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The speaker discusses their experiences with alcohol, starting with not drinking in high school and college due to a lack of social events involving alcohol. They first tried alcohol at 17 and found it to be unpleasant. As they got older, they started attending more parties and drinking more, but never to the point of being blackout drunk. They often experience hangovers and anxiety after drinking. They have tried to cut back on drinking at times for health reasons. They have not completely stopped drinking but have participated in the "Dry January" challenge for three weeks. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé et à consommer avec modération. Comme vous l'aurez compris, aujourd'hui on se retrouve pour parler d'alcool. Et d'ailleurs, merci à tous ceux qui ont participé à cet épisode parce que j'ai pu poser plein de questions sur Instagram. Et en gros, ce qu'on va faire aujourd'hui, c'est que je vais dans un premier temps parler de moi, de mon expérience, etc. Et après, je vais un peu réact à vos témoignages et pas donner mon avis parce que je ne suis pas là pour vous juger non plus. Mais je ne sais pas, on va peut-être apprendre des trucs ensemble, j'en sais rien. Pour ne pas m'étaler, je vais plus répondre à des questions. Comme ça, ce sera un peu plus structuré. Quelle a été ma première expérience avec l'alcool ? Déjà, il faut savoir que du coup, au collège et au lycée, je ne buvais pas. Et en fait, on s'était fait la réflexion avec Amina, qui est ma meilleure amie. Et on s'était dit, mais en fait, est-ce qu'il y a des soirées ? Nous, on n'était pas invitées en tout cas. Je ne sais pas, peut-être qu'on était boycott. Mais en vrai, je ne pense pas. Je pense que juste, c'était pas, dans notre lycée, c'était pas la norme d'avoir des soirées, de l'alcool, etc. Et c'était plus un milieu où justement, je connaissais 80% des gens que je connaissais. Ils ne buvaient pas. La première fois que j'ai bu de l'alcool, c'était à 17 ans, je crois. Et c'était à une soirée. Et j'avais un peu bu de tout. Genre, je crois que j'avais bu du Soho, donc c'est de la liqueur de litchi. J'avais bu un peu de bière. Enfin, ce n'était pas ouf. Et j'étais en mode, genre pour moi, ça allait être un peu la découverte. J'étais en mode, oh là là, tout le monde boit, ça doit être incroyable. C'était dégueulasse. Genre, plot twist, vraiment, c'était dégueu. Et vraiment, je me disais, en fait, pourquoi tout le monde en a fait tout en plat, alors que c'est vraiment pas bon ? Et il se trouve aussi qu'à cette soirée, j'ai fumé pour la première fois de la weed. Et je n'ai pas été bourrée et je n'ai pas été défoncée parce que vraiment, c'était à toute petite dose. Donc voilà, ma première chance, elle m'a pas marquée. Et après, plus on avançait, surtout dans les études supérieures, c'est là que j'ai commencé à avoir plus de soirées, donc plus d'occasions de boire de l'alcool. Et j'avoue que là, je me suis un peu lâchée. Mais vraiment, je n'ai jamais fini ivre morte. Après, oui, j'ai déjà été bourrée et j'ai déjà vomi à côté de l'alcool. Enfin, donc on est quand même dans un excès, à mon sens. Mais je ne sais pas, genre il n'y a pas d'expérience qui m'a trauma. Et si je devais parler de mes expériences, il faut savoir que moi je suis quelqu'un qui déjà n'a pas trop de mémoire. Enfin, ma mémoire à court terme, elle est un peu... elle est un peu fucked up. Et dès que je bois un peu d'alcool, il ne faut pas forcément que je sois bourrée, mais genre je peux boire deux bières et le lendemain, ça va être un peu flou. Et j'ai déjà eu vraiment pas mal, pas mal, pas mal de blackouts à cause de l'alcool. Et donc une fois qui m'a marquée, où j'étais avec Amina à Malte, et comme il faut savoir que Amina ne boit pas, moi je buvais pour deux. Clairement, je disais là, il faut rentrer les gars. Et il y a une fois où on était dans les toilettes de la boîte en question, et Amina me disait, putain elles sont trop cool les toilettes et tout. Et moi je fais, je ne sais pas, je ne peux pas encore aller. On était dans les toilettes