte source de l'Épître de Saint Jacques nous montre que les prêtres étaient appelés à la maison de celui qui était malade. Et c'était un geste de solidarité dans la communion ecclésiale. Donc, cette pratique de le faire pour les personnes malades et pour ceux qui sont vraiment dans la souffrance comme un acte de solidarité ecclésiale est très importante. Le fait d'exiger que pour le sacrement du malade doivent être réunis plusieurs prêtres souligne justement cet aspect. Saint-Simeon de Thessalonique montre que le sacrement de l'Ancien du Malade doit être célébré par plusieurs prêtres en faisant le lien entre le sacrement de l'Ancien du Malade et l'ordination d'un évêque. Cette analogie entre le sacrement de l'Ancien du Malade et la chyrotonie d'un évêque souligne le fait que cet Ancien du Malade c'est un acte de l'Église toute entière. Le fait que les prêtres sont présents à un tel sacrement, les prêtres de différentes communautés sont présents, nous montre que l'Église toute entière est présente. C'est très important cet aspect parce que l'Église a essayé de faire comprendre dès le début qu'on ne peut pas parler du sacrement du malade comme un geste, comme un acte d'une personne isolée. Ce n'est pas la personne par sa grâce, par ses charismes qui peut apporter cette guérison, mais c'est l'Église toute entière en communion. C'est pour cela que l'Église a établi que le sacrement de l'Ancien du Malade peut être célébré seulement par plusieurs prêtres, sept si c'est possible, sinon au moins trois ou deux. Cette analogie avec l'ordination est compréhensible justement parce que même dans l'ordination d'un évêque, le fait qu'il y a plusieurs évêques du voisinage est souligné la communion ecclésiale, le fait que l'Église toute entière participe à cette ordination. Dans chapitre 283 de l'Homile de Simeon de Thessalonique, où il montre la raison pour laquelle on célèbre plusieurs prêtres les sacrements de l'Ancien du Malade, est bien mise en évidence cet aspect. Dans l'Église orthodoxe roumaine, c'est absolument interdit qu'un prêtre célèbre tout seul les sacrements de l'Ancien du Malade et les exceptions doivent être approuvées par l'évêque du lieu. Justement parce que la prière pour les malades, les sacrements de l'Ancien du Malade, c'est un sacrement de l'Église où l'Église toute entière est associée à cette prière. S'il y a des situations exceptionnelles où le prêtre n'a pas la possibilité d'avoir un autre prêtre pour célébrer, c'est l'évêque du lieu qui donne la bénédiction. Une fois donnée cette bénédiction, les conditions sont remplies pour pouvoir parler d'un sacrement accompli par l'Église toute entière, par les prières de l'Église toute entière. Donc, en conclusion, nous pouvons dire que les sacrements de l'Ancien du Malade est un sacrement où l'Église toute entière est impliquée. Le signe de cette implication est justement le fait qu'il ne peut pas être célébré par un seul prêtre, qu'il y a plusieurs prêtres qui participent à cette célébration. Les sacrements de l'Ancien du Malade se donnent aux fidèles en souffrance physique, dans des cas spécieux pour ceux qui sont en souffrance spirituelle. Normalement, on doit l'officier pour chaque cas en se réunissant dans la maison de celui qui est malade. On peut le faire d'une manière publique dans l'Église, mais cette pratique est tardive et exceptionnelle liée à un jour précis, le mercredi de la semaine sainte, la semaine des passions, ou la veille du Noël. C'est seulement l'évêque du lieu qui peut donner les dérogations pour qu'un seul prêtre célèbre les sacrements de l'Ancien du Malade ou que ce sacrement soit célébré dans l'Église et non pas dans la maison des fidèles. Et le rite de célébration est aussi établi par l'Église, par l'intermédiaire de l'évêque diocésain. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org