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Premier PODCAST de Montceau Sport, avec une interview exclusive de Gwenaël MARTIN, conseiller technique à l'arbitrage dans notre District Saône-et-Loire de Football. Sujets évoqués : "le week-end sans football", les incivilités, comment devenir arbitre et la sécurité dans notre stade au niveau District.

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Transcription

In this conversation, the speaker discusses various topics related to football and refereeing. They mention the importance of training for referees and the decline in the number of referees due to incidents and negative atmosphere in amateur football. They also discuss the challenges faced by clubs in managing the behavior of spectators. Tu n'as pas eu à l'aider là Puyo, t'es sûr ? Non, non, non, ok, je ne suis pas d'accord ! Tu te dépêches, tu vas te gagner ce combat ! Tu veux passer dans le podcast de Bulle, sur mon jaugement ? Alors tu te dépêches, et tu veux gagner ce putain de combat ! T'as compris mec ? Alors bienvenue à tous et à toutes dans ce premier podcast de Monstro Sport intitulé Dans Ma Bulle. Alors pour ce premier épisode, nous allons accueillir aujourd'hui Gwenaëlle Martin, un responsable d'arbitrage de notre district de Saône-et-Loire. Bonjour Gwenaëlle. Bonjour. Alors aujourd'hui ça va être le sujet, on va bien évidemment revenir sur le week-end sans football, on va également parler d'arbitrage en général avec quelques chiffres au niveau district et ligue. On reviendra également sur les passerelles éventuelles pour ceux qui veulent faire de l'arbitrage, on va dire au niveau professionnel ou en tout cas plus haut et comment on peut grimper les échelons. Avec un avis également sur les lois du jeu et à la fin on essaiera de faire un petit peu une rétro de tout ce qu'on a pu se dire. Alors déjà je vais demander pour ceux qui ne te connaissent pas Gwenaëlle de te présenter, je t'en prie. Bonjour à tous. Donc moi je m'appelle Gwenaëlle Martin, je travaille au district de Saône-et-Loire de football en tant que salariée pour le développement de l'arbitrage et pour le recrutement des arbitres officiels. Ok, tu vas t'occuper un petit peu de tout ce qui est formation également ? Moi je m'occupe également des formations d'arbitre et des formations de dirigeant. Alors les formations d'arbitre c'est ce qu'on appelle la formation initiale d'arbitrage pour devenir arbitre officiel de football. Alors ça c'est la base, c'est-à-dire c'est la toute première chose qu'on peut faire quand on veut mettre un pied dans l'arbitrage ? C'est ça, c'est une formation de 24 heures, 3 jours. L'intérêt c'est que c'est la même formation partout en France et c'est une formation dite initiale, c'est une initiation, une grosse découverte de l'arbitrage autant au centre qu'à la touche pour avoir les premiers rudiments pour savoir arbitrer. Ok, cette formation elle dure combien de temps pour quelqu'un qui voudrait débuter ? Alors la formation elle est sur 3 samedis, c'est généralement de 8h à 17h. C'est des formations qui sont tout public, c'est destiné aux jeunes comme aux seniors. D'accord, il n'y a pas de limite d'âge ? Il y a une limite d'âge peut-être sur 14 ans, 13 ans ? Non pas du tout ? Alors il faut avoir au minimum 13 ans pour s'inscrire à la formation. Par contre il n'y a plus de limite d'âge donc tout le monde est le bienvenu et c'est évidemment mixte. Les filles, les garçons sont tous accueillis et les bienvenus. Ok, parfait pour ces premières précisions. Si on peut parler un petit peu de l'arbitrage en général, on va dire de notre ligue Bourgogne-Franc-Comté mais plus précisément de notre district de Soneloire. Est-ce que tu aurais quelques chiffres sur les nombres d'arbitres éventuels ? Je me souviens qu'il y a quelques années, je veux dire même il y a très longtemps, je suis un vieux joueur éducateur, on avait des arbitres presque