les gars, on était dans les toilettes. Pareil, une fois je me réveille à l'hôtel et tout, et là je vois que je suis en maillot de bain. Et je me réveille et je dis à Amina, mais pourquoi je suis en maillot de bain ? Elle me fait, mais tu ne te rappelles pas ? Je dis non, qu'est-ce qui s'est passé ? Et vraiment ma soirée m'est totale blackout. Et en gros, ce qui s'est dépassé, c'est que je ne me souvenais même plus d'être mis en maillot de bain. Je ne me souvenais plus du tout d'être baignée. À bout d'un moment, il y a la police qui est venue et tout, parce qu'avec le Covid, dès qu'il y avait un peu de rassemblement, ils nous dispersaient, je ne me souvenais plus de ça. Elle m'a dit, mais tu n'avais pas l'air bourrée. Sauf que moi, ça ne se voit pas tant que ça, à part si je passe un certain cap. Et du coup, elle m'a dit, mais tu étais totalement à l'aise. Au bout d'un moment, tu parles de politique, de féministe, mais avec un mec et tout, tu fais des gros débats. Et là, tu étais complètement bourrée, tu peux pas me dire. Et moi, j'étais en mode, franchement, j'en ai aucune idée. Il ne m'est jamais arrivé de trucs graves, même si je fais souvent attention. C'est vrai qu'il y a des histoires où il aurait pu m'arriver des dingueries. Pour la dernière anecdote, on va dire avec l'alcool. Je suis partie solo au Mexique. Et je ne bois pas, si je suis toute seule concrètement. Mais il y a deux fois où j'ai bu parce qu'on était en groupe. La première fois, on avait fait un jeu à bord à l'hostel. Et après, on nous est partis en boîte. Je vais dormir et vers 5h du mat, je me réveille en sursaut. Et j'ai envie de beuger. Là, c'est maintenant ou jamais. Surtout qu'en plus, j'étais en hauteur. Je cours, je cours dans la salle de bain. Je vomis, je fais mon affaire. Et je m'endors sur le sol de la salle de bain. Et j'ai été réveillée par quelqu'un qui voulait aller aux toilettes. Mais mon corps bloquait la porte. Mais c'est trop honteux. Vraiment, dit comme ça, ça me fait honte. Et après, la personne a refermé la porte. C'est horrible. Je dirais que globalement, si je devais faire un petit résumé de ma relation avec l'alcool, c'est que je n'ai pas commencé trop tôt comme certaines personnes. J'ai commencé, on va dire, à peu près à l'âge légal. Et qu'au début, j'ai un peu testé mes limites. Et j'ai vite compris qu'elles étaient mes limites. Et qu'il n'y avait vraiment pas beaucoup de verre. Et j'ai appris à me contrôler. Est-ce que j'ai souvent eu des golles de bois ou ressenti de l'anxiété après avoir bu ? Souvent pour les golles de bois. Et vraiment, mon truc à moi, c'est si je n'ai pas mangé avant, je sais qu'un verre, destructeur. Et le lendemain, je vais avoir mal au ventre, mal à la tête, etc. Et pareil, il faut aussi boire beaucoup d'eau. Donc j'essaye pendant la soirée au maximum. Mais c'est vrai, ce n'est pas le premier truc auquel on pense. Donc je ne le fais pas souvent. Mais par contre, quand je rentre chez moi, je bois une bouteille d'eau. Et on va dire que les golles de bois, quand je bois beaucoup, je sais que le lendemain, je vais l'avoir. Sans mentir. Si je bois modérément, genre je suis pompette et je passe une bonne soirée, je sais que ça va. Si je fais tous mes petits conseils. Et par contre, je ressens souvent, souvent de l'anxiété après avoir bu. Et d'ailleurs, j'ai découvert un terme qui s'appelle anxiety. Et anxiety, en anglais, ça veut dire engauveur. Donc golles de bois et anxiété, anxiety. Et c'est un peu genre un terme qui réunit les deux. Et en gros, c'est pour dire toute l'anxiété que tu ressens un lendemain de soirée. Et moi, quand je reparlais autour de moi, mes potes et tout, personne riait. Genre tout le monde était en mode, ah non, pas moi. Je me sentais grave seule. J'étais un peu en mode, pourquoi il y a que moi qui ressens ça ? Si je devais un peu résumer, je ressens un peu ce que les gens, ils ressentent en descente de drogue. Genre, en fait, l'alcool, ça me rend tellement... Enfin, je suis tellement heureuse que, on va dire, que j'ai un niveau de bonheur stable. Quand je bois de l'alcool, je suis au-dessus