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La peau de l´ours

La peau de l´ours

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Un nouvelle de Olaf SWENSON

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Transcription

A Swedish hunter named Seyfried Karlsson tells a story about hunting in Kamchatka. He was about to fill a bucket with water when he saw a huge grizzly bear standing nearby. He shot the bear, but it got up and walked away. Karlsson followed its footsteps and found the bear lying on the ground, seemingly dead. As he was about to skin the bear, it suddenly jumped up and Karlsson shot it again, this time killing it. The next day, they found another dead bear with a bullet hole in its chest, showing that Karlsson had hit it with his first shot. The story is from a book called "Au pays du renard blanc" translated by Gabriel Reeves. It was published in 1960 for elementary school students. L'amateur de chasse au grizzly et à l'ours brun ne peut trouver de meilleur terrain que le Kamchatka. Un Suédois, Seyfried Karlsson, qui vécut quarante années là-bas, me raconta l'histoire suivante. Il était parti en chasse avec deux Kamtschadals, ils venaient d'installer leur camp pour la nuit et Karlsson s'était dirigé vers une petite crique pour en rapporter un seau d'eau. Il était sur le point de le remplir quand il entendit du bruit au-dessus de la baie. Levant les yeux, il aperçoit un énorme grizzly à une distance d'environ soixante mètres, planté juste vis-à-vis de lui, on lui dit qu'il s'exposait volontairement comme cible. Karlsson laisse tomber son seau, saisit son fusil et tire. Il était si près que, de sa place, il entendit le bruit de la balle qui frappait la poitrine de l'énorme bête. Celle-ci tombe, mais ne tarde pas à se remettre sur pied et s'éloigne d'un pas pesant. Karlsson traverse la crique, applique une de ses oreilles sur le sol et écoute. Pendant un moment, il entend le bruit rythmé des pas de l'ours, car on était en automne et le sol était déjà gelé, puis le bruit cesse brusquement. Il prend alors la direction que l'ours a vraisemblablement suivie et, au bout de trois cents mètres à peine, il se trouve, comme il s'y attendait, en présence de l'ours, touché par terre, immobile, son énorme tête reposant sur ses pattes de devant. Karlsson pose son fusil contre un buisson, sort son couteau et se prépare à dépouiller l'ours. Il s'appuie sur le corps et agrippe fermement dans sa main sur le dos de l'ours un grand morceau de peau pour y faire la première entaille. L'ours savit soudain qu'il se passe quelque chose d'insolite. Il se redresse avec un grognement de surprise et de terreur et fait un bond prodigieux. Karlsson en fait un proportionné, se précipite sur son fusil, vise et tire de nouveau. Cette fois, sans doute possible, l'ours est bien mort. Le lendemain matin, Karlsson amena ses compagnons avec lui pour aller dépouiller l'animal. Ils ne trouvèrent dans sa peau qu'une seule trace de balle dans le dos, par conséquent, celle du second coup. Mais Karlsson était absolument sûr d'avoir touché l'ours la première fois. Aussi quitta-t-il ses compagnons et commença à arpenter le terrain en recherchant à résoudre cette énigme. Au bout de quelques minutes, il découvre enfin, sur une petite piste qui venait de la rivière, le cadavre du second ours. Un trou dans sa poitrine montrait à l'évidence que le premier coup avait porté à l'endroit exact que Karlsson avait visé. Et la peau qu'il se disposait à arracher la veille était celle d'un ours vivant, en parfaite santé, qui faisait un petit somme sur le chemin. C'est l'histoire d'Olaf Swenson tirée du livre « Au pays du renard blanc » traduit de l'américain par Gabriel Reeves aux éditions GP. C'est l'histoire de la tire d'un livre publié par Fernand Nathan en 1960 intitulé « Lisons » pour le cours élémentaire de deuxième année. Les auteurs sont Mme L. Houblin, M. R. Gaillard et R. Grenouillet. Lisons.

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