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Le chevalier dans l'histoire de Frances GIES

Le chevalier dans l'histoire de Frances GIES

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Quelle est la place de l'adoubement dans la culture occidentale... qui sont les nouveaux chevaliers de l'ordre occidental ? L'adoubement est un rituel de cérémonie médiévale au cours duquel un chevalier recevait son titre et son statut de chevalier. Il s'agissait d'un acte formel par lequel le candidat prêtait serment de respecter les valeurs chevaleresques, de protéger les faibles et de servir son suzerain. L'adoubement impliquait généralement un serment solennel, le port d'une armure …

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Le Chevalier dans l'Histoire, un livre écrit par Francesse Gies, publié dans la collection Pocket, donc publié récemment en février 2023. Je partage d'abord la quatrième de couverture et ensuite le chapitre 1. Achetez ce livre, Le Chevalier dans l'Histoire, un livre de Francesse Gies. Il s'appelait Duguéclin ou Bayard, ferraillait sous bannière templière, teutonique ou royale, galopant de tournois en piège. Que restent-ils des chevaliers d'antan ? Où et dans quel pays naquit la profession ? Derrière la chanson de gestes, la table ronde et les mensonges des troubadours, Quel était donc le quotidien de ces hommes nobles, parfois et durent toujours, dont la guerre fut le métier ? De ses origines chaotiques, mercenaires d'abord, puis croisés en terre sainte et soldats de métier, à son crépuscule, la grande médiéviste Francesse Gies fait le point sur cette figure mythique, pour qu'enfin le chevalier fende l'armure. Donc, Francesse Gies a écrit ce livre intitulé Le Chevalier dans l'Histoire. Je partage le chapitre premier pour que vous puissiez voir de quoi il s'agit et que vous achetiez ce livre qui nous éclaire sur l'histoire de la pensée occidentale aux alentours du Xe siècle. Qu'est-ce qu'un chevalier ? Chapitre 1 Vous dites chevalier, qu'est-ce que cela ? Wolfram von Eckenbach dans Parsifal De tous les types de soldats qui sont apparus sur la scène militaire au cours de l'histoire, depuis le hoplite grec jusqu'aux membres des branches spécialisées des forces armées modernes, en passant par le légionnaire romain et le janissaire ottoman, aucun n'a eu de carrière aussi longue que le chevalier du moyen-âge européen, ni d'impact aussi profond sur l'histoire sociale, culturelle mais aussi politique. Le chevalier a combattu sur les champs de bataille de l'Europe pendant six ou huit cents ans, selon que l'on date son apparition du VIIIe siècle comme certains historiens, ou du Xe comme il est plus souvent admis. Son rôle est resté important, mais de plus en plus désuet, au XVIe siècle, bien après l'introduction de l'arme à feu et l'avènement de l'état national. Personnage de statut médiocre à l'origine, qui se levait au dessus du paysan grâce à la possession coûteuse d'un cheval et d'une armure, le chevalier améliora peu à peu sa position dans la société jusqu'à entrer dans la noblesse. Si le chevalier occupa toujours le dernier rang de la classe supérieure, la chevalerie n'en acquit pas moins un cachet unique qui faisait de l'adoument un honneur prisé de la haute noblesse et même de la royauté. Ce cachet fut d'abord le fruit d'une politique de l'église qui consista à christianiser la chevalerie en sanctifiant la cérémonie de l'adoument et en proposant un code de conduite, peut-être plus souvent violé qu'honoré, mais qui eut une influence incontestable sur l'attitude et la pensée de la postérité. L'institution de la chevalerie évoque, dans l'esprit de toute personne un peu cultivée, l'image d'un guerrier en armure et à cheval portant le titre de messire, habitant un château et qui partageait son temps entre le spectacle du tournoi et l'errance du chevalier solitaire. L'image a le défaut d'être statique et incarne une idée qui appartient davantage à la légende et à la littérature qu'à la vie réelle. Mais la figure historique du chevalier n'est pas totalement étrangère à cette image populaire. Il est vrai qu'il portait une armure, mais celle-ci ne remplaça la côte de maille qu'assez tard dans sa longue carrière. Le messire apparut lui aussi tardivement et demeure en Angleterre sous la forme de Sir, un titre honorifique ou marquant la petite noblesse. Le chevalier vivait quelquefois dans un château, mais ce château était rarement le sien. Il participait à des tournois, mais la dimension théâtrale du tournoi ne se développa qu'avec la décadence de la chevalerie. Il se lança bien sûr dans des aventures au cours de sa courte vie, mais rarement seul et presque toujours en quête, non, d'une romance, mais de quelques gains sonnants et trébuchants. En Angleterre et en Amérique, l'image populaire du chevalier est principalement anglaise du fait de l'immense attrait qui exerce depuis longtemps la légende du roi Arthur. Mais en réalité, le chevalier est né en France et resta inconnu en