de ma barre. Et du coup, quand je redescends à mon niveau de bonheur normal, j'ai l'impression d'être en dessous. Et j'ai l'impression qu'il y a un décalage de fou. Et je suis en mode, mais pourquoi je suis triste comme ça ? Donc, il y a ça. Et des fois, ce n'est pas forcément de la tristesse, mais vraiment juste de l'anxiété. Genre, je suis stressée, mais sans vraiment de réelle raison. J'ai le cœur qui bat plus vite. Genre, j'ai la tête vague, j'ai l'espoir, j'ai la tête vaseuse. On dirait que... En fait, c'est un peu la sensation que vous avez avant de passer à un oral important. Et je ressens ça toute la journée du lendemain. J'ai un peu envie de crever, j'ai les mains qui tremblent. Limite crise d'angoisse et tout. Donc, c'est un peu horrible. Et je vous avoue que je n'ai pas trouvé de solution à ça, à part vraiment quand ça ne va pas bien. Je sais que moi, je prends un anxiolytique, genre vraiment. Et c'est ça qui me permet d'être bien, parce qu'il y a des moments où je me suis dit que je ne peux pas tenir. Donc, clairement, ce n'est pas une solution viable. En fait, ce n'est juste pas une solution. C'est juste, on va dire, le pansement que j'ai mis sur la chose, parce que je ne sais pas trop comment le gérer. Et des fois, ce n'est pas forcément que je bois beaucoup, mais c'est que je bois sur une longue période. C'est plus que je bois souvent dans la semaine. Imaginons que je bois 5 fois dans la semaine un verre. Mon anxiété, elle va vraiment être décuplée. Première question. As-tu déjà essayé d'arrêter de boire ? Alors, arrêter de boire, genre me dire jamais je ne bois, etc. Non, je n'ai pas été traumatisée par une expérience. Mais c'est vrai, comme je l'ai dit, il y a des périodes où je bois beaucoup plus que d'autres. Et par exemple, cette année, quand j'étais à Lille, il y avait tellement d'occasions de boire, les gars. Genre vraiment, tout était bon à prendre. Et il y a des semaines où je me suis dit ah ouais, là, j'ai bu toute la semaine. Genre, vraiment. Et je me suis dit, ok, non, là, la semaine pro, je ne bois plus. Mais c'est plus pour mon corps et pour m'en remettre, entre guillemets. Et sinon, arrêter de boire, là, j'ai fait mon... Là, je suis à la 3ème semaine. Vous savez quand il y avait le Dry January, donc en gros quand tu ne dois pas boire pendant tout le mois de janvier pour un peu le recovery des fêtes. Moi, je ne l'ai pas fait en janvier, mais du coup, je l'ai fait maintenant en plein milieu d'un mois pour voir. Parce que justement, je trouvais que les dernières semaines, j'avais beaucoup bu et que ça impactait ma productivité, mon humeur, mon corps. Enfin, à peu près tout. Et voilà, c'est un peu détox. Et bah, écoutez les gars, ça se passe très bien. Voilà, je n'ai rien à dire. Je ne ressens aucun manque. J'ai eu 2-3 occasions de boire, donc j'étais un peu tentée. Mais sans plus. En fait, c'est plus comme j'aime bien le goût, j'aime bien les cocktails, etc. Voilà, je suis un peu tentée. Mais sinon, rien de plus. Est-ce que je me suis déjà sentie forcée de boire lors d'une soirée ou d'un after-work ? Que ce soit par moi-même ou par les autres. Alors, forcée de boire par les autres, ça, jamais. J'avoue que comme je l'ai dit, j'étais dans un entourage où 80% des gens ne buvaient pas et limite, c'était plus mal vu, entre guillemets, de boire que de ne pas boire. Donc ça, non. Limite, j'ai plus ressenti une pression pour ne pas boire que de boire. Et de moi-même, oui. Vraiment, oui. C'est un peu le truc du... C'est tellement cliché. Enfin, c'est cliché, oui et non parce que c'est revenu dans pas mal de témoignages. Mais je sais que, moi, il y a des soirées, et encore aujourd'hui, c'est un peu la honte de dire ça, mais je n'irai jamais en boîte sans boire. Pour moi, c'est... Je ne sais pas. Je ne serai pas dans la vaille. Jamais j'abuse de fou. Voilà. Je ne pense pas que dans un avenir proche, j'irai en boîte sans boire parce que pour moi, c'est... Dans mon esprit, c'est un peu associé à ça. Et c'est vrai que je suis quelqu'un qui n'aime pas danser et qui me sent un peu mal à l'aise quand je dois bouger mon corps