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Episode 2 : Les relations familiales (1/3)

Episode 2 : Les relations familiales (1/3)

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-- Merci pour les épines -- Les relations humaines, c'est compliquées. Mais le sont-elles vraiment ? Est-ce nos relations familiales que nous avons eu étant petits qui nous font penser cela ? Répétons nous les mêmes schémas dans toutes nos relations (amicales, amoureuses, professionnelles..) ? Dans cette première partie, à cœur ouvert, je vous dévoile ma relation avec mon frère et ma sœur. Mon ressenti sur le passé, mes envies pour le futur. Votre créatrice de Podcast, Julie.

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Transcription

The speaker expresses gratitude to her listeners for the support and discusses the theme of the new episode, which is her childhood. She talks about her relationship with her twin sister, mentioning that they were not always together in school and had different friend circles. She also discusses her feelings of jealousy towards her sister and the importance of a mutual friend named Marine. The speaker reflects on the positive aspects of her relationship with her sister, such as playing together and their shared love for horses. She acknowledges that they also had conflicts and sought attention from their parents. The speaker then shifts the focus to her brother, mentioning an incident from their childhood but emphasizing the love and positive memories they shared. She mentions that her brother is now a father and has a successful life as a taxi driver. Bonjour mes roses, on se retrouve dans un tout nouvel épisode de Merci pour les épines, je suis très très très contente de vous retrouver. J'aimerais tout d'abord vous remercier car vous avez été 39 personnes à écouter l'épisode précédent. Et vraiment pour moi il faut savoir que c'est quelque chose de dingue, clairement, je crois que c'est le mot approprié. Je pensais vraiment pas en lançant mon projet avoir autant d'écoute. Alors peut-être que pour certains d'entre vous, 39 personnes ce n'est pas beaucoup, mais pour moi c'est un truc de dingue quoi. Je pensais vraiment pas en lançant mon projet avoir autant de monde, je pensais vraiment tourner autour d'aller 10, 15 personnes. Mais au moins je me disais, même si c'est pas beaucoup, que j'ai pas beaucoup d'écoute, bah c'est pas grave. Peut-être que dans ces 10 personnes ou 15 personnes là, il y a certains d'entre eux qui vont se reconnaître parmi l'histoire de ma vie que je veux raconter au monde. C'est donc pour ça que j'aimerais vraiment vous remercier du fond du cœur. Maintenant que les remerciements sont faits, on va commencer par aborder le thème de ce tout nouvel épisode. Est-ce que vous êtes prêts ? Qui dit podcast sur une vie humaine dit toutes les étapes de ma vie. Alors pour être franche avec vous, j'ai pris un cahier, j'étais là, bon, qu'est-ce qu'il s'est passé dans ma vie ? Ça, ça, ça, il y a beaucoup de points à aborder et on va bien évidemment commencer par l'enfance. Donc ça va se dérouler en plusieurs parties. Vous allez d'abord avoir ma relation avec mon frère et ma sœur, donc tout ce qui est fraternel. Ensuite, dans une seconde partie, nous allons aborder la relation avec mes parents. Et en dernière partie, nous allons également parler de ma relation avec mes grands-parents. Je vais donc commencer par ma sœur. On est jumelles. Attention, on ne se ressemble pas du tout, que ce soit à niveau caractère comme physiquement. Il y a beaucoup de jumeaux qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Nous, attention, avec ma sœur, ce n'est pas du tout le cas. On va commencer par le commencement. Alors, il faut savoir que c'est un choix de la part de mes parents. En classe, de la primaire, je crois, jusqu'au lycée, on n'était pas du tout ensemble. Mes parents ne voulaient jamais qu'on soit ensemble. Je ne sais pas pourquoi. Je vous avoue que moi-même, je n'ai jamais posé la question, mais on n'était jamais, jamais ensemble. Forcément, elle avait son cercle d'amis. Moi, j'avais les miens aussi. Quand on me courait un peu dans la cour de récréation, je vous avoue qu'on me cherchait les emmerdes. J'allais voir ma sœur, normal. Quand on a décidé que c'était elle la plus grande, forcément, j'en jouais. Je profitais vraiment de la situation parce que je n'avais pas confiance en moi, parce que je n'osais pas forcément m'imposer aux yeux des autres. Donc, j'allais tout le temps chercher cette aide et ce réconfort, on va dire, auprès d'elle. Sauf avec une seule personne. Elle s'appelait Marine. Elle s'appelle toujours Marine. C'est