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Porte ton attention à ton cou, en bas, pour ressentir ces légères décontractions de ta coche. Porte ton attention sur le sommet de ta tête, définis ton attention sur ton oreille droite, ta gencive droite, ton menton, ta gencive gauche, Porte le long de ta gencive gauche, ton oreille gauche, ton oeil gauche, ton oeil droit. Porte ton attention à ton nez, ta lèvre supérieure et ta lèvre inférieure. Porte ton attention à ta langue, qui pointe au calais. Porte attention à ta respiration. Respiration. J'inspire du bas du ventre, de l'axe solaire, de mon cou, de la vicule. J'insère deux, trois, quatre, cinq, et j'expire par la bouche dans une paille. Tu es prêt, tu peux ouvrir ici et revenir ici. C'est l'atelier de communication parents-enfants. Alors, comme je te le disais, c'est vraiment, vraiment, vraiment un honneur pour moi de t'accueillir ici aujourd'hui dans l'atelier de communication où je te présente cinq clés puissantes pour assurer une bonne connexion avec ton enfant. Alors la clé numéro un est, bien sûr, de connaître les comportements qui t'indiquent que ton enfant a besoin de toi, a besoin de te parler. Tous les enfants sont différents. Tous les enfants réagissent de manière spontanée ou différente à des choses qui brûlent à l'intérieur d'eux, qui ont besoin d'être évacuées, qui sont à maturité pour pouvoir être dévoilées devant toi. Alors, dans cette clé numéro un, en principe, tu connais bien ton enfant. Oui, on va y réfléchir, c'est certain. On va prendre le temps de poser les éléments qui viennent nous informer que ton enfant, mon enfant, est prêt, a besoin de te dire des choses. Alors, soit qu'il vient te voir dans un moment où tu es seul, de façon impromptue comme ça, tu es seul dans une pièce en train de faire une petite tâche qui demande un peu d'attention, il va venir te voir tout bonnement comme ça. C'est un bon signe pour lequel tu t'attardes à l'effet qu'il y a besoin de te parler à toi seul. Il va te dire qu'il y a des questions à te poser ou qu'il y a besoin de te parler, tout simplement. Alors, pour qui c'est facile d'ouvrir comme ça dans une vulnérabilité, c'est des choses qu'il y a besoin de nommer. Il y a certaines personnes que ça va être aussi des lieux, dans un transport, en auto, dans un trajet. Maintenant, il y a nos téléphones, par texto, par message vocal. Moi, comme adulte, par exemple, j'utilise beaucoup le cellulaire, les vocaux, les textos, avec ma maman. Quand on a besoin de parler, quand j'ai besoin de lui nommer des choses, parce qu'elle trans, j'ai toujours besoin de cette connexion profonde que j'ai établie grâce à ma maman quand on était jeunes. Il y en a, par exemple, qui deviennent ultra chialeux, qui disent que c'est plate, que c'est de la marde, qui soupissent, qui tout d'un coup sont hyper réactifs. Il y a quelque chose qui brûle en dedans d'eux. Ils ne savent pas trop comment le nommer, comment s'en débarrasser. C'est un peu comme ça que ces enfants-là sentent qu'il y a quelque chose qui doit être dit. C'est comme si je pouvais le débarrasser. Un peu un dégueulis, un vomi. Alors, il y a des enfants qui sont plus comme ça. Et il y en a d'autres qui, par exemple, vont se replier sur eux-mêmes plus qu'à l'habitude. Ils vont devenir plus silencieux. Ils vont plus s'isoler dans leur chambre. Elle peut l'être si c'est tout net. Alors ça, ces enfants-là aussi, c'est une façon de nommer qui ont besoin de parler. Parce que c'est quelque chose qui les envahit. Ils sont plus de nature introvertie, donc c'est plus quelque chose qui peut les envahir. C'est des enfants aussi qui ne supportent pas la présence de ses frères ou de ses soeurs, de ses animaux, qui sont tout d'un coup hyper irritables par un peu tout. Parce que leur esprit est vraiment complètement obnubilé parce qu'il y a besoin d'être nommé. Il n'y a pas de place pour gérer autre situation autour d'eux. Alors, dans ce point un-là, cette clé-là, ce qui est important, c'est d'aller réfléchir à reconnaître, à identifier en fait, c'est quoi les mécanismes d'entrer en contact, le premier abord que ton enfant peut utiliser, lui, dans sa personnalité, pour exprimer qu'il y a quelque chose qu'il a besoin d'exprimer. Alors, c'est vraiment l'étape numéro un. Selon sa personnalité, on va se pencher, nous, comme parents, à un peu décortiquer son fonctionnement. Vous allez voir dans le document, vous avez la section un qui vous sert à faire cette espèce d'introspection-là, de réflexion sur l'analyse de comment et le pré-début de discussion qu'elle veut vous parler. Donc, selon le type d'enfant, tu vas bien