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Vincent Action Climat is an association formed by concerned parents who aim to raise awareness about climate change and biodiversity destruction. They provide trainings and organize conferences to spread their message. They face difficulties in expanding their movement and reaching a larger audience. They have a website and regularly hold conferences and meetings to recruit new members. They advocate for concrete proposals to improve environmental issues at the local level and encourage individuals to make a difference. They have also worked on projects related to urban planning and have created murals to engage the community. They are currently protesting against a project that would destroy trees near the castle in Vincennes. The association currently consists of about 40 active members and has reached around 200 people through their conferences. They have no employees and rely on volunteers. Bonjour, dans le cadre d'un projet, j'aimerais bien vous poser quelques questions sur votre institution. Déjà, est-ce qu'on pourrait savoir le nom de votre institution, s'il vous plaît ? C'est Vincent Action Climat. D'accord. Est-ce que vous pouvez nous parler un peu plus du créateur de votre institution ? C'est moi-même, donc Romain Thibault, effectivement. Donc, j'ai créé cette association avec d'autres parents d'élèves. On était plusieurs parents d'élèves inquiets par rapport au changement climatique et par rapport à la destruction de la biodiversité. On a voulu faire une association au niveau local pour pouvoir à la fois, en fait, permettre de passer le message au maximum de gens en faisant des formations. Donc, on fait à la fois des fresques du climat, de la biodiversité, de la formation en général pour toutes les générations par rapport à cette connaissance. Et puis, on essaye de faire le maximum pour que le message passe aussi au niveau des autorités et qu'en gros, on fait des propositions concrètes pour améliorer la qualité de la vie, améliorer les prises en compte de tout ce qui est problématique écologique en ville et dans notre localité. D'accord, merci. Donc, vous avez dit pourquoi vous avez fondé votre association. Vous faites, si j'ai bien compris, vous répandez les pratiques de l'association par... Vous pouvez nous redire comment vous propagez et que vous essayez de devenir de nouveaux membres ? Oui, donc en fait, on a un site internet qui est vincenclimat.fr. Et aussi, en fait, on va régulièrement faire des conférences. Par exemple, on a fait une conférence en septembre dernier avec Camille Etienne, qui est bien connue, avec une militante écologique bien connue, qui a permis aussi de recruter de nouvelles personnes. Et en général, on fait à peu près tous les mois ou deux mois, on fait des conférences ou alors des réunions au niveau de notre association. Donc, ça permet à la fois d'être connu de la mairie et des collectivités locales et puis par aussi tout ce qui est fresque. Il y a des gens qui nous rejoignent parce qu'ils ont fait une fresque du climat ou de la biodiversité, par exemple chez nous, et qui après rejoignent l'association. D'accord, d'accord. Est-ce que vous avez rencontré des difficultés pour créer votre association, par exemple ? On n'a pas forcément rencontré de difficultés pour la créer. Après, c'est toujours compliqué d'amplifier, en fait, un mouvement entre les... C'est toujours compliqué de passer, en fait, à une base militante qui est écologiste et militante depuis longtemps, pour le coup, quelque chose de plus large qui comprend les familles, les jeunes et moins jeunes, tout le monde. Et donc ça, pour le coup, c'est plutôt amplifier vraiment le mouvement qui est compliqué. D'accord. Donc, le problème, c'est vraiment de toucher un plus grand nombre de gens, c'est ça ? Oui, c'est ça. Et puis après, les gens sont aussi parfois fatigués par rapport à tout ce qui ne se passe pas, d'ailleurs, en fait, sur ce sujet-là. Donc il y en a qui en ont un peu marre, en fait, et qui sentent que ça ne se fera pas. Il y en a qui ne sont pas habitués, peut-être aussi, à faire des luttes politiques. La situation politique internationale, aussi, en fait, est quand même plus que grave en ce moment. Donc peut-être qu'il y a des gens qui sont un peu cassés par tout ça et qui pensent que le politique, en fait, ne pourra pas changer. Donc il faut leur faire comprendre qu'en fait, même si ce n'est pas des changements très importants, les changements de niveau locaux, s'ils sont nombreux, ça compte vraiment, en fait. C'est ça qu'il faut arriver à faire comprendre, qu'on a tous le pouvoir de changer les choses, évidemment, à notre niveau. Clairement, ce n'est pas nous qui allons décider de l'arrêt de grosses compagnies pétrolières ou des choses comme ça. Mais on peut déjà choisir les projets qui sont au niveau local, dire ce qu'on pense et proposer des choses concrètes au niveau de la mairie ou d'autres collectivités. Et puis, par contre, si ça ne nous va pas, on a le droit de leur dire clairement, aussi. Et donc, il y a toujours une marge de manœuvre, même si elle dépend forcément du pouvoir qu'on a chacun. Est-ce que vous pouvez nous parler de toutes les actions que vous avez faites, autres que pour ouvrir la station