dans tous les matchs de district. Là, ceux qui suivent le football en Soneloire, en tout cas au niveau senior, il me semble qu'il n'y a pas d'arbitre en D4 ou très rarement souvent les week-ends. Parfois en D3 également, c'est un peu difficile même si là on sent qu'il y a un nouvel arrivage de nouveaux arbitres à mon avis inscrits, du coup on a l'impression d'avoir un peu plus. Par exemple, chaque dimanche de match de district, pour faire clair, du D1 au D4, combien d'arbitres vont être mobilisés ? Alors, au niveau du district Soneloire de foot, depuis la fusion entre anciennement le pays minier et le pays sonois, donc depuis 2016, l'an dernier 2022-2023, on comptait 170 arbitres officiels. Quand je dis 170, j'entends des arbitres actifs, donc des personnes qui réalisent au moins 10-15 matchs dans la saison en moyenne. Cette année, on est à ce jour, fin novembre, sur des standards qui s'approchent plus des 150, donc c'est un peu moins. C'est normal, entre guillemets, parce que les formations pour devenir arbitre, elles commencent en septembre-octobre et il y a aussi d'autres sessions de formation à partir de décembre, en janvier également. Donc la saison peut grossir sur la deuxième partie de saison. Oui, j'ai plutôt bon espoir qu'on soit en fin de saison sur des chiffres autour de 170-180, donc on va avoir soit une légère augmentation du nombre d'officiels en Soneloire, soit en tout cas on va au moins stagner au niveau des effectifs par rapport à la saison passée. Sans entrer un petit peu dans le détail de ce que tu mentionnais, effectivement, il y a une chute au niveau des effectifs d'arbitre qui est assez frappante ces dernières années. Il y a eu comme cause, je pense, d'une part le Covid, effectivement, qui a beaucoup, malheureusement, fait pencher la balance du mauvais côté en termes de tendance et au niveau de nos effectifs arbitres. Avant le Covid également ou pas ? Par exemple, si on prend 2015-2020 à peu près, sans rentrer dans le détail des chiffres, est-ce que là ça stagnait à peu près au même nombre, est-ce que ça a augmenté ou est-ce qu'on perdait déjà les arbitres avant le Covid ? On perdait des arbitres, mais la tendance était quand même nettement moins grave comme ça peut l'être aujourd'hui. En 2015-2016, au moment de la fusion en Soneloire, on était plutôt autour des 200 arbitres officiels, donc 150 actuellement, ça fait presque 25% de réduction, donc c'est assez important, c'est grave, ça doit en tout cas nous alarmer. Au-delà du Covid, je pense que surtout ce qui, malheureusement, fait qu'aujourd'hui, il est de plus en plus difficile de trouver des arbitres, mais surtout de les fidéliser et de les garder, c'est malheureusement la réputation que le football amateur a et l'ambiance qui règne sur et autour du 8 à 1. Alors, parce qu'effectivement, on va rebondir tout de suite là-dessus, avant d'aborder le fameux week-end sans football du 18 et 19 novembre qui avait été décrété par le district suite à l'agression d'un arbitre, je pense que les incidents, même quand ils n'arrivent pas à des cas aussi graves, se multiplient dans chaque week-end, où vous pouvez avoir des remontées d'arbitres, où vous pouvez avoir des signalements de mauvais comportements, etc., où certains arbitres ne se sentaient pas forcément soit en sécurité dans les pires des cas, voire même pas respectés, ou visitandés, ou toutes sortes d'adjectifs de ce genre. Le gros problème qu'on rencontre dans le foot, c'est pas tant avec les pratiquants et les licenciés, c'est pas tant avec les dirigeants. Moi déjà, je veux quand même saluer la plupart des clubs du district, parce qu'on a autour d'environ 140 clubs en Saône-et-Loire, donc ça fait une masse importante de licenciés à gérer et à occuper. On est autour des 19 000, 20 000 licenciés en Saône-et-Loire, donc c'est quand même un chiffre important, c'est un des gros districts de la Ligue, la Saône-et-Loire. Les