Première partie

The transhumanism movement aims to transcend human limitations through technology, while our ancient perspective approaches the human condition through divine intervention. The idea of divine assistance, often represented by the concept of Deus ex machina, offers a contrasting view of human elevation. By combining these two perspectives, we can better understand the different paths humanity has taken to overcome weaknesses and constraints. Despite intelligence and the ability to transform the world, humans are relatively weak in the grand scheme of nature. Philosophers have emphasized this weakness and the crucial role of technology in human emancipation. This paradox between weakness and technological advancement prompts us to reflect on the human condition and how humans have adapted and overcome their natural limitations. Many philosophers have contemplated the human condition as part of nature. For example, Rousseau describes humans in a primitive state as fragile and vulnerable, r Alors que le transhumanisme cherche à transcender les limites humaines par la technologie, notre perspective millénaire aborde la condition humaine par le prisme de l'intervention divine. L'idée d'une aide divine, souvent incarnée par le concept de Deus ex machina, offre une vision contrastante de l'élévation humaine. En combinant ces deux perspectives, nous pourrons mieux comprendre les différentes voies par lesquelles l'humanité a cherché à surmonter ses faiblesses et à se libérer de ses contraintes. L'homme, malgré son intelligence et sa capacité à transformer le monde, reste une créature relativement faible lorsqu'on le replace dans le grand schéma de la nature. Cette faiblesse intrasèque a souvent été soulignée par des philosophes qui ont également mis en lumière le rôle crucial de la technique dans l'émancipation humaine. Ce paradoxe entre faiblesse et élévation technique nous pousse à réfléchir sur la condition humaine et sur la manière dont l'homme a su s'adapter et dominer malgré ses limitations naturelles. Dans cet exposé, je vais d'abord vous présenter la situation de l'homme dans la nature et Jean vous présentera notre axe de réflexion sur ces deux techniques que l'homme a cherché pour s'élever. Nombreux sont les philosophes qui ont réfléchi à la condition humaine en tant que partie de la nature. Par exemple, Jean-Jacques Rousseau, dans son discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, décrit l'homme à l'état de nature comme un être fragile et vulnérable. Rousseau souligne que dans les outils et les armes qu'il a créés, l'homme serait à la merci des autres animaux et des éléments naturels. Dans cet état primitif, l'homme ne se distingue guère des autres créatures par sa force physique ou ses capacités sensorielles. La technique, entendue comme l'ensemble des procédés et des outils inventés par l'homme pour améliorer sa condition, est au cœur de cette dynamique d'élévation. Martin Heidegger, dans son essai La question de la technique, offre une perspective plus ambivalente. Il reconnaît que la technique permet à l'homme de s'affranchir des limitations naturelles et de créer un monde à sa mesure. Cependant, Heidegger avertit également contre l'alignation potentielle de l'homme par la technique qui peut le détourner de sa véritable essence et de sa relation authentique avec la nature, soulevant l'existence de questions éthiques à la technique qu'on abordera au regard du transhumanisme et du Deus Ex Machina dans une seconde partie. L'ambition humaine ne connaît pas de limites et cette quête incessante de dépassement de soi s'incarne aujourd'hui dans le mouvement transhumaniste. Le transhumanisme vise à utiliser les avancées technologiques pour transcender les limites biologiques de l'homme, augmentant ainsi les capacités physiques et mentales. Je laisse maintenant la parole à Jean.