Angleterre jusqu'à la conquête normande. Les créateurs franco-anglo-gallois de la littérature arthurienne, qui greffèrent sur un rameau de faits historiques toute une frondaison de légendes sur un chef britannique du VIe siècle, finirent par créer une curieuse Uchronie où des chevaliers vêtus d'armures étincelantes parcouraient au galop la campagne primitive de la Grande Bretagne post-romaine. Si tous ces changements se sont bien sûr faits dans la continuité, on peut cependant diviser utilement la longue histoire du chevalier en trois périodes. D'abord l'apparition du soldat en armure et à cheval dans les soubresauts du IXe et du Xe siècle. Puis le développement de l'institution de la chevalerie entre le XIe et le XIIIe siècle, l'époque des architectes de la légende du roi Arthur. Enfin le déclin de l'institution à la suite de l'apparition de nouvelles forces sociales à la fin du Moyen-Âge et au début de l'Âge moderne. Le chevalier peut être défini de trois points de vue, chacun d'un angle d'une égale importance, militaire, économique et social. C'était d'abord et avant tout un soldat, comme l'indiquait déjà le nom latin mea els, qui a donné en français les mots milice ou militaire. Il allait généralement en cheval et dans la plupart des langues européennes le mot vernaculaire médiéval qui remplaçant milce l'indiquait sans ambiguïté. Chevalier en français, Ritter en allemand, Cavaliere en italien, Caballero en espagnol. Il était généralement vêtu d'une armure. Ainsi sur le plan militaire le chevalier était un cavalier en armure. Économiquement le chevalier était un élément du système appelé par les historiens la féodalité. Dans cet ordre économique et politique dominant du moyen âge, un seigneur donnait une terre à un vassal en échange d'un service militaire et d'autres services de moindre importance. Le seigneur et le vassal prêtaient serment de protection et de soutien de la part du premier, de loyauté de la part du second. A l'apogée de la féodalité, le chevalier était la clé de voûte de l'institution. On peut même dire qu'il en était la principale monnaie. Le seigneur ne donnait une terre à son vassal qu'en échange du service d'un certain nombre de chevaliers. Le vassal s'assurait des épées de ceux-ci en leur cédant à son tour des terres après un même échange de serment. Le seigneur, le vassal et le chevalier étaient des hommes libres liés ensemble par leur promesse mutuelle. Le prototype économique du chevalier était donc un homme libre qui détenait une terre et qui devait le service militaire féodal. Cette pratique variait largement d'une contrée à une autre. En Allemagne, jusqu'au XIIIe siècle, certains chevaliers étaient des domestiques au service d'un seigneur et avaient des points communs avec les serfs. Dans toute l'Europe et tout au long du Moyen-Âge, le chevalier cessa de s'acquitter de son service militaire féodal et devint un soldat professionnel qui ne se différenciait des autres hommes d'armes que par le prestige, l'équipement et la solde. Socialement, même les proto-chevaliers du début du Moyen-Âge sortaient du lot parce qu'ils possédaient un cheval et un équipement. Peu à peu, la fierté du soldat se mit en conscience de classe, en particulier sous l'effet du soutien de l'église. Le soldat du IXe et du Xe siècle ne méritait peut-être pas encore le nom de chevalier, mais le développement de la chevalerie ne se fit qu'avec l'acquisition d'une identité de classe. Le chevalier d'Europe de l'Ouest peut donc être décrit comme un soldat à cheval, lourdement armé et vêtu d'une armure qui était généralement un homme libre et propriétaire foncier et qui appartenait à une caste ayant un sens profond de la solidarité. Ce livre s'efforce de raconter l'histoire et le destin du chevalier médiéval, de sa première apparition à son avènement et son éclipse finale, et d'évaluer son impact sur l'histoire en prenant par exemple les chevaliers qui ont réellement existé. Nous allons d'abord décrire la genèse du chevalier, son apparition au Xe siècle. C'était alors un personnage rustre et violent qui n'avait pas encore affléchi une société qui ne contrôlait plus sa classe militaire. Les efforts de l'Église, d'abord pour dompter puis pour domestiquer la brute, éveillèrent en lui le début d'une conscience d'appartenir à un ordre, c'est-à-dire un cadre choisi de devoirs et de disciplines prescrits par l'Église à laquelle il fut amené à devoir une allégeance particulière. Parvenu à maturité au XIe siècle, le chevalier dont l'image avait été rehaussée par l'appellation de « soldat du Christ », une formule radicale du pape Grégoire VII, se lança dans l'aventure sans précédent de la première croisade. Il était poussé par des raisons économiques, sociales mais aussi religieuses. L'une d'entre elles fit long feu. Un grand nombre de chevaliers s'enterrent, partirent pour l'Orient dans l'espoir d'acquérir des domaines, mais bien peu y restèrent. La croisade n'en donna pas moins un élan nouveau à l'essor de la