pratiquants, vu qu'ils sont soumis à des règles et à des possibles suspensions, ils tiennent à carreau, ou en tout cas, ils savent ce qu'ils risquent. Donc ils savent, et partout dans les clubs, le mot est passé, le message est passé, t'es joueur, t'as une licence, tu t'en prends en arbitrique, que de s'en prendre à un policier, à un professeur, à un représentant de l'ordre en France. Depuis la loi Lamour, les arbitres sont protégés. Ils ont une mission de service public, donc agresser un arbitre, c'est s'exposer à des poursuites pénales, à des amendes, et en cas d'agression très grave, à de la prison même. Donc les pratiquants ont été sensibilisés à cette question, et la plupart respectent l'arbitre, ou en tout cas savent qu'il ne faut pas dépasser une certaine limite. Maintenant, évidemment, il y a quelques licenciés récalcitrants qui ont une attitude inadmissible sur un terrain, ça c'est sûr. Il faut laisser le district et la commission de discipline faire leur travail. Ils s'en occupent très bien, et ils savent sanctionner comme il se doit les joueurs qui ont une attitude déplacée. Le plus gros problème, pour en revenir à ce que j'évoquais, le plus gros problème qu'on rencontre en fait, c'est plutôt en dehors des terrains, et ça concerne principalement le public, qui, j'ai le sentiment, depuis le Covid, s'est relâché et se défoule un peu. Ils vont foutre les gens pour se défouler, pour insulter l'adversaire, pour encourager leur équipe évidemment, mais aussi un peu pour s'en prendre, et c'est trop facile, soit à l'arbitre, soit, et il ne faut pas l'oublier, aux équipes adverses, aux dirigeants, et c'est des bénévoles qui ont beaucoup de mérite, parce qu'ils s'investissent pour leur club, et aujourd'hui, le plus dur à canaliser, ce n'est pas tant les joueurs, les dirigeants, les licenciés, c'est surtout ce public. Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas de licence, donc ils s'en fichent un petit peu, et puis aussi parce que les clubs, il faut bien l'admettre, il y a beaucoup de clubs qui sont démunis. C'est très dur de filtrer, par exemple, des entrées, il y a plein de stades vraiment ouverts, c'est presque impossible, déjà qu'on a du mal à trouver des bénévoles, pour faire de tous, délégués, et tout ce qui s'ensuit, tout ce que un club amateur de district a besoin. C'est sûr qu'ajouter la sécurité, qui est importante, attention, mais ça devient difficile en termes de ressources humaines, tout simplement. Oui, et puis tu as pointé du doigt le vrai problème que rencontrent les clubs aujourd'hui, c'est que la plupart des infrastructures qui accueillent les matches de foot en Soleil-Loire sont des terrains dits « ouverts », c'est-à-dire qu'il n'y a pas une enceinte fermée, donc il n'y a pas de possibilité de filtrer le public. Moi, là-dessus, je pense qu'on va évoluer vers un nouveau format d'accueil du public dans les clubs, où je pense que demain, le président d'un club, parce qu'il est responsable de ce qu'on appelle la « police des terrains », donc ce qui se passe sur et autour des terrains de son club, on va de plus en plus se diriger vers des présidents de clubs qui seront obligés peut-être de renvoyer des spectateurs à la maison, de virer du monde du stade, pour ne pas que ça dégénère. C'est de plus en plus compliqué aussi d'être président, d'être bénévole dans un club, parce qu'ils ont une responsabilité vis-à-vis des instances, et donc c'est à eux de faire un petit peu la police et le ménage au sein même de leur installation, ce qui n'est pas simple. D'accord. Avant d'aller sur le gros point, même si on l'a déjà abordé, du fameux week-end sans football, dont je rappellerai brièvement les grandes lignes du communiqué du district, quelles sont les obligations pour les clubs en district, en termes de nombre d'arbitres par rapport au niveau, si tu les as en tête, c'est-à-dire en D1, combien on doit avoir d'arbitres obligatoirement, des