toujours une personne que je côtoie. Un peu moins, vu que tout le monde fait sa vie. Chacun évolue à son rythme. Mais on avait vraiment cet ami-là en commun. Mais parfois, je vous avoue, je ressentais vraiment de la jalousie. Parce que pour moi, et encore à l'heure d'aujourd'hui, ma sœur, c'est la meilleure. Ma sœur, c'est ci. Ma sœur, c'est là. Donc, c'était vraiment compliqué pour moi. Et quand j'avais vraiment des moments qu'avec Marine, je me sentais vraiment importante aux yeux de quelqu'un. Et c'est vrai que cette personne-là, je sais qu'elle écoute mes podcasts. Elle le sait. C'est quelqu'un qui a été pour longtemps ma meilleure amie. Maintenant, quand je regarde en arrière, je me dis que c'était vraiment dommage de réagir comme ça. Après, je vous avoue que ce n'est pas totalement parti. C'est quelque chose qui est encore ancré en moi. Je réagis encore comme ça pour plein de choses. Mais c'est vrai qu'avec le recul, je trouve ça dommage au final. Après, attention, dans ma relation avec ma sœur, il n'y a pas que des points négatifs. Je ne vais pas l'afficher, mais on était quand même assez proches. On jouait ensemble. Vous connaissez un peu, je ne sais pas si on a eu la même enfance. Ma sœur faisait beaucoup d'équitation. On jouait l'équitation ensemble dehors. On faisait des obstacles avec des morceaux de bois parce qu'on avait vraiment un grand espace autour de nous. On avait plus de deux hectares, je crois, quelque chose comme ça. On s'amusait très bien toutes les deux. Il n'y avait pas d'animosité ou quoi que ce soit. Pas d'animosité, le mot est fidèle. Qui va me dire ici qu'il n'a jamais eu de moment vraiment d'engueulade ou quoi que ce soit avec sa sœur quand ils étaient petits ? Je pense que personne ne me dira ça ou personne ne me donnera ce genre de retour. C'est pour ça que de toute façon, je vous l'ai dit, je vais être franche avec vous. Je vais tout vous dévoiler, peut-être pas tout dans les détails, mais je vais être totalement transparente avec vous. Il y a des moments où on se tapait vraiment très fort dessus et d'autres moments, on était vraiment dans la même pièce. On ne faisait rien, chacun s'occupait comme elle pouvait ou comme elle voulait. Et j'étais là, non Camille, arrête de me taper, aïe, aïe, tu me fais mal. Alors qu'au final, elle ne me faisait rien du tout, mais je faisais ça uniquement pour attirer l'attention de mes parents, pour qu'ils prennent un peu ma défense et qu'ils me montrent un minimum d'amour envers moi. Bien évidemment, ça, c'est quelque chose plutôt au niveau du lien que j'avais avec mes parents étant petite. Donc voilà, je ne vais pas vous gâcher la surprise, je laisse ça pour la seconde partie de ce podcast. On va se recentrer sur le cœur du sujet, donc ma soeur. Si vous voulez, ça n'a pas toujours été comme ça. Si je devais indiquer une année où nos liens se sont renforcés, c'était quand on avait 16 ans. J'ai vécu un drame que j'aurais préféré ne pas vivre, mais encore une fois, ma vie est bien assez tourmentée comme ça et je garde cet épisode-là bien spécifique. Donc je vais me concentrer surtout sur l'aide que m'a apportée ma soeur. Elle était vraiment là au quotidien. Elle pouvait me laisser en jogging et dans les affaires de cette personne pendant des jours, ne pas prendre ma douche pendant des jours et elle comprenait ça. Elle était là pour moi en un regard où on se comprenait et je crois que je ne lui ai jamais dit assez merci. Je lui ai déjà dit, mais je crois que je ne lui ai jamais dit merci comme il se devait parce qu'elle était vraiment très attentive, très à l'écoute, très compréhensive par rapport à d'autres personnes de mon entourage. Je suis désolée, ce n'est vraiment pas facile à raconter, mais il faut que je le fasse. Je me suis engagée envers moi et envers vous. Elle m'a apporté un soutien que si elle n'avait pas été là, je pense que je n'aurais pas tenu, je n'aurais pas 30 ans aujourd'hui, je ne serais pas indépendante à l'heure actuelle. Vraiment, je lui dois tout, je lui dois la vie à ma sœur de m'avoir aidée à tout simplement rester en vie. Alors si jamais elle écoute ce podcast, merci ma sœur encore une fois. C'est dingue parce que quand j'y pense, ça me paraît tellement loin, mais au final tellement proche. Et quand je vois tout le chemin qu'on a parcouru, maintenant ma sœur elle est maman d'un petit être tout mignon. Vous qui me suivez sur les réseaux et surtout sur Instagram, vous pouvez voir que je suis très proche de mon neveu. Vraiment, je suis la tata Gaga et je remercie du fond du cœur ma sœur de m'avoir donné ce rôle, offert ce rôle de tante. Vraiment, je suis aux anges, merci ma