établir comment lui fonctionne pour entrer en relation avec toi. Ça va être important pour la clé numéro deux. C'est la clé numéro deux. C'est de te mettre dans une disposition pour accueillir sans intervenir sur la façon qu'il utilise pour entrer en contact avec toi. Donc, tu accueilles son état de pré-discussion. Donc, le moment de son non-verbal et son verbal vient de signifier que lui, c'est sa façon de dire qu'il y a quelque chose qui manque et qu'il y a besoin que tu l'entendes. Il y a besoin de cet accompagnement-là pour vivre ça. Alors, ce que moi, je dis, c'est un même avocat, c'est une de mes prémisses de base, c'est dans mes valeurs. La connexion profonde avec ton enfant se fait quand tu n'es pas en mode intervention. Selon l'âge de ton enfant, il est fort probable que la manière dont il va solliciter ton attention pour te parler, ça ne soit pas inapproprié, ça peut être irrespectueux. Alors, il est vraiment crucial de ne pas briser la communication à ce moment-là. Tu n'appliques pas de conséquences à ton enfant pour ce qu'il vient de te nommer, pour la façon dont il vient de te nommer. Tu maintiens le canal ouvert en mentionnant que tu vas l'écouter, ton enfant, mais dans le respect. Tu viens juste déposer une petite condition à ce que l'écoute soit possible et que l'échange soit possible, mais tu es là, tu es là, mais dans le respect. Tu n'interviens pas, tu ne dis pas ça, ça se dit pas, ça, ça se fait pas, tu ne lui demandes pas non plus de reformuler, de changer sa façon dont il est entré en relation avec toi. Ce n'est pas le moment de le faire, je ne te dis pas que ça ne viendra pas, mais ce n'est pas le moment quand ton enfant commence à ouvrir sur quelque chose qu'il a besoin de te nommer, d'aller être dans le punitif, dans l'entendrement, dans le respectif. Ça ne viendra pas, on n'est pas là. Donc, clé numéro deux, accueillir sans intervention. À ce moment-là, tu es là, bien ouvert, et tu vas démontrer les signaux qui fait que tu es disposé. Donc, la clé numéro trois, c'est de prendre ta posture de l'apprenant. Tu es l'élève qui veut en apprendre comment, plus, plus, plus, comment le cœur de ton enfant se pousse. Tu ne le sais pas, c'est ta position de l'apprenant. Tu absorbes, tu gobes, tu es ouverte et à l'écoute de tout ce que tu veux t'enseigner sur son état. C'est vraiment comme ça que j'image la façon dont je vais me comporter comme parent dans une discussion, dans un moment où il a besoin de me parler, mon enfant. Ce que je veux dire par là, c'est que tu dois démontrer que tu es là, tu es disponible pour l'accueillir, pour l'écouter, tu vas le comprendre, tu vas avoir une compréhension sans jugement de ce que ton enfant a besoin de te donner. Ce n'est pas en posture d'autorité pure, mais plutôt dans une posture de connexion, relation profonde où deux esprits, celui de toi et de ton fils, te rencontrent pour partager. Dans la clé numéro trois, il y a de la magie qui s'opère. Quand on arrive à démontrer à notre enfant qu'on est là pour lui dans cette posture-là, la connexion profonde va être une empreinte pour la vie dans le cœur de ton enfant et la magie va opérer. Tu pourras avoir accès et développer cette finesse de relation, de confiance qui est tellement, tellement primordiale avec ton enfant. Quand on pense au long terme, quand on pense à 7 ans, 8 ans, 10 ans, 5 ans, quand on arrive à 13, 14, 15 ans, ce qu'on a bâti avec cette relation d'écoute et de communication, c'est wow, on part avec un gros bagage quand on a réussi à établir ce type de communication-là avec ton enfant. Donc, la clé numéro quatre maintenant, tu prends le temps de te déposer physiquement, de regarder droit dans les yeux, de respirer avec ton enfant à son rythme. Tantôt, on a pris une minute, peut-être cinq, pour se déposer. Ce qui est primordial pour moi, qui est un tempérament ultra rapide, PDAH, survolté dans la vie, j'ai appris avec le temps à le faire parce que c'est ça qui me permet d'utiliser au maximum ma force, mon énergie, mais de la maintenir dans le temps, de ne pas m'effuser avec. Alors, quand je parle de se déposer, de regarder droit dans les yeux, c'est primordial parce que la profondeur, la sincérité de ce que ton enfant va te révéler, elle va être égale au degré d'ouverture et de présence rassurante que tu vas lui offrir. Crois-moi, le cerveau, l'âme de ton enfant, il a déjà des secrets, c'est ouvert ou non à entendre ce qu'il a besoin de faire. Ta décision est prise de dévoiler ou non les paroles de ton enfant, qu'il y a dans le cœur, qu'il y a dans la tête, qu'il y a besoin de te confier. La confidence, l'accès à la