choses comme ça, parce que du coup ça va influer directement sur le nombre d'arbitres total, du fait que certains clubs, s'ils veulent prétendre à une accession sportive obtenue sur le terrain, devront se conformer à des règles et règlements préétablis. Exactement. Donc ça c'est une commission indépendante de la commission d'arbitrage, c'est une commission du district qui s'appelle la commission du statut de l'arbitrage, qui s'occupe de fixer les obligations que les clubs doivent respecter, et effectivement ces obligations sont directement imputées au club en fonction de leur niveau. Donc au niveau du district de Saône-et-Loire, il faut pour un club de D1, deux arbitres. D'accord, il doit y avoir deux arbitres qui officient un certain nombre de matchs, et d'ailleurs pas seulement deux arbitres licenciés. C'est ça, c'est deux arbitres officiels qui doivent effectuer un certain nombre de matchs. Sans entrer dans les détails parce que le statut de l'arbitrage est assez complexe, les arbitres actifs sont supposés dans une saison réaliser 20 matchs. D'accord. En D2 et en D3, chaque club est supposé détenir un arbitre officiel dans ses rangs, et enfin en D4, qui est la plus basse division du district, les clubs sont tenus d'avoir un arbitre club. Les arbitres clubs, c'est un statut un petit peu particulier. Je fais également cette formation à des dirigeants. En fait, l'arbitre club, c'est une personne qui est dirigeante dans un club. Prenons un exemple, je suis dirigeant à Louen. Comme il n'y a pas d'arbitre officiel, malheureusement, pour couvrir toutes les rencontres de mon club, moi j'ai passé une petite certification. C'est les capacitaires, c'est ça ? Anciennement, c'était les capacitaires, exactement. Et donc, cet arbitre club, en fait, il remplace l'arbitre officiel quand il n'y en a pas. C'est une personne qui a des compétences en arbitrage, mais qui n'est pas officielle, et qui donc ne peut arbitrer que son club. Prenons un petit cas particulier, un club de Détroit, donc il y a un match en Détroit, le club recevant et le club visiteur n'ont pas d'arbitre club, donc d'anciennement capacitaire, qui doit arbitrer en priorité ? Alors, si, imaginons un match de D4, il n'y a pas d'arbitre officiel désigné sur la rencontre, et il n'y a pas non plus d'arbitre club d'anciennement d'auxiliaire capacitaire, il n'y a aucun auxiliaire capacitaire présent sur le site du match, qui n'appartient à aucun des deux clubs, et bien c'est le club local qui a la responsabilité de l'arbitrage. Ces règlements ont été choisis par le district, parce que c'est plus facile de trouver du monde, en théorie, sur place à domicile. D'accord, parfait, merci pour ces explications, Brunaël. On va passer au fameux week-end sans football. Je vais d'abord lire quelques-unes seulement du communiqué, qui a été dévoilé, me semble-t-il, le 15 novembre dernier. C'était après des incidents survenus le week-end précédent, le 12 novembre dernier. Je cite, « Le district de Saône-et-Loire de football, dans toutes ses composantes, a décidé, lors du comité de direction, en date du 13 novembre, d'un week-end sans football, les 18 et 19 novembre 2023. » Ils précisent ensuite pour quelles catégories. Ensuite, c'est écrit, « Pour quelles raisons, les faits disciplinaires sont en constante reconnaissance. Et une nouvelle fois, un arbitre officiel a été agressé lors d'une rencontre de départemental 2. Il est temps d'inverser la tendance et de revenir à un football plus responsable. » L'occasion était donnée également au club d'échanger sur les conduites à tenir lors d'une rencontre, avec joueurs, dirigeants, éducateurs, entraîneurs, ainsi que les parents des jeunes joueurs en y associant les arbitres de votre club. Donc, il s'agissait là d'une décision destinée à élever les consciences qui doit nous amener, et vous amener, à responsabiliser tous les pratiquants. Donc, c'était, en substance, une