dans son entièreté. Je ne sais pas comment expliquer. Et du coup, je sais que si je ne bois pas, je vais rester là toute la soirée en étant super gênée. Et vraiment, mon rêve, c'est de savoir danser. Et je pense que si je savais danser, clairement, je ne boirais pas d'alcool en boîte. Mais je ne sais pas. En fait, je me sens crispée et tout. Et même que ce soit en boîte ou dans certaines soirées à part, je dirais que maintenant vraiment beaucoup moins. Je ne ressens pas ça. Mais avant, c'est vrai qu'il y avait deux cas de figure. Soit j'étais stressée et je me sentais un peu ennuyeuse. Alors que pas du tout, en fait. Je suis une queen et tout. Non, je rigole. Mais en vrai, je suis grave sociable. Je parle un peu de tout et de rien. Et beaucoup plus maintenant qu'avant. Donc maintenant, clairement, non, je ne peux faire une soirée à part où tout le monde est bourré sauf moi. C'est juste que je pense que je vais entre grosses guillemets, moins profiter de ma soirée si les gens sont par terre. Tu vois, ça va me saouler. Mais si tout le monde a un niveau d'alcool raisonnable et pompette, voilà. Et qu'on peut tenir des discussions à peu près sensées. Moi, ça ne me dérange pas du tout. Et par contre, je pense que j'ai déjà beaucoup bu parce que la soirée me faisait chier. C'est réel. Et je vais faire un but inapporté. Mais j'en ai discuté aussi avec Amina. Et c'est vrai qu'avant, on était un peu omnibilés par les soirées un peu fancy. Enfin, fancy, lol. Parce que, vraiment, fancy dans notre esprit, quand on avait 18 ans, quoi. Donc, c'était pas non plus un verre de champagne et galas. C'était plus, genre, les soirées dans des maisons qu'on voyait sur Insta. Oh, trop bonne musique. Oh, les gens, ils sont stylés et tout. Et sans vouloir vexer personne. C'était vraiment, pour nous, on appelait ça vraiment les soirées des blancs. Voilà, les soirées des whites. Et on était un peu, wow, on veut, on veut. Genre, ça a l'air trop bien et tout. Et encore une fois, c'est un peu véhiculé par les images des réseaux sociaux. Et je vous jure, on est allé, franchement, à 3, 4 soirées. Et je m'en souviens d'une. D'une où, vraiment, mais qu'est-ce qu'on se faisait chier. Donc, elle abusait pas. Moi, j'avais bu, genre, 2 verres et tout. Mais, clairement, je savais que ça allait pas sauver ma soirée. Genre, boire n'allait pas. Le bail, le bail était nul. Genre, tout le monde était là à boire dans son coin. Il y avait 3 bouts qui faisaient un pogo. Après, on était une quinzaine. Genre, les gens, ils se parlaient pas. Ils se parlaient de trucs. Genre, je levais les yeux au ciel. Et littéralement, on avait passé notre soirée à se moquer d'eux. Et j'étais un peu en mode. Mais, en fait, c'est ça. Et vraiment, dans les autres soirées, on est allé, c'était la même vibe. Et le meilleur truc, c'est quand on est rentré chez nous. Zéro vanne. On est rentré chez nous. On a fait un petit tafter où on regardait des séries toute la nuit en mangeant des bonbons. Et en buvant de l'Ice Tea. C'était le meilleur truc de la Terre. Et vraiment, je comprends pas pourquoi on a autant idéalisé ces soirées et tout. Alors que c'était nul. Et le pire dans l'histoire, c'est que moi, je continuais de véhiculer l'image parce que pareil, j'ai fait genre 3-4 soirées. J'étais en mode. Alors que c'était nul. Et c'était une des pires soirées. Donc voilà. Je me suis déjà dit à des soirées, si je ne bois pas, ça sera moins fun. Il y a des soirées où vraiment, je buvais. Et je sais que ça... Je sais que ça... Genre, j'aurais pas fait une bonne soirée sans boire. Mais en buvant, c'est vraiment rendu meilleur et plus drôle pour justement ne pas ressentir un peu un décalage. Et c'est que ce mot est vraiment revenu. Décalage. Se ressentir en décalage avec les gens. Quand tu bois ou quand tu ne bois pas. Et en fait, vraiment, c'est le truc que c'est un peu la hantise de tout le monde. Personne n'a envie de ressentir ça. Et moi non plus, apparemment. Est-ce que j'ai déjà vu pour oublier quelque chose, oublier d'un grand mot, jamais pour des problèmes de type et perso. Je sais que l'alcool, ça ne va