confidence de ton enfant, c'est le résultat tangible d'une connexion, d'une relation profonde avec lui. Si tu mérites de recueillir, de prendre, de conserver et de chérir les confidences de ton enfant, si tu le mérites, s'indoque, sois pleine de gratitude, des points de gratitude. Parce que ce que tu as dans ton enfant, ce que tu vas en retirer d'une relation, c'est infiniment riche, c'est puissant. Donc, ta posture, tes sentiments, démontre au cerveau de ton enfant, même avant qu'il ait commencé à parler, si tu es prêt ou pas, s'il va te donner accès ou pas à ce qu'il a en tête, ce qu'il a dans le cœur, ce qu'il a besoin de te confier. Numéro 5, et non la moindre, laisse de côté ton ego. Laisse de côté la pédagogie de l'éducation et de l'encadrement, ce n'est pas le moment. Le côté fier-fête, le côté qui veut diriger, encadrer, l'idée, tu n'en as pas besoin à ce moment-ci. Ton leadership, tu vas le démontrer à ton enfant par ta capacité d'accueillir, d'absorber, de prendre en charge ce qu'il a besoin d'appliquer, ce qu'il a besoin de te dire. La communication, c'est vraiment un art du futur. Et avec ton enfant, c'est une composition artistique profonde que tu as la chance de créer grâce à la qualité de ta capacité à étudier, à respecter, à comprendre, à écouter, sécuriser et valider ce que ton enfant trouve comme accès à son cœur, à son âme. Traite des informations que ton enfant te dévoile comme des pépites d'or, des trésors à mettre bien en sécurité dans ton cœur de parent. Ce sont les cinq clés qui, pour moi, sont la base d'une vraie relation profonde avec ton enfant, une relation de confiance. Et tu sais, quand on dit qu'on est proche de nos parents, c'est parce qu'à un moment donné dans notre vie plus jeune, ils nous ont laissé l'espace pour nous exprimer. Ils ont accueilli et ça a resté marqué comme de quoi, oui, c'est possible. Oui, mon parent peut m'aider d'une compréhension. À l'histoire de comprendre jamais rien, ça ne sert à rien que je parle. Je sais qu'on dit souvent ça, c'est qu'en changeant notre vision de ce qu'on doit être comme parent qui parle avec son enfant, en appliquant ces cinq clés-là, en changeant notre vision de la façon d'être comme parent dans ces moments-là, dans nos attitudes, nos comportements, on peut être un « game changer » pour notre relation avec lui, aujourd'hui, mais dans le futur. À sa majorité, son adolescence, sa vie adulte, toujours se dire que l'on est l'apprenant qui guide son enfant et surtout qui apprend à s'en être encore et encore et encore. Alors, je récapitule ces cinq clés qui sont. La première, créer, connaître les comportements qui t'indiquent que ton enfant a besoin de verbaliser des choses. Deuxième clé, accueillir sans intervenir sur la façon qu'il utilise pour entrer en contact avec toi. Troisième clé, prendre la posture de l'apprenant, soit l'élève qui veut apprendre comment le cœur de ton enfant se porte. C'est un peu ça la troisième clé. Quatrième, prends le temps de te déposer ici et maintenant. Regarde droit dans les yeux, je suis là, je suis ouvert, allez, shoot. Quatrième clé. Et la cinquième, laisse de côté ton égo. Laisse de côté la pédagogie de l'éducation et de l'encadrement. Ce n'est pas de ça que ton enfant a besoin présentement. Voici le petit recap dans le petit document que je t'ai préparé. Tu auras des exercices en lien avec ça pour te permettre d'intérioriser, de réfléchir, de te positionner où tu te sens à l'aise d'aller et qu'est-ce que tu as envie de mettre en place dans tes prochaines actions, dans la posture à laquelle tu vas débuter peut-être une discussion ou une écoute avec ton enfant. C'est très différent de l'espèce de ping-pong qu'on sait parfois prendre dans le flow du quotidien avec notre enfant qui vient nous bombarder, puis on répond, puis on n'a pas… Wow, juste le dire, moi j'ai un cerveau étourdi parce que ça arrive trop souvent. On est du tac au tac, on joue au ping-pong, on relance la balle, on parle, on parle pour… On n'écoute pas pour comprendre, donc on parle pour parler vers l'autre. C'est un peu ça que je veux éviter. Pour que la qualité de ta relation avec ton fils soit la plus forte possible, la plus sincère et authentique possible. Alors, je te laisse sur ça aller au travail que je te propose dans le document. On va se revoir dans un deuxième temps pour un autre atelier sur la communication qu'on pourra mettre à l'agenda sous course. Donc, je te laisse aller au www.mamanvolcan.ca pour avoir plus d'informations. Et aussi, joigne-toi à nous sur le groupe Commando de parents volcans pour toutes mes exclusivités et l'accès à mon impôlet. Au revoir.