classe des chevaliers, à la fois par l'effet du voyage qui contribua à faire passer le chevalier d'un statut de petit provincial à celui de soldat gentilhomme d'Europe et grâce au rôle qu'il joua dans l'armée du Seigneur en combattant les ennemis de Dieu. Au XIIe siècle, certaines des forces économiques et sociales qui avaient poussé les chevaliers à partir en croisade les condisirent dans une entreprise inattendue et même étrange. Certains devinrent des troubadours, des poètes lyriques qui s'épanouirent dans le climat raffiné du sud de la France et produisirent une œuvre en verre qui, en plus d'influencer la littérature européenne, était elle-même d'une grande valeur. Elle fut malheureusement obscurcie par l'évolution du provincial, une langue littéraire internationale qui fut peu à peu réduite au rang de dialecte local. Les héritiers en poésie des troubadours, les chevaliers du nord de la France et de l'Allemagne, continuèrent la tradition sous le nom de trouvères et de mines singées. Influencé par les troubadours, la poésie narrative et la prose nourrirent aussi la renaissance littéraire du XIIe siècle, atteignant un sommet dans les romans arthuriens, une accumulation de récits dus à plusieurs auteurs et qui fixa l'image du chevalier médiéval pour lui-même, pour ses contemporains et pour la postérité. Les héros errants de la légende arthurienne avaient dans la réalité des homologues qui parcouraient l'Europe de tournois en bataille et dont les aventures, si elles étaient moins fabuleuses, étaient tout aussi remarquables. Celles de Guillaume le Maréchal, qui devint le conseiller de plusieurs rois d'Angleterre, nous sont parvenus dans une chronique passionnante. Au XIIIe siècle, les évolutions du paysage politique attachèrent solidement les chevaliers à la noblesse et leur rôle ne fut plus strictement militaire. L'effort d'une économie monétaire et l'inflation qui s'en suivit augmentèrent les dépenses de la chevalerie et créèrent une nouvelle classe d'hommes susceptibles de devenir chevaliers mais qui ne souhaitaient plus être adoubés et préféraient rester de petits seigneurs propriétaires. En même temps, les rôturiers des paysans riches et des marchands commencèrent à envahir la classe des chevaliers. L'idéal de « soldat du Christ » de l'Église trouva sa réalisation la plus aboutie dans les ordres militaires qui combattirent les infidèles en Espagne, en Europe orientale et surtout en Terre Sainte. Les chevaliers templiers, hospitaliers et teutoniques et les ordres espagnols de la Calatrava, de Santiago et del Acantara accomplissaient leurs devoirs militaires avec une discipline monastique qui contrastait avec l'individualisme désordonné des chevaliers traditionnels. Les templiers, les plus célébrés des ordres, furent entraînés vers le métier peu chevaleresque de banquier qui leur apporta la richesse avant de provoquer leur chute. La guerre de Cent Ans, 1337-1453, paracheva la mutation du chevalier d'Europe occidentale et le vassal propriétaire se mua en soldat professionnel. La carrière de deux chevaliers, le héros breton Bertrand du Guéclin et l'anglais John Fatholfe, issu de la classe moyenne et qui fut fortune à la guerre, éclairent plusieurs aspects de la chevalerie des XIVe et XVe siècle. Puis le chevalier fut absorbé dans l'armée permanente de l'état national où il perdit rapidement l'identité qui le distinguait des autres soldats. Mais l'influence des manières et des mœurs de la chevalerie dura beaucoup plus longtemps et ce mot quelque peu ambigu renvoie tantôt au corps des chevaliers lui-même, tantôt à l'image de l'héraldique et du tournoi, tantôt encore au code de conduite du chevalier. Le titre de chevalier survécu dans les rangs de la petite noblesse et continua d'être synonyme d'honneur militaire ou civil. L'imagerie continua de jouir d'une grande popularité, surtout dans les cénacles de la royauté et il fit même une réapparition sous le règne de la reine Victoria comme pour mieux prendre congé de l'histoire. Le code de conduite et les bons sentiments qu'il symbolisait n'a jamais perdu son attrait et il appartient pour toujours à la littérature de chevalerie. Je vais vous faire découvrir un musicien très peu connu, chevalier de Saint-Georges. Alors c'était le Mozart noir qui a composé dans les années 1775. Alors pourquoi l'ordre des chevaliers, le chevalier dans l'histoire parce qu'en fait c'est une histoire de confrérie. Alors Joseph Bologne de Saint-Georges, plus connu sous le nom de chevalier de Saint-Georges. Il est né mulâtre au Caraïbes et donc il est monté en Europe et il a donc composé une musique qui est parfaitement ressemblante à celle de Mozart. La musique d'époque au XVIIIe siècle 1775. Alors c'était un musicien qui certainement devait appartenir à une confrérie. Il s'agit donc à Allegro Presto du chevalier Saint-Georges, Joseph Bologne de Saint-Georges. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. Ecoutons. 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