sœur, je t'aime d'amour. On va se rapprocher de la fin, je vais maintenant parler de mon frère, il s'appelle Guillaume, on a 3 ans d'écart. Il faut savoir que quand j'étais petite, en fait avec ma sœur, on avait un lit avec des barreaux et il y avait assez d'espace pour passer un bras. Et mon frère a failli me casser le bras gauche un peu plus et je n'avais pas de bras en fait. Enfin, ça va, ne vous inquiétez pas, il n'était pas violent. Après, je pense que le fait de se dire mince, je vais avoir deux sœurs, je pense que c'était quelque chose qui n'était pas du tout facile quand on est tout petit. De se dire, ben voilà, il y a deux nouvelles personnes qui vont prendre toute la place. Mais ce n'est pas pour autant qu'il a été méchant envers nous, qu'il a été violent, etc. Il n'y avait que de l'amour, après je m'en souviens vaguement, mais je sais que ce n'était pas un lien comme ça. Après, c'est sûr, je vais être honnête, ce n'est pas du tout le même lien que j'ai pu avoir avec ma sœur, même en grandissant. On n'a vraiment pas les mêmes rapports frère-sœur. A vrai dire, je pense, et attention, ce n'est que ma vérité, ce n'est peut-être pas la réalité réelle, je ne sais pas si ça se dit, mais je trouve, à ma place, en tant que deuxième sœur, je trouve que Camille a plus de liens et de fusionnalités avec mon frère. Encore une fois, c'est peut-être juste le fruit de mon imagination, mais moi, en tout cas, je le ressens comme ça. Et pourtant, je garde des bons souvenirs de notre enfance. Mon frère, ça a été la première personne, je m'en souviens, et je m'en souviendrai je pense toute ma vie, à avoir acheté à la pochette, vous savez, du tout premier single de Linkin Park. On écoutait du cynique, du L&M, enfin vraiment, du rap et tout, et mon frère, il m'a vraiment enseigné la musique d'avant, Sniper, etc., Psychedelarine et tout. C'est vraiment ce souvenir-là, le plus joyeux que j'ai avec lui. Après, au fur et à mesure du temps qui passait, il est parti en internat, c'est peut-être ça qui a fait qu'on est devenus beaucoup moins proches, je ne sais pas, je n'ai jamais posé la question non plus. Après, voilà, il est papa maintenant, il est avec Céline, ma belle-sœur, il a une maison, un chien, un chat, enfin vraiment, il a réussi sa vie, il est chauffeur de taxi, il adore son travail. Franchement, c'est un frère, je suis fière de lui, je ne lui dis jamais, mais je suis très fière de lui et de tout ce qu'il a accompli au cours de sa vie. J'aimerais aussi appuyer sur le fait que, voilà, je ne lui en ai jamais parlé, parce qu'avec ma famille, j'ai un peu ce système de non-retour ou alors d'avoir une réponse que, moi, je n'accepte pas parce que ce n'est pas le genre de réponse que je veux avoir. Donc, on n'est pas si proches que ça, mais j'aimerais vraiment que nos liens soient différents. J'espère que ça va pouvoir arriver dans un futur proche. Je l'espère vraiment de tout cœur parce que je souffre en fait du manque d'amour et de reconnaissance de la part de ma famille. Après, je sais que je ne suis pas toute blanche non plus, je ne prends pas de nouvelles, etc. Je ne m'intéresse pas à leur vie vraiment dans sa profondeur. Et c'est vrai que même moi, je regrette d'avoir ce comportement envers eux. Et j'espère juste que plus tard, je pourrais arrêter d'avoir cette non-confiance en moi et mon moi toxique qui me pourrit l'existence. Et j'espère vraiment qu'une fois que j'aurai mis tout ça de côté, je pourrais avoir une relation saine et rentie d'amour avec mon frère, ma belle-sœur et aussi ma nièce Margot. Car ça, ça a été aussi quelque chose de très compliqué, des différents avec ma belle-sœur. On a eu une petite guéguerre, on va dire, par rapport à ma nièce. Et c'est vrai que moi, ça me fait de la peine et j'aurais peut-être pas dû réagir comme ça avec le recul. Du coup, voilà, si jamais encore une fois, ma belle-sœur écoute ce podcast, vraiment, je suis désolée. Je t'inclus dans notre famille. Je ne veux pas que tu penses le contraire. Et j'espère que mes liens avec Margot pourront aller mieux au fur et à mesure des années qui passeront parce que je veux vraiment être une tata présente pour elle. Et c'est ainsi que je clôture cet épisode sur la relation fraternelle. J'espère vraiment que cet épisode vous a plu. Et encore une fois, n'hésitez pas, vous avez le Discord qui est disponible ainsi que tous mes réseaux dans la description. Et quant à moi, je vous retrouve samedi prochain pour la deuxième partie de mon enfance, les relations avec mes parents. En attendant les retrouvailles, je vous souhaite un bon week-end et n'oubliez pas, le positif attire le positif. Bisous mes roses !