partie du dit communiqué. Alors, les questions ont fusé là-dessus. C'est-à-dire, personnellement, sur mon site monso-sport.fr, j'avais donc relayé ce communiqué, en donnant un petit mot avec, donc déjà, toute la compassion pour l'arbitre agressé, pour les arbitres qui ne se sentent pas en sécurité chaque week-end, étant donné que la passion qu'on a tous, qui nous anime, c'est le football, et on sait très bien que l'arbitre fait partie, à part entière, de cette passion. C'est-à-dire, il n'y a pas de match sans arbitre, on le sait très bien, et c'est bien de le rappeler également. Mais on a eu, en fait, différents sons de cloche. Donc, il y a eu ceux qui vont dire « Oui, week-end sans football, à cause de certains, tout le monde est puni », d'autres qui ont été totalement d'accord avec cette décision et qui ont soutenu à 100% le district. D'ailleurs, la plupart des clubs, en tout cas par leur vote officiel, soutenaient. Mais en y regardant de plus près, en tout cas dans les commentaires de mon article, j'ai vu beaucoup, beaucoup quand même de personnes qui ne comprenaient pas cette décision du fait qu'eux estimaient bien se comporter, ne pas être mis en cause, ni quoi que ce soit, et finalement payer les pots cassés pour certains autres. Donc déjà, qu'est-ce que tu penses de ces différents sons de cloche qu'on peut entendre sur ce fameux week-end sans football de la semaine précédente ? Les clubs qui n'ont rien à se reprocher, il faut qu'ils se rassurent. C'est une journée qui va être disputée quand même, à une autre date, à une date effectivement ultérieure. Pour préciser à nos auditeurs, la journée 8 est la neuvième journée des championnats district. Elle se jouera en février avant la reprise de la phase retour. Pour tous les clubs qui n'ont rien à se reprocher, il est évident que puisqu'ils n'ont rien fait de mal, ils ne sont pas directement concernés par ces événements dans la mesure où leur journée, leur match va être récupéré et ramené à ce championnat. La journée va être disputée dans son intégralité. Par contre, c'est toujours bien de faire une pause parce que dans la vie, dans cette société, on avance tous tête baissée. On ne prend jamais le temps de se poser quelques instants et de faire un petit peu le point sur ce qu'on fait, sur notre pratique. Moi, je trouve que c'est bien de s'être accordé un petit temps de répit pour se dire qu'effectivement le foot, malheureusement aujourd'hui, ça reste un sport très populaire, un sport qui est quand même fantastique, mais où il y a quelques dérives. Et c'est quand même important, je pense, ces dérives, de ne pas les oublier et de garder à l'esprit qu'il faut tout faire pour les éloigner au maximum de nos terrains. J'ai vu qu'il y a beaucoup de clubs qui se sont même inscrits dans une démarche, soit à partir d'une réunion. Soit des clubs comme, en jeune, Sornay, qui ont sensibilisé leurs jeunes à la question des règles du jeu et au respect de l'arbitre. Ça peut être de bonne démarche de s'interroger sur la place de l'arbitre dans notre sport, son rôle, et surtout, il faut garder les pieds sur terre. C'est un individu comme les autres, c'est un être humain comme les joueurs. Et bien entendu, il doit être respecté et on ne devrait jamais en arriver à ce qu'on peut voir sur et en dehors des terrains. Et au niveau des barènes, des sanctions, certaines sont aussi obfusquées que finalement, on tapait pas assez fort, on entend souvent ces discours à chaque fois qu'il peut y avoir des incidents, que ce soit entre le joueur ou autre, ou dans le cas de bagarre, ou quoi que ce soit, qui peuvent être revus en rapport avec l'époque, tout simplement. C'est peut-être passé inaperçu, mais en fin de saison, dans le courant de l'été, le district a adopté à l'unanimité le comité directeur du district d'aggraver justement le barème disciplinaire pour que, par exemple, les agressions envers les officiels, arbitres, délégués