à un plus grand nombre de gens ? Oui, alors donc, on a fait tout ce qui est... Alors, ça devient un peu technique, en vrai. C'est des termes, par exemple, comme plan local d'urbanisme, PLU. Ça, c'est des plans, en fait, qui sont importants parce qu'ils vont déterminer, par exemple, combien de béton on met en ville par rapport à combien d'arbres, tout un tas de règles architecturales qui vont faire que, concrètement, est-ce qu'on a le droit de bétonner à tel endroit ou pas ? Et donc, ça, on a fait des propositions très concrètes. On a aussi des gens dans d'autres stations qui sont architectes, d'autres qui peuvent être avocats, d'autres qui peuvent s'y connaître dans plein d'autres domaines et qui s'y connaissent en général très bien sur ces sujets environnementaux qui sont parfois un peu techniques. C'est pour ça qu'on fait ça régulièrement, des sollicitations. Ensuite, on a fait, donc, au-delà de la conférence avec Camille Etienne qu'on a faite l'année dernière, il y avait des grandes fresques qui avaient été faites pour toutes les familles, y compris pour les enfants aussi. Et puis là, en fait, on a projet de recontinuer ça aussi cette année sur le thème de la biodiversité. D'accord. Est-ce que vous pouvez nous dire où sont certaines des fresques que vous avez faites ? Oui. Alors, en fait, certaines ont été faites à l'espace Sorano, directement. Et puis d'autres, en fait, sont les locaux qui sont prêtés par la mairie de Vincennes, au niveau de la maison des associations. D'accord. En fait, nous, le but, c'est pas d'être opposé à tel ou tel politique, c'est d'essayer d'en faire que, peu importe, en fait, quelque part, pour qui les gens votent ou pas votent, en fait, ils comprennent que c'est un sujet qui est primordial et qui doit dépasser aussi les clivages. Et donc, on doit tous se réunir sur cette cause. D'accord. Et puis, même, là, à ce niveau-là, aujourd'hui, du coup, on est sur une marche pour protéger les arbres qui sont présents autour du château, c'est ça, le projet d'aujourd'hui ? Oui, c'est ça, exactement. Donc, en fait, la mairie de Vincennes, le ministère du patrimoine, de l'architecture et des armées ont donc décidé un projet sans en alerter du tout la population. En gros, on a été au courant vraiment de tout l'avantage de ces arbres que quand c'était déjà signé et voté. Et on a eu une réunion publique, mais une réunion publique qui est arrivée après qu'ils aient donné les fonds et qu'ils aient signé les fonds, en fait. Donc, évidemment, au niveau démocratique, ça pose un problème très important parce que je ne sais pas pourquoi, en fait, ce serait fait dans le dos, en fait, des citoyens, surtout qu'il y a de l'argent public qui est en jeu. En fait, il y a 4 millions. Même si ça ne vient pas directement de la mairie de Vincennes, ce sera quand même de l'argent public. Et ce qu'il faut voir aussi, c'est que ces arbres qui sont sains, on a eu tendance, en fait, parfois à dire qu'ils étaient en mauvais état et tout ça pour essayer de les avaler plus facilement. Concrètement, on a la certitude maintenant que c'est des arbres sains et qu'ils vont les détruire pour rien, au final, juste pour un projet architectural. Ils trouvent que le talus sur lequel on est est un peu trop en diagonale. Du coup, soi-disant, on ne voit pas le château. C'est vrai qu'il faut être un peu aveugle quand même pour ne pas bien le voir. Et donc, ils veulent juste mettre le truc à plat. En fait, ils se sont dit, vu qu'on veut mettre le truc à plat, il y a des arbres, forcément, on est obligé de les supprimer. Mais ils ne se sont pas dit, il y a des arbres, on va les préserver, on va essayer de trouver un truc autour, peut-être refaire juste le... Parce qu'effectivement, il y a des gens qui vont dire que peut-être que ça, c'est peut-être un peu vétuche ou des trucs comme ça, mais on pourrait très bien garder les arbres, faire un revêtement par-dessus. Peut-être que ça resterait en diagonale, mais bon, personne n'est mort de ça. Franchement, c'est rien du tout. Moi, j'aimerais aussi savoir si vous avez seulement des bénévoles ou si vous avez aussi des salariés dans votre association. Pour l'instant, on n'a que des bénévoles. On est une association qui a deux ans à peu près, deux ans et demi. Donc, on n'a pas du tout le niveau d'une ONG ou d'une grosse association, comme on connaît, comme Greenpeace ou d'autres. Donc là, pour l'instant, effectivement, on n'a pas de salariés. Après, si ça se mettait à grossir, pourquoi pas ? Mais je pense que ce ne sera pas le cas cette année, en tout cas. Et combien vous comptez de membres aujourd'hui ? Vous avez une estimation ? Alors en fait, dans les membres vraiment actifs, on a une quarantaine de personnes. Et après, si on compte tous les gens qui viennent, par exemple les gens qui sont venus à nos conférences, il y a 200 personnes. C'est-à-dire que ça dépend entre les gens qu'on touche et les gens qui sont vraiment là au quotidien. Je pense que si on compte tous les gens qu'on a informés sur des sujets climat, qu'on a vus dans nos conférences et tout ça, il y a peut-être 800 à 1 000 personnes, par exemple. Mais au quotidien, forcément, la base militante est plus petite. Très bien, merci beaucoup.

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