The narrator is waiting for their mother's lawyer to sign documents related to her inheritance. The mother took care of a house and flower shop after the father's death. The house has a garden with camellias that the mother loved. The mother expressed a desire to die like a camellia. The father also expressed a desire to be free from burden. The passage talks about various emotions and experiences, such as the silence in the house and the feeling of oppression. The passage also includes excerpts from different works. The overall theme seems to be about life, death, and the different emotions and experiences that come with them.
Une certaine dose de peau... de peau... et... une certaine dose de peau et... et... et... et vite ! Il pleut depuis la mort de ma mère. Je suis assise près de la fenêtre qui donne sur la rue. J'attends l'avocat de ma mère dans son bureau où travaille une seule secrétaire. Je suis ici pour signer tous les documents relatifs à l'héritage, l'argent, la maison et le magasin de fleurs dont elle s'occupait depuis le décès de mon père.
Il est mort d'un cancer à l'estomac, voilà sept ans. Je suis la seule enfant de la famille et la seule héritière déclarée. Ma mère tenait à la maison. C'est une vieille maison entourée d'une haie d'arbustes. Derrière, un jardin avec un petit bassin rond et un potager. Au coin, quelques arbres. Parmi eux, mes parents avaient planté des camélias peu après l'achat de la maison. C'était ma mère qui aimait les camélias. Le rouge des camélias est aussi vif que le vert des feuilles.
Les fleurs tombent à la fin de la saison, une à une, sans perdre leur forme. Corolles et tamines et pistils restent toujours ensemble. Ma mère ramassait les fleurs par terre, encore fraîches, et les jetait dans le bassin. Les fleurs rouges aux cœurs jaunes flottaient sur l'eau pendant quelques jours. Un matin, elle a dit à mon fils, j'aimerais mourir comme Tsubaki. Tsubaki, c'est le nom du camélia en japonais. Akishimazaki, Tsubaki, extrait. Mon père dit, j'aimerais ne plus peser sur tes épaules.
Si tu me descendais à terre, on pourrait marcher côte à côte. Je ne suis pas aveugle ni paralytique, seulement un peu mort pour le moment. Peut-être qu'on pourrait se donner la main, comme quand tu étais petit. Maintenant, c'est moi qui suis petit, mais je grandirai. J'ai l'éternité pour ça. Emmanuel Moses, sombre comme le temps, extrait. J'écris, je n'y prouve pas le com' une autre joie se met en travers. Parfois décérébré, souffrant de mordre dans ce jaune.
Parfois c'est si calme que tout arrive. Une pénétration de mémoire, la répétition du butoir du bonheur. Le bois mixte, le bois jaune, le ciel mixte, ils dévastent. La phrase commence. Nicolas Pesquet, La face nord de Julio, extrait. C'est vraiment un passage très fort. Je tente de le traduire en lui conservant sa forme brumeuse, flottante, déliée du temps. On n'entend que quelques sons, on ne voit que quelques images fugitives. La seule certitude est le berceau et la ténacité, la force qui se dresse en halo lumineux autour de lui.
Il y a ce refrain qui revient, cette perceuse, mais tout court sous la voix de Susan. Tout est calfeutré, rendu muet, ses désirs d'espace, sa frustration, sa résignation à vivre un temps sans fin, étale, sans la soif d'étincelle qu'apporte une dunée. Ce passage est un repliement. Si c'était un ballet, ce serait la mort du lac des cygnes, quand la danseuse cesse de palpiter, rassemble ses bras, se recroqueville. Ce repliement est douloureux, comme une longue balafre que personne ne voit.
La phrase qui me frappe le plus, c'est « But no sound breaks the silence of our house, where the fields sigh close to the door ». Je ne sais pas quoi faire de ce « where ». Ce serait plus simple pour moi si c'était un « when ». Ce « where » là est comme glissant, comme s'il s'était élargi d'un coup, et la phrase me donne l'idée de quelque chose qui a frébuché. On voudrait parler de la maison, on ne peut pas s'y limiter, comme si avec le « where » il y avait cette bourrasque devant de Susan parle plus haut, et les chants s'engouffrent.
Il soupire contre la porte comme un chien qui veut rentrer. Christine Jannet Journal de traduction des Vagues Hashtag Wolfe Extrait Musique Mort je fus, mais là je vis pour des siècles de siècles, donc je tiens les clés de l'enfer et de la mort. Écris maintenant ce que tu vois. Nourrissons et gurgitant le lait de leur mère, il y a un froid commun dans les airs, des excréments ensoleillés aussi. Vraisemblablement nous devrions réduire la pauvreté et enchaîner ce qui protesterait aux cloisons des maisons, aux murs de lamentation, aux plastrons thoraciques.
Je suis avec toi dans cette oppression, dans le royaume et la persévérance. Je sais ton travail. Tu es vivant par le non et mort cependant. Aéricure, Urne, Norodal Lys, traduction de l'islandais Jean-René Lassalle avec traduction anglaise de l'auteur et son original.