soient plus sévèrement punies, et aussi et surtout parce qu'il y avait une recrudescence des actes de brutalité, des intimidations, d'aggraver les sanctions encourues par les joueurs qui commettraient des actes de brutalité, y compris envers des adversaires. Donc le barème disciplinaire, il est fixé par la Fédération française de foot et les districts ont la liberté d'aggraver ce barème, mais en aucun cas ils ne peuvent l'alléger. Et c'est ce que le district a fait, ils ont décidé d'aggraver les sanctions, notamment sur les questions de coups et de brutalité. Et je trouve ça plutôt pas forcément bien parce que, comme les agressions d'arbitres, on ne peut que déplorer qu'il y ait une recrudescence des actes de brutalité dans le foot. Par contre, il était important, je pense, de prendre la mesure de ce qui se passe sur et en dehors les terrains de Saône-et-Loire, et on n'avait pas d'autre choix que d'alourdir et d'aggraver ces sanctions pour que les licenciés, pour que les clubs, pour que tout le monde prenne conscience que quand on rentre sur un terrain de foot, quand on est joueur, quand on est spectateur, on ne fait pas ce qu'on veut. Les règles, comme dans cette société, elles sont basiquement faites pour être suivies et c'est parce que tout le monde suit ces règles qu'on peut avoir un certain ordre et surtout qu'on pourra, si on revient au respect de ces règles, c'est là qu'on pourra pratiquer le foot qu'on aime avec sérénité. D'ailleurs, on dit souvent que le football est un peu le reflet de notre société et qu'au final, les incivilités qu'on va retrouver au foot ou l'augmentation de celles-ci vont aussi être en rapport avec l'augmentation des incivilités dans la vie courante. Et vu que le foot est un sport ultra populaire qui va toucher toutes les couches sociales, vraiment, il n'y a pas... sur un terrain de foot, on a continué de dire également qu'on peut retrouver vraiment de tout, et que ce soit au niveau professionnel, social ou autre. Quelles sont en fait les idées directrices ? Et à mon avis, on devra finir là-dessus parce que malheureusement, c'est un échange passionnant mais le temps va nous manquer. Sur quelles réflexions partent, on va dire, les différentes commissions qui vont se pencher sur ces différents sujets, de se dire, bon, il y a de plus en plus de violence, il y a de plus en plus de choses inacceptables ou inadmissibles ou en tout cas peu tolérables, parce que parfois ça passe à l'as il va y avoir des commissions pour des choses qu'on va juger mineures mais qui au final vont pousser à une détérioration du climat autour du foot et des matchs, que ce soit du dimanche, voire même le samedi parce que là, c'est vrai qu'on a beaucoup parlé des seniors mais le sujet passionne beaucoup de gens et beaucoup de gens m'ont dit j'ai certaines mamans qui m'ont dit qu'elles mettaient des écouteurs pendant les matchs de leurs enfants, pour ne pas avoir à entendre d'autres parents c'est dire qu'en fait, ça part depuis très bas quels vont être en fait les leviers que vont avoir les différentes commissions qui s'occupent de l'arbitrage pour essayer d'enrayer un petit peu tous ces phénomènes ou du moins essayer de revenir à un climat plus serein sur nos terrains alors déjà, il faut savoir que la commission d'arbitrage, elle ne bosse pas toute seule de son côté, elle est en étroite collaboration avec les autres commissions du district et notamment la commission sportive depuis quelques années maintenant le district a pleinement pris conscience que il y avait des dérives autour des terrains, sur les terrains des choses qui se produisaient et qui n'avaient rien à faire sur les terrains de football donc ils ont suivi le modèle de la ligue qui consiste à, en plus des points attribués lors des victoires obtenues en championnat ils ont mis en place un système qui s'appelle le barème du fair play et qui consiste en cas de manquement grave à