rien arranger. Et moi, c'est quelque chose qui me fait peur, les addictions. Et le fait de se reposer sur quelque chose pour justement pallier un manque ou justement oublier. Donc c'est quelque chose que je n'ai jamais fait et j'espère ne jamais faire. Mais c'est plutôt pour relâcher un peu une pression en général. Et je sais que quand je suis arrivée dans les études sub et qu'on passait nos semaines et nos semaines à réviser avec les projets de groupe et les machins et que j'étais sous l'eau. On avait une soirée prévue d'une semaine, deux semaines et j'avais trop hâte. Ok, là on va souffrir mais cette soirée-là, je me la mets. J'oublie tout. Genre vraiment, j'oublie mes problèmes, j'oublie tout. Mais dans le sens plutôt la pression scolaire. Je sais que ça me faisait du bien et que je n'imaginais pas d'aller à une soirée pour relâcher la pression sans boire. Est-ce malsain ? Un peu, je pense. Parce que j'aurais très bien pu m'amuser, danser etc. avec mes copines et passer une bonne soirée. Mais en fait, pareil, encore une fois, tout le monde buvait. Enfin non, pas tout le monde buvait parce que moi dans mon entourage, je connais toujours quelqu'un avec qui je sors qui ne boit pas et il y avait des gens qui ne buvaient pas mais c'est vrai que l'alcool a un peu cet effet ... Est-ce que j'ai déjà consommé l'alcool de façon excessive ? Volontairement parce que je savais que la soirée n'allait pas être très animée. Alors bah j'ai un peu répondu. Donc pour faire un résumé, oui. Excessivement, non. Non. Genre je ne me suis jamais mis une race en mode, allez, allez là, la soirée est trop nulle. Non, la soirée quand elle est nulle, tu le sais. A la limite, tu vas boire un petit peu plus mais ce qui est fou, c'est qu'on le sait tous, ça va rien arranger à la situation, voire la rendre pire. Comment je gère mes lendemains de soirée difficiles, que ce soit sur le plan physique ou émotionnel ? Bah maintenant, comme je sais, je me connais et je connais mes réactions. En général, quand je fais une soirée où je sais que je vais boire un peu beaucoup, le lendemain, je ne peux boire rien. Genre, il n'y a pas de je dois aller faire ça, ça, ça. Je ne dois pas sortir de chez moi et même ne pas sortir de mon lit et je ne fais rien. Vraiment, je reste dans mon lit, je me fais un petit repas réconfortant, je bois du thé, je bois de l'eau, surtout boire de l'eau et en général, je lis un livre, je regarde une série, je ne réponds pas forcément à mes messages. En fait, je fais juste des trucs qui me font kiffer et en fait, je suis un peu dans un état où transitoire, en fait, j'attends juste que ça passe. Je sais que ça va passer mais sur le moment, ça ne va pas. Donc, je fais avec. Ensuite, est-ce que j'ai déjà regretté des actions ou des paroles prononcées sous l'influence de l'alcool ? Actions, vraiment, pas que je me souvienne. Non, parce que je me contrôle à un minimum. Enfin, je pense si on doit demander à mes potes, je pense qu'ils le diront. En vrai, je n'ai jamais été une personne qui n'était pas contrôlable sous l'alcool. En fait, je me gère moi-même et je pense que ça aurait été Sam à la limite si mes potes devaient me prendre en charge et je sais que c'est là un type de plein de monde. Je me suis pas mal reposée sur Amina parce que comme elle ne buvait pas, c'était un peu mon Sam personnel. Donc maintenant, je me rends compte que c'était un peu égoïste. J'étais un peu en mode, tranquille, on peut boire vu qu'il y a Amina. En fait, si il y a un problème, elle ne peut pas tout gérer toute seule et surtout, elle ne peut pas me gérer. Elle doit se gérer elle-même. Et je sais qu'il y a plein de fois, d'ailleurs, si tu écoutes ça Amina, désolé, dans les soirées, il y a toujours un moment où je disparais. Je disparaissais et elle, elle était trop inquiète parce que je pense qu'elle avait un peu cette responsabilité Cette responsabilité ? Oui, ça parle espagnol. Cette responsabilité Cette responsabilité de me gérer et limite, elle se sentait coupable si il m'arrivait un truc alors que pas du tout. En fait, chacun est responsable de soi-même. Donc concrètement, oui, moi aussi, je fais attention à mes potes quand ils sont bourrés, mais je trouve qu'on se repose trop sur les autres et on met une charge mentale à quelqu'un donc c'est pas cool. Et je sais qu'il y a plein de soirées où elle s'est inquiétée parce que t'es où ? Tu fais quoi ? Et je sais qu'il y a une soirée où j'avais disparu avec genre trois mecs, une meuf, mais dehors on était sortis de l'appart et on est allés chercher quelqu'un d'autre à la gare et elle avait pris les téléphones de tout le monde, elle avait essayé de m'appeler et tout et moi je répondais pas et je suis revenue et elle était trop énervée elle était en mode mais qu'est-ce que tu fais ? Je me demande, ok c'est mes potes et tout, mais ça va pas. Genre ça aurait pu être des psychobates. Donc bref, il y a plein de trucs comme ça où maintenant, avec du recul, je me dis que c'était pas cool de lui faire ça donc désolée. Concernant les paroles prononcées sous l'influence de l'alcool, moi je trouve que c'est un peu mon filtre de vérité et surtout au début quand j'ai découvert les effets, maintenant beaucoup moins, mais moi faut savoir que je suis quelqu'un qui montre pas mes émotions et bon je suis pas froide non plus mais bon voilà, je suis pas la plus chaleureuse de la Terre et je dis pas aux gens que je les aime je dis pas de trucs gentils genre concrètement je sais pas, j'ai l'impression que je me décris je suis une personne horrible, mais pas du tout mais je sais qu'au début j'avais un peu l'alcool lover genre vraiment putain mais je t'aime trop, est-ce que je t'ai déjà dit ? franchement j'ai trop de choses à avoir dans ma vie et quand t'as fait ça, ça, ça, ça m'a beaucoup touchée et quand tu m'as parlé de ça, moi aussi, bla bla bla et je parlais, je débutais déjà, je débute beaucoup et là c'était les paroles du fond de mon cœur je pense, maintenant ça me le fait beaucoup moins, après j'ai un peu évolué maintenant je pense que je communique quand même un peu mieux même si je suis toujours pas la personne la plus chaleureuse du monde et je sais qu'aussi je peux vraiment facilement leak des infos ça faut le savoir et surtout au début pareil y'avait des trucs, genre dès que je buvais et je sais pas pourquoi, c'est comme quand on vous dit ne pense pas à un éléphant rose bah direct dans ta tête tu vas penser à un éléphant rose et là je me disais oh faut pas que je dise ça à cette personne faut pas que je dise ça à cette personne et bah j'arrêtais pas d'y penser et limite je devais me retenir de pas lui dire et je sais qu'a des, enfin, j'ai pas d'exemple précis précis en tête donc c'est à dire qu'il m'est jamais arrivé de truc grave où j'ai dit à quelque chose quelqu'un que je devais pas donc ça c'est déjà une bonne info mais c'est plus moi et moi même en fait y'a des trucs que je gardais en moi que j'avais pas envie de dire, que je me sentais pas et en fait l'alcool en fait il te fait oublier les conséquences et en fait ça te fait dire bah demain il n'existe pas genre vraiment c'est comme si tu vivais au jour le jour sauf que bah belle quand tu vas te réveiller demain matin et que tu auras envoyé un message gênant tu vas pas aimer les conséquences et donc oui ça m'est déjà arrivé sans mentir les premières fois, les premières soirées les premières expériences c'était surtout pour les effets se sentir bien, désinhiber je me sentais un peu plus cool plus intéressante j'avais l'impression qu'en fait ça débloquait en fait j'avais l'impression d'être moi mais en meilleur mais je me sentais pas une autre personne genre vraiment moi mais juste waouh j'ai step up, j'avais pas du tout le goût et limite vraiment je buvais cul sec quoi je buvais, je me bouchais le nez à besoin de vomir quoi mais c'était dégoûtant, bah en même temps les trucs aux soirées c'est un peu des vodk redbull et la vodk, la vodk j'peux plus et maintenant, mes motivations principales pour boire de l'alcool, sans déconner, le goût j'ai découvert l'alcool genre avec des étoiles et je trouve que c'est aussi une question de qualité et de mélange alors que quand on va à des soirées et qu'on a 18 ans clairement on va pas s'acheter un biscuit à 25 euros on va prendre clairement la bouteille de vodka qui est à 10 balles et je me suis découvert une passion pour la mixologie donc vraiment ceux qui savent savent, genre mon meilleur truc c'est les soirées cocktail et tout avec mes copines de découvrir de nouvelles faveurs, de créer des cocktails d'aller dans des bars à cocktail de goûter des cocktails à 14 euros les gars 14 euros, si ça c'est pas aimé l'alcool franchement je sais pas ce que c'est et par exemple je suis quelqu'un qui aime pas trop la bière et bah c'est le truc le moins cher quand on va dans les bars et maintenant je pense que si j'ai pas l'argent, juste je prendrais rien et si j'ai l'argent bah je prends mon cocktail, mais si je prends une bière c'est vraiment que la bière elle a un goût particulier genre l'autre fois j'ai goûté bière à la mangue et à la framboise, j'ai kiffé, et là j'ai vraiment pris parce que y'avait quand même un goût et je sais que maintenant dans une soirée ça m'est déjà arrivé, je suis allée c'était un peu une soirée improvisée sur Choualler on dit c'était pas vraiment une soirée, mais vraiment j'arrive, déjà y'avait genre 2 personnes que j'avais tellement pas envie de voir sachant que c'était un peu un parc restreint, y'avait 12 personnes, j'étais tellement mal à l'aise, donc 1 j'étais juste mal à l'aise et une personne que je juge je le détestais et bah y'avait de l'alcool et bah pareil y'avait genre jus d'ananas, vodka tout le monde avait un peu bu mais personne n'était bourré et moi j'étais en mode non c'est mort, de 1 j'ai pas envie de boire avec ces gens là de 2 le goût non et je sais que maintenant si je suis à une soirée et que y'a pas des trucs pour faire des cocktails j'ai l'air grave snob, genre vraiment moi je ramène mon shaker, voilà je le dis je ramène mon shaker, je viens ambiancer vos soirées et mettre un peu de goût, je sais pas vraiment ça semble trop snob de dire ça, mais si c'est pas des cocktails, je bois pas genre je boirais pas de pur et je boirais pas de shot mais voilà donc maintenant je dirais que ma motivation elle est franchement à 80% basée sur le goût j'ai beaucoup parlé pour dire que j'aime l'alcool franchement c'est inquiétant comment je réagis lorsque je suis confrontée à des critiques ou des jugements concernant ma consommation de l'alcool sans vous mentir, on m'a jamais fait de remarque je pense que parce que j'ai pas de problème avec l'alcool, à mon sens et voilà, et comment je vais réagir bah en fait je sais pas, franchement ça dépend de la personne si c'est une personne qui est preuve de moi et en qui j'ai confiance et l'avis m'importe je vais prendre en considération son avis et me remettre en question et si c'est une personne un peu lambda enfin franchement qu'est-ce que j'en ai à faire, un peu rien du tout et pour finir est-ce que j'ai déjà fait une soirée où tout le monde buvait sauf moi et c'était pas mon ressenti tout le monde buvait sauf moi, non je vais pas mentir non parce que c'est des groupes et en général ça va plus m'inciter à boire quand c'est un groupe par contre, plein de fois j'étais avec une autre personne la personne n'obusait pas, on va au bar, moi je prends un cocktail elle, elle prend un jus ou un déjeuner cocktail ça m'est arrivé, mon ressenti zéro, parce que je m'aime pas une race je bois un cocktail, donc à la limite je suis en à peine les effets et je pense que c'est un peu comme, je ferais pas de soirée où y'a que moi qui bois, je trouve ça trop bizarre alors que ça pourrait trop m'arriver j'ai des groupes de potes, personne ne boit je sais que je serais pas jugée si je bois et que tout le monde s'en fout mais c'est juste, bah je sais pas franchement je trouve ça un peu bizarre mais je pense qu'en fait je ressentirais trop un décalage encore une fois et je me sentirais pas à ma place donc non, ça on va en revenir plus tard aussi, on en parle beaucoup dans les témoignages mais c'est comment tu bois en fonction avec des gens avec qui t'es et la confiance que tu leur accordes qui est vraiment très importante et centrale pour plein de monde en fait