pénaliser toute une équipe et à lui retirer des points si elle a commis des impairs le district également se donne toute l'attitude pour exclure d'un championnat ce qui s'est produit l'an dernier d'ailleurs une équipe qui dépasserait les limites de ce qui est acceptable et tolérable dans le foot donc aujourd'hui, oui, les districts les ligues ont des leviers pour essayer d'enrayer un petit peu ce cercle vicieux des agressions et des incivilités dans le sport, dans notre football maintenant, il ne faut pas non plus se reposer sur ses lauriers il faut bien être conscient que ça ne suffit pas et que c'est également le travail des commissions que de se pencher sur de nouvelles règles, de nouveaux principes, de nouveaux fonctionnements pour qu'on retrouve beaucoup plus de calme et de sérénité sur les terrains nous, au niveau de la commission d'arbitrage on a lancé il y a maintenant trois ans des formations évidemment où on prépare de plus en plus les arbitres, les officiels, à ce qu'on appelle la gestion des conflits on avait pris un intervenant extérieur et on proposait des séances de gestion des conflits sous un mode un peu théâtral tout ça pour, bien évidemment initier les arbitres à la gestion des conflits et les formations de la fédération française de foot pour que les arbitres puissent et sachent gérer un petit peu des joueurs frustrés, des joueurs agacés, énervés et nous, de plus en plus on tient ce discours aux arbitres attention, vous n'êtes plus seulement un juge sportif vous n'entrez pas seulement pour arbitrer un match de foot sur le terrain aujourd'hui, quand on se lance dans l'arbitrage, il faut bien être conscient qu'on a un rôle de médiateur un petit peu un rôle de conciliateur il y a beaucoup de psychologie bien sûr que les bons arbitres, c'est ceux qui savent faire la part des choses le jeu, et puis l'intégration des hommes et c'est ce qui occupe le plus nos arbitres aujourd'hui c'est la dimension humaine et la gestion des gens qui sont sollicités dans un match comme toujours, souvent c'est la pédagogie qui va faire avancer les choses je pense qu'on arrive au terme de ce premier podcast je pense qu'on devra sans doute en refermer un autre d'ailleurs c'est prévu avec certains collègues d'arbitre un éducateur, un joueur, voire même un dirigeant pour essayer de confronter nos différents points de vue, et essayer de voir quelles seraient les meilleures solutions pour un football plus simple, plus propre, tout simplement je te remercie beaucoup pour cet échange, c'était très instructif avec plaisir et on se dit à très bientôt pour un prochain podcast pourquoi pas avec toi également sur le thème éventuellement plus ciblé peut-être des différentes possibilités à trouver pour diminuer ce nombre d'incivilités tout simplement parce que ça reste un match de foot donc au bout d'un moment il faut avoir raison gardée et réussir à se comporter comme on le fait en société si à chaque fois on venait à péter un plomb pour quelque chose qui ne nous va pas dans les magasins, un peu partout, sur la route donc merci encore à toi on peut te retrouver où ? pour une éventuelle formation, pour le mot de la fin un arbitre, quelqu'un qui s'en tirerait une vocation au mieux après avoir écouté ce podcast comment peut-il s'inscrire ? la formation prochaine est prévue à Chalon elle sera les samedis 3, 10 et 17 février donc sur 3 jours l'inscription se fait via le club d'appartenance et sur le site du district Saône-et-Loire vous pouvez retrouver toutes les informations relatives au fonctionnement de l'arbitrage et au mode opératoire pour s'inscrire à la formation moi je suis à la disposition des clubs en cas de question d'accord, merci beaucoup Gwena et Martin merci pour cette interview merci d'avoir participé à ce premier podcast dans ma bulle de monceau sport et on se dit à